j'ai d'abord vu le film Nosso Lar avant de lire le livre. J'ai trouvé qu'il était bien fait (le film)tant il doit être difficile de représenter le monde des Esprits ; j'ai donc pensé qu'il était acceptable d'y trouver des symboles matériels (maisons, moyens de déplacement, personnages physiques...)
Mais je dois dire que je suis très étonné (et même déçu) de retrouver la même chose dans le livre, ces mêmes représentations matérielles dans un monde spirituel (ravitaillement en nourriture, en vêtements, quasi révolution concernant l'organisation de la société... et surtout des personnages en chair et en os ?)
La vie y est comparable à celle que nous connaissons sur Terre, en beaucoup mieux, bien entendu, mais comment peut-on imaginer avoir un corps comme le nôtre, sans passer par la naissance ?
On meurt, le corps disparaît, et on retrouve le même directement ? Le périsprit a certes la forme de notre corps terrestre mais l'auteur n'en dit mot.
Je me demande si Chico Xavier n'y a pas mis beaucoup de lui-même.
Merci de m'éclairer. Pensées fraternelles.
Bonjour Kenny,
Le film Nosso Lar a été fait à partir du livre du même nom et il a su lui rester assez fidèle.
On est effectivement assez souvent surpris d'y retrouver une vie très proche de la notre sur Terre, mais il ne faut pas oublier que Nosso Lar est un lieu encore peu élevé sur l'échelle des mondes célestes.
Il est donc normal d'y retrouver toutes nos habitudes avec juste un peu plus de "spiritualité" (télépathie, envoi de fluides, actions de la prière, etc.).
Lorsque l'on meurt, on n'acquiert pas d'un coup la science, la sagesse ou la moralité qui nous ont fait défaut jusqu'alors.
L'évolution se fait pas à pas, en passant d'un monde à un autre, mais il faut respecter chaque étape.
Notre périsprit reste une enveloppe semi-matérielle et il garde la forme de sa dernière incarnation même si cette enveloppe n'a plus la même importance car elle est moins matérielle.
Cette apparence vous permettra au moins de reconnaître ceux qui viendront vous accueillir, quand votre heure de partir sera venue, et de vous faire reconnaître à votre tour, plus tard, par ceux qui vous rejoindront. Notez que Chico Xavier a écrit ce livre en 1944.
Un tel ouvrage était donc très avant-gardiste pour l'époque.
Si ce récit vous a gêné, par son aspect trop proche de vous, n'en retenez que l'essentiel, c'est à dire l'importance de la loi de cause à effet et ses répercussions possibles à long terme sur nos vies.
Fraternellement,
Edwige