Les guerres reflètent l'immaturité morale de l'humanité, dominée par l’égoïsme, l’orgueil et l’ignorance des lois divines. D’un point de vue spirituel, elles sont les conséquences de nos choix et de notre libre arbitre, mais elles sont aussi des occasions d’intervention intense des esprits bienfaiteurs pour limiter la souffrance. Le monde spirituel s’unit, comme illustré dans Notre Demeure, pour contrer les forces sombres qui influencent les conflits terrestres. La paix ne viendra que par une profonde transformation intérieure et collective vers la justice et l’amour.
En ce début du XXIème siècle, notre monde vacille, une fois de plus, entre l’ombre des conflits et la lumière de l’espérance. Et pourtant, comme l’a si bien murmuré l’Esprit Emmanuel à travers la plume inspirée de Chico Xavier : « Dans la guerre, quand le dernier soldat tombera… Jésus contemplera le champ de bataille trempé de larmes et de sang, appellera les adversaires et leur demandera avec raison : Où est le vainqueur ? »
Il n’y en a pas. Car toute guerre est une défaite de l’âme.
Plus loin, dans une interview de 1985, Chico Xavier évoquait avec une sincérité poignante cette vérité : si fin du monde il devait y avoir, elle ne viendrait pas d’un décret divin, mais de l’ambition, de la haine, et des armes des hommes. Depuis les Croisades jusqu’aux guerres modernes, l’humanité a semé la discorde, récoltant aujourd’hui le fruit amer de ses errements.
Mais le Christ nous appelle. L’Évangile, dans son chapitre sur la haine et la vengeance, nous exhorte : « répondez à la haine par le sourire, à l’outrage par le pardon. »
Dans notre vidéothèque, le témoignage Les fantômes de la guerre nous plonge dans les séquelles invisibles des traumatismes non guéris, tandis que le film sur Les apparitions de Fatima nous rappelle l’urgence de revenir au sacré, à la prière, à l’innocence des cœurs purs.
Enfin, l’ouvrage « Lettres de l’autre monde », dicté par Humberto de Campos à Chico Xavier, offre une lumière d’en haut pour éclairer nos choix d’en bas. Il nous rappelle que justice et vérité ne sont pas d’ici, mais du Ciel. Alors, en ce mois de mai, engageons-nous à devenir des artisans de paix. Non par naïveté, mais par responsabilité spirituelle. La véritable victoire n’est pas celle des armes… mais celle de l’Amour.
Bonne lecture.
Le Centre Spirite Lyonnais Allan Kardec