Dans la patrie qui a vu naître Allan Kardec et la doctrine spirite, et qui a rédigé les droits de l’homme et du citoyen, des débats se sont enflammés autour de la légalisation de l’avortement.
L'éveil à cette doctrine nous invite à une réflexion plus profonde, empreinte de compassion, de responsabilité, et surtout, de respect pour la vie.
Le sujet de ce mois, douloureux pour beaucoup, ne cherche pas à juger, mais à éclairer. L’interruption de grossesse, quelle que soit sa forme, volontaire, thérapeutique, involontaire, laisse des traces profondes, tant sur le plan physique que spirituel. Dans une société où le sexe est souvent vécu sans conscience, les conséquences apparaissent : grossesses non désirées, IVG banalisées, douleurs psychologiques.
Comme le rappelle Divaldo Franco, « l’exercice de la sexualité doit s’accompagner de responsabilité ». Car chaque conception engage non seulement deux êtres humains, mais aussi un Esprit en attente d’incarnation, lié dès la première cellule fécondée.
La petite histoire de Chico Xavier nous remémore avec tendresse et gravité les conséquences de l’avortement. Une femme, convaincue d’agir selon sa conscience, se réincarne plus tard stérile, porteuse d’une dette envers la vie. Ce récit, loin de condamner, nous enseigne la loi de cause et effet, toujours juste, jamais cruelle.
Dans « Religion des Esprits », la maternité est élevée au rang de mission sacrée. Et même lorsqu’un enfant vient au monde dans des conditions tragiques, comme après un viol, il reste une âme à aimer, un frère à accompagner.
L’évangile nous enseigne que les liens de famille dépassent les apparences, et que certains enfants « difficiles » ne sont que des Esprits en lutte, venus auprès de nous pour se transformer… ou nous transformer.
La courte vidéo de Divaldo nous alerte : légitimer l’avortement, c’est ouvrir la porte à d’autres violences contre la vie.
Enfin, les « Mères de Chico » nous révèlent ce que devient un Esprit dont l’incarnation est interrompue. Non, rien n’est jamais perdu. Mais tout acte porte des conséquences.
Dieu, dans Sa miséricorde infinie, ne punit pas : Il éduque. Il enseigne. Il permet les réparations.
Que ce mois de juin nous rende, sans jugement, plus conscients, plus aimants, plus respectueux de la vie dès son premier souffle même invisible.
Bonne lecture.
Le Centre Spirite Lyonnais Allan Kardec