Vous ici trouverez les réponses aux questions des internautes, rédigées par les médiums du CSLAK.
Bonjour Claude,
L'existence de Dieu constitue un des points essentiel de la doctrine spirite. Dans « le livre des Esprits », à la question n°1 "qu'est ce que Dieu?" - les Esprits répondent : "il est l'intelligence suprême, cause première de toute chose."
La compréhension humaine est impuissante à exprimer l'idée de Dieu. De la même façon que notre vision se perd dans l'infini, notre intelligence, ramenant tout au niveau de la matière, est incapable de concevoir l'image Divine. La nature intime de Dieu échappe à notre entendement et l'orgueil de l'homme le pousse à refuser ce qu'il ne comprend pas. L'idée de Dieu est gravée au fond de la conscience humaine.
Toujours dans le livre des Esprits question n°4 : "Où peut-on trouver la preuve de l'existence de Dieu?" - " Dans un axiome que vous appliquez à vos sciences : il n'y a pas d'effet sans cause. Cherchez la cause de tout ce qui n'est pas l'œuvre de l'homme, et votre raison vous répondra."
Vous trouverez dans les ouvrages suivants matière à réflexion sur la grandeur Divine et la place de l'être humain dans l'univers :
- Le Livre des Esprits d'Allan Kardec (1ère partie, ch. I, Dieu) - Œuvres Posthumes d'Allan Kardec (3e partie, Dieu, L'Ame, Création)
- La Grande Enigme de Léon Denis (1ère partie, ch. V, Nécessité de l'idée de Dieu)
- La Grande Enigme de Léon Denis (1ère partie, ch. VIII, Action de Dieu dans le monde et dans l'histoire)
- La Grande Enigme de Léon Denis (1ère partie, ch. IX, Objections et contradictions)
- Après la mort de Léon Denis (2ème partie, ch. IX, L'Univers et Dieu)
- Synthèse pratique du Spiritisme de Léon Denis (ch. V, Les Esprits. Dieu)
D'autre part, vous trouverez sur notre site les liens et adresses des différents centres spirites en France.
Fraternellement,
Gilles
Bonjour Kahan,
Comment penser que Dieu ne se soucie pas de ces enfants qu’il a lui-même créés. Nous avons tous en nous cette parcelle divine qui nous relie à lui, Dieu n’est qu’amour et ne souhaite que notre bien. Dieu ne nous créé pas pour faire ce qu’il veut de nous, il nous créé par amour, tous égaux à notre création, et lorsque notre conscience s’éveille, laisse le libre arbitre à chacun de notre choix et volonté d’évolution.
C’est le travail qui permet de progresser plus ou moins vite et de franchir ainsi plus ou moins rapidement les degrés d’évolution. Nous vivons effectivement sur une terre en cours d’évolution, chaque être mène son parcours comme il l’entend, mais la perfection se s’acquiert qu’avec le travail, la volonté, et le temps nécessaire de nos incarnations.
Retrouvez la confiance, chassez cette méfiance dans l’avenir, épanchez-vous vers Dieu à l’aide de la prière, il sera vous guider.
Fraternellement,
Sophie
Bonjour,
Pour répondre à votre question : « Que pensez de ceux qui souhaitent vivre selon un idéal et qui une fois rentrer dans le plan spirituel vont s'apercevoir qu'il n'en est rien ? » je vais m’appuyer sur un exemple que j’ai tiré de l’excellent ouvrage du médium Chico Xavier : « Dans le monde supérieur »
Un esprit supérieur donne l’enseignement suivant : « Il importe de comprendre que la Protection Divine ne connaît pas les privilèges. La grâce céleste est comme le fruit qui surgit dans la frondaison des efforts terrestres : où il y a collaboration digne de l'homme, il se trouve la protection de Dieu. Ce n'est pas la confession religieuse qui nous intéresse mais la révélation de la foi vive, l'attitude positive de l'âme dans le voyage de l'élévation. Il est clair que les écoles de croyance varient, chacune se situant dans un cercle différent. Plus le cours de la compréhension religieuse est rudimentaire, plus grande est la combativité inférieure qui trace les malheureuses frontières de l'opinion et provoque de déplorables hostilités, comme si Dieu n'était rien d'autre qu'un dictateur en difficulté dans le maintien de son pouvoir. Le Spiritisme évangélique constituant un prodigieux centre de compréhension sublime, il est normal qu'il soit considéré comme une école chrétienne plus élevée et plus riche. Possédant d'importantes bénédictions de connaissance et d'amour, il lui revient de les étendre à tous les compagnons, même quand ces derniers se montrent rebelles et ingrats en raison de l'ignorance dont ils ne sont pas encore parvenus à s'écarter. La compassion de Jésus pourrait être mesurée par l'état d'évolution de ceux qui le suivirent de près. Face à l'esprit de nombreuses personnalités importantes de son époque, incarcéré dans l'intellectualisme vaniteux, nous le voyons enflammés d'énergie divine ; au contraire, le dernier jour, à Jérusalem, en face de la populace exaltée et ignorante — bien qu'attachée aux principes de la croyance — nous le trouvons silencieux et humble, sollicitant le pardon pour ceux qui le blessèrent. Par-dessus tout, n'oublions pas que nous nous engageons dans une oeuvre éducative. Sauver quelqu'un ou le secourir ne signifie pas soustraire l'intéressé à l'opportunité de la lutte, de l'élévation ou de l'édification. Cela signifie soutenir fraternellement afin que celui que nous aidons se réveille et se lève, entrant en possession d'équilibre qui caractérise celui qui l'a aidé. Le Seigneur Suprême ne se complait pas dans le fait de posséder des fils misérables et malheureux dans la Création ; Il répand des bénédictions et des dons, des richesses et des facilités éternelles par poignées, espérant seulement que chacun de nous se dispose à régir avec sagesse son propre patrimoine spirituel. Comme nous le voyons, tous les secteurs du service spirituel réclament la divine assistance…. »
Je crois que vous ne comprenez pas le sens de l’évolution, il n’y a pas création d’esprits imparfaits, il y a création d’esprits simples et il y a progression aux travers des diverses vies ; chacun ayant un comportement différent face au milieu où il se trouve.
Le sens de libre arbitre vous échappe aussi mais rassurez-vous, c’est une notion difficile à comprendre en tant qu’incarné car nous avons toujours en nous imprimé cette notion de liberté que possède à un plus grand degré l’esprit sans son corps physique qui est une lourde charge sur terre.
Fraternellement,
Catherine.
Bonjour Josselin,
Vous vous demandez pourquoi l’homme ne peut choisir de retourner au néant. Que savez-vous du néant? Comment l’imaginez-vous? Où le situez-vous ? Josselin, je vous mets au défit de ma répondre tout simplement parce que le néant n’existe pas. Dieu a crée de tout temps et l’univers est empli de ses créations. Il y a deux notions que l’être humain ne peut appréhender ; celle d’éternité et celle d’infini. Oui, un jour Dieu a permis que vous ayez conscience de vous, de ce que vous êtes, et c’est seulement à ce moment là que votre libre arbitre a pu déterminer les choix que vous avez progressivement fait dans votre vie. Mais il y avait déjà fort longtemps que votre lente évolution vous avait fait traverser le monde minéral, puis le monde végétal et enfin le monde animal où vos instincts ont commencé à se transformer en balbutiements de votre conscience naissante. Je crois que votre réflexion philosophique vous aveugle et vous fait oublier l’essentiel. Dieu vous a crée par amour. Comprenez-vous ce que cela signifie. N’avez-vous jamais ressenti en vous cette vibration du cœur qui vous transporte bien au-delà de vous. C’est une force que rien ne peut arrêter, pas même ce que nous appelons la mort. Vous avez en vous cette étincelle d’amour, car Dieu la dépose en chacun de nous. Libre à nous de la faire grandir et c’est justement par les choix que nous faisons dans notre vie d’incarnation, au travers de notre libre arbitre, que nous nous rapprochons de lui ou que nous retardons notre évolution.
Vous parlez de punition. Mais Josselin qui peut vous punir sinon vous-même au regard de vos actes et de vos choix qui vous ont conduit à ce que vous êtes aujourd’hui. Josselin, le jour où vous vous désincarnerez, vous n’allez pas passer devant un tribunal. Le seul juge apte à délibérer ce sera vous, ou plus exactement votre esprit dégagé de cette enveloppe physique, qui pourra alors recouvrer sa liberté et regarder au travers de ses incarnations successives, la lente progression de son évolution spirituelle. IlA? n’y a ni punition, ni châtiment, simplement une volonté de recommencer les engagements que nous avions pris avant de nous incarner et que nous n’avons pas tenu. C’est au travers d’épreuves que notre âme pourra se façonner, s’assouplir se modeler et, petit à petit, s ‘épurer pour grandir et s’approcher un peu plus de notre Père à tous.
Josselin il n’est point de créature qui n’ait été conçue par amour. Dieu vous a crée et il vous aime d’un amour incommensurable. Josselin faites le silence en vous, chassez ce vent de révolte qui vous habite et écoutez. Il est une harmonie qui est lumière en vous. Soyez à son écoute et suivez-la. Vous comprendrez alors qu’aucun autre chemin ne peut vous conduire vers cet amour divin qui vous est réservé. Sachez la découvrir c’est là que Dieu vous attend, il a tant à vous donner.
Avec toute mon amitié
Maxence
Bonjour,
Pour votre première question, concernant le médium à matérialisation : il est séparé des autres personnes par un rideau ou un cabinet afin que les fluides se condensent mieux. En effet, dans une vaste pièce, ils se disperseraient. Dans les premiers temps des matérialisations, le médium était installé dans le cabinet, puis plus tard, les expérimentateurs se sont aperçus qu’ils avaient seulement besoin d’un recoin fermé afin que les fluides puissent permettrent la matérialisation et ils installaient le médium à l’extérieur, c’est le cas des matérialisations avec Madame d’Espérance, voir sur notre site les deux ouvrages « Au pays de l’ombre » et « un cas de dématérialisation partielle » d’Asakow.
Pour votre deuxième question : « quelqu'un de sceptique l'attrape, elle se débat avant de revenir au médium. Oui, mais pourquoi elle ne s'est pas dématérialisée comme on l'a attrapée ? », je suppose qu’elle voulait éviter que le médium ne souffre trop, l’action était trop rapide pour permettre une dématérialisation là aussi pour comprendre cela, je vous renvoie au livre d’Asakow, où lors d’une séance avec Mme d’Espérance, une personne a saisi l’ectoplasme matérialisée. Mme d’Espérance a tellement été commotionné, qu’elle n’a pas quitté le lit pendant 6 mois et ses cheveux sont devenus blancs. A cette époque, beaucoup de personnes ignorantes des phénomènes agissaient sans mesurer les conséquences de leurs actes.
Pour votre troisième question, je ne comprends pas ce que vous voulez savoir, Florence Cook s’était attachée à Katie King et de la voir partir provoquait chez elle un « déchirement ». Chez beaucoup de médiums, ce phénomène se produit, c’est comme une séparation avec une famille spirituelle.
En ce qui concerne votre quatrième question concernant des matérialisations en rapport avec le sexe du médium, cela est faux car il y a des exemples qui prouvent le contraire. Chez Mme d’Espérance, Walter se manifeste et c’est un homme.
Je vous conseille de lire le sujet du mois de novembre, qui relate un autre cas de matérialisation celui d’Estelle, la femme d’un banquier américain.
Après la mort du corps physique, c’est l’esprit avec son enveloppe : le périsprit qui survit.
Kardec parle de trois principes pour faire au plus simple mais depuis, on s’est aperçu et notamment par le travail que les Brésiliens ont fait sur ce sujet que le périsprit est formé de plusieurs couches comme un oignon par exemple, voir pour des explications plus approfondies, les conférences de Marlène Nobre sur le périsprit dans son ouvrage : « L’âme de la matière ».
En ce qui concerne la seconde mort, c’est un phénomène constaté par plusieurs esprits et mentionné par l’Esprit Emmanuel où au fil de leurs évolutions, l’esprit perd son périprist et on a l’impression d’une seconde mort.
Fraternellement,
Catherine.
Bonjour,
Le spiritisme n’enseigne ni l’égoïsme ni le repli sur soi même. L’aide à son prochain est un des devoirs de l’homme sans pour cela en attendre des remerciements, même si nous en avons parfois besoin. Toutefois il faut se méfier du vampirisme de certains de ceux qui reçoivent. Le plus nécessiteux n’est pas toujours celui qui demande.
La connaissance et la diffusion du spiritisme sont aussi une forme de charité. Vous pouvez apporter beaucoup d’aide et de réconfort au sein d’un centre spirite, parler avec les autres trouver un soutien et des solutions. Le travail de groupe pour faire le bien autour de soi permet de trouver le bon équilibre.
Gilles
Bonjour Erik,
On ne peut véritablement aborder le magnétisme sans passer par la compréhension de ce que sont les fluides. Le fluide est somme toute un état quintessencié de la matière, une émanation du fluide universel, source de toute création. En fait, sur notre plan terrestre nous devons parler des fluides au pluriel, car chacun d’eux possède ses propriétés et c’est d’ailleurs par leurs effets que l'on peut les identifier, un peu comme le sont les odeurs. Certains vont agir sur les qualités morales et accentuer les effets liés à la haine, l’envie, la jalousie, l’orgueil, l’égoïsme, la violence ou alors, la bonté, la bienveillance, l’amour, la charité, la douceur. D’autres vont influer sur les qualités physiques. Ils seront excitants, calmants, pénétrants, irritants, toxiques, réparateurs, force de propulsion ou de répulsion.
Ce qu’il faut bien comprendre c’est que, pour un Esprit, le fluide est ce qui correspond à la matière pour un incarné. La volonté est pour lui ce que sont les outils aux hommes pour accomplir un travail. Étant nous-mêmes un Esprit incarné, nous pouvons aussi moduler, façonner, assembler, modifier, diriger cette matière spirituelle que sont les fluides. Notre périsprit est chargé avec les fluides environnants notre monde et plus précisément les lieux et ambiances que nous fréquentons. Il procède un peu comme une éponge. Mais le périsprit rayonne aussi en fonction de notre pensée, bonne ou mauvaise, une atmosphère fluidique qui lui correspond et qui, par la loi des affinités, va attirer à nous des Esprits du même ordre.
Tous les incarnés, comme les plantes et les végétaux, possèdent un fluide spécifique appelé fluide vital, qui est lié au corps physique tant que dure l’incarnation. Ce fluide peut être transmis d’une personne à une autre. C’est ce que font les magnétiseurs que l’on nomme également guérisseurs. Ils rechargent en fluide le périsprit de la personne souffrante, périsprit lié au corps physique. Mais ce fluide reste un fluide lourd et d’une pureté et donc puissance toute relative puisque c’est celui d’un incarné.
Le véritable magnétisme est celui que l’on pratique avec l’aide des Esprits bienveillants. Ce sont eux qui fournissent au médium le fluide approprié. Le médium n’est alors qu’un simple canal, canal nécessaire puisque lors de ce passage, le fluide spirituel ( celui que transmet l’Esprit) se charge en fluide vital ( celui du médium) pour pouvoir s’accommoder avec le périsprit de la personne souffrante. En effet, un Esprit qui n’a pas de corps physique, ne possède pas de fluide vital. Or pour interférer sur le périsprit qui est de nature semi-matérielle et semi-spirituelle, il est nécessaire d’introduire ce fluide vital, composant lié à la matière et pouvant interférer sur la matière. Tel est le principe même du magnétisme spirituel.
Bien entendu, le processus sera d’autant plus efficace que d’une part, la personne souffrante sera en position de demande fervente auprès de Dieu ou de son Guide et que d’autre part le médium saura aller chercher ces fluides auprès de son Guide ou d’un Esprit bienfaisant et reste le plus neutre possible pour ne pas interférer dans cette transmission fluidique.
Voyez-vous, Erik, comme vous le dit la Doctrine spirite, point n’est besoin de technique ni de rituel. Tout n’est qu’élévation de pensée, connaissance, compréhension des phénomènes, foi, volonté et prière. C’est ainsi que nos frères spirituels viennent à notre appel nous prêter main forte. La pratique et l’habitude nous aident à être de plus en plus sensibles à la quantité et la nature des fluides présents. Reste ensuite à comprendre et savoir les diriger à bon escient. C’est en ce sens qu’Allan KARDEC dit que cette pratique peut se développer par l’expérience. Quant à la pratique sans être expérimenté, il faut avoir du discernement et rester très prudent car magnétiser une personne ne peut parfois qu’aggraver son cas. Par exemple lorsqu’une personne est obsédée par un Esprit, magnétiser cette personne revient en fait à dynamiser l’Esprit perturbateur et l’on est alors bien loin du but que l’on s’était fixé.
Voilà Erik, j’espère avoir pu vous aider. Votre quête d’information vous fait avancer pas à pas sur ce chemin de Vérité. La compréhension est la clé de tout progrès. Mais cette clé n’a pas de serrure puisque Dieu accorde à chacun de nous la possibilité de se construire d’incarnations en incarnations. N’oubliez pas que votre Guide est à vos côtés. Tournez-vous vers lui chaque fois que vous avez besoin de son aide vous y verrez un sourire, celui d’un être qui vous aime par-dessus tout.
Avec toute mon amitié.
Maxence
Bonjour,
Les maux de toutes sortes, physiques ou moraux, qui affligent l'humanité se présentent sous deux catégories. Il y a les maux que l'homme peut éviter et ceux qui sont indépendants de sa volonté comme les fléaux naturels.
En ce qui concerne ces fléaux-là et grâce à son intelligence, l’homme peut en conjurer ou atténuer certains afin qu’ils deviennent moins désastreux. Avec une organisation sociale sagement prévoyante, il pourra même en neutraliser les conséquences, lorsqu'ils ne pourront être évités entièrement. L'homme devant progresser, les maux auxquels il est exposé sont un stimulant pour l'exercice de son intelligence, de toutes ses facultés physiques et morales, en l'incitant à la recherche des moyens de s'y soustraire. S'il n'avait rien à craindre, aucune nécessité ne le porterait à la recherche du mieux ; son esprit s'engourdirait dans l'inactivité ; il n'inventerait rien et ne découvrirait rien. La douleur est l'aiguillon qui pousse l'homme en avant dans la voie du progrès.
Mais les maux les plus nombreux sont ceux que l'homme se crée par ses propres vices, ceux qui proviennent de son orgueil, de son égoïsme, de son ambition, de sa cupidité, de ses excès en toutes choses : là est la cause des guerres et des calamités qu'elles entraînent, des dissensions, des injustices, de l'oppression du faible par le fort, enfin de la plupart des maladies.Dieu a établi des lois pleines de sagesse qui n'ont pour but que le bien ; l'homme trouve en lui-même tout ce qu'il faut pour les suivre ; sa route est tracée par sa conscience ; la loi divine est gravée dans son cœur ; et, de plus, Dieu les lui rappelle sans cesse par ses messies et ses prophètes, par tous les Esprits incarnés qui ont reçu mission de l'éclairer, de le moraliser, de l'améliorer, et, en ces derniers temps, par la multitude des Esprits désincarnés qui se manifestent de toutes parts. Si l'homme se conformait rigoureusement aux lois divines, il n'est pas douteux qu'il éviterait les maux les plus cuisants et qu'il vivrait heureux sur la terre. S'il ne le fait pas, c'est en vertu de son libre arbitre, et il en subit les conséquences.
Mais Dieu, plein de bonté, a placé le remède à côté du mal, c'est-à-dire que du mal même il fait sortir le bien. Il arrive un moment où l'excès du mal moral devient intolérable et fait éprouver à l'homme le besoin de changer de voie ; instruit par l'expérience, il est poussé à chercher un remède dans le bien, toujours par un effet de son libre arbitre ; lorsqu'il entre dans une route meilleure, c'est par le fait de sa volonté et parce qu'il a reconnu les inconvénients de l'autre route. La nécessité le contraint donc à s'améliorer moralement en vue d'être plus heureux, comme cette même nécessité l'a contraint d'améliorer les conditions matérielles de son existence.
Pour revenir à votre question concernant Dieu et le mal, je citerai Léon Denis un passage dans son livre « Après la mort » qui répond à la question suivante :
"Pourquoi Dieu, cause première de tout ce qui est, demandent les sceptiques, laisse-t-il subsister le mal dans l'univers ?
Nous avons vu que le mal physique, ou ce qui est considéré comme tel, n'est en réalité qu'un ordre de phénomènes naturels. Leur caractère malfaisant s'est expliqué, dès que l'on a connu la véritable raison des choses. L'éruption d'un volcan n'est pas plus extraordinaire que l'ébullition d'un vase rempli d'eau. La foudre qui renverse les édifices et les arbres est de même nature que l'étincelle électrique, véhicule de notre pensée. Il en est ainsi de tous les phénomènes violents. Reste la douleur physique ; mais on sait qu'elle est la conséquence de la sensibilité, et celle-ci est déjà une magnifique conquête que l'être n'a réalisée qu'après de longs stages passés dans les formes inférieures de la vie. La douleur est un avertissement nécessaire, un stimulant pour l'activité de l'homme. Elle nous oblige à rentrer en nous-mêmes et à réfléchir ; elle nous aide à dompter nos passions. La douleur est la voie du perfectionnement."
Je souhaite avoir répondu à vos interrogations et je vous sollicite à poursuivre la lecture des ouvrages spirites qui se penchent très souvent sur cette question.
Fraternellement,
Catherine
Bonjour Fabrice,
Que de questions diverses dont je ne peux développer ici tous les points !
Mais une bonne partie de toutes ces questions ont déjà ces réponses dans les messages de l’Agora. Ainsi je vous conseille donc fortement de lire toute l’Agora et d’être attentif aux réponses, et de lire également “Le livre des esprits” d’Allan Kardec où toutes les bases pour bien comprendre le spiritisme sont dedans.
Je vais vous donner une réponse sommaire aux questions, à vous de lire après, pour aller plus loin dans votre raisonnement et votre démarche de compréhension, car toute démarche ne peut se contententer d’un oui ou d’un non pour se faire un avis objectif.
- Si un esprit pouvait-il traverser un autre esprit : OUI
- Est ce que l'esprit des humains est l'évolution des esprits animaux voir végétaux : OUI, c’est la loi même que démontre le Spiritisme, et explique le sens profond de cette loi que l’on appelle “loi de réincarnation”, ou de “cause à effet” où l’âme ne fait que progresser infiniment à travers les règnes.
- Comme l'esprit est semi-matériel, il doit donc avoir une masse ou un poids : OUI, il est constitué d’un corps “matériel”, mais tellement épuré par rapport à ce que l’on connaît de la matière, qu’il nous parait comme inexistant. Il est constitué de “fluides”, terme désigné par les spirites comme composante de ce corps. Le poids de ce corps fluidique qui entoure l’âme a été démontré de par les expériences du Dr Duncan Mac Dougal et de Matla et Zaalberg Van Zest comme quoi, lors du décès, le corps physique pesait alors 50 à 100 grammes de moins. (Tout ceci n’a rien à voir évidemment au poids de l’âme qui correspondrait au poids de nos fautes !).
- Est ce qu'un spirite peut ou doit prouver à un non spirite que les phénomènes sont réels : il y a comme principe essentiel du Spiritisme, qu’il n’impose rien.
Telle est la condition nécessaire pour que la liberté soit totale pour une démarche claire et objective à chacun. Sinon cela irait à l’encontre d’aider son prochain, puisque même par la force, on n’impose rien, et encore moins une conviction !
Si une personne vient faire une démarche, c’est personnel et spirituel. C’est à elle de voir si le Spiritisme lui apporte ce qu’elle recherche et l’aide à mieux comprendre son existence.
Dans la Bible, même l’apôtre Thomas doutait et il vivait à côté du Christ ! Ce ne sont pas les preuves qui forgeront obligatoirement la foi, mais un long travail sur soi, et une conviction qui se construit$de plus en plus forte par une démarche personnelle et intime.
Et bien sûr, malgré tout, les preuves ne manquent pas quand on s’intéresse au sujet !
- Doit-on, par tous les moyens, prouver scientifiquement que les esprits existent : De multitudes d’expériences ont étés faites par les plus grands scientifiques au 19 et 20° siècle (William Crookes, Charles Richet, Oliver Lodge, Colonel De Rochas, Aksakof, Wallace...) Lisez ces ouvrages et faites-vous votre avis ! Les preuves ne manquent pas. Encore faut-il que nos scientifiques contemporains se donnent les moyens de continuer les travaux développés par leurs prédécesseurs… mai peu à peu les consciences évoluent…
Lisez, c’est le moyen le plus utile et riche pour mieux comprendre. Il y a suffisamment d’ouvrages téléchargeables gratuitement, ou à acheter sur notre site, qu’il y en a bien pour 5 ans de lecture discontinue ! Alors bonne lecture, et bonne instruction !
Concernant un centre spirite vers Bussy St Georges, je vous conseille d’aller sur notre site à “Liens” puis “Spiritisme francophone” et vous aurez ainsi la liste de tous les centres répertoriés de la région parisienne.
Fraternellement
Christophe
Bonjour Gilles,
Notre corps physique est composé d’éléments élémentaires comme l’oxygène, le carbone, l’hydrogène, l’azote qui sont également les composants des minéraux. Ce qui fait la différence entre une molécule minérale, inerte et sans vie, avec une molécule organique c’est justement la présence de ce fluide vital. Ce fluide vital n’existe pas en tant que tel. C’est une composante du fluide cosmique universel qui est toujours liée à un être organique. Sans ce fluide vital il n’y a pas de vie possible sur notre terre. Les plantes, les animaux et, bien entendu, les êtres incarnés en possèdent. Il crée l’harmonie entre les différents organes de notre corps physique et peu même pallier quelques dysfonctionnements mineurs. Mais si un des organes vitaux, comme par exemple le cœur, venait à ne plus assurer sa fonction, le fluide vital ne pourrait le remplacer. La mort physique interviendrait et le fluide vital retournerait à son état primitif, le fluide cosmique universel.
Ce qu’il faut bien comprendre c’est que le fluide vital maintient les organes en vie, tandis que ceux-ci, au travers du processus d’alimentation du corps, rechargent ce dernier en fluide vital. Il y a cet échange tant que les organes assurent leur fonction. Seule la mort dissocie ces deux éléments que sont d’une part le fluide vital et, d’autre part, les molécules organiques qui composent notre corps.
Le fluide vital est différent selon les espèces et peu varié en quantité chez les individus d’une même espèce, et même au cours du temps, chez un individu. Ce fluide peut être transmis d’un individu à l’autre, de celui qui en a le plus vers celui qui en a le moins.
Les Esprits quant à eux n’ont pas de fluide vital, puisqu’ils n’ont pas de corps physique et, de ce fait, sont obligés, pour intervenir sur la matière de puiser ce fluide vital chez un incarné pour donner « vie » à la matière. Ainsi il associe le principe vital à de la matière inerte pour lui donner une apparence de vie et faire déplacer des objets. Mais la matière ne vit pas puisqu’elle n’a pas d’intelligence. C’est l’Esprit qui par un acte de volonté dirige le fluide vital emprunté au médium et donne l’impulsion.
Je vous renvoie au livre des Esprits d’Allan KARDEC :
60. Est-ce la même force qui unit les éléments de la matière dans les corps organiques et dans les corps inorganiques ?
" Oui, la loi d’attraction est la même pour tous. "¨
61. Y a-t-il une différence entre la matière des corps organiques et celle des corps inorganiques ?
" C’est toujours la même matière, mais dans les corps organiques elle est animalisée. "
62. Quelle est la cause de l’animalisation de la matière ?
" Son union avec le principe vital. "
63. Le principe vital réside-t-il dans un agent particulier, ou n’est-il qu’une propriété de la matière organisée ; en un mot, est-ce un effet ou une cause ?
" C’est l’un et l’autre. La vie est un effet produit par l’action d’un agent sur la matière ; cet agent, sans la matière, n’est pas la vie, de même que la matière ne peut vivre sans cet agent. Il donne la vie à tous les êtres qui l’absorbent et se l’assimilent. "
64. Nous avons vu que l’esprit et la matière sont deux éléments constitutifs de l’univers, le principe vital en forme-t-il un troisième ?
" C’est sans doute un des éléments nécessaires à la constitution de l’univers, mais il a lui-même sa source dans la matière universelle modifiée ; c’est un élément pour vous, comme l’oxygène et l’hydrogène qui pourtant ne sont pas des éléments primitifs, car tout cela part d’un même principe. "
- Il semble résulter de là que la vitalité n’a pas son principe dans un agent primitif distinct, mais dans une propriété spéciale de la matière universelle, due à certaines modifications.
" C’est la conséquence de ce que nous avons dit. " 65. Le principe vital réside-t-il dans un des corps que nous connaissons ? " Il a sa source dans le fluide universel ; c’est ce que vous appelez fluide magnétique ou fluide électrique animalisé. Il est l’intermédiaire, le lien entre l’esprit et la matière. "
66. Le principe vital est-il le même pour tous les êtres organiques ?
" Oui, modifié selon les espèces. C’est ce qui leur donne le mouvement et l’activité, et les distingue de la matière inerte ; car le mouvement de la matière n’est pas la vie ; elle reçoit ce mouvement, elle ne le donne pas. "
67. La vitalité est-elle un attribut permanent de l’agent vital, ou bien cette vitalité ne se développe-t-elle que par le jeu des organes ?
" Elle ne se développe qu’avec le corps. N’avons-nous pas dit que cet agent sans la matière n’est pas la vie ? Il faut l’union des deux choses pour produire la vie. "
- Peut-on dire que la vitalité est à l’état latent, lorsque l’agent vital n’est pas uni au corps ?
" Oui, c’est cela. "
L’ensemble des organes constitue une sorte de mécanisme qui reçoit son impulsion de l’activité intime ou principe vital qui existe en eux. Le principe vital est la force motrice des corps organiques. En même temps que l’agent vital donne l’impulsion aux organes, l’action des organes entretient et développe l’activité de l’agent vital, à peu près comme le frottement développe la chaleur.
Voilà Gilles, j’espère avoir pu vous éclairer sur ce sujet. Gilles, continuez à vous poser des questions, à vous interroger sur le pourquoi du comment. C’est ainsi que l’on s’enrichit et que l’on progresse car ce qui est acquis par la compréhension permet de faire le pas suivant. Le chemin peut vous paraître bien long et certes, ce n’est pas dans cette vie que vous en verrez le terme. Mais chacune de vos avancées vous rapproche de la vérité, vérité qui n’est autre que l’amour de notre Père à tous, vérité que votre Guide vous aidera à découvrir pour peu que vous lui demandiez au fond de votre cœur.
Avec toute mon amitié,
Maxence.
Chère Mathilde,
Avant de répondre à votre question concernant les sœurs Fox, permettez moi de vous présenter toutes mes excuses pour mon explication tardive. Ce dernier mois était pour moi plus que chargé, et je n’ai pas pu bénéficier d’un court instant pour rédiger ce message. J’espère de tout cœur que vous n’en prendrez point ombrage.
Avant de rentrer dans du sujet, permettez moi de vous rappeler que maintes commissions furent formées afin d’élucider les coups frappés entendus à Hydesville (Etat de New York) chez la famille Fox. A cet effet, les voisins sous la direction de M. Duesler constituèrent eux même une première commission d’enquête.
Le 14 novembre 1846, les spiritualistes se réunirent dans la plus grande salle de Rochester. Ils établirent un comité constitué de 5 citoyens représentatifs qui devait dresser un rapport pour le lendemain soir traitant toujours du même sujet, certifiant les coups frappés comme des événements avérés. Suite à cela un second comité, formé des mécontents, fut mené dans un bureau d’un homme de loi : " le rapport final déclara que " les bruits étaient entendus et que leur examen complet avait montré de façon décisive qu’ils n’étaient produits ni par un mécanisme ni par ventriloquisme. Bien que, sur la nature de l’agent qui les produisait, ils fussent incapables de se prononcer " " (Histoire du Spiritisme, Conan Doyle, chapitre IV " L’épisode de Hydesville », p.67 Editions du Rocher)
Nombreuses furent les tentatives pour démasquer une éventuelle fraude ou escroquerie. Aucune n’aboutit.
Effectivement, comme vous le faites remarquer à juste titre, les sœurs Fox avaient déclaré d’elle même que cette expérience ne fut qu’une vaste supercherie. Il y eut avant cela la prétendue confession de Mme Vorman Culver qui affirma le 17 avril 1851 que Catherine Fox lui avait révélé tout le secret sur la façon dont furent produit les fameux bruits. Il fut prouvé par la suite que le soit disant jour où Catherine Fox aurait apparemment fait sa révélation, elle se trouvait chez elle, à plus de 100 kilomètres.
Une brutale dispute éclata entre la sœur aînée, Leah (Mme Underhill) et les deux cadettes, Kate et Margaret. Des personnes mal intentionnées suggérèrent l’idée aux deux sœurs, que si elle admirent une quelconque supercherie dans leurs pratiques elles nuiraient à Leah. Une récompense pécuniaire fut également proposée. A cela, il faut ajouter l’intolérance religieuse. A cause d’hommes d’Eglises, à l’instar du cardinal Manning, Margaret était persuadée que ses pouvoirs provenaient directement de Satan. Ajoutons enfin pour terminer, un dernier facteur et non des moindres, une forte prédisposition à l’alcoolisme dans la famille.
Le scandale de Margaret Fox remontait entre août et septembre 1888. Environ un an plus tard, le 20 novembre 1889, la presse new-yorkaise publia sa confession, rétablissant la lumière sur les sinistres péripéties.
Voilà, chère Mathilde, la réponse certes abrégée, que je puisse vous faire.
Bien cordialement
Ronnie
Bonjour Tatiana,
Je vous remercie de l’attention que vous avez portée à notre texte, et je vais essayer de répondre à tous les points développés, je respecte vos croyances et vos idées, mais permettez-moi de vous amener une réflexion qui sera peut-être assez différente de la vôtre, de par ce qu’enseigne le spiritisme, basé sur les communications des esprits, et de par la conclusion des expériences menées jusqu’à ce jour, qui nous amènent à penser :
Qu’il y a bien coexistence de 2 principes irréductibles durant la vie physique :
- Un matériel, dense et défini, formé de molécules : le Corps physique
- Un autre, immatériel, impalpable, subtil et spirituel : l’âme (ou appelé esprit lorsqu’elle est désincarnée).
Ainsi il y a en l'homme un principe intelligent, que l'on appelle AME ou ESPRIT (et qui n’est pas un processus ! « selon Descartes », terme opposé à une cause agissante) indépendant de la matière et qui lui donne le sens moral de la faculté de penser (la pensée étant l’un des attributs de l’âme).
Car si la pensée était une propriété de la matière, on verrait la matière brute penser ; or, comme on n'a jamais vu la matière inerte douée de facultés intellectuelles ; que lorsque le corps est mort il ne pense plus, il faut en conclure que l'âme est indépendante de la matière et que les organes ne sont que des instruments (comme le cerveau) à l'aide desquels l'homme manifeste sa pensée « je pense, donc je suis ». L’âme ainsi prouve sa présence, sa coexistence avec le corps physique en raisonnant, se manifestant. L'indépendance de l'âme envers la matière est démontrée d'une manière patente par les phénomènes spirites qui la montrent agissante par elle-même, et surtout par l'expérience de son isolement ce qui lui permet de se manifester, de penser, et d'agir en l'absence du corps (sommeil, dédoublements, somnambulisme, expériences de mort imminente, matérialisations, apparitions, communications et manifestations d’esprits, expériences de De Rochas, Charles Richet, Charles Lancelin Crookes….). Dès lors, il devient évident que si pendant la vie, l’âme peut agir en dehors et sans le concours du corps, la mort n’est plus un terme à son activité.
Mais également, nombre de témoignages, d’expériences et de communications d’esprits concluent à ce que : l’âme possède un corps “semi-matériel” que l’on nomme Périsprit (ou certains nomme “corps fluidique”, “fantôme”, “corps astral”...) qui est le 3° principe, le lien entre les 2 autres. D’une consistance semi matérielle, et semi spirituelle, celui-ci est notre véritable corps, c’est lui qui maintient la stabilité de l’être au milieu du renouvellement intégral de la matière. Nous gardons ainsi l’apparence de notre vivant après notre désincarnation, car c’est sur ce gabarit que se construit le corps physique lors de son évolution intra-utérine. Ce corps physique n’est que temporaire et “emprunté” au monde matériel où nos parents contribuent à donner les éléments matériels nécessaires à son développement “ce qui est né de la chair est chair, ce qui est né de l’esprit est esprit”. Nous retrouvons d’ailleurs la connaissance de ces corps dans La Bible ou St Jean nous rappelle que nous avons un «corps terrestre» (matériel), un «corps psychique» (l’âme), et un «corps spirituel» (le périsprit ou corps fluidique). Il les compare d’ailleurs dinstinctement : “il y a aussi des corps célestes et des corps terrestres”. Ainsi l’âme n’est pas une entité totalement abstraite, elle a un corps, une apparence : le périsprit “ce qui enveloppe l’esprit” (péri : “autour”+ esprit, ).
Ainsi le périsprit a un rôle déterminant pour la compréhension de l’interaction entre l’âme et le corps physique. Je ne pourrai m’étendre plus concernant ce corps, compte tenu que le développement de ce sujet, impliquerai plusieurs chapitres ! Mais on peut comprendre que la vision du spiritisme, ne correspond pas vraiment à celle de Descartes qui établit une scission bornée et rigide entre le corps et l’esprit (et qui ne tient pas compte de cet intermédiaire). Ce n’est non plus envers celle de Spinoza qui malgré qui les réunissent, définit l’esprit et le corps jaillissant d’une même substance ! (d'où une théorie trop holistique et dogmatique), mais du coup ne peut expliquer comment les manifestations corporelles et mentales de ces substances font jour !
Pour mieux comprendre également l’âme, dans son aspect psychologique :
Nous pouvons la désigner comme telle : Notre personnalité : c’est le MOI, l’aspect conscient, spécial à chacune des vies (temporaire, dans celle ci- votre personnalité s’appelle Tatiana). C’est la partie émergée de l’iceberg. Puis il y a l’individualité, qui perdure à travers les vies successives : C’est l’ensemble des tous les acquis de personnalités successives permanentes au fond de nous que l’on nomme subconscient. C’est la partie immergée de l’iceberg. Nous venons avec le fruit de notre travail qui modèle notre être, en science comme en moralité. Il n’y a ainsi aucune injustice entre les capacités des êtres à leur naissance, mais le mérite d’un travail individuel effectué par notre volonté auparavant. C’est ce qui explique le sens inné, l’origine des acquis des génies, des surdoués, des grands hommes, mais également ceux des assassins, l’origine des instinct vils, de cruauté latente d’enfants déjà même en bas-âge. Le progrès ne s'accomplit pas simultanément en tous sens, il peut avancer dans une vie en science, dans un autre en moralité. C’est ce qui explique ainsi la diversité des capacités, de moralité, de science sur cette terre. Nous voyons en résumé, que nous ne sommes pas vraiment dans une vision totalement holistique, et qu’il existe en nous des éléments bien distincts, et des acquis bien définis. Seul dans notre subconscient réside le “mystère” de la personne car non décelable facilement, mais pas pour autant inaccessible.
Je pourrais compléter ce développement, étayé par l’explication, extravagante du dogme de la résurrection de la chair : Lorsque vous dites que votre “vision de la résurrection de l'unité complète d'un individu serait plus moderne”, j’aimerais apporter cette réflexion :
De par la connaissance de la biologie et de la chimie, nous savons que la matière est une substance instable. Nous pouvons conclure que la résurrection de la chair est rendue impossible par ce fait même que les molécules composant notre corps actuel ont appartenues, à des milliers d’autres corps humains, animaux, organiques auparavant comme elle appartiendront à des milliers d’autres corps dans l’avenir. Chaque molécule après la désagrégation du corps s’assimile à une plante, un animal, est transformée, devient gaz, poussière... est ingérée, respirée, assimilée à un autre être. Les éléments de ce corps sont ainsi désagrégés, dispersés et ré-absorbés ailleurs sous d’autre formes, “tu es poussière et tu retourneras en poussière” nous pouvons lire dans la Génèse.
Comment un être peut-il s’identifier à la matière qui le compose, quand l’on sait que durant une vie terrestre, son propre corps entre sa naissance et son âge avancé ne sera pas composé des mêmes molécules !! Notre corps est en perpétuel changement d'apparence et de “contenu”. On voit bien alors que l’identité n’est pas liée au corps physique, l’âme ne peut s’y assimiler et s’y identifier, sachant que c’est un être distinct et unique.
Selon ce dogme, au jour du “Jugement Dernier”, lequel de ceux-ci pourrait revendiquer la possession de ces molécules errantes qui ont constitué leur corps durant leur vie ? Tout être ayant assimilé ces molécules, devrait alors se décomposer pour rendre la molécule lui appartenant en détruisant l’autre ? Mais qui aurait le plus de droit l’un sur l’autre ? De plus, reviendrions-nous avec l’apparence qu’avait notre corps aux derniers instants? La résurrection de la chair ne serait alors qu’une vision infinie de vieillards avec des corps usés, déssechés ou de corps mutilés par la maladie ? Nous serions loin de l’image du “corps glorieux” cité dans la bible.
Ainsi si la thèse de la résurrection de la chair était avérée, ce serait une violation par Dieu des lois naturelles que lui-même a établies en détruisant un être pour rendre à l’autre et ainsi de suite, nous assisterions à une désagrégation globale de tous les corps sur terre, nous rentrerions dans un scénario qui serait incohérent, injuste, irrésoluble et dans tous les cas contraire aux principes d’amour infini de Dieu, et de la biologie.
Dans la Bible d’ailleurs, on ne trouve pas les termes de “résurrection de la chair”, mais il est stipulé plutôt le terme «ressusciter d’entre les morts» qui est un retour, une renaissance de l’âme à la vie visible. C’est un dogme qui s’est crée de par son interprétation, le mot “résurrection” a donné naissance à “résurrection de la chair”. Nous revenons dans un corps, oui, mais ce n’est non pas avec les anciennes molécules qui le composaient lors de notre vie précédente, mais avec de nouvelles avec un “nouveau” corps physique. Nous pouvons retrouver dans les extraits suivants, quelques petits exemples dans la Bible ou la réincarnation est ainsi affirmée :
- Jésus : ”qui suis-je au dire des gens ? ”Jean-Baptiste, pour d’autres Elie” (mort 900 ans auparavant !)....
Et lorsque la renommée de Jésus parvint aux oreilles d’Hérode, celui-ci dit à ses familiers : “Cet homme est Jean-Baptiste, le voilà ressuscité des morts...” (nous voyons que cette croyance du retour des esprits étaient largement admise).
- Avec Nicodème : Jésus dis: “…En vérité, en vérité je te le dis : à moins de naître de nouveau, nul ne peut voir le royaume de Dieu.”
Nicodème : “ Comment un homme pourrait-il naître s’il est vieux ? Pourrait-il entrer une seconde fois dans le sein de sa mère et naître ? Jésus : ”Quoi, vous êtes maître en Israël et vous ignorez cela ". Cette dernière observation du Christ montre bien qu'il est surpris qu'un maître en Israël ne connaisse pas la réincarnation, car celle-ci était enseignée comme doctrine secrète aux intellectuels de cette époque dans le Zoar et la Kaballe.
- “Ses disciples demandent à Jésus en désignant un aveugle : “Qui a péché, lui ou ses parents, pour qu’il soit né aveugle de naissance ?” Jésus répondit : “Ni lui (durant cette vie-ci), ni ses parents n’ont péché, mais c’est pour qu’en lui se manifestent les oeuvres de Dieu.” Il est évident qu’un nouveau-né ne peut avoir péché et que “les fils ne porteront pas la faute du père”, comme le dit Ézéchiel. “Les oeuvres de Dieu”, sont l’application de sa justice, pour que chacun répare ses fautes et ainsi se dirige irrémédiablement vers le progrès. On peut comprendre que la cécité de naissance est la résultante d’actes qu’il avait commis dans une vie d’avant (et non de celle-ci) et qu’il vient dans cette vie réparer.
- Jésus dit : « Qui a tué par l’épée, périra par l’épée», en ce sens où l’on subit l’acte engendré à sa même mesure par les mêmes causes.
Si cela ne se fait dans cette vie, c’est dans les suivantes. La vision dans un temps plus large nous permet alors de mieux comprendre le sens profond.
Il faut savoir que dans le christianisme primitif, la croyance en la réincarnation, l’imprégna jusqu’au IV ème siècle après J.C. avant que l’empereur Justinien (et non du Pape Vigile) discrédita Origène, et fit condamner par le 2ème Concile de Constantinople en l’an 553 ap J.C, les thèses réincarnationistes. L’Inquisition condamnera peu après cette époque de nombreux chrétiens revendiquant cette croyance comme hérétiques. Ainsi seront brûlés les Cathares, les Albigeois, les Gnostiques....
Si nous admettons un instant, l’hypothèse que l’âme soit crée au moment de la naissance du corps (donc que la réincarnation n’existe pas), donc l’âme serait vierge de tout défaut et de peines ! Quand l’on voit la situation des enfants morts-nés, de ceux qui ne vivent que peu d’instants, ou/et de ceux condamnés à souffrir toute leur vie à égard de ceux qui vivent dans le bonheur et la plénitude, cela serait inconciliable avec la justice de Dieu .
Que d’inégalités de vies, de peines, et de destinées quand l’on sait que Dieu dans sa pré-science, connaissant à l’avance le sort des âmes et de toute chose, les aurait donc créées pour faire souffrir certains sans cause, et d’autres leur “faciliter” l’existence ? Que de confusion et d’injustice ! Comment justifier leur sort qui selon certains concepts religieux de surcroit serait définitif (enfer/paradis) si ils n’avaient pas eu la “chance” de naître dans la bonne famille, avec la bonne éducation, et les éléments nécessaires pour le mener dans le “bon et droit” chemin ? Ou serait alors cette justice infini, si la réincarnation ne pouvait justifier ces causes ?
Le corps physique n’est que l’outil nécessaire à l’âme pour se perfectionner, sinon pourquoi s’incarner ? Quel serait le but d’une âme invisible de vivre momentanément dans un monde matériel si opposé à sa nature éthérée et de surquoi pour revenir peu après dans son monde d’origine ? Quel serait le sens de ce voyage si court dans un monde si différent ? Pourquoi Dieu aurait-il créé un monde matériel ? Comme chaque chose érigée par Dieu est infiniment juste, chaque chose à un sens et sa place, le monde matériel en fait également partie. C’est notre monde expiatoire et éducatif. Entre chaque réincarnation, dans le monde spirituel, un examen sera fait par l’esprit avec l’aide de son guide (ou ange-gardien), ou l’esprit sera à la fois spectateur et acteur de sa vie, en voyant défiler sa vie devant ses yeux. Il jugera ainsi ses actions et corrigera ce qui lui manque à son évolution en se réincarnant, tout en gardant l’assurance de l’assistance du monde spirituel, ce qui justifie cette foi innée chez certains.
Nous voyons par ces quelques exemples, qu’une vision holistique de l’unité complète de l’individu ne correspondrait pas et ne pourrait se justifier : l’âme est indépendante du corps physique, et c’est pour cela qu’il faut en prendre soin, car il est notre habitacle pour mener à terme notre épreuve terrestre. Ce n’est donc point un habit insignifiant, car tout ce qui affectera le corps impressionnera le périsprit et inversement, c’est cette si forte cohésion et intéraction qui a fait croire à certains philosophes qu’il n’y avait qu’une substance en nous. L’image que l’on se fait de soi, ne dois donc pas se faire sur notre apparence mais sur les qualités et défauts qui nous caractérisent. Car souvent nôtre apparence, est souvent une épreuve en elle-même (laid, beau, infirme...) qui déterminera notre type d’épreuve terrestre.
Une partie des conditions de notre vie actuelle, résultent des actes du passé. Cela n’est pas une “sentance” de Dieu, mais la meilleure façon d’appliquer une justice universelle entre tous les êtres, en nous permettant de réparer ainsi le mal engendré, tout en nous éduquant, en travaillant à notre amélioration, et ainsi nous diriger vers le progrès inéluctable. Une vie terrestre n’est rien à comparer de l’immortalité de l’âme !
Notre vision “matérielle” nous empêche malheureusement cette vision globale et nous “conditionne”. De ce fait, nous faisons tout pour progresser comme s’il n’y avait qu’une seule vie. De cette manière, c’est encore la loi de progrès qui nous affecte.
Mais ce n’est pas parce que l’on a des épreuves, qu’il faut pas pour autant tomber dans le déterminisme, car nous avons totalement notre libre arbitre pour changer chaque chose. Le style d’existence et d’épreuves orientent notre vie pour que les épreuves soit réparées, mais tout le reste incombe à nous-même.
Lorsque vous dites “une conscience de soi qui se réincarne presqu'indéfiniment est en fait une conscience de soi désincarnée, un point mathématique abstrait” : Avez-vous l’impression d’avoir conscience totalement de vous-même ? Arrivez-vous à appréhender totalement votre être intèrieur ?
Nous ne connaissons qu’une partie emergée de notre conscience, sinon nous n’aurions pas de subconscient ! Avez-vous l’impression pour autant d’être un être abstrait ? Etes vous de par votre vécu et votre personnalité une abstraction, ne pensez-vous pas, ne vivez-vous pas, n’aimez-vous pas ? Ou se trouve l’abstraction en vous ? Il est sûr que si à chaque incarnation, vous vous poserez cette même question, vôtre réponse risque d’être : non, je suis quelqu’un, qui a une individualité, un vécu, une histoire. Si vous avez l’impression que c’est votre unique vie terretre, c’est pour mieux vous concentrer sur ce quoi vous êtes venue faire. Si pour vous l’abstraction c’est l’oubli, alors demandez-vous si c’était plus dérangeant de ne pas vous souvenir, ou plutôt de vous rappeller de vos vies d’avant ? En sachant que l’oubli ne veut pas dire destruction. La subconscience a enregistré pour toujours les états mentaux. Même si la mémoire parait défaillante, cela ne prouve nullement que les souvenirs sont anéantis, mais seulement que le pouvoir de les réveiller a été momentanément paralysé et qu'il peut reparaître lorsque les causes qui l'avaient supprimé cessent d'exister. C’est ce qui est démontré par le somnanbulisme, l’hypnose, la trance... où certaines capacités peuvent ressurgir. L'oubli du passé est, pour l'homme, la condition indispensable de toute épreuve et de tout progrès terrestre. Ce passé, de chacun de nous, a ses taches, ses souillures, ses remords. En parcourant les époques, en traversent les âges de brutalité, nous avons dû accumuler bien des fautes, des rivalités, des haines, des iniquités. Échappés d'hier à la barbarie, le fardeau de ces souvenirs serait accablant pour nous. La vie terrestre est déjà parfois lourde à supporter. Elle le serait bien plus encore, si, au cortège de nos maux présents, venait s'ajouter la mémoire des souffrances ou des hontes passées. Si la connaissance de nos fautes et des conséquences qu'elles entraînent, se dressaient devant nous clairement à notre conscience, ce serait une effrayante et perpétuelle menace, qui paralyserait nos efforts, rendrait notre vie insupportable et stérile. Il est donc bon que le voile de l'oubli nous cache les uns aux autres et, en faisant momentanément disparaître notre passé réciproque, Dieu fait ainsi bien les choses, pour notre progrès et notre évolution.
La paléontologie nous apprends que ce qui caractérise l’humanité, c’est l’adaptation. Concernant l’âme il en est de même, à travers de nouvelles vies, de nouvelles expériences, de nouveaux milieux. Car l’individualité est en perpétuelle évolution. Constatez oh ! combien la difficulté est grande de se débarasser que d’UN SEUL défaut complètement et définitivement ! Constatez également, l’innombrable quantité de défauts qui nous habitent, si nous nous comparons à la pureté absolue. Vous comprendrez-alors qu’une seule existence est dérisoire pour justifier une éternité de connaissance et d’amour.
Vous dites “ il ne s'agira plus de moi dans une autre existence” : Votre petite enfance fait bien partie de votre”unique vie”? Beaucoup de petits détails ont été vécus aussi en étant plus âgée ? Malgré cela, vous ne vous en souvenez pas, et pourtant cela ne vous empêche pas de bien vivre pour autant ? La vision étriquée de nôtre seule vie matérielle nous renferme sur notre être. Apprenons à comprendre la dimension réelle de l’âme et de sa haute destinée. Rappellez-vous que l’âme est immortelle, la dimension du temps et de la personnalité, prennent alors une toute autre place dans le monde spirituel !
Sur la question de l’essentiel de l’existence : vous dites “ce qui fait le sens de notre existence, d’être incarnée dans une histoire, une époque, faite de nos relations profondes et intenses avec ceux que l'on aime, avec ceux qui nous ont formés et que l'on a formés”.
Mes propos n’enlèvent pas une once des vôtres. C’est l’affinité entre les êtres qui est le vrai lien sincère est durable, le ciment de toutes nos existences, c’est cette cohésion entre les êtres qui les rassemblent et qui perdure à travers le temps quand le sentiment sincère éprouvé s’appelle l’Amour. C’est cela-même l’essentiel de l’existence.
Ce sentiment se développa peu à peu, à travers toutes les vies, en partant d’un niveau si infèrieur lié à notre rang d’évolution, que ce sentiment à ses débuts était principalement axé sur la matière, le sexe, la force, la violence, puis évoluera jusqu’à la notion de respect, de partage, d’harmonie, et d’altruisme qui caractériseront cette notion d’Amour développé et épanoui. Il n’y a ainsi aucune négation de l’existence quand les vrais liens qui unissent les êtres sont l’amour sous la forme la plus pure et quel que soit la fonction sociale ou familiale que l’on ai eu (père, enfant, ami, femme, cousin....).
On voit que ce n’est pas la forme qui importe, mais profondément le fond. Il faut pouvoir comprendre, et accepter au fond de soi, que l’on est un être en perpétuelle évolution qui tend à la perfection. Il se modèle à travers les vies à faire évoluer son être de part ses épreuves et ses relations. Selon la loi d’évolution, tous les rapports qui sont profondément matériels disparaitront peu à peu pour laisser place aux vrais rapports dénués de matérialité, seul les affinités profondes entre les êtres, persisteront à travers nos vies. Nous retrouvons d’ailleurs cette preuve dans les propos de certains qui ont vécu une Expérience de mort imminente. A leur retour, certains disent que : “durant cet intervalle, je n’étais plus le père ou le mari ou le fils, j’étais Moi, c’est assez difficile à expliquer...”. On pense que l’état de conscience doit alors être déterminant pour recouvrer cette “conscience profonde de l’être”. Pour cela, vivez votre vie, en étant pleinement dans votre rôle social ou familial, car cette fonction correspond à une facette à développer en vous. Votre esprit une fois désincarné, pourra mieux appréhender tout cela d’une façon plus claire, la matière nous trouble beaucoup d’informations, et c’est tant mieux !
Ainsi, la loi d’évolution spirituelle est perpétuelle car même si les esprit purs n’ont besoin de se réincarner, l’étude, la connaissance et l’amour étant infini, ils sont en constante progression, car même s’ils sont désignés” purs”, ils ne peuvent égaler Dieu. La loi de réincarnation ne fait qu’établir et comprendre cette loi de progrès qui est appliquée à chaque principe et chaque être dans l’univers.
Voilà ce que nous apprends le spiritisme, en quelques points, j’espère que j’aurais pu être suffisament clair, mais il est difficile de résumer tout ces sujets en quelques lignes, c’est pourquoi je vous conseille, si vous voulez vous faire un avis plus riche, de lire et d’étudier en tout premier lieu : Le livre des Esprits d’Allan kardec (toute la philosophie spirite, INDISPENSABLE) + La réincarnation de Gabriel Delannne (raisonnement, exemples et faits) + Christianisme et Spiritisme (la réincarnation, pourquoi les dogmes...)
Vous pourrez également vous procurer Charles Lancelin : “L’âme humaine” en librairie, où il est fait un travail remarquable qui vous écairera sûrement beaucoup sur l’âme !
Bonne lecture, fraternellement
Christophe
Bonjour,
Le spiritisme n’est pas une science occulte, c’est une doctrine à la fois morale, philosophique et scientifique, qui demande une étude au préalable sérieuse et approfondie, c’est pourquoi, nous mettons une foule d’ouvrages sur notre site à disposer afin que chacun puisse s’instruire à volonté.
Les personnes qui s’y intéressent sont celles qui n’ont pas trouvé une réponse dans leurs démarches spirituelles auprès des religions et qui trouvent dans la doctrine spirite la solution à leur demande. Par corrélation, le spiritisme ne s’adresse pas à ceux qui suivent un dogme ou une pratique religieuse, elle ne cherche pas à faire du prosélytisme. Elle enseigne et n’impose rien. Libres à chacun de puiser l’enseignement qu’elle propose et de le mettre en pratique pour aider son prochain dans la pratique de la charité et de l’amour du prochain.
Fraternellement,
Catherine.
Bonjour Erik,
Pouvons-nous reléguer le stress dans les problèmes insignifiant de la vie ? Alors qu’il constitue un véritable poison ? Bien plus qu’un vague malaise il établit une réaction biologique à une stimulation extérieure qu’elle soit physique, psychique ou sensorielle. Suite à une phase choc, cette réaction peut se manifester en trois étapes successives et graduelles : l’alarme, la résistance et l’épuisement. Bref, il ne s’agit pas de le prendre à la légère.
Si vous estimez que l’hypnose peut être une pratique efficace à vos problèmes personnels n’hésitez pas à la poursuivre tant qu’elle vous apporte un mieux être. Si un jour vous trouvez une méthode de relaxation qui vous satisfasse mieux alors vous n’aurez qu’à en changer…
En ce qui concerne la prière je vais vous laisser méditer sur deux passages que je trouve intéressant :
" Quel est le caractère général de la prière ?
La prière est un acte d’adoration. Prier Dieu, c’est penser à lui ; c’est se rapprocher de lui ; c’est se mettre en communication avec lui. Par la prière, on peut se proposer trois choses : louer, demander, remercier " (Question 659 du Livre des Esprits, Allan Kardec)
" Ce serait une erreur de croire que nous pouvons tout obtenir par la prière, que son efficacité est assez grande pour détourner de nous les épreuves inhérentes à la vie. La loi d’immuable justice ne saurait se plier à nos caprices " (Après La Mort, chapitre 51 la Prière, Léon Denis)
Je ne pense pas, pour ma part, que si votre demande est sincère vous dérangez de manière puérile Dieu ou votre guide. Comme vous l’avez dit à juste titre : " Aide toi et le ciel t’aidera ". N’est-il pas légitime de se tourner vers eux alors que nous en avons véritablement besoin ?
En espérant avoir répondu à votre attente
Cordialement,
Ronnie
Bonjour Claude,
Merci pour vos compliments. Votre intervention fait très plaisirs à lire, en vous lisant nous savons que notre travail est utile et apprécié à sa juste valeur. Une fois encore merci.
Le spiritisme est une science dont nous devons sans cesse approfondir nos connaissances afin de mieux en saisir les concepts et de les faire notre. Ceci passe nécessairement par des phases de lectures et de relectures. Ne vous inquiétez donc pas pour la clarté qui vous manque actuellement sur telle ou telle question, le temps aidant vous l’accumulerez tranquillement au fil de vos recherches.
Vous avez très bien saisi les différentes partis que sont le corps, le périsprit et l’âme . Je ne m’attarderais donc pas dessus. Si vous le permettez ; je ne vais m’attarder que sur les points les plus délicats. Pensez-vous réellement que l’esprit constitue son propre guide ?
Dans la vie de tous les jours, si vous avez besoin d’un conseil sage et avisé adressez-vous uniquement à votre conscience ? Pouvez-vous, dans les situations délicates Ou n’irez-vous pas demander conseil auprès d’un ami, d’un parent pour vous éclairer ?
Notre Guide (appelé aussi Ange Gardien) qui n’est autre qu’un véritable conseiller qui est là justement pour nous aider, agit de la même manière. Il ne constitue pas une autre partie de nous-même mais bel et bien une autre individualité distinct de la notre.
A la question 490 du Livre des Esprits :
" Quelle est la mission de l’Esprit protecteur ?
Celle d’un père sur ses enfants ; conduire son protégé dans la bonne voie, l’aider de ses conseils, me consoler de ses afflictions, soutenir son courage dans les épreuves de la vie "
Il me semble que vous confondez le mot " esprit " en lui donnant tour à tour une application différente. Ainsi l’esprit peut très bien être la pensée dans le sens courant du terme tout aussi bien que le principe de vie, c’est à dire l’âme par opposition au corps mais aussi. Mais pour nous spirite ce terme désigne avant tout d’un être désincarné ayant sa propre personnalité, son individualité propre. Afin de bien distinguer les deux notions il est préférable par convention d’écrire avec une majuscule si nous voulons parler des entités spirituelles.
Analoguement nous rencontrons la même difficulté avec le mot " âme " qui peut définir soit :
• le principe de la vie matérielle organique
• le principe de l’intelligence
• un être moral
Pour approfondir ce point je vous renvoie à l’Introduction du Livre des Esprits. Il suffit tout simplement de s’entendre sur le vocabulaire.
Cordialement,
Ronnie
Bonjour Isabelle,
L’anorexie est un syndrome d’origine psychologique, qui exprime souvent le refus de la vie, la volonté d’auto-destruction. Il faudrait avant toute chose remonter à l’origine de ce «mal», en trouver les causes psychologiques, apprendre à revaloriser la personne souffrante qui souvent perd la notion de discernement. Il faut faire un suivi psychologique avec un spécialiste (indispensable). Après toutes ces étapes, (ou pendant le suivi psychologique), un magnétiseur pourra compléter, en amenant une meilleur répartition des fluides à la personne à soigner, pour une meilleure récupération d’énergie.
Mais il faut bien comprendre avant tout qu’il faut surtout insister sur la partie psychologique qui est le point le plus important, le dialogue dans le milieu familial, et beaucoup d’amour pour aider à revaloriser la personne et briser les barrières qui pourraient être les causes subconscientes de cette maladie.
Je n’ai malheureusement pas suffisamment les connaissances de résultats, parmi les magnétiseurs, à vous proposer concernant cette maladie.
Concernant le rêve de votre soeur :
- Soit c’est son subconscient, qui lui à fait remonter l’événement à sa mémoire déroulé 1 an auparavant.
- soit, il y a eu communication réellement, ce qu’on appelle «un signe» mais il me manque d’éléments annexes pour le déduire d’une façon certaine par l’affirmative.
Par contre, on ne peut savoir si un esprit chère est bien ou mal. Il n’y a que par une évocation, mais cela, nous ne le faisons pas dans notre Centre, car l’appel d’un esprit précisément (évocation) le contraint à venir, mais ne sachant pas à quel degrés de détachement, il est depuis sa dernière désincarnation, cela risque fortement de l’empêcher dans son évolution, le perturber, et cela est très fortement réprouvé par Dieu, car on l’empêche contre sa volonté. Cela s’appelle de la manipulation. Vous n’aimeriez pas qu’on vous le fasse en étant vivant, cela est similaire de l’autre côté, tant est que cela prends des conséquences encore plus lourdes.
Il faudra alors au médium en assumer et en payer les conséquences...
C’est pour cela que l’enjeu n’en vaut pas la chandelle. Si un monde est visible et l’autre est invisible, s’il en est ainsi, c’est pour chaque chose soit à sa place. L’acte d’évocation principalement animé par de la curiosité est tout ce qu’il ne faut pas faire dans le Spiritisme.
La seule façon de savoir s’il peut être bien ou mal, c’est d’analyser sa vie, ses actes et voir s’il pourrait être fier de son parcours et de ses actes. Ce sont ces conclusions qui créeront notre futur état.
Mais si l’esprit n’est pas bien, seules les prières lui permettront de l’envelopper et de lui amener le réconfort nécessaire pour l’aider dans son évolution.
Fraternellement,
Christophe
Bonjour Chantal,
Chantal, vous accomplissez l’acte le plus élevé spirituellement qui soit, la prière. La prière est ce chemin qui nous conduit vers des vibrations plus élevées et donc vers des frères et sœurs plus évolués que nous. La prière nous rapproche de notre Père qui est toujours à notre écoute. La prière est cette communication intime, sans faux-semblant, sans détour avec lui. Ce peut être une demande d’aide lorsque notre chemin devient trop dur, ce peut être la recherche de sa lumière pour nous guider lorsque nos pas sont incertains, ce peut être aussi un besoin de son amour infini lorsque notre cœur saigne, ce peut être enfin un élan vers celui que l’on veut suivre et servir et que l’on veut remercier pour tout ce qu’il nous donne. La prière n’a pas besoin de mots puisque c’est notre cœur qui parle et que ce langage est universel. C’est la seule vraie prière qui soit.
La prière est aussi ce moment privilégié ou le rideau tombe et où l’on se retrouve seul avec soi même. Qu’il est difficile ce regard sur soi, mais c’est en passant par cette étape au plus profond de nous-mêmes que nous prenons conscience du chemin à parcourir. Et c’est dans la prière que nous pouvons puiser les forces nécessaires pour ne pas baisser les bras et repartir, doucement, rempli de cette foi qui nous pousse et nous dit qu’il faut continuer car c’est là qu’est le but de notre incarnation, l’évolution spirituelle qui de vies en vies nous façonne et nous polit tel la pierre qui deviendra diamant.
Chantal, vous priez pour les âmes qui sont parties pour qu’elles retrouvent la sérénité. Soyez certaine que votre prière est entendue. Cependant la sérénité n’est accordée aux âmes qu’en fonction des choix qu’elles ont fait pendant leur incarnation. Je vous engage à lire « Le ciel et l’enfer » d’Allan KARDEC dans un premier temps, puis le livre des médiums et l’Evangile selon le spiritisme, tous du même auteur (ouvrages en lecture ou en commande depuis notre site). Mais Chantal n’oubliez pas que la prière n’est pas réservée aux âmes « parties » mais peut être faite pour nos âmes incarnées qui ne sont en fait que des Esprits attachés au corps physique pendant cette phase d’incarnation. Et surtout Chantal priez également pour vous, afin que vous puissiez vous rapprocher de votre Guide spirituel et être à son écoute. C’est lui qui peut vous protéger et vous tenir la main dans les moments difficiles.
Chantal, n’oubliez jamais que votre Guide est à vos côtés et que son amour pour vous est immense, bien au-delà de tout ce que l’on peut imaginer. Ayez confiance en lui et le soir, dans vos prières parlez lui et faites le silence. Tout au fond de votre cœur vous entendrez une lumière. Ce sera lui.
Avec toute mon amitié
Maxence
Bonjour,
Je ne peux vous dire si vous avez réellement choisi, avant votre réincarnation, de rencontrer cette personne qui vous a fait souffrir et que vous avez fait souffrir. Avant de revenir sur terre, vous aviez choisi les grandes lignes de votre existence terrestre ainsi que les épreuves nécessaires à votre évolution. La fatalité s’arrête là, car vos actes positifs ou négatifs, au cours de votre vie corporelle, relèvent de votre libre arbitre. Il en découle alors que les aléas des rencontres sont subordonnés aux circonstances provoquées par les actes des protagonistes. C’est donc vous seul, dans votre intériorité et dans l’analyse du déroulement de votre vie, que vous trouverez la réponse à votre question: ai-je choisi avant de revenir sur terre ou est-ce la conséquence d’un mauvais choix ? Les questions 939 et 940 ( “le livre des Esprits” d’Allan Kardec ) vous aideront à mieux cerner les fondements des sentiments éprouvés l’un pour l’autre et qui ont abouti à un échec.
Il est également possible que dans cette incarnation, vous aviez à éprouver la peur face à la violence subie, afin de comprendre, de ressentir et donc de lutter contre vos éventuels penchants à la violence envers autrui. C’est peut-être là une relation de cause à effet, liée à une vie antérieure.
Non, vous n’aurez pas à “payer” les souffrances faites à autrui. Je rectifie : on ne paie pas, mais on répare le mal. Dieu n’est pas un justicier, Dieu est amour et juste : Il nous permet de racheter nos fautes antérieures et de nous libérer du poids du repentir en nous donnant l’occasion de bâtir une relation positive avec la personne que nous avons fait souffrir. Il est donc évident que vous rencontrerez à nouveau cette personne, mais n’appréhendez pas l’incarnation où cette réconciliation aura lieu :
1) il pourrait se passer plusieurs incarnations avant cette rencontre, ce qui permettra à l’un comme à l’autre, d’avoir un niveau de conscience plus élevé (acquis grâce aux expériences de la vie).
2) la réincarnation “fatidique” pourrait se dérouler dans un autre contexte et dans des conditions plus favorables, où des rapports, de sympathie ou d’affection, seront durables,ce qui permettra de dépasser et de gommer les conflits engendrés dans cette existence actuelle.
3) le lien qui vous unissait dans cette vie pourrait être différent: vous pourriez, par exemple, renaître dans la même famille et être frère-sœur, parent-enfant, etc.. Cette relation débutera, certes, avec des difficultés inhérentes au contentieux qui existe entre vous deux actuellement. Mais le lien qui vous unira vous permettra, suivant votre volonté et donc votre libre arbitre, de faire évoluer cette relation sainement. Ce sera alors l’aboutissement d’un travail de rénovation intérieure qui vous permettra de vous affranchir de la loi de cause à effet. Alors je vous en prie, ne dites pas que vous paierez et reconnaissez que Dieu ,dans son infinie justice, nous permet de nous libérer d’un poids que nous pourrions porter pendant une multitude de vies si nous n’essayons pas de l’assumer.
Je vous souhaite de continuer à bien vivre avec ce que la vie vous présente. Demandez à Dieu et à votre guide de vous aider à porter votre fardeau et ayez confiance dans vos prochaines incarnations qui seront le résultat de ce que vous aurez semé.
Bien fraternellement.
Joëlle.
Bonjour Alain,
Il est vrai que selon le langage usuel, les termes sont assez abstraits, alors pour aller au plus simple on peut dire que dans le langage courant, on désigne l'âme comme l'esprit incarné (principe pensant). Ame (ou esprit) = C'est l'Etre (ou principe intelligent, qui pense, qui raisonne) Périsprit = corps enveloppant l'esprit (Dans la Bible, St J?an l'appelle ”le corps spirituel”)
Mais communément on parle de l'âme sans citer son corps, mais c'est l'évidence, car lorsqu'on dis communément : ” il a rendu l'âme”, on se doute qu'il est parti avec un corps ! (les communications spirites, les manifestations et les religions l'attestent). Car on ne peut imaginer vos facultés, votre intellect, vos sentiments en somme tout ce qui vous défini (l'esprit) sans quelque chose qui vous entoure. Comment ferait alors les êtres qui vous entourent pour vous identifier ? Comment votre personnalité s'affirmerait, communiquerait ? d'une façon totalement abstraite ?…
Selon certaines religions, la perfection n'est-elle pas représentée par un ange, ne sont-ils pas représentés ayant un corps ?
OUI, nous gardons toujours un corps, mais oh combien il va changer d'aspect, de densité et de subtilité à travers les innombrables incarnations et les mondes qu'il habitera !
Evidemment comme la glace, devient liquide puis depuis vapeur en se réchauffant, le périsprit de même subit des changements qui transformeront sa nature, mais non par la chaleur, mais de par son évolution spirituelle.
Aussi éthéré soit-il sur nôtre terre, il est éminemment grossier, lourd et opaque si on le compare aux hauts esprits. Tel un manteau qu'il faut adapter aux saisons, le périsprit, selon les mondes s'adapte et se modifie selon l'évolution. Vous voyez que notre ordre d'idée est encore très loin d'imaginer sa consistance, et longue est la route de la perfection !
Fraternellement,
Christophe
P.S : je vous conseille pour parfaire vos connaissances sur le sujet de lire sur notre site dans ”bulletin” : fiche du mois de Septembre 2002 Thème : Corps physique/âme/périsprit + fiche du mois de Mars 2004 - Thème : Le Périsprit
Bonjour,
A la lecture de la doctrine spirite, notamment dans « Le livre des Esprits » d’Allan Kardec, vous apprenez que nous avons en chacun de nous une étincelle divine et que le but de l’incarnation est de permettre une évolution pour se rapprocher de la perfection.
Cependant, la doctrine spirite s’éloigne de la doctrine panthéiste, selon laquelle, tous les corps de la nature, tous les êtres, tous les globes de l’univers sont des parties de la divinité et que tous se rejoignent dans une unicité cosmique. Cette forme de pensée est en pleine contraction avec le Spiritisme où chaque individu a sa personnalité et travaille a sa progression ; c’est la vue étroite que nous avons de la Divinité, vue souvent matérialiste, qui nous donne un raisonnement absurde et qui ne nous permet pas de comprendre Sa vraie nature.
Pour plus de renseignements, je vous conseille de lire le passage sur Dieu dans le livre premier, les causes premières, dans le « livre des Esprits » où vous trouverez des réponses complémentaires à vos interrogations.
Fraternellement,
Catherine.