Qu'est ce que l'Agora ?

Vous ici trouverez les réponses aux questions des internautes, rédigées par les médiums du CSLAK.

Bonjour,
Les enfants ayant atteint l'âge de raison auront-ils à expier leurs fautes tout comme les adultes ou auront-ils droit à une certaine indulgence ? Quand on est enfant par manque de maturité, on peut faire quelque chose de très mal sans vraiment s'en rendre compte de la gravité de ce que l'on fait... Je parle en connaissance de cause. Aujourd'hui, je regrette amèrement ce que j'ai fait autrefois non pas par peur de l'expiation mais parce que j'ai très mal agi.

Bonjour,
La culpabilité, les regrets et les remords sont déjà en eux-mêmes, vous en conviendrez certainement, une lourde punition. C'est une loi de cause à effet direct qui permet, lorsque l'on a du repentir, de commencer à s'améliorer de suite et parfois, aussi, de réparer sans avoir à attendre une autre vie.
Le Livre des Esprits d'Allan Kardec renferme un intéressant chapitre consacré à l'enfance que vous auriez tout intérêt à (re)lire.
Ce chapitre commence par la question 379 :
Question : L'Esprit qui anime le corps d'un enfant est-il aussi développé que celui d'un adulte ?
Réponse : Il peut l'être davantage s'il a plus progressé : ce ne sont que les organes imparfaits qui l'empêchent de se manifester. Il agit en raison de l'instrument à l'aide duquel il peut se produire."
Autrement dit, c'est le corps qui est enfant, mais l'âme qui habite le corps a déjà vécu de très nombreuses vies. Ce n'est donc pas sur le plan de l'innocence enfantine qu'il faut chercher l'indulgence mais bien, comme toujours, dans le repentir sincère qui saura toucher Dieu et son infinie miséricorde. L'expiation commence dans les remords.
Vous devriez parler à un ami ou à un professionnel pour soulager votre conscience.
Vous donnerez peut-être ainsi à des Esprits supérieurs la possibilité de vous aider en vous montrant le chemin du pardon.
La justice divine, du fait de sa vision globale sur plusieurs vies et, bien sûr, grâce à la sagesse et à la bonté de Dieu, est souvent beaucoup moins sévère que celle des hommes...
Fraternellement,
Hélène