Vous ici trouverez les réponses aux questions des internautes, rédigées par les médiums du CSLAK.
Je me demande si l'esprit n'est pas détaché à la crémation que se passe-t-il?
Celui-ci est-il forcé à la séparation avec peut-être des "difficultés" ou des souffrances"?
Ne risque-t-il pas d'être "ancré" au lieu de la crémation?
Ou tout se passe-t-il pour le mieux si la crémation a été désirée du vivant de la personne, l'esprit y étant alors préparé?
J’espère que vous pourrez me donner une réponse et continue à lire ce merveilleux livre avec attention et surtout avec l'aide demandée par la prière.
Très cordialement
C.
Bonjour,
La matière inerte est insensible : ceci est un fait positif ; l'âme seule éprouve les sensations du plaisir et de la douleur.
Pendant la vie, toute désagrégation de la matière se répercute dans l'âme qui en reçoit une impression plus ou moins douloureuse. C'est l'âme qui souffre et non le corps ; celui-ci n'est que l'instrument de la douleur : l'âme est le patient. Après la mort, le corps étant séparé de l'âme peut être impunément mutilé, car il ne ressent rien ; l'âme en étant isolée, ne reçoit aucune atteinte de la désorganisation de ce dernier ; elle a ses sensations propres dont la source n'est pas dans la matière tangible.
Le périsprit est l'enveloppe fluidique de l'âme, dont il n'est séparé ni avant, ni après la mort, et avec laquelle il ne fait pour ainsi dire qu'un, car l'un ne peut se concevoir sans l'autre. Pendant la vie, le fluide périsprital pénètre le corps dans toutes ses parties et sert de véhicule aux sensations physiques de l'âme ; c'est de même par cet intermédiaire que l'âme agit sur le corps et en dirige les mouvements.
La sensation douloureuse que l'âme éprouve au moment de la mort est en raison de la somme des points de contact qui existent entre le corps et le périsprit, et du plus ou moins de difficulté et de lenteur que présente la séparation. Il ne faut donc pas se dissimuler que, selon les circonstances, la mort peut être plus ou moins pénible.
Ce sont ces différentes circonstances que je vous propose d'examiner.
Etudions 4 cas extêmes :
1° Si au moment de l'extinction de la vie organique, le dégagement du périsprit était complètement opéré, l'âme ne ressentirait absolument rien ;
2° si à ce moment la cohésion des deux éléments est dans toute sa force, il se produit une sorte de déchirement qui réagit douloureusement sur l'âme ;
3° si la cohésion est faible, la séparation est facile et s'opère sans secousse ;
4° si, après la cessation complète de la vie organique, il existe encore de nombreux points de contact entre le corps et le périsprit, l'âme pourra ressentir les effets de la décomposition du corps ou les brulures d'une crémation jusqu'à ce que le lien soit tout à fait rompu.
De ceci, il résulte que la souffrance, qui accompagne la mort, est subordonnée à la force d'adhérence qui unit le corps et le périsprit ; que tout ce qui peut aider à la diminution de cette force et à la rapidité du dégagement rend le passage moins pénible ; enfin, que si le dégagement s'opère sans aucune difficulté, l'âme n'en éprouve aucune sensation désagréable.
La promptitude du dégagement est en raison du degré d'avancement moral de l'Esprit ; pour l'Esprit détaché des sentiments matériels et dont la conscience est pure ou s'en rapproche, la mort est un sommeil de quelques instants, exempt de toute souffrance, et dont le réveil est serein. Pour les autres c'est différent.
Bon courage sur votre chemin d'évolution.
Fraternellement
Le centre spirite Lyonnais Allan Kardec
Bonjour,
la mort de ces compagnons est souvent douloureuse et laisse un vide dans nos vies, mais il y a des différences fondamentales entre l'âme d'un animal et l'âme humaine. Un animal ne peut donc s'exprimer avec nos mots, ni de son vivant, ni après sa mort physique.
Voici ce qu'écrit Allan Kardec dans le livre des médiums chapitre XXV à ce sujet ; Evocation des animaux 283.
36. Peut-on évoquer l'Esprit d'un animal ? «Après la mort de l'animal, le principe intelligent qui était en lui est dans un état latent ; il est aussitôt utilisé par certains Esprits chargés de ce soin pour animer de nouveaux êtres dans lesquels il continue l'oeuvre de son élaboration.
Ainsi, dans le monde des Esprits, il n'y a pas d'Esprits d'animaux errants, mais seulement des Esprits humains. Ceci répond à votre question.»
- Comment se fait-il alors que certaines personnes ayant évoqué des animaux ont obtenu des réponses ?
«Evoquez un rocher, et il vous répondra. Il y a toujours une foule d'Esprits prêts à prendre la parole pour tout.»
Remarque. C'est par la même raison que si l'on évoque un mythe ou un personnage allégorique, il répondra ; c'est-à-dire qu'on répondra pour lui, et l'Esprit qui se présentera en prendra le caractère et les allures. Quelqu'un eut un jour l'idée d'évoquer Tartufe, et Tartufe vint aussitôt ; bien plus, il parla d'Orgon, d'Elmire, de Damis et de Valère dont il donna des nouvelles ; quant à lui il contrefit l'hypocrite avec autant d'art que si Tartufe eût été un personnage réel. Il dit plus tard être l'Esprit d'un acteur qui avait joué ce rôle. Les Esprits légers profitent toujours de l'inexpérience des interrogateurs ; mais ils n'ont garde de s'adresser à ceux qu'ils savent éclairés pour découvrir leurs impostures, et qui n'ajouteraient pas foi à leurs contes. Il en est de même parmi les hommes. Un monsieur avait dans son jardin un nid de chardonnerets auxquels il s'intéressait beaucoup ; un jour le nid disparut ; s'étant assuré que personne de chez lui n'était coupable du délit, comme il est lui-même médium, il eut l'idée d'évoquer la mère des petits ; elle vint, et lui dit en très bon français : «N'accuse personne, et rassure-toi sur le sort de mes petits ; c'est le chat qui en sautant a renversé le nid ; tu le trouveras sous l'herbe ainsi que les petits qui n'ont pas été mangés.» Vérification faite, la chose fut trouvée exacte.
Faut-il en conclure que c'est l'oiseau qui a répondu ? Non, assurément ; mais simplement qu'un Esprit connaissait l'histoire.
Cela prouve combien il faut se défier des apparences, et combien est juste la réponse ci-dessus : évoquez un rocher, et il vous répondra.
Fraternellement,
Gilles
Bonjour,
Les personnes décédées ont besoin de notre aide pour évoluer dans l’autre monde, et ce qui est demandé par les bons Esprits pour ceux qui sont morts c’est une action d’amour et de charité afin de montrer que nous avons compris le sens de la vie, que nous restons conscient du chemin qu’il nous reste à parcourir, que nous surmontons notre peine et qu’ainsi nous pouvons apporter du réconfort à ceux qui nous ont quitté momentanément, pour alléger ce sentiment réciproque de séparation. Le passage pour l’au-delà n’est pas toujours facile, c’est pour cela qu’il nous faut prier, pour nous, pour ceux qui ont rejoint la patrie céleste afin de mieux se retrouver plus tard.
Si, grâce aux lectures des livres de Kardec et de Chico, vous avez compris les relations qu'il y a entre nos 2 mondes, la loi de réincarnation et celle de cause à effet et que votre conscience vous porte à réfléchir sur la sort de cet Esprit, la question que vous devez vous poser est: : « Est-ce que mes pensées pour le cher désincarné à mon cœur portent leurs fruits et est-ce que l’incarné que je suis, travaille avec charité et amour pour l’aider dans sa rénovation ? ».
Vous pouvez apporter le réconfort par vos prières, par vos pensées d'amour, par la compréhension des liens qui unissent nos deux mondes.
Fraternellement,
Gilles
Bonjour,
On peut poser tout un tas de questions aux Esprits mais il est recommandé d'avoir un objectif, une ligne de conduite pour éviter l'approche d'Esprits légers, curieux.
Voyez à ce sujet le livre des médiums, chapitre 26, questions que l'on peut adresser aux Esprits.
292. 21. Peut-on demander aux Esprits des renseignements sur leur situation dans le monde des Esprits ? «Oui, et ils en donnent volontiers quand la demande est dictée par la sympathie ou le désir d'être utile, et non par la curiosité.»
22. Les Esprits peuvent-ils décrire la nature de leurs souffrances ou de leur bonheur ?
«Parfaitement, et ces sortes de révélations sont un grand enseignement pour vous, car elles vous initient à la véritable nature des peines et des récompenses futures ; en détruisant les idées fausses que vous vous faites à ce sujet, elles tendent à ranimer la foi et votre confiance en la bonté de Dieu. Les bons Esprits sont heureux de vous décrire la félicité des élus ; les mauvais peuvent être contraints de décrire leurs souffrances, afin de provoquer le repentir chez eux ; ils y trouvent même quelquefois une sorte de soulagement : c'est le malheureux qui exhale sa plainte par l'espoir de la compassion.
N'oubliez pas que le but essentiel, exclusif, du spiritisme, est votre amélioration, et c'est pour l'atteindre qu'il est permis aux Esprits de vous initier à la vie future, en vous offrant des exemples dont vous pouvez profiter. Plus vous vous identifierez avec le monde qui vous attend, moins vous regretterez celui où vous êtes maintenant. Ceci est en somme le but actuel de la révélation.»
23. En évoquant une personne dont le sort est inconnu, peut-on savoir d'elle-même si elle existe encore ?
«Oui, si l'incertitude de sa mort n'est pas une nécessité ou une épreuve pour ceux qui ont intérêt à le savoir.»
- Si elle est morte, peut-elle faire connaître les circonstances de sa mort, de manière à pouvoir la vérifier ?
«Si elle y attache quelque importance, elle le fera ; autrement elle s'en soucie peu.»
Remarque. L'expérience prouve que, dans ce cas, l'Esprit n'est nullement excité par les motifs d'intérêt que l'on peut avoir de connaître les circonstances de sa mort ; s'il tient à les révéler, il le fait de lui-même, soit par voie médianimique, soit par celle des visions ou apparitions, et peut alors donner les indications les plus précises ; dans le cas contraire, un Esprit trompeur peut parfaitement donner le change et s'amusera à faire faire des recherches inutiles. Il arrive fréquemment que la disparition d'une personne dont la mort ne peut être officiellement constatée, apporte des entraves aux affaires de familles. Ce n'est que dans des cas très rares et très exceptionnels que nous avons vu les Esprits mettre sur la voie de la vérité d'après la demande qui leur en est faite ; s'ils voulaient le faire, ils le pourraient sans doute, mais souvent cela ne leur est pas permis si ces embarras sont des épreuves pour ceux qui seraient intéressés à s'en affranchir.
En ce qui concerne les meurtres, il y a des médiums qui reçoivent des informations. Chico Xavier a eu quelquees informations sur certains affaires. Des Esprits se sont manifestés pour expliquer ou pour dénoncer le meurtrier dans un but d'instruction ou pour éviter de condamner un innocent.
Pour l'affaire Grégory, beaucoup de médiums ont certainement posé des questions. A ce jour, il n'y a pas de réponse.
Fraternellement,
Catherine
Bonjour,
Il n'y a qu'une mort, celle du corps physique, l'âme est éternelle. Certains Esprits parlent de seconde mort dans leurs communications et on en trouve des notions dans certains livres. Il s'agit d'Esprits qui changent de plans spirituels simplement.
Un Esprit peut avoir la possibilité de donner des signes de son immortalité après sa désincarnation afin de rassurer, ensuite il doit poursuivre son évolution. La famille terrestre doit faire son deuil en priant pour surmonter l'épreuve.
Il est un peu tôt pour lui pour revenir sur terre, se réincarner , quitte à revenir plus tard quand il aura accompli son chemin.
Fraternellement,
André
Bonjour,
Rien ne se fait au hasard, tout a un sens et il est certain que les guides ou Esprits protecteurs ont entouré les parents pour les aider ainsi que l'enfant. Soyez sans inquiétude l'aide existe partout, il suffit de demander.
Pour un tel châtiment, il doit y avoir de multiples raisons qui se trouvent dans les vies antérieures. Cette triste histoire appartient à Grégory.
En ce qui concerne ce meurtre, on peut citer Kardec, dans le livre des Esprits, elle concerne les hommes inférieurs qui n'hésitent pas tuer leur prochain.
- La nécessité de la destruction existera-t-elle toujours parmi les hommes sur la terre ?
- Le besoin de destruction s'affaiblit chez l'homme à mesure que l'Esprit l'emporte sur la matière ; c'est pourquoi vous voyez l'horreur de la destruction suivre le développement intellectuel et moral. "
Puis, en écoutant, l'enseignement d'André Luiz, donnée par Chico Xavier, prions pour cet environnement douloureux car à chaque fois que l'âme souffre d'une mort violente, victime d'un accident ou d'un assassinat, son corps spirituel présente des lésions plus ou moins étendues. Elle reçoit également un traitement et des soins adéquats dans des hôpitaux, au-delà des frontières de la tombe. En général, elle est endormie, quand elle réalise le passage vers d'autres dimensions.
Fraternellement,
Catherine
Bonjour,
On peut dire que les Esprits sont en souffrance ou en déséquilibre dans la vie spirituelle quand ils ne s'aperçoivent pas qu'ils sont désincarnés ou ils ne s'attendaient pas à être désincarnés. Ils ressentent encore le mal qui les a amené à la désincarnation ou des problèmes qui les font souffrir. Par exemple, lors d’une mort violente dans un accident ou un assassinat, il peut y avoir un certain temps qui s’écoule avant qu’ils comprennent leur nouvelle situation.
Ils peuvent aussi être en souffrance quand ils ont mal agi et qu’ils sont face aux conséquences de leurs erreurs. Ils se manifestent avec les faiblesses et les angoisses dont ils sont porteurs. Parfois ils n'ont pas, tout au début, les conditions pour une compréhension normale.
Exemple : les accidentés, les assassinés, les suicidés, les alcooliques, les toxicomanes, les homicides, les avares, les égoïstes, les paresseux, les despotes, les matérialistes attachés à des sensations physiques, les déments, les peureux, les persécutés, etc. Ils ont besoin d’un contact à travers un médium pour écouter et sentir ce qu'ils ne pouvaient pas spirituellement et passer par un renouvellement fluidique et mental.
Fraternellement,
Alexis
Bonjour,
Il n’y a aucune règle précise quant à la durée entre deux incarnations. Un certain nombre de critères rentrent en jeu et peuvent faire intervenir différentes périodes plus ou moins longues. Parmi ces périodes on retrouve la période de trouble qui suit le décès dont la durée est fonction de l’avancement de l’Esprit et de la circonstance de la mort, de quelques heures à plusieurs années, puis celle de récupération ou l’Esprit reprend des forces, la période d’acceptation, de compréhension de sa nouvelle condition, de travail sur soi, très différentes suivant les Esprits. Vient la période de préparation de la future incarnation, du programme à accomplir puis la période d’attente de conditions favorables pour mener à bien ce nouveau programme.
Voyons deux exemples sur des temps très différents entre deux incarnations.
Le premier consigné dans le livre « Sexe et destin » par l’Esprit André Luiz et psychographié par Chico Xavier, au chapitre 11 et 12. C’est une jeune femme, Marita, qui était amoureuse d’un homme qui se maria avec sa sœur peu de temps avant sa désincarnation par suite d’un accident. Encore amoureuse de lui après sa mort, on lui accorda pour être près de lui de se réincarner pour devenir sa fille et donc la fille de sa sœur de sa vie précédente. Dans ce cas, Marita s’est réincarnée seulement deux ans après sa mort.
Le deuxième exemple consigné dans le livre « Le ciel et l’enfer » d’Allan Kardec, partie 2, chapitre 6, sous le sous-titre « l’Esprit de Castelnaudary », est celui d’un Esprit, criminel dans sa dernière vie. Il était en quelque sorte bloqué dans la maison où il avait commis ses meurtres depuis 200 ans quand il a été invoqué pour la première fois. Sa réincarnation n’était pas programmée, un grand travail sur lui-même l’attendait.
Ces exemples montrent bien qu’il n’y a aucun temps précis entre deux incarnations, ni même « une espérance de vie maximum » après laquelle l’Esprit doit revenir sur terre.
Fraternellement,
Emma
Bonjour,
Nous pouvons lire dans la réponse de la question 199 « Pourquoi la vie est-elle souvent interrompue dès l’enfance ? », du livre des Esprits d’Allan Kardec, que la durée de la vie de l'enfant peut être pour l'Esprit qui est incarné en lui le complément d'une existence interrompue avant le terme voulu, et sa mort est souvent une épreuve ou une expiation pour les parents.
Dans Le livre de l’évangile selon le spiritisme d’Allan Kardec chapitre 5 « Bienheureux les affligés », au sous-titre « Pertes de personnes aimées. Morts prématurées », il est indiqué que rien ne se fait sans un but intelligent, et, quoi que ce soit qui arrive, chaque chose a sa raison d’être. Il y a toujours une raison divine et régénératrice aux douleurs qui nous atteignent.
Il est écrit ensuite que la mort prématuré est souvent un grand bienfait que Dieu accorde à celui qui s’en va, et qui se trouve ainsi préservé des misères de la vie, ou des séductions qui auraient pu l'entraîner à sa perte. Celui qui meurt à la fleur de l'âge n'est point victime de la fatalité, mais Dieu juge qu'il lui est utile de ne pas rester plus longtemps sur la terre.
Si une douleur contenue est une preuve d’amour alliée à de bons souvenirs qui sont une source de joie pour l’enfant qui vient de partir, les douleurs déraisonnables l’affligent et l’empêche de poursuivre son parcours, elles dénotent un manque de foi, et sont une révolte contre la volonté de Dieu.
Le mieux est d’être convaincu que cette fille décédée, continue son parcours heureuse ou malheureuse en fonction de sa condition spirituelle. Plutôt que de se laisser aller dans un chagrin incontrôlé qui ne peut que la perturber, il est préférable de prier pour elle, pour sa paix.
Fraternellement,
Alain
Bonjour Sylvie,
Nous comprenons votre douleur et vous adressons nos plus sincères condoléances. La mort d'un être aimé nous oblige souvent à nous poser des questions sur notre devenir après la mort, mais il n'est pas toujours facile de trouver des réponses simples et adaptées face à cet "ouragan" qui a dévasté notre vie.
Prenez, comme vous l'avez fait, le temps de lire, à votre rythme, quelques ouvrages qui pourraient non seulement vous éclairer, mais aussi vous consoler. Nous vous conseillons, à cet égard, la lecture du livre Après la mort de Léon Denis, dont le titre évocateur, la grande sagesse et le style irréprochable devraient pouvoir éveiller en vous les saines émotions qui vous aideront à reprendre pied. Pour vous en convaincre, vous pouvez aller lire ou écouter, sur le site des éditions Philman, dans la série "des livres et des anecdotes", ce que ce livre a pu susciter comme réactions positives, espoirs retrouvés et consolations apportées.
Accordez-vous ce temps de deuil et de compréhension et, lorsque vous vous sentirez prête, vous pourrez vous adresser à un centre spirite proche de chez vous dans lequel vous devriez pouvoir trouver une douce consolation, évidemment toujours gratuite. Reprenez courage et dites-vous, pour commencer, que vous n'êtes pas aussi seule que vous ne le pensez...
Fraternellement,
Coralie
Bonjour,
Un Esprit peut effectivement se manifester de cette manière sa présence. Comme vous mentionnez qu'il avait quelque connaissances de la vie dans l'au-delà, il peut se montrer dans un rêve, se rapprocher de vous durant le sommeil et déplacer des objets. C'est tout à fait réalisable. Il suffit de volonté et de connaissance des fluides.
Fraternellement,
Julien
Bonjour,
La lecture du livre, Dans l'invisible, devrait vous apporter déjà plusieurs réponses aux nombreuses questions que vous nous posez. Vous devriez lire aussi Après la mort, toujours de Léon Denis qui explique bien que notre détachement du corps après la désincarnation est plus ou moins long selon différents critères dont, par exemple, notre attachement à la matière, notre foi, la manière dont on meurt, etc.
Vous pouvez aussi retourner lire, dans le Livre des Esprits d'Allan Kardec, aux questions 155 et suivantes, comment il nous est expliqué que les liens qui unissent l'Esprit au corps se dénouent mais ne se brisent pas. Laissez ces lectures mûrir en vous, songez-y, méditez-les, observez autour de vous et vous verrez que le monde des Esprits et celui des incarnés se ressemblent beaucoup ! Par exemple, vous vous étonnez que les Esprits, alors qu'ils sont si malheureux, n'écoutent pas les Esprits guides qui veulent les aider. Ne croyez-vous pas que ce soit la même chose sur Terre ?
Sans être guide vous-même, est-ce que vous ne vous êtes jamais désespérée de voir un de vos proches aller "droit dans le mur" malgré de nombreuses mises en garde ? Le libre arbitre existe et permet que la leçon n'en soit que mieux acquise un peu plus tard. Il faut parfois se brûler pour comprendre que le fer est chaud...
Bonne continuation dans vos lectures, mais n'hésitez pas à vous rapprocher d'un centre pour aller un peu plus loin.
Fraternellement,
Gilles
Bonjour,
Beaucoup de personnes comme votre mère voient, ressentent les Esprits et assistent à des phénomènes comme celui qu’a vécu votre mère avec l’inscription. C’est ce qu’on appelle : médiumnité. Nous sommes tous médiums à des sensibilités différentes.
Votre mère est apeurée parce qu’elle ne comprend pas ce qui lui arrive. Il ne faut pas diaboliser les Esprits qui sont comme nous à la différence qu’ils n’ont plus de corps physique.
La lecture du livre des Esprits et du livre des médiums d’Allan Kardec vous permettra de comprendre ce que sont les Esprits, quels sont les liens qui les unissent à nous, leurs moyens de communications et notre rôle face à leurs appels. Ces livres vous instruiront aussi sur les moyens de vous prémunir d’éventuelles mauvaises influences.
Nous conseillons à votre mère de se rapprocher d’un centre spirite où elle trouvera compréhension et conseils pour apprendre à gérer sa médiumnité. Nous conseillons aussi à votre mère, de prier Dieu et son ange gardien de lui apporter le soutien nécessaire. Si elle ne sait comment prier, le livre l’Evangile selon le spiritisme d’Allan Kardec donne des exemples de prières.
Fraternellement,
André
Bonjour,
Votre attachement est un sentiment noble d'amour pour votre compagnon. Avez-vous lu l'ouvrage d'Ernest Bozzano sur les manifestations des animaux ? Il est en téléchargement libre sur notre site. Dans le livre Nosso Lar, il est question d'une colonie spirituelle dans laquelle les hommes et femmes désincarnés se retrouvent, André Luiz, un Esprit qui témoigne dans son passage dans cette colonie explique qu'il y a vu des animaux en liberté.... Voyez, tous les témoignages ne sont pas identiques.
Bonnes lectures
Fraternellement,
Céline
Bonjour Philippe,
Tout comme pour notre durée de vie sur terre, il n'y a aucune règle précise quant à la durée entre deux incarnations. De trop nombreux critères entrent ici en cause et peuvent faire intervenir différentes périodes, toutes plus ou moins longues, comme la période de trouble qui suit le décès, puis celle de récupération, d'acceptation, de compréhension, de travail sur soi, de détermination du prochain programme à accomplir, d'attente de conditions favorables pour mener à bien ce programme, etc.
Vous pensez n'avoir aucun signe de vos morts mais cela ne signifie pas qu'ils ne se soient jamais manifestés à vous car nos défunts savent se montrer, la plupart du temps, très discrets afin d'éviter de nous faire peur...
Parfois, c'est le simple fait de penser soudainement à eux qui est le signe qu'ils sont présents. Il arrive fréquemment que cette pensée soit favorisée par une odeur qui nous rappelle notre défunt. D'autre fois, c'est notre pensée qui les appelle à nos côtés mais, comme ils ne veulent pas nous effrayer, c'est à nous de développer notre sensibilité pour les percevoir.
Nous rencontrons aussi souvent nos morts dans la nuit, profitant d'un détachement de nos liens terrestres pour aller les retrouver, mais nous n'en gardons pas toujours le souvenir. Parfois, nous n'avons, au mieux, que la sensation d'un rêve très vague. D'autres fois, nous n'avons aucun souvenir de rêve nous parvenant à la conscience mais nous nous réveillons, malgré tout, apaisé, rassuré car nous avons eu des nouvelles de notre défunt dans la nuit et notre inconscient l'a enregistré.
Ne vous inquitez pas : si vous pensez à vos morts, alors vos pensées arrivent jusqu'à eux avec tout le florilège d'émotions qui les accompagnent, comme l'amour et la tendresse ou bien la colère et les pleurs. Aussi, prenez soin d'envoyer des pensées réconfortantes comme vous aimeriez en recevoir...
Fraternellement,
Hélène
Bonjour,
Il est parfois difficile de comprendre pourquoi, lorsque deux personnes attrapent une même maladie, l'une d'elle s'en sort alors que l'autre est emportée, d'autant plus quand celui qui s'en va est le plus jeune et que celui qui reste est le plus âgé. Ce n'est pas l'ordre des choses logique, habituel, alors cela devrait suffire à nous indiquer que c'est là le dessein de Dieu.
Pourquoi ?
Aujourd'hui, cette question vous fait souffrir mais un jour, peut-être seulement après avoir achevé votre temps sur Terre, vous comprendrez les raisons de ce départ précoce et de l'immense douleur qui vous accable depuis.
Aujourd'hui, il vous faut apprendre à vivre sans pouvoir toucher le corps physique de votre fils. C'est comme s'il avait fait un grand voyage au delà des mers pour aller vivre dans un monde meilleur, sans pouvoir communiquer avec vous le temps de la traversée.
Dès qu'il sera bien installé, il ne manquera sûrement pas de vous donner de ses bonnes nouvelles. Pour garder courage et patience, dites-vous que seul le corps physique meurt mais que l'Esprit, lui, continue de vivre, de ressentir, de raisonner ou d'aimer, d'autant plus librement qu'il n'a plus d'entraves matérielles. Pour vous réconforter, vous pouvez lire le Livre des Esprits d'Allan Kardec qui vous expliquera mieux toutes les interactions entre notre monde et le monde invisible.
Plus généralement, tout ouvrage sur le spiritisme (vous avez un grand choix en accès gratuit sur notre site) vous rassurera en vous démontrant la survivance de la vie après la mort et le grand désir de ceux qui nous ont précédé dans l'au delà de se communiquer à nous.
Si vous le désirez, nous pouvons aussi essayer d'interroger votre fils.
Vous pouvez venir dans notre centre de Lyon Bron (ou dans un autre centre spirite) pour assister à une séance pendant laquelle un médium essayera d'entrer en contact avec votre fils.
Si vous ne pouvez pas vous déplacer, dites-nous simplement son prénom, la date de son décès et ce que vous désirez savoir et nous vous communiquerons les résultats par internet. Gardez force et courage et nourrissez-vous de l'espoir légitime de le retrouver, dès que Dieu jugera le moment opportun...
Fraternellement,
Julie
Bonjour Nathalie,
Si vous avez fait, comme on vous l'a conseillé, une fiche pour votre frère, nous pourrons, durant nos séances d'aide spirituelle, prier pour lui dès le mercredi 28 mars, puis les mercredi 4 et 1 avril, toujours à 18h.
Nous vous demandons simplement de vous unir à nous, par la pensée, pendant ces séances.
Cela n'exclut pas de prier pour lui le reste du temps, en demandant à ce qu'il soit aidé pour reconnaitre son nouvel état, pour qu'il retrouve confiance et paix et pour qu'il puisse être secouru et guidé par des Esprits bienveillants.
De notre côté, nous vous tiendrons informée chaque semaine de ce qui aura pu être communiqué à son sujet pendant les séances et nous espérons que vous voudrez bien nous répondre pour attester que vous faites bien le "travail" avec nous. Sans vous, notre action serait grandement limitée...
Votre frère est décédé depuis très peu de temps et de façon soudaine, ce qui explique le trouble dans lequel il se trouve actuellement.
Mais, rassurez-vous, de nombreux Esprits ont pu témoigner de l'action réconfortante et apaisante des prières ainsi que de leur grand intérêt pour limiter le trouble qui suit le décès.
Vous souhaitez certainement ardemment que votre frère soit apaisé, nous nous joindrons donc volontiers à vous pour prier et, ainsi, donner la force de l'union aux pensées d'amour qui lui seront envoyées.
Pouvez-vous nous confirmer si la fiche est déjà faite ou s'il faut la faire ? N'étant pas au centre, il ne m'est pas possible de le vérifier pour le moment...
Fraternellement,
Hélène
Bonjour Gina,
Plus on étudie le monde invisible, plus on observe de sagesse et de bienveillance, même dans ce qui nous paraît, au premier abord, injuste.
Ainsi, nous avons constaté, nous aussi, que des personnes sceptiques reçoivent souvent des messages spirites alors que la personne qui est à ses côtés, croyante en l'au-delà, n'en reçoit aucun. Mais finalement, lequel des deux a le plus besoin d'être ébranlé dans ses convictions ? A qui le monde invisible doit-il le plus se faire reconnaître ? A celui qui ne croyant en rien n'attend rien, ou à celui qui sait que des frères invisibles l'entourent mais en réclame la preuve ?
Une personne assez avancée pour avoir la foi doit, ensuite, être capable de dépasser ces démonstrations publiques pour rechercher une communication plus directe et intime. Or, pour aider quelqu'un à marcher, il vaut mieux ne pas lui donner de béquilles... Qu'est-ce que tout cela signifie pour vous, concrètement ? Vous percevez certainement parfois vos parents décédés.
Ne pas avoir de messages de leur part lors de réunions médiumniques vous poussera plus sûrement à essayer de développer vos perceptions, à analyser les traces de leur présence, à chercher à les ressentir et les comprendre et donc vous permettra d'aller plus loin dans votre foi que si l'on vous avait tout servi sur un plateau... Rien n'est jamais dû au hasard et l'attention accordée est conforme aux besoins spirituels de celui qui la reçoit.
Nous vous souhaitons une heureuse année 2012.
fraternellement,
Hélène
Bonjour,
Le temps nécessaire au dégagement de l'Esprit de son corps et de son ancienne vie est variable d'une personne à l'autre, cela dépend du traumatisme, de la vie qu'a mené la personne...Etc.
D'une manière générale, nous conseillons d'attendre au minimum 6 mois avant de demander des nouvelles. Cela peut parfois être plus long.
Toutefois en attendant, vous pouvez prier pour votre belle-mère afin de l'aider pendant cette période de transition et surtout de lire afin de comprendre ce monde de l'au-delà, cela permet de mieux orienter vos prières.
N'hésitez pas à nous recontacter dans 6 mois si vous souhaitez avoir de ces nouvelles.
Fraternellement,
Sandrine
Bonjour,
Les signes que nous recevons dépendent de plusieurs choses et ce que l'on peut percevoir comme une inégalité correspond parfois plus à un concours de circonstances.
Il faut savoir que nos proches n'ont pas toujours l'occasion de se manifester à nous: soient parce qu'ils sont tourmentés et ne comprennent pas trop où il se trouvent, soit parce qu'ils doivent d'abord cheminer et avancer avant de pouvoir le faire.
De plus, parfois, bien qu'ils soient proches de nous, nous ne ressentons pas leur présence, ne reconnaissons pas les signes qu'ils nous envoient pour nous conseiller, pour nous apaiser.
Les enseignements spirites nous montrent que nous sommes toujours entourés, même lorsque nous nous sentons seuls. Que ce soit par des proches décédés ou plus souvent par nos esprits familiers et notre guide, nous ne sommes jamais laissés dans le chagrin, ni dans la peine. Mais là encore, nous ne nous en rendons pas toujours compte car le trouble et la douleur de la perte d'un proche fait que nous nous isolons souvent de leur aide et de leur soutien à notre insu.
Peut-être vous serait-il possible de faciliter ces échanges en priant régulièrement et en demandant à vous rapprocher de votre guide et de votre familier.
En espérant avoir pu vous apporter quelques éléments,
Claire