Vous ici trouverez les réponses aux questions des internautes, rédigées par les médiums du CSLAK.
Bonjour Agnès,
Pour une personne qui ne connaît pas les points fondamentaux de la doctrine spirite et qui assiste pour la première fois à une réunion médiumnique, elle risque de ne rien comprendre et de se retrouver dans la confusion.
Si elle n'a pas de notion concernant les esprits, la façon dont ils vivent et évoluent, si elle ignore le processus médiumnique et la signification des mots « fluides », « périsprit », etc... et dans la réunion, elle est confrontée à des phénomènes médiumnique ainsi qu'à des manifestations de différents types d'esprits, elle finira par se demander ce qu'elle fait là.
Si cette même personne est influençable ou impressionnable, entre autre parce qu'elle ne comprend rien, elle pourra croire que tout est manifestation de la part des esprits et peut en arriver au fanatisme. En conclusion, nous préférons les personnes qui viennent assister pour la première fois à une réunion spirite qu'elle prenne le temps de lire les informations contenues dans notre site ou dans les ouvrages d'Allan Kardec, avec des livres qu'est-ce que le Spiritisme ?
Fraternellement,
Gilles
Bonjour,
Pourquoi choisir de revenir deux fois de suite pour vivre dans un lien d'exclusivité totale avec un parent ? Qui a réellement fait ce choix ? Si cette décision a été prise en consentement avec vos guides respectifs c'est certainement parce que vous n'aviez pas su tirer toutes les leçons utiles de la 1ère expérience.
Pour respecter votre libre arbitre, il est préférable que vous ne sachiez pas encore ce qui est attendu de vous. En effet, l'ignorance est, dans ce cas, la meilleure manière de prendre librement vos décisions, d'en assumer l'entière responsabilité et donc de vous améliorer. Il n'est toujours révélé que ce qui peut être utile à l'avancement, pas ce qui pourrait l'entraver...
Demandez à votre guide de vous aider à progresser et il saura, très délicatement, vous influencer pour suivre le bon chemin afin de vous éviter de revenir avec un scénario proche une 3ème fois.
Fraternellement,
André
,Bonjour Chantal,
Nous comprenons votre trouble et votre besoin de réponses claires et précises sur l'au-delà mais il ne nous sera pas possible de vous répondre parfaitement sur cet Agora.
Il y a en effet autant de manières de mourir que de manières de venir au monde. C'est pourquoi le récit du passage d'un monde à l'autre ne peut, en aucun cas, être étendu exactement à l'identique à tous les passages.
En effet, vous savez bien, par exemple, que chaque accouchement est unique et particulier, même pour une femme qui a eu plusieurs enfants... Parfois, il faut même prendre le contre-pied exact de ce que vous avez déjà entendu précédemment...
Retenez simplement que les NDE ne reflètent pas tout à fait la réalité de ce qui se passe au moment d'un décès. La raison en est très simple : les NDE sont destinées à servir de leçons, c'est à dire à aider une personne à comprendre et à avancer autrement dans sa vie.
Cette personne est donc amenée rapidement sur le lieu de la leçon, puis ramenée ensuite dans son corps physique, sans qu'il soit besoin de passer par de nombreuses étapes inutiles ici.
Dans un décès "classique", il y a un trouble plus ou moins long pendant lequel il n'est pas possible de se communiquer. Votre mari tiendra certainement sa promesse dès qu'il en aura la possibilité. Les notions du temps ne sont pas les mêmes là-haut...
Si vous le désirez, vous pourrez en parler plus longuement en vous rendant dans un centre spirite proche de chez vous. La lecture de livres spirites pourra vous être d'un très grand réconfort aussi. Vous y trouverez, avec beaucoup plus de détails, ce qui vous a, à peine, été évoqué ici.
Nos bonnes pensées vous accompagnent,
Gilles
Bonjour,
L'enveloppe physique n'est qu'une apparence pour cette incarnation. Elle est la résultante de notre patrimoine génétique et de nos expériences dans cette incarnation et celles passées. Lors de nos différentes incarnations, nous n'avons pas toujours les mêmes figures.
Fraternellement,
Céline
Bonjour Florian,
Vous avez tout à fait raison de dire que nous avons tous, chacun à notre échelle, un rôle à jouer pour la paix dans le monde. Le monde est ce que nous en faisons, car nous en faisons tous partie, au milieu de nos frères.
Vous serez certainement heureux de lire, dans notre dernier Bulletin Spirite (n°58, sorti en septembre 2014, visible sur notre site), un article intitulé "Toi et la paix", du nom du mouvement fondé par Divaldo Pereira Franco en 1998. Ce mouvement nous permet de nous responsabiliser en nous aidant à prendre conscience que rechercher la paix interne, c'est participer à la paix mondiale. Autrement dit, pour arrêter la violence dans le monde, il faut commencer par arrêter la violence qui est en nous.
Les prières en commun sont une grande force mais elle ne doivent pas nous exonérer de l'effort individuel quotidien pour pouvoir vibrer d'une manière calme et harmonieuse. Les vibrations apaisantes résonnent sur autrui de la même manière que les vibrations de colère et de haine.
Il ne tient qu'à chacun de nous de les étendre...
Fraternellement,
Sonia
Bonjour,
La culpabilité, les regrets et les remords sont déjà en eux-mêmes, vous en conviendrez certainement, une lourde punition. C'est une loi de cause à effet direct qui permet, lorsque l'on a du repentir, de commencer à s'améliorer de suite et parfois, aussi, de réparer sans avoir à attendre une autre vie.
Le Livre des Esprits d'Allan Kardec renferme un intéressant chapitre consacré à l'enfance que vous auriez tout intérêt à (re)lire.
Ce chapitre commence par la question 379 :
Question : L'Esprit qui anime le corps d'un enfant est-il aussi développé que celui d'un adulte ?
Réponse : Il peut l'être davantage s'il a plus progressé : ce ne sont que les organes imparfaits qui l'empêchent de se manifester. Il agit en raison de l'instrument à l'aide duquel il peut se produire."
Autrement dit, c'est le corps qui est enfant, mais l'âme qui habite le corps a déjà vécu de très nombreuses vies. Ce n'est donc pas sur le plan de l'innocence enfantine qu'il faut chercher l'indulgence mais bien, comme toujours, dans le repentir sincère qui saura toucher Dieu et son infinie miséricorde. L'expiation commence dans les remords.
Vous devriez parler à un ami ou à un professionnel pour soulager votre conscience.
Vous donnerez peut-être ainsi à des Esprits supérieurs la possibilité de vous aider en vous montrant le chemin du pardon.
La justice divine, du fait de sa vision globale sur plusieurs vies et, bien sûr, grâce à la sagesse et à la bonté de Dieu, est souvent beaucoup moins sévère que celle des hommes...
Fraternellement,
Hélène
Bonjour Yannick,
Votre trouble provient d'une confusion, assez fréquente il faut le reconnaitre, entre Dieu et la religion. Pour schématiser, car nous ne pouvons pas rentrer dans une explication trop longue ici, nous dirons, tout simplement, que Dieu a créé les hommes et que les hommes ont créé les religions.
Les religions servent à définir, à régler les rapports de l'homme avec le divin, le sacré. En effet, dans son essence, la religion se rapporte à l'aspiration humaine de se "relier" à Dieu ("religion" vient du latin "religare"). Mais les religions étant gérées par des hommes, elles ont souvent eu tendance à s'intéresser plus à la politique et au pouvoir qu'à la spiritualité. De ce fait, non seulement elles n'apportent pas toujours une relation profonde entre le divin et l'humain mais, à l'inverse, elles sont souvent la source de haine, de rivalités, de vengeances, voire de guerres. D'où les désillusions de beaucoup d'hommes sur la religion mais ces désillusions ne devraient pas, pour autant, remettre en cause Dieu et la foi.
Le Spiritisme trouve sa source dans le Livre des Esprits d'Allan Kardec. Or ce livre démarre lui-même par tout un premier chapitre consacré à Dieu. Ce n'est qu'après cette base posée que les autres chapitres peuvent venir s'enchainer. Comment les comprendre si l'on rejette le premier fondement ? Comment concevoir la survivance de l'âme, la pluralité des existences, le but de nos destinées, la splendeur de l'Homme et de l'Univers, sans concevoir, en même temps, la bonté, la sagesse, la grandeur, la magnificence d'une Puissance supérieure ?
Oubliez les égarements de certains de vos frères dans différentes religions et laissez parler votre cœur, votre petite voie interne. Si elle n'est pas étouffée par des considérations de peu d'intérêts, elle vous aidera à vous relier à votre nature spirituelle, ce qui vous ramènera certainement bien vite à la foi et donc à Dieu...
Fraternellement,
Hélène
Bonjour,
Il est vrai que vous posez beaucoup de questions en une seule fois et qu'il serait donc fastidieux de lire sur internet une réponse suffisamment précise et adaptée donc longue.
N'avez-vous pas la possibilité de vous rendre dans un centre spirite proche de chez vous ? Vous trouverez les coordonnées des différents centres sur notre site.
Pour vous aider dans votre louable désir d'élévation morale, nous vous conseillons de lire l’Évangile selon le Spiritisme d'Allan Kardec qui saura vous motiver à avancer dans la voie de perfectionnement que vous avez choisie.
Votre culpabilité montre que vous avez conscience de devoir vous améliorer, ce qui est déjà un excellent premier pas. Mais ne vous inquiétez pas outre mesure de votre passé : nous sommes tous en constante évolution, avec simplement des périodes de stagnation plus ou moins longues, nous avons donc tous commis des actes dans le passé que nous ne referions pas aujourd'hui et, malgré tout, notre avancement, à ce jour, n'est encore rien face à celui qui nous attend demain.
Ne vous chargez donc pas les épaules avec une culpabilité stérile mais cherchez simplement à être meilleure chaque jour que vous ne l'étiez la veille.
Suivez les conseils donnés par Saint Augustin en réponse à la question 919 du Livre des Esprits d'Allan Kardec.
La question étant : "Quel est le moyen pratique le plus efficace pour s'améliorer en cette vie et résister à l'entrainement du mal ?".
La réponse commence par : "Un sage de l'antiquité vous l'a dit : Connais-toi toi-même."
Nous vous laissons découvrir (et mettre en application) la suite de la réponse...
Fraternellement
Hélène
Bonjour,
A la question 1000 du Livre des Esprits d'Allan Kardec : Pouvons-nous, dès cette vie, racheter nos fautes ? Les Esprits répondent ceci : « Oui, en les réparant ; mais ne croyez pas les racheter par quelques privations puériles, ou en donnant après votre mort quand vous n'aurez plus besoin de rien. Dieu ne tient aucun compte d'un repentir stérile, toujours facile, et qui ne coûte que la peine de se frapper la poitrine. La perte d'un petit doigt en rendant service efface plus de fautes que le supplice de la chair enduré pendant des années sans autre but que soi-même. Effectivement, on peut réparer la vie suivante mais parfois toutes les conditions ne peuvent être réunies pour le faire ce qui explique qu'il faut attendre. Certaines personnes ne peuvent se réincarner au même moment. Parfois, on peut aussi en réparer qu'une partie et n'avoir pas tous les moyens pour le faire complètement en raison de la situation familiale, économique, etc.. ou tout simplement la compréhension nous fait défaut et il faut attendre que l'entendement se fasse chez les personnes. Comme la progression est lente, il faut que les caractères se précisent et soient moins à vif. On peut le constater dans la vie présente, pour certaines situations, il faut patienter, attendre le bon moment pour discuter et mettre en place certaines actions.
Fraternellement,
Xavier
Bonjour Bazile,
Il y a eu de tout temps des catastrophes naturelles, l'Homme a survécu.
L'Homme subi les conditions climatiques, mais en même temps, il en est un acteur. L'industrialisation de masse engendre des dégâts environnementaux, qui sont entrain d'être quantifiés par de nombreux chercheurs dans le but d'être limités. Ceci afin de nous assurer un avenir, avec l'appui de la législation.
Les troubles de notre société sont parfois utilisés comme levier à l'amélioration de la production, voire de la réflexion aux alternatives de production. Souhaitons que demain, toute la chaine de la consommation puisse se sentir responsable de notre avenir collectif !
Fraternellement,
Odile
Bonjour Daniela,
Dieu aime chacun de ses enfants, et il sait ce que nous donnons pour répondre au bien envers nos semblables. Dans notre volonté louable de vouloir se perfectionner, soyons indulgent envers nous-même. S'il est bon de s'interroger pour remettre en question ses pensées ou ses actes afin de développer des valeurs d'amour et de charité; il serait néfaste de voir uniquement nos défauts et nos erreurs.
Chaque homme, chaque femme vivant sur terre, reste un être nécessitant le progrès par l'épreuve. La perfection accessible dans cette incarnation n'existe que par nos efforts constants pour atteindre un degré de spiritualité plus élevé.
Bien à vous,
Irène
Bonjour Danièle,
Dans le Livre des Esprits, Allan Kardec pose une question similaire à la vôtre.
"Question 230 : l'Esprit progresse-t-il à l'état errant ?
Réponse : Il peut s'améliorer beaucoup, toujours selon sa volonté et son désir ; mais c'est dans l'existence corporelle qu'il met en pratique les nouvelles idées qu'il a acquises."
Autrement dit, nous pouvons toujours apprendre et progresser , quel que soit le monde où nous vivons mais certaines leçons pratiques impliquent que l'on soit immergé dans le milieu terrestre. C'est, par exemple, lorsque l'on est entouré de matière que l'on peut réellement apprendre à s'en détacher. Nous avons encore beaucoup à apprendre lors de nos vies sur Terre avant que d'envisager d'aller nous incarner dans des mondes plus évolués.
Si vous voulez aller plus loin sur cette question, je vous invite à lire (ou relire) Le problème de l'être et de la destinée où, dans le chapitre 9, intitulé Évolution et finalité de l'âme, Léon Denis nous explique l'intérêt de l'incarnation sur Terre :
"Le but de l'évolution, la raison d'être de la vie n'est pas le bonheur terrestre - comme beaucoup le croient par erreur - mais bien le perfectionnement de chacun de nous, et ce perfectionnement, nous devons le réaliser par le travail, par l'effort, par toutes les alternatives de la joie et de la douleur, jusqu'à ce que nous soyons entièrement développés et élevés à l'état céleste. S'il y a sur la terre moins de joie que de souffrance, c'est que celle-ci est l'instrument par excellence de l'éducation et du progrès, un stimulant pour l'être qui, sans elle, s'attarderait sur les voies de la sensualité. La douleur, physique et morale, forme notre expérience. La sagesse en est le prix."
Fraternellement,
Hélène
Bonjour Kenny,
La médecine officielle, comme les médecines douces ou alternatives,guérissent certains cancers, mais pas tous... La guérison dépend de nombreux facteurs physiques comme la localisation du cancer, son état d'avancement au moment où il est découvert, etc. Mais elle dépend aussi (surtout?) de l'état d'esprit du malade et de ce qu'il est capable de mettre en œuvre pour se soigner. Une hygiène de vie beaucoup plus saine s'impose. D'une part, pour, éventuellement, ne pas continuer à renforcer la cause qui a engendré la maladie, d'autre part, pour permettre au corps de monopoliser ses propres forces pour aider à la guérison.
Le problème est trop complexe et dépend de trop de critères différents pour pouvoir répondre d'une manière générale. Souvenons-nous simplement qu'il est dit : "Aide-toi, le ciel t'aidera".
Si le malade ne travaille pas à sa régénération personnelle, aucune médecine ou technique ne pourra le soutenir jusqu'à la guérison. C'est le cas aussi pour le magnétisme.
Il apportera une aide appréciable à celui qui se prend en main, mais ne pourra rien faire pour celui qui n’œuvre pas à sa propre guérison et qui attend tout d'une aide extérieure sans se remettre en cause.
Pour plus d'informations sur le magnétisme tel qu'il se pratique dans notre centre spirite, je vous invite à aller lire, sur notre site, les dépliants "La séance d'aide spirituelle, ou quelques conseils avant d'être magnétisé" (pour les personnes présentes aux séances) et "L'envoi de fluides à distance, ou quelques conseils pour être magnétisé" (pour ceux qui ne peuvent se déplacer).
Fraternellement,
Audrey
Bonjour,
Ce qu'il faudrait, ce serait orienter votre prière avant de vous coucher. C'est-à-dire vous endormir avec l'idée claire de ce que vous voulez faire durant la nuit, et le mieux bien sûr pour notre évolution est de prier avec ferveur de rejoindre notre guide et d'être aidé pour comprendre comment mener à bien nos épreuves.
Les activités de notre esprit la nuit peut nous épuiser, c'est pour cela que vous sentez ces effets au réveil. Cela ne vient pas du fait de prier, mais plutôt de comment faire pour aller au bon endroit lors du sommeil, et donc, de bien prier en quelque sorte. Mais cela n'est pas toujours facile, car la nuit, inconsciemment nous continuons nos occupations quotidiennes.
Courage ! Prier avant de s'endormir peut aussi nous permettre d'avoir une grande force pour la journée!
Fraternellement,
Sandra
Bonjour Audrey,
De tous temps, les hommes ont redouté d'avoir à vivre une fin du monde, sentiment qui se trouvait amplifié, à certaines époques, pour des raisons astrologiques, numérologiques, culturelles, superstitieuses ou autres.
Vous vous souvenez certainement du passage de l'an 2000 et de tous ces prophètes qui nous annonçaient, "preuves" à l'appui, qu'il était absolument impossible de passer ce cap...
Gageons que, dès 2013, une nouvelle date de fin du monde émergera pour continuer à nourrir cette crainte qui semble nécessaire à quelques-uns.
Il est vrai que, si elle nous permet d'entreprendre ce qu'il faut pour hâter notre avancement individuel ou collectif, de réfléchir et travailler sur la Terre et les lois de la nature, sur les besoins de l'homme et leurs dérives, cette crainte peut devenir un moteur et, par là même, être salutaire à certains.
Nous pouvons tous, quels que soient notre âge, notre état de santé ou notre condition, avoir à nous désincarner subitement, même avant une potentielle fin du monde, mais cette idée, bien qu'elle soit absolument légitime et concrète, tout à fait plausible, ne suffit peut-être pas à nous pousser à nous améliorer rapidement.
La différence n'est que dans le très grand nombre d'âmes qui se désincarneraient en même temps mais, pour reprendre votre expression, "les milliards d'Esprits qui se retrouveraient sans corps à habiter" pourraient toujours poursuivre leur évolution ailleurs car la Terre est loin d'être l'unique foyer d'amélioration spirituelle.
Fraternellement,
André
Bonjour Isa,
Votre question soulève le problème essentiel de ce qui est déterminé par avance ou non, autrement dit, il nous interroge sur ce que nous pouvons comprendre de l'interaction entre fatalité et libre-arbitre.
Dans un premier temps, voyons si l'acte du tueur est écrit par avance, irrévocablement déterminé, ou s'il a succombé à l'épreuve d'une tentation, un risque majeur choisi par lui en s'incarnant.
Prenons le Livre des Esprits d'Allan Kardec.
Question 861 : "L'homme qui commet un meurtre sait-il , en choisissant son existence, qu'il deviendra assassin ?"
Réponse : "Non ; il sait que, choisissant une vie de lutte, il y a chance pour lui de tuer un de ses semblables, mais il ignore s'il le fera, car il y a presque toujours en lui délibération avant de commettre le crime ; or celui qui délibère sur une chose est toujours libre de la faire ou de ne pas la faire. Si l'Esprit savait d'avance que, comme homme, il doit commettre un meurtre, c'est qu'il y serait prédestiné. Sachez donc qu'il n'y a personne de prédestiné au crime et que tout crime ou tout acte quelconque est toujours le fait de la volonté et du libre-arbitre.
Au reste, vous confondez toujours deux choses bien distinctes : les évènements matériels de la vie et les actes de la vie morale. S'il y a fatalité quelquefois, c'est dans les évènements matériels dont la cause est en dehors de vous et qui sont indépendants de votre volonté. Quant aux actes de la vie morale, ils émanent toujours de l'homme même, qui a toujours par conséquent la liberté du choix : pour ces actes il n'y a donc jamais fatalité."
Nous vous invitons à vous reporter aussi à la question 872, relative au mobile des actions de l'homme, trop longue pour être reportée dans son intégralité ici, mais dont nous extrayons le passage suivant :
" La question du libre arbitre peut se résumer ainsi : l'homme n'est point fatalement conduit au mal, les actes qu'il accomplit ne sont point écrits d'avance, les crimes qu'il commet ne sont point le fait d'un arrêt du destin. Il peut, comme épreuve et comme expiation, choisir une existence où il aura les entraînements du crime, soit par le milieu où il se trouve placé, soit par des circonstances qui surviennent, mais il est toujours libre d'agir ou de ne pas agir. Ainsi, le libre arbitre existe à l'état d'Esprit dans le choix de l'existence et des épreuves et, à l'état corporel, dans la faculté de céder ou de résister aux entraînements auxquels rre et doivent faire face au chagrin d'une mort brutale et violente, qui peut paraitre très injuste, particulièrement si l'on n'a pas la foi.
Que dire aussi des enfants qui ont assisté à ces scènes, qui ont eu une peur panique justifiée, en voyant leurs petits camarades s'écrouler, mais qui sont restés et doivent, à présent, vivre avec le souvenir de ces images terrifiantes ?
C'est pour toutes ces personnes que nous devons prier aujourd'hui, pour les aider à surmonter leur épreuve avec courage et résignation et retrouver, aussi vite que possible, la paix de l'esprit, l'espérance en des temps meilleurs et la foi en la justice divine.
Fraternellement,
Hélène
Bonjour Kenny,
Le film Nosso Lar a été fait à partir du livre du même nom et il a su lui rester assez fidèle.
On est effectivement assez souvent surpris d'y retrouver une vie très proche de la notre sur Terre, mais il ne faut pas oublier que Nosso Lar est un lieu encore peu élevé sur l'échelle des mondes célestes.
Il est donc normal d'y retrouver toutes nos habitudes avec juste un peu plus de "spiritualité" (télépathie, envoi de fluides, actions de la prière, etc.).
Lorsque l'on meurt, on n'acquiert pas d'un coup la science, la sagesse ou la moralité qui nous ont fait défaut jusqu'alors.
L'évolution se fait pas à pas, en passant d'un monde à un autre, mais il faut respecter chaque étape.
Notre périsprit reste une enveloppe semi-matérielle et il garde la forme de sa dernière incarnation même si cette enveloppe n'a plus la même importance car elle est moins matérielle.
Cette apparence vous permettra au moins de reconnaître ceux qui viendront vous accueillir, quand votre heure de partir sera venue, et de vous faire reconnaître à votre tour, plus tard, par ceux qui vous rejoindront. Notez que Chico Xavier a écrit ce livre en 1944.
Un tel ouvrage était donc très avant-gardiste pour l'époque.
Si ce récit vous a gêné, par son aspect trop proche de vous, n'en retenez que l'essentiel, c'est à dire l'importance de la loi de cause à effet et ses répercussions possibles à long terme sur nos vies.
Fraternellement,
Edwige
Bonjour
La prière est une invocation ; par elle on se met en rapport de pensée avec l'être auquel on s'adresse. La prière représente l'effort de l'homme pour communier avec l’invisible.
Loin de consister en une simple récitation de formules, la vraie prière représente un état mystique où la conscience s'absorbe en Dieu. Cet état n'est pas de nature intellectuelle. Aussi reste-t-il inaccessible autant qu'incompréhensible aux savants. De même que le sens du beau et de l'amour, il ne demande aucune connaissance livresque. Les simples sentent Dieu aussi naturellement que la chaleur du soleil ou le parfum d'une fleur.
On peut prier partout. Dans la rue, au boulot, à l'école, chez soi.... Peu importe le lieu, c'est l'appel fervant du coeur qui porte votre message d'amour. Mais on prie mieux quand on a établi le calme en nous-mêmes. Le calme intérieur dépend à la fois de notre état organique et mental et du milieu dans lequel nous sommes plongés. La paix du corps et de l'Esprit est difficile à obtenir dans la confusion, le fracas et la dispersion.
L’essentiel n’est pas de beaucoup prier mais de bien prier. La puissance de la prière est dans la pensée ; elle ne tient ni aux paroles, ni au lieu, ni au moment où on la fait. La prière du cœur se fait avec foi, ferveur et sincérité. L’intention est tout.
Par la prière on peut louer, demander ou remercier. On prie pour demander de l’aide pour soi, pour attirer de bons Esprits. On prie pour faire du bien à autrui. On prie pour aimer Dieu, pour se rapprocher de Lui, pour communier avec Lui.
Prier en famille, par exemple une fois par semaine après le repas est un moment de partage et de communion, ensemble. Cela favorise l'union familiale.
Je vous conseille la lecture du dernier bulletin, numéro 47 de notre association concernant l'Evangile au foyer.
En souhaitant vous avoir aidé,
Fraternellement,
Céline
Bonjour Jean Luc,
Ces âmes nouvelles, comme vous dites, sont en fait issues, comme vous et moi, d'une longue évolution qui voit le principe vital prendre forme dans le monde minéral, suivi du monde végétal puis animal et enfin humain.
Il nous a donc fallu des milliers et des milliers d'années avant d'être ce que nous sommes aujourd'hui et, la Terre n'étant pas encore un monde très évolué, il nous en faudra peut-être encore autant avant d'approcher la perfection...
Aussi, vous comprendrez que les 7 milliards d'hommes peuplant la Terre ne sont qu'une part infime de toutes les âmes existantes, à différents degrés d'évolution, dans les différents mondes. Il y a énormément d'Esprits qui attendent, pour poursuivre leur évolution, un corps prêt à les accueillir.
Le "réservoir" d'âmes disponibles pour venir s'incarner sur terre est loin d'être vide...
Fraternellement,
Hélène
Bonjour,
La prière est une invocation ; par elle on se met en rapport de pensée avec l'être auquel on s'adresse. La prière représente l'effort de l'homme pour communier avec l’invisible, c'es un appel du coeur qui doit être fervent, qu'il soit fait à l'oral ou par la pensée.
Loin de consister en une simple récitation de formules, la vraie prière représente un état mystique où la conscience s'absorbe en Dieu. Cet état n'est pas de nature intellectuelle. Aussi reste-t-il inaccessible autant qu'incompréhensible aux savants. De même que le sens du beau et de l'amour, il ne demande aucune connaissance livresque. Les simples sentent Dieu aussi naturellement que la chaleur du soleil ou le parfum d'une fleur.
Fraternellement,
Audrey