Vous ici trouverez les réponses aux questions des internautes, rédigées par les médiums du CSLAK.
Est-ce que nous passons par les stades minéral, végétal et animal avant celui d'humain ?
J.
Bonjour,
C'est un sujet très complexe d'un cycle sur des millénaires auquel on peut répondre oui, mais pour en avoir la compréhension je vous propose de lire le chapitre XI du "livre des Esprits" et le le chapitre X de "La genèse" d'Allan Kardec.
Fraternellement
Le centre spirite Lyonnais Allan Kardec
Bonjour,
Chez la plupart des animaux c'est l'instinct qui prédomine bien que certains dénotent une volonté d'agir dans un sens déterminé et selon les circonstances.
Il y a donc en eux une sorte d'intelligence, mais dont l'exercice est plus exclusivement concentré sur les moyens de satisfaire leurs besoins physiques et de pourvoir à leur conservation. Chez eux, nulle création, nulle amélioration ; quel que soit l'art que nous admirons dans leurs travaux, ce qu'ils faisaient jadis, ils le font aujourd'hui, ni mieux, ni plus mal, selon des formes et des proportions constantes et invariables.
Ils ont un certain libre arbitre dans leurs actes, ce ne sont pas de simples machines mais leur liberté d'action est bornée à leurs besoins, et ne peut se comparer à celle de l'homme. Etant de beaucoup inférieurs à lui, ils n'ont pas les mêmes devoirs. Leur liberté est restreinte aux actes de la vie matérielle.
Les animaux ont un principe qui survit à la matière, une âme qui survit au corps et qui conserve son individualité mais ne garde pas la conscience d'elle-même. La vie intelligente reste à l'état latent. Ces âmes restent très peu de temps dans l'au-delà et reviennent très rapidement. Dans ces réincarnations rapides, on peut alors retrouver son chat ou son chien.
Par la force des choses, ils suivent également une loi progressive mais comme cela n'est pas dû à leur volonté, ils n'ont pas d'expiation à subir. Dans notre monde qui est peu évolué l'homme n'a pas compris que les animaux sont nos frères dans la création et les utilisent comme des objets pour ses besoins.
Dans les mondes supérieurs où les hommes sont plus avancés et plus respectueux, les animaux le sont aussi, ayant des moyens de communication plus développés ; mais ils sont toujours inférieurs et soumis à l'homme ; ils sont pour lui des serviteurs intelligents.
Fraternellement
Le centre spirite Lyonnais Allan Kardec
Bonjour,
Il y a deux choses différentes, le corps physique et l’esprit. L'esprit est créé par Dieu, simple et ignorant et en s'incarnant dans les différents cercles de l'évolution, il apprend. L’Esprit s'incarne dans le minéral, végétal, animal puis humain, durant des milliards incarnations et il apprend, il se perfectionne. Dans le règne animal, l'Esprit qui s'incarne est en évolution aussi. Les corps évoluent aussi mais lentement. L'enveloppe d'un animal reste inférieur à celle d'un humain mais l'esprit qui l'habite est différent ; celui qui habitait un dinosaure est peut être maintenant votre grand-père, votre fils, etc... Il y a bien évolution de l'esprit.
Dans les transes chamaniques, les visions correspondent à des traditions. Il peut s'agir d'images que l'on interprète ensuite.
Pour avoir plus d'infos sur le sujet, voyez Nosso lar de Chico Xavier ou l'Esprit et le temps d'Herculano Pirès.
Fraternellement,
Juliette
Bonjour,
Il est tout d’abord bien de savoir dans quel état se trouve l’âme d’un animal après sa mort. Son âme n’est plus unie à un corps et comme ce n'est pas encore un être pensant, il est pris en charge par le monde spirituel. Pour les animaux, la vie intelligente reste à l’état latent, la conscience n'est pas encore suffisamment développée, ils n'ont donc pas le libre choix de leur prochaine incarnation. Après leur mort, l’âme des animaux est donc réincarnée pour animer un nouveau corps.
Vous pouvez donc bien avoir vu votre chat le lendemain de sa mort. Pour ceux qui disent parler avec leur animal longtemps après leur mort, nous pouvons dire que l’intelligence des animaux trop rudimentaire ne lui permet pas de s’exprimer, pour cela il faudrait des idées, des connaissances et un développement qu’il n’a pas. Seuls, les Esprits arrivés, au degré de l’humanité, peuvent le faire. Pour ces communications, il y a toujours une foule d’Esprits légers prêts à prendre la parole pour tout, quitte à le faire à la place d’un animal.
En complément d’informations, vous pouvez lire le livre des Esprits d’Allan Kardec, livre 2, monde spirite ou des Esprits, chapitre 11, les trois règnes, sous-titre, les animaux et l’homme . Vous pouvez lire, le livre des médiums d’Allan Kardec, chapitre 25, des évocations, sous-titre, évocation des animaux. Et la revue spirite de mai 1965, rubrique, questions et problèmes, manifestation de l’esprit des animaux en allant sur ce lien : la revue de 1865.
Fraternellement,
Cécile
Bonjour,
Les animaux possèdent-ils la médiumnité ?
Bonjour Bruno,
La médiumnité est une faculté du règne humain. Les animaux ne sont pas médiums. Ils présentent un certain développement qui leur permet de percevoir la présence des Esprits et subir leur influence, mais ils ne sont pas encore arrivés au même niveau de développement de la pensée et du sentiment que celui des êtres humains (incarnés ou pas). A cause de cela, ils ne peuvent comprendre, ni exprimer, ce que les humains pensent et ressentent.
Fraternellement,
Hélène
Bonjour,
Lors des réunions spirites, nous ne communiquons pas avec les animaux défunts. Ils ont comme les humains, un corps spirituel, un périsprit, qui les accompagnent dans l'au-delà. Il est donc possible qu'ils se communiquent après leur mort, ou qu'ils restent proches de leur maître, par affection.
Les animaux n'ont pas la conscience d'eux-même, et leur passage dans le monde de l'invisible est temporaire. Le processus de réincarnation sera quasi-automatique. Vous pourriez consulter notre cours de première année sur les animaux (voir sur notre site dans bibliothèque, initiation).
Fraternellement,
Jacqueline
Bonjour Maïa,
Il est indéniable que les animaux possèdent une âme.
Effectivement, Marlène Nobre, médecin spirite, cite à la page 31 de son ouvrage « L’Ame de la matière » deux textes tirés de « No Mundo Maior » (dans le monde le plus grand) que je trouve intéressant de vous retranscrire ici.
" Depuis l’amibe, dans l’eau tiède de la mer, jusqu’à l’homme, nous l’avons vu lutter, apprendre et sélectionner.
Ce fut un long chemin : combien de siècles a-t-il consumé (le principe spirituel) en revêtant des formes monstrueuses, se perfectionnant ici et là, aidé par l’interférence indirecte des Intelligences supérieures ? il s’est réfugié dans le sein tiède des eaux ; dans des organismes cellulaires qui se maintenaient et se multipliaient par segmentation. Pendant des milliers d’années, il a fait un long voyage dans l’éponge, en venant à maîtriser les cellules autonomes, leur imposant l’esprit d’obéissance et de collectivité, dans l’organisation primordiales des muscles. Il a fait des essais pendant longtemps avant d’essayer les bases de l’appareil nerveux, dans la méduse, dans le ver, dans le batracien, se traînant pour émerger du fond obscur et boueux des eaux, de manière à commencer les premières expériences, au soleil du midi "
Ainsi, comme vous pouvez le constater avant de pouvoir s’incarner dans l’espèce humaine l’esprit doit impérativement au cours de ses pérégrinations innombrables s’incarner dans le règne animal afin d’acquérir des nécessités indispensables qui lui permettront par la suite de pouvoir s’adapter et contrôler une enveloppe charnelle complexe. Qui n’a jamais été admiratif devant l’admirable complexité des rouages du corps humain ? Ce processus, se fait graduellement sans jamais rompre les lois évolutives de la nature de règnes en règnes et d’espèces en espèces. De ce fait les règnes minéral, végétal et animal ont constitué des étapes déterminantes dans l’évolution de tout esprit.
Certes les animaux possèdent bel et bien une âme en évolution, encore imparfaite, sans moralité, à l’intelligence réduite menée par l’instinct.
J’espère avoir quelque peu éclairci vos interrogations.
Cordialement
Ronnie
Bonjour,
Quelques réponses dans le texte.
Question 1 - Le périsprit interagit avec le corps. Il dirige les réactions biochimiques et réciproquement enregistre toute modification corporelle pour son évolution. Un traumatisme physique est donc répercuté dans le périsprit sans pour autant que celui-ci ne soit détruit ou découpé. Il en porte la trace mais son intégrité n'est pas atteinte.
Question 2 - Les recherches de Delanne, ainsi que celles plus récentes du Pr Stevenson montrent que le cou périsprital porterait une marque. Un séjour dans l'au-delà permet une restauration complète. Au contraire, une réincarnation quasi-immédiate répercute le traumatisme dans le nouveau corps. Il ne faut pas confondre corps éthéré et périsprit. Le corps éthéré est constitué, en gros, pour simplifier, du fluide vital des spirites. Il retourne à la masse au moment de la mort. Au moment de la mort, le périsprit un et indivisible est détaché du corps plus ou moins rapidement ( instantanément pour les Esprits évolués, au bout de cinq jours pour les moins évolués). Les morceaux de corps que vous envisagez peuvent emporter avec eux une charge vitale résiduelle, c'est-à-dire des morceaux de corps éthérique. Ce n'est pas du périsprit.
Question 3 - Les expériences de Lancelin et Durville du début du vingtième siècle prouvent que le corps astral (ou périsprit pour les spirites), peut s'éloigner indéfiniment et que la corde s'étire alors énormément sans céder. Ils ont prouvé que le corps vital ou éthérique était lui cantonné à une dizaine de mètres du corps physique. Lors de la sortie du corps astral, ce corps vital ou corps éthérique s'en retourne dans le corps physique.
"Et j'en laisse d'autres, car il doit en avoir plein d'exemples. A votre disposition".
Vos questions viennent toutes du fait que vous confondez corps éthérique et périsprit.
Cordialement,
Jérémie
Bonjour,
Les animaux qui sont composés de matière inerte et doués de vitalité ont une sorte d’intelligence instructive et limitée avec la conscience de leur existence et de leur individualité. L’exercice de leur intelligence est concentré sur les moyens de satisfaire leurs besoins physiques et de pourvoir à leur conservation.
Les animaux ont bien sûr une âme mais qui n’a rien de comparable avec l’âme humaine. L’âme animal conserve après la mort son individualité mais non la conscience de son moi. L’âme des animaux n’a pas de libre arbitre et n’a pas le choix de son incarnation ; elle est presque aussitôt utilisée et n’a pas le loisir de se mettre en rapport avec d’autres créatures.
Les animaux progressent non pas par leur propre volonté mais par la force des choses et c’est pourquoi il n’y a pas pour eux d’expiation. L’animal est toujours inférieur et soumis à l’homme, il est pour lui son serviteur intelligent. Les souffrances subies par les animaux et consécutives aux actes de l’homme ne sont dues qu’au libre arbitre de ce dernier.
Gilles.