Vous ici trouverez les réponses aux questions des internautes, rédigées par les médiums du CSLAK.
Nous avons consacré le sujet 6 de mai 2000 aux dangers du Spiritisme.
Il est normal d'avoir peur du Spiritisme lorsqu'on ne le connaît pas ; cette peur disparaît avec la connaissance. Nous sommes heureux que vous n'ayez pas pratiqué seul l'écriture automatique. Nous recommandons vivement de travailler en groupe où vous acquéreriez confiance, condition indispensable pour développer une bonne médiumnité.
Il s'agit de sujet traité par les sciences occultes. Le Spiritisme n'est pas une science occulte, il provient de l'observation d'un ensemble de faits et d'expériences qui ont donné naissance au Spiritisme ; il n'a aucun rapport avec l'astrologie, la tarologie, la numérologie, etc...
Celui qui ne connaît du spiritisme que le préjugé erroné des tables tournantes peut se demander en toute franchise : « quel rapport peut-il y avoir entre ce passe-temps macabre et le Christianisme ? » Le phénomène des tables tournantes a eu son utilité : il a permis d’attirer l’attention sur tout un ensemble de phénomènes qui, observé par la méthode expérimentale, ont permis de constater la survivance de l’esprit après la mort. Les communications qui s’échangèrent entre les deux mondes eurent des conséquences philosophiques et morales remarquables.
Les êtres qui nous ont précédés dans l’autre monde nous présentent un tableau de la vie future éminemment juste, où chacun « récolte ce qu’il a semé ». Le bonheur futur n’est pas en raison de notre croyance, ou de notre observance de tel ou tel rite ; seul notre comportement envers les autres ici-bas a une influence. La patience, l’humilité, la bienveillance, la charité sont la source des plus grandes félicités. La morale du spiritisme n’est donc pas différente de celle du Christ. Allan Kardec écrit dans l’Evangile selon le Spiritisme « de même que Christ a dit : « je ne suis point venu détruire la loi, mais l’accomplir », le spiritisme dit également : « je ne viens point détruire la loi chrétienne, mais l’accomplir ». Il n’enseigne rien de contraire à ce qu’enseigne le Christ, mais il développe, complète et explique, en termes clairs pour tout le monde, ce qui n’avait été dit que sous la forme allégorique. »
Par la certitude qu’offre le Spiritisme que la vie ne s’arrête pas à la tombe, que toutes nos épreuves en ce monde seront justement récompensés, il apporte la consolation. Il est une nouvelle révélation que Christ lui-même avait annoncé : « Si vous m’aimez, gardez mes commandements ; et je prierai mon Père, et il vous enverra un autre consolateur, l’Esprit de Vérité,…, qui vous enseignera toutes choses et vous fera ressouvenir de tout ce que je vous ai dit. »
Les Esprits nous enseignent que Dieu n’a pas créé de créature avantagée ou parfaite, toutes les âmes ont été créées simples et ignorantes. Et, de vie en vie, toutes s’ouvrent à la conscience, à la connaissance, à la perfection. Si Jésus est certainement l’Esprit le plus évolué qui se soit incarné sur cette terre, il n’est pas, pour les spirites, le fils de Dieu, ou plutôt nous sommes tous les fils de Dieu.
Les premiers chrétiens croyaient à la préexistence de l’âme et à la survivance de l’âme dans d’autres corps. Ils se livraient aussi aux évocations et communiquaient avec les esprits des morts. Les Actes des Apôtres fourmillent d’indications sur ce point, Saint Paul décrit, sous le nom de dons spirituels, tous les genres de médiumnité dans sa première épître aux Corinthiens. Dans le texte grec des Evangiles on trouve presque toujours isolé le mot esprit. Saint Jérôme, le premier, y ajoute celui de saint, et ce sont les traducteurs français de la vulgate qui en ont fait le Saint-Esprit.
L’Eglise naissante entra en conflit avec ceux qu’on appelait alors les hérésiarques. Ceux-ci, inspirés par les Esprits, combattaient le faste des évêques, les dogmes imposés comme un défi à la raison. Les Esprits, en enseignant le rachat des fautes commises par les vies successives et reniant l’autorité sacerdotale devirent une véritable menace pour l’Eglise. Celle-ci ne tarda pas à condamner les communications avec les Esprits, les attribuant à Satan. Elle se prétendît l’unique interprète de Dieu : l’obscurantisme et la superstition voilèrent les enseignements si simples de l’Evangile, ainsi que Jésus l’avait prédit : « Le Ciel et la Terre passeront, mais mes paroles ne passeront pas ».
Comme les autres grandes religions, le Christianisme fût déformé, voilé. Dépouillées des dogmes, des rites, de tout ce qui est de source humaine, les religions sont toutes différentes facettes de la vérité. Ayant toutes pour origine des phénomènes médiumniques, le Spiritisme est une clef qui permet de retrouver, de comprendre et de revivifier le message profond des religions. Lorsqu’on abandonnera la lettre pour l’esprit, les religions se fondront toutes en une religion supérieure qui sera, écrit Léon Denis, « définitive, universelle, au sein de laquelle se fondront, comme des fleuves dans l’Océan, toutes les religions passagères, contradictoires, causes trop fréquentes de division et de déchirement pour l’humanité. »
Le terme exact est spiritisme « kardéciste ». Comme vous le remarquez si justement, l'emploi de ce mot est une erreur, car il ne s'agit pas de l'enseignement d'un homme, mais bien des Esprits. Ce terme a été utilisé par des spirites pour se démarquer des nombreux amalgames dont a été victime le spiritisme ; on peut ainsi croire à la manifestation des Esprits sans pour autant croire à leurs enseignements, sans coire par exemple à la réincarnation. Le terme « kardéciste » est notamment employé au Brésil pour se démarquer du spiritisme « d'Umbanda » qui est un mélange entre spiritisme et cultes afro-brésiliens.
La communication avec des Esprits désincarnés est rare (il faut que l'Esprit incarné qui se manifeste soit en train de dormir) et ne présente pas d'utilité concrète. Elle a toutefois permis de constater la présence d'un cordon fluidique, appellée couramment « corde d'argent » qui relie l'Esprits incarné à son corps et dont les Esprits désincarnés sont dépourvus. Nous vous conseillons de lire les communications extraites de la revue spirite de deux Esprits incarnés : janvier 1860 et mars 1860
Quelle caricature de la réunion spirite ! pourtant, certains l'imaginent ainsi ! pourtant, et malheureusement, ces pratiques existent !
Nous n'avons certes pas de jugement à vous faire, mais peut-on vraiment, après une bonne (??) nuit blanche, à l'aube, dans un cimetière, être « hyper-concentré » ?
Ces pratiques révèlent de la nécrophilie, de la pratique satanique, ou de la pure bêtise (excusez-nous mais nous espérons pour vous que ce n'est que cela). En tout cas, ce n'est certainement pas du véritable spiritisme.
Vous voulez voir comment se déroule une réunion spirite ? Rendez-vous dans l'un de nos centres et vous verrez en toute sécurité ce qui s'y passe. Vous voulez ressentir un petit frisson ? Allez au Luna-Park, dans le train fantôme ou autre !...
Après une « bonne » nuit blanche (peut être arrosée qui plus est ?), il peut apparaître comme assez évident que les sens physiques (tout comme celui de la réalité ou du ridicule, semble-t-il) soient suffisamment émoussés pour que l'on entende divers sons de cloches...
Ce que vous risquez ?
- sur le plan physique : une bonne bronchite.
- sur le plan pénal : après les différentes affaires de ce type qui ont récemment défrayé la chronique, la maréchaussée ne sera probablement pas d'humeur primesautière à votre encontre.
- sur le plan spirituel : le risque est grand et réel. Vous trouverez toujours dans des pratiques stupides, que ce soit dans un cimetière ou ailleurs, peu importe, des esprits du bas astral prêts à vous emboîter le pas, mais peut-être pas prêts de vous laisser tranquille.
Voyez notre sujet du mois, numéro 6, « Les dangers du spiritisme » qui vous éclairera sans doute et, de grâce, mettez un terme à ces pratiques navrantes !
On peut communiquer avec l’Esprit d’une personne vivante, à condition que celle-ci soit endormie. Dans votre cas, il s’agit certainement de l’oeuvre d’un Esprit farfelu de votre entourage.
Merci. Tout témoignage fraternel nous va toujours droit au coeur.
Il est bon tout d’abord de faire la différence entre évoquer et invoquer les Esprits. Evoquer l’Esprit de quelqu’un n’est pas conseillé car les risques d’imposture sont élevés et de plus cela risque de déranger l’Esprit appelé. Nous ne procédons jamais à des évocations dans notre centre, mais à des invocations : nous prions Dieu de nous envoyer de bons Esprits pour nous instruire mais nous n’appelons pas d’Esprit en particulier ; seuls ceux qui ont la permission viennent à nous.
De plus il faut savoir POURQUOI l’on veut invoquer les Esprits ; si nous les appelons pour des questions frivoles ou par curiosité, nous attirerons à nous des Esprits frivoles eux aussi qui n’auront aucun scrupule à mentir, à s’amuser avec nous, et voir même nous perturber durant la séance, et par la suite....
Votre jugement à l’emporte-pièce et qui me semble bien hâtif est fondé sur quoi ?
Bien sûr notre site parle d’Allan Kardec puisque nous sommes spirites et qu’il est le codificateur du Spiritisme.
Il n’est pas comme ont pu le dire certains médias le « Pape du Spiritisme » ou autre superlatif sensationnel. Nous étudions ses ouvrages, remplis de bon sens et de culture et nous le respectons en tant qu’Esprit avancé (je vous renvoie à sa biographie) tout comme nous étudions et respectons, entre autres, Léon Denis et Gabriel Delanne.
Chez nous, pas de gourou mais une étude raisonnée et le bon sens avant tout ! Votre allégation que nous sommes une secte renfermée sur elle-même me semble tout à fait gratuite, pour ne pas dire diffamatoire.
Je vous invite à vous rendre compte « de visu » dans un groupe de l’union spirite que nous sommes en fait le contraire d’une secte.
Christian L., président de l’Association