Sommaire
- Editorial
- Croyances et superstitions
- Les preuves de l’au-delà grâce aux manifestations physiques
- Au seuil d’une vie nouvelle au cinéma ou dans les livres...
Editorial
S'il y a une chose qui dure dans le temps c'est bien le changement, et notre monde, notre civilisation sont en perpétuel mouvement. L'évolution technologique précède toujours l'évolution morale de nos sociétés et les croyances anciennes s'effacent ou se transforment. Des siècles de superstitions restent gravés dans l'inconscient collectif et dans notre culture, et certains initiés ont profité de la naïveté des peuples pour les manipuler. Le spiritisme est venu éclairé ce qui restait dans l'ombre et nous donne la clé d'une foule de phénomènes sur lesquels l'ignorance a brodé une infinité de fables où les faits sont exagérés par l'imagination.
Nous sommes à une période de notre histoire où les avancées scientifiques, informatiques, numériques n'ont jamais été aussi rapides pour transformer nos vies matériels. L'intelligence artificielle, qui prend une part de plus en plus importante dans notre environnement, orientée par des êtres tyranniques, peut entraîner une grande régression. Aussi de cette évolution technologique sans précédent, doit suivre une période de transformation des consciences essentielles pour notre évolution.
Gilles Fernandez
Croyances et superstitions
la science permet d’acquérir des connaissances à partir d’expériences, la croyance se crée à partir d’une idée qui conduit l’individu à la placer comme une vérité. Autrement dit, croire, c'est tenir pour vrai. La croyance s’oppose au savoir rationnel ; c’est la démarche vers la conviction intime. Elle peut concerner l’existence d’un être, la réalité d’une situation ou la probabilité d’un événement. On croit en Dieu, en son ange gardien, en la puissance des Esprits protecteurs, etc. On croit en la fin du monde, en la réalité d’un cataclysme imminent à venir, à l’existence des extra-terrestres, etc. On croit à son jour de chance, qu’après deux événements difficiles, il y en a toujours un troisième, qu’on va gagner au loto, etc.
Le plus souvent, la croyance est associée à la religion et elle semble liée aux mécanismes de survie. Elle se développe et s’affine avec l’intelligence. Celle-ci évolue au fur et à mesure que l’individu s'exerce dans les différentes conditions de vie corporelle, en passant de l'irritation à la sensibilité, puis de la sensibilité à l'instinct et, enfin, de l'instinct à l'intelligence.
La croyance en une âme qui survit après la mort se retrouve dans de nombreuses religions. On retrouve, dans l’histoire de l’humanité, des traces de rituels funéraires dès -300 000 ans et par analogie de croyance en l’âme et en l’au-delà. Plus proche de nous, dans l'antiquité, les peuples de l'Asie, comme les Indes, ceux de l'Afrique, comme les Égyptiens, et ceux de l'Europe, comme les Grecs, les Romains et les Celtes, croyaient que l'Esprit de l'homme pouvait retourner vivre sur la Terre dans une nouvelle vie.
Les superstitions suivent les croyances et s’appuient sur la peur et l’ignorance. Être superstitieux, c'est avoir le sentiment que certains actes ou objets vont avoir une influence positive ou négative sur notre vie, autrement dit, c'est mettre un rapport arbitraire et magique sur des faits qui n'ont aucun rapport entre eux dans la réalité.
Une histoire personnelle
Les superstitions, il est facile de se les créer, petit à petit, au cours d'une vie, sans même s'en rendre compte. Il suffit qu'un objet soit associé, un jour, à une situation heureuse pour qu'il devienne magique et qu'on n'envisage rapidement plus de s'en passer, particulièrement lors d'une nouvelle situation stressante comme le passage d'un examen, un entretien d'embauche, etc. C'est le fameux objet transitionnel, cher au psychanalyste Donald Winnicott (la peluche, le doudou…) qui permet de soulager des angoisses. Inversement, le jour d'un échec, d'un accident, on peut transposer l'émotion négative ressentie sur un objet, une couleur, un chiffre qui deviendront alors un signe de malheur pour l'individu.
C'est ce que l'on appelle des superstitions personnelles qui sont liées à notre propre histoire et qui nous permettent d'évacuer l'angoisse de moments tendus. Ce petit rituel intime qui rassure n'a rien de mauvais en soi, tant qu'il ne fait pas perdre toute objectivité, prêtant à des faits, des événements ou des objets des pouvoirs surnaturels ou une force cachée.
Certains sont capables de dépenser des fortunes dans certaines échoppes ésotériques ou dans des entreprises de vente par correspondance pour acquérir diverses croix ou bagues, prétendument chargées de pouvoirs considérables et censées nous apporter la santé, la fortune, la réussite ou l'affection. Cette croyance en la magie des objets peut tourner à l'obsession et les psychiatres parlent alors de névrose obsessionnelle lorsque la personne est devenue complètement passive face à la vie, car elle n'a plus le sentiment de pouvoir agir dessus sans passer par ces objets transitionnels. Même si la fortune escomptée n'est pas encore arrivée, l'individu pensera que c'est parce qu'il n'a pas respecté à la lettre le rituel d'attachement à l'objet, qu'il a oublié un détail ou, pire, il y voit la preuve que quelqu'un lui a jeté le mauvais œil…
La frontière est bien mince et ils ne sont pas si nombreux ceux qui n'ont vraiment aucune superstition. Même les plus cartésiens d'entre nous ont pu être tentés, ne serait-ce qu'une fois dans leur vie, de croiser les doigts, de toucher du bois, de chercher dans les prés un trèfle à quatre feuilles, d'acheter un billet de loterie un vendredi 13, ou autre geste qui n'a plus aucun sens aujourd'hui, mais... on ne sait jamais n'est-ce pas ?
Une coutume, qui n'est pas partout la même...
Nous avons vu que nous pouvions, tous, nous créer notre champ de superstitions personnelles, liées à notre histoire, mais les superstitions les plus fréquentes restent celles qui sont liées à nos coutumes et qui peuvent donc varier d'un pays à l'autre. L'exemple le plus célèbre est celui du chiffre 13. En France, nous avons coutume de dire qu'il porte malheur et on évitera donc d'être 13 à table, comme on évitera les chambres 13 dans les hôtels, les rangées 13 dans les avions, les 13èmes étages, etc.
On attribue souvent cette croyance à la religion, car le dernier repas de Jésus comptait 13 participants. Pourtant, en Italie, pays réputé pour sa ferveur chrétienne, le chiffre 13 ne porte pas malheur mais plutôt bonheur. Et oui ! Chez nos voisins italiens, c'est le chiffre 17 qui porte malheur. Selon eux, comme 17 s'écrit XVII en chiffres romains, il est l'anagramme de VIXI qui signifie «j'ai vécu» en latin et donc, par extension il revient à dire «je suis mort». C'est ainsi, qu'en Italie, on évitera donc, d'être 17 à table, comme on évitera les chambres 17 dans les hôtels, les rangées 17 dans les avions, les 17èmes étages, etc.
Ainsi, les italiens ne craignent rien du vendredi 13 mais tremblent le vendredi 17 et en Amérique latine, en Espagne ou en Grèce, c'est le mardi 13 qui provoque des émois...
On pourrait parler aussi des asiatiques pour qui c'est le numéro 4 qui porte malheur, car la prononciation de ce nombre est très proche du mot qui signifie «mort». Mais il nous semble inutile d'insister plus avant pour admettre que ces chiffres «maudits» ne devraient plus être aussi redoutables quand on comprend qu'ils ne dépendent que d'une coutume géographique.
Les croyances superstitieuses se sont mises en place suite à des événements que l’on n’arrive pas à expliquer et que l’on appelle miracles s’ils sont bons, ou malédictions s’ils sont mauvais. Ces superstitions sont rarement rationnelles, comme répandre du sel par-dessus son épaule pour chasser les mauvais Esprits ou mordre dans un citron pour les éloigner. Il y a aussi le chat noir qui apparaît sur notre chemin, les miroirs que l’on brise, passer sous une échelle, secouer une nappe dehors, trouver un trèfle à quatre feuilles, etc., autant d’idées répandues qui font craindre le malheur ou le bonheur.
Avec la naissance de l’industrie au 19ème siècle, puis de l’enseignement pour tous, les connaissances se répandent et certaines superstitions deviennent obsolètes. Au 20ème siècle, le développement des sciences et la compréhension de certains phénomènes finissent par rendre ces croyances ridicules, cependant certaines perdurent encore au 21ème siècle.
La doctrine spirite, née dans ce 19ème siècle brillant d’inventions et d’expansions, apporte sa lumière et son enseignement pour éclairer les hommes sur l’après vie. Par son enseignement, un certain nombre de croyances peut s’expliquer autrement. Voici quelques exemples que nous avons retenus, mais il y en a de nombreux autres, bien sûr.
Etre né sous une bonne étoile...
Il s’agit d’une vieille superstition qui rattache la destinée de l’homme à une étoile. En astrologie, les astres exerceraient une influence sur nos vies et nous amèneraient donc à avoir plus ou moins de chance selon leur position dans le ciel au moment de la naissance. L'homme en ressort totalement passif, c'est à dire peu enclin à agir pour sa destinée puisque ce sont les astres et le mouvement des planètes qui la déterminent jusqu'à la mort.
Avec la doctrine spirite, on apprend que l’Esprit a été créé par Dieu, simple et ignorant et qu’il préexiste au corps physique. Cet Esprit doit acquérir des connaissances en passant des épreuves que Dieu lui impose. L’incarnation dans un corps physique sur la planète Terre est une épreuve. En travaillant à son amélioration avec soumission et écoute, l’individu progresse et se rapproche d’un plus grand perfectionnement. En refusant d’obéir, il retarde ce projet et rencontre de plus grandes difficultés pour se grandir.
L'Esprit s'incarne dans le monde qui correspond à son degré d'évolution. Son corps va se former en accord avec la matière et les lois du monde qu'il va habiter. Dieu, étant souverainement juste et bon, permet aux Esprits qui travaillent avec efficacité de profiter de leurs facultés développées. Ces Esprits semblent alors être nés sous une bonne étoile avec des aptitudes différentes, celles acquises au fil des incarnations par le travail.
Se lever du pied gauche…
Il s’agit d’une vieille expression pour indiquer que l’on est de mauvaise humeur dès le réveil. Les superstitieux prennent garde de ne pas poser le pied gauche en premier sur le sol de peur d'avoir à vivre une journée exécrable. L'origine de cette crainte trouve son origine dans l'adjectif latin «sinister» qui a donné le mot «sinistre» mais aussi le mot «senestre», ancien mot français pour signifier la gauche (en Italie, la gauche se dit encore «la sinistra»). Le mot gauche a ainsi gardé une connotation négative (on dit d'une personne maladroite qu'elle a deux mains gauches) par opposition au côté droit qui serait celui de la droiture, du chemin à suivre. Le pied gauche serait donc le «mauvais» pied pour démarrer une bonne journée...
L’individu peu habitué à prier avant de se coucher, ne prépare pas correctement son sommeil. Avec la doctrine spirite, on apprend que, durant la nuit, l’Esprit n'est jamais inactif. Le sommeil qui apporte le repos du corps physique donne à l'Esprit l’opportunité d'entrer en relation avec le monde spirituel. Il peut s'émanciper partiellement du corps et agir selon son état évolutif pour se défaire de certaines mauvaises orientations ou pour être conforté et prendre des forces afin de poursuivre avec assurance sa future journée terrestre.
Chez les Esprits bons ou évolués, ils vont dans des endroits spirituels élevés où ils s'instruisent et travaillent avec des entités supérieures, rencontrent des amis et des parents désincarnés. Ils peuvent aussi visiter des personnes incarnées et passer avec elles des instants de qualité plus ou moins élevée, selon leurs propos et leurs désirs. Au réveil, ils seront enchantés et commenceront une journée sous les meilleurs auspices. Au contraire, chez les Esprits inférieurs, attachés à des intérêts égoïstes et matérialistes, ils donnent cours à leurs instincts et à leurs inclinaisons intimes, en allant vers des Esprits avec lesquels ils s'accordent. Au matin, ils auront des impressions diverses suivant leurs inclinations, ils auront des pensées désagréables qui pourront laisser croire qu'ils se sont bien levés du pied gauche…
Passer sous une échelle
Autre superstition commune : la peur de passer sous une échelle. Certains n'y verront qu'une règle de prudence élémentaire pour éviter de recevoir un objet sur la tête mais, pour le superstitieux, c'est une symbolique chrétienne qui lui mettrait un veto formel. En effet, l'échelle est le symbole du pont entre la Terre et le Ciel. Passer dessous briserait donc ce lien. Mais cela tient aussi à une raison géométrique car une échelle, posée sur le sol et adossée contre un mur, forme un triangle qui est, pour les croyants, le symbole de la Trinité. Passer dans un triangle serait donc comme rentrer dans ce symbole divin, autrement dit, c'est une profanation grave. D'autant plus que, parmi les autres justificatifs de cette superstition, on voit aussi qu'une échelle avait été adossée à la croix du Christ afin de le hisser pour le crucifier. L'échelle est donc associée à l'image de la trahison de Judas et à la mort de Jésus. On peut encore ajouter qu'elle servait aux morts par pendaison au moyen-âge : le condamné passait sous l'échelle alors que le bourreau la contournait.
Ces diverses justifications, toutes venues de temps bien anciens, engendrent des rituels qui ont résisté au temps et à l'avancée de la science. C'est certainement parce que toute excuse est bonne, pour se donner l'illusion d'agir sur son destin par un acte magique, en recherchant de «bons signes» (trèfle à quatre feuilles, fer à cheval, patte de lapin, etc.) et en évitant les «mauvais signes», pourtant mis sur notre route par le «destin» comme la fameuse échelle, le chat noir, le miroir brisé, etc. Par le spiritisme, on sait que c'est notre pensée, notre volonté qui, dans la mesure où elle avance dans le sens du bien, peut agir d'une façon qui pourrait paraître magique pour certains mais qui n'est que le signe que l'on a su, par syntonie, attirer à soi de bons Esprits...
Et la vertu des paroles…
La superstition peut attacher une vertu à certaines paroles et des Esprits ignorants et menteurs peuvent entretenir de pareilles idées en prescrivant des formules quelconques. On trouve, par exemple, cet usage dans la prière avec l’emploi de formules. L’efficacité de la prière, quand elle est constatée, vient alors de la foi que l’on met dans cette pratique. Ce n’est pas la formule qui est efficace mais la force de la pensée qui s’additionne à la volonté et la foi en Dieu pour contribuer à l’aide. Si nous suivons l'exemple de Jésus, il aide avec simplicité, en priant et en enseignant sans geste particulier, ni formule ou rituel.
Dans l’Évangile selon le Spiritisme d’Allan Kardec, les Esprits ont toujours dit : «La forme n'est rien, la pensée est tout. Priez chacun selon vos convictions et le mode qui vous touche le plus ; une bonne pensée vaut mieux que de nombreuses paroles où le cœur n'est pour rien.» On le comprend, les Esprits instructeurs ne prescrivent aucune formule pour les prières et lorsqu'ils en donnent, c'est pour fixer les idées ou appeler l'attention sur certains principes de la doctrine spirite. C'est aussi dans le but de venir en aide aux personnes qui ont du mal à formuler leurs pensées.
Voici, par exemple, dans ce livre, une prière pour les âmes souffrantes, les Esprits supérieurs suggèrent : «Dieu clément et miséricordieux, que votre bonté s'étende sur tous les Esprits qui se recommandent à nos prières, et notamment sur l'âme de N... bons Esprits, dont le bien est l'unique occupation, intercédez avec moi pour leur soulagement. Faites luire à leurs yeux un rayon d'espérance, et que la divine lumière les éclaire sur les imperfections qui les éloignent du séjour des bienheureux. Ouvrez leur cœur au repentir et au désir de s'épurer pour hâter leur avancement. Faites-leur comprendre que, par leurs efforts, ils peuvent abréger le temps de leurs épreuves. Que Dieu, dans sa bonté, leur donne la force de persévérer dans leurs bonnes résolutions ! Puissent ces paroles bienveillantes adoucir leurs peines, en leur montrant qu'il est sur la terre des êtres qui savent y compatir et qui désirent leur bonheur.»
La superstition existe dans certaines paroles, prononcées par certaines personnes, et qui, selon elles sont sources de malédictions ou de bénédictions. Si nous nous référons à la doctrine codifiée par Kardec, les Esprits sont très clairs à ce sujet. Aucune bénédiction ou malédiction ne peuvent détourner la providence divine de la voie de la justice. L’aide arrive toujours à celui qui marche sur les pas de la sagesse divine et le malheureux qui s’en éloigne ne la trouve pas.
C'est la croyance que l'on met dans le pouvoir de l'autre qui lui donne ce pouvoir. En pratique, cela signifie que, si je pense de quelqu'un qui me «maudit» qu'il a le pouvoir de le faire, je risque effectivement de rapidement me rendre malade et dépérir. C'est sur la peur qu'ils suscitent que les sorciers agissent.
La prière pour les morts…
Certaines personnes n'admettent pas la prière pour les morts, parce que, dans leur croyance, il n'y a pour l'âme que deux alternatives : être sauvée ou être condamnée aux peines éternelles, et que, dans l'un et l'autre cas, la prière est inutile. Sur terre, lorsqu'un homme est condamné n’est-il pas défendu par un avocat ? Lorsqu’une personne est atteinte d'une maladie incurable n’est-elle pas aidée en cherchant à la soulager ?
D'autres pensent qu’ils n’ont rien à demander à Dieu ou qu’ils ne peuvent rien Lui demander. Ils estiment qu’ils ne peuvent rien faire pour changer la situation des désincarnés dans l’au-delà. C’est une croyance qui dessèche le cœur et ne peut s'allier avec celle d'un Dieu qui met au premier rang des devoirs l'amour du prochain. Au contraire, en priant régulièrement et en mettant la force de nos mots entre les mains de Dieu, son efficacité apportera la consolation, les encouragements attendus par ceux qui se désespèrent après la désincarnation
Que penser des rituels ?
Dans le spiritisme, pour pouvoir établir un rapport avec le plan spirituel, on exerce ses facultés médiumniques. Par exemple, on pratique la méditation afin d’évacuer toute pensée matérielle et être disponible pour les Esprits. Cela se fait avec simplicité et sincérité, sans aucune formule parce que seules agissent la pensée et la volonté. Joanna de Angelis, un Esprit guide du médium Divaldo, nous le rappelle : «Par la méditation, les individus acquièrent des connaissances sur eux-mêmes, en entrant dans leur réalité intérieure et réalisent la découverte de ressources inépuisables qui restaient inexplorées, enfouies en eux-mêmes. Méditer signifie unir des fragments émotionnels dans un ensemble harmonieux qui élimine les phobies et les angoisses. Ainsi, les individus deviennent exempts des sentiments qui les enferment et qui nuisent à leur avancement vers le progrès. Les inhibitions et les excitations du monde agité et concurrentiel, ainsi que les insatisfactions intérieures et la rébellion génèrent un champ de personnalité conflictuelle, qui finit par faire un individu désagrégé, malade. La méditation favorise une thérapie de renouveau qui nous conduit aux valeurs réelles et légitimes et pour lesquelles nous devons lutter. Il n’est pas non plus nécessaire de s’aliéner de la société ou de chercher des formules et des pratiques mystiques ou encore d’imposer de nouvelles habitudes qui se substituent aux anciennes, dans le but d’acquérir un état de paix à travers la méditation.
Quelques instructions simples sont utiles pour ceux qui veulent renouveler leurs énergies, en réoxygénant les cellules de leur âme et en revigorant leurs dispositions optimistes pour faire avancer leur progrès spirituel. La respiration calme faite avec un rythme tranquille et profond est un facteur principal dans l’exercice de la méditation.»
Il n’y a pas non plus de rituels pour éloigner les mauvais Esprits parce que l’on comprend que son prochain a besoin d’aide d’abord avant de le blâmer. Dans les centres spirites, on ne se livre pas à certains actes comme l’exorcisme. L’assistance systématique aux désincarnés prisonniers de l'insatisfaction ou de l'angoisse, par l'intermédiaire des médiums ou de personnes qui se consacrent à ce genre de services, se fait de façon juste et pondérée. Il faut une patience et une compréhension analogues à celles dont doivent faire preuve les infirmiers au secours des malades perdus dans les méandres de la psychose.
Et les phénomènes…
L'étude des propriétés du périsprit, des fluides spirituels et des attributs physiologiques de l'âme, ouvre de nouveaux horizons à la science, et donne la clef d'une foule de phénomènes incompris jusqu'alors, faute de connaître la loi qui les régit ; phénomènes niés par le matérialisme, parce qu'ils se rattachent à la spiritualité, qualifiés par d'autres de miracles ou de sortilèges, selon les croyances. Tels sont, entre autres, les phénomènes de la double vue, de la vue à distance, du somnambulisme naturel et artificiel, des effets psychiques de la catalepsie et de la léthargie, de la prescience, des pressentiments, des apparitions, des transfigurations, de la transmission de pensée, de la fascination, des guérisons instantanées, des obsessions et possessions, etc. En démontrant que ces phénomènes reposent sur des lois aussi naturelles que les phénomènes électriques, et les conditions normales dans lesquelles ils peuvent se reproduire, le spiritisme détruit l'empire du merveilleux et du surnaturel et, par suite, la source de la plupart des superstitions.
Pourquoi la vérité n'est-elle pas toujours mise à la portée de tous ?
Il faut que chaque chose vienne en son temps. La vérité, c’est comme la lumière : il faut s'y habituer peu à peu, autrement elle éblouit. Le spiritisme peut aider, même si certains l’envisagent comme une systématisation des vieilles superstitions ; d’autres, comme une science infuse, non organisée ; d’autres encore, comme une esquisse imprécise de philosophie religieuse ; d’autres comme une secte nouvelle, parmi les innombrables sectes religieuses du monde. Pour la plupart, le spiritisme se présente comme une simple croyance, une sorte de religion et de superstition, en même temps, entachée de résidus magiques et pourtant lorsque l’on se penche sur les ouvrages, les communications, on s’aperçoit qu’il y a comme un parfum de vérité…
Celui qui vient au centre pour la première fois, surtout s'il s'intéressait déjà aux sciences ésotériques en général, est souvent bien étonné du peu d'artifices que nous utilisons. Loin de tous les symboles et rituels sacrés, ce n'est que par notre unité et nos qualités de cœur, notre volonté, notre sérieux, notre dévouement, notre abnégation que nous espérons avoir des résultats probants.
Laisser croire qu'il faudrait des bougies de telle ou telle couleur, des pentagrammes, des formules magiques pour opérer des rituels, qu'il vaut mieux avoir la tête couverte ou découverte, être à genoux ou debout, tourné vers l'Est ou le Sud, pour que Dieu nous entende mieux et réponde à nos demandes n'aurait aucun sens. Dieu nous entend en fonction de ce qui est dans notre cœur et C'EST TOUT !!!
Les uniques rituels qui peuvent se justifier sont ceux qui vont permettre de se mettre dans un état d'esprit disponible pour s'ouvrir à une communication avec l'au-delà. Ici encore, pas de formule générale qui équivaudrait à une superstition : l'un aura besoin d'une petite musique douce alors qu'un autre préférera un silence absolu ; l'un supportera la lumière, alors que l'autre préférera la pénombre ; l'un se sentira plus disponible au réveil, alors que pour l'autre se sera le soir au coucher ; l'un choisira le confort douillet de son lit, alors que l'autre optera pour une chaise en bois plus tonique.
Ce qui compte, nous l’avons dit, c’est uniquement ce qui est dans le cœur, un cœur pur, sans artifices extérieurs…
Les preuves de l’au-delà grâce aux manifestations physiques
Le spiritisme repose sur un ensemble de faits : les uns, physiques, qui révèlent l'existence et l'action de forces inconnues ; les autres, intelligentes, comme l'écriture directe ou automatique, et les incorporations. Toutes ces manifestations sont produites par des Esprits et s'accompagnent fréquemment de marques, de preuves établissant l'identité et l'intervention d'âmes humaines qui ont vécu sur la terre. C’est grâce à ce moyen que les Esprits ont répandu leurs enseignements dans le monde. Cette pratique expérimentale est un instrument puissant pour la recherche de la vérité, puisqu'il peut servir simultanément dans tous les domaines de la connaissance ; le 20ème siècle est rempli de faits intéressants.
L’ectoplasme, un élément essentiel
L'Esprit ne possède pas de fluide animalisé, qui est produit seulement dans l'incarnation et il utilise celui d’un médium pour agir sur la matière. Qu'il soit proche ou non, conscient ou pas de ce qu'il se passe, le médium à d'effets physiques est indispensable pour ce type de manifestations. Cependant, le véritable agent des effets physiques est l'Esprit. L'intervention du médium dans le phénomène se résume à la qualité et à la quantité du fluides qu'il émet et à sa bonne ou mauvaise volonté pour que l'Esprit agisse.
L’ectoplasme est une substance qui a des propriétés chimiques identiques à celles du corps physique d'où il provient. Il sort du corps du médium par les orifices naturels et les extrémités du corps, comme le haut de la tête ou la pointe des doigts.
Fréquemment, il sort de la bouche. L’ectoplasme est visqueux, blanc ou presque transparent avec des reflets lactés et est évanescent à la lumière.
Dans les Domaines de la Médiumnité de Chico Xavier, au chapitre 28, selon l'assistant Aulus : «L'ectoplasme est la matière, en état de condensation, intermédiaire entre la matière dense et celle du périsprit. Elle est amorphe, mais de grande potentialité et vitalité, animée des principes créatifs qui fonctionnent comme conducteurs d'électricité et de magnétisme, mais qui se subordonne invariablement à la pensée et à la volonté du médium qui l'extériorise, ou des Esprits, incarnés ou pas, qui syntonisent avec le mental du médium et sa façon d'être qui est prédominante.»
Comment l'Esprit produit le phénomène
Pour produire un effet physique, l'Esprit utilise ses propres fluides puis celui du médium, ceux des autres participants et des énergies prises dans la nature. Il les combine et, par sa volonté, les anime ou compose des formes. On obtient ainsi des matérialisations plus ou moins complètes d’Esprits ou d’objets.
L’une des plus célèbres matérialisations est celle que William Crookes a livrée, pendant quatre ans, assisté d'un médium remarquable, Melle Florence Cook. Pendant toute cette période, avec d'autres savants aussi rigoureusement méthodiques que lui-même, il opérait dans son propre laboratoire, entouré d'appareils électriques qui eussent rendu impossible ou mortelle toute tentative de supercherie. Il analysait avec patience les divers genres de phénomènes observés, comme des mouvements de corps pesants, l’exécution d'airs de musique sans contact humain, l’écriture directe, les apparitions de mains en pleine lumière, les apparitions de formes et de figures, etc. Le phénomène le plus étonnant sera l’apparition pendant plusieurs mois, de l'Esprit d'une jeune et gracieuse femme, nommée Katie King. Chaque soir, aux yeux des investigateurs, elle revêt pour quelques instants toutes les apparences d'un corps humain pourvu d'organes et de sens et s'entretient avec Crookes et les assistants. Elle se soumet à toutes les expériences exigées, se laisse toucher, ausculter, photographier ; après quoi, elle s'évanouissait comme un brouillard léger. On écoute Crookes en parler : «Je désire faire connaître quelques-unes des différences que j'ai observées entre Melle Cook et Katie. La taille de Katie est variable : chez moi, je l'ai vue plus grande de six pouces que Melle Cook. Hier soir, ayant les pieds nus et ne se tenant pas sur la pointe des pieds, elle avait quatre pouces et demi de plus que Melle Cook. Hier soir, Katie avait le cou découvert, la peau était parfaitement douce au toucher et à la vue, tandis que Melle Cook a, au cou, une cicatrice qui, dans des circonstances semblables, se voit distinctement et est rude au toucher. Les oreilles de Katie ne sont pas percées, tandis que Melle Cook porte ordinairement des boucles d'oreilles. Le teint de Katie est très blanc, tandis que celui de Melle Cook est très brun. Les doigts de Katie sont beaucoup plus longs que ceux de Melle Cook, et son visage est aussi plus grand. Dans les façons et manières de s'exprimer, il y a aussi bien des différences marquées.»
Les séances expérimentales
Les spirites sont les premiers à organiser des séances expérimentales dans des endroits déterminés, à des jours choisis et en s'entourant des précautions nécessaires pour observer avec fruit les apparitions. Considérés au début comme du pur charlatanisme, ces séances sont entrées dans le domaine de l'observation rigoureuse et fournissent des preuves de l'existence, chez l'homme, d'un principe spirituel et de sa survivance au corps. Pour expliquer ces phénomènes, de nombreuses théories sont émises. On a eu d'abord recours à l'imagination somnambulique du médium, en lui attribuant les créations temporaires. Puis, on a pensé à une suggestion que le médium faisait subir aux assistants après une longue attente. Cette hypothèse ne fonctionnait pas, car les fantômes avaient bien une individualité qui leur était propre. Alors, on prétendit qu’il s’agissait de l’extériorisation du double du médium. Le médium puise dans le subconscient des assistants et modèle son corps fluidique pour lui donner les apparences d'un ou de plusieurs décédés connus des participants. Là, malgré l'ingéniosité de ces théories, elle ne suffit pas pour expliquer tous les cas. Il arrive que l'apparition s'exprime ou écrit dans une langue inconnue du médium et des assistants. Dans d'autres circonstances, ce sont deux, trois, quatre fantômes qui parlent et s'agitent en même temps. Enfin, des preuves d’identités spontanées affectent ce raisonnement.
Il y a, par exemple, le cas d'Estelle Livermore. Pendant cinq années, cette femme décédée d’un banquier, se fait voir un nombre incalculable de fois ; son mari et deux amis, le docteur Gray et M. Groute, la reconnaissent. Le médium, qui restait éveillé, ne dirige pas les manifestations, il les subit et s'en effraie même. Un jour, un second fantôme se matérialise en même temps que celui d’Estelle et c’est deux êtres de l'au-delà qui sont visibles simultanément et dont chacun conserve son autonomie. Estelle donne très fréquemment des messages et son écriture est la même que de son vivant. Elle écrit correctement en français, langue ignorée par le médium. Ainsi s'affirme matériellement et spirituellement la survivance de l'Esprit d'Estelle Livermore, cette indépendance se manifeste aussi sur des photographies. Ce cas résume bien tous les caractères démonstratifs de preuves de la survivance.
Et la science
Elle n'avance qu'avec circonspection dans ces régions, afin d'épuiser toutes les possibilités naturelles ou prétendues telles, avant de pouvoir admettre la réalité du phénomène. Le progrès se fait par étapes et il faut du temps pour s'accoutumer aux nouveautés mais puisque les phénomènes sont réels, la vérité finit toujours par s'imposer.
Autres apparitions
On trouve d’autres exemples d’apparitions chez divers médiums à matérialisation. Les plus connus sont Eusapia Palladino, Kate Fox, Florence Cook, Eglinton, Home, Mme d’Espérance, Eva Carrere, Franek Kluski. Plus proches de nous, des séances de matérialisation sont faites avec le médium Chico Xavier et certains centres spirites au Brésil poursuivent encore cette forme de médiumnité et produisent des ectoplasmes. Ils démontrent que l'Esprit est capable, dans certaines conditions, d'accumuler dans son périsprit assez de forces vitales pour donner une vie momentanée à l'organisme fluidique ; celui-ci, avec la matière empruntée au médium, prend la tangibilité d'un corps ordinaire et c'est une création véritable, mais qui n'a qu'une durée éphémère, qui s’accomplit en dehors des procédés habituels de la nature.
Les moulages
Ceux-ci constituent une preuve de plus en faveur de la théorie spirite. Ils ont été étudiés à l'Institut métapsychique International avec le médium Franek Kluski. Des expériences avec le professeur Richet et le docteur Geley sont couronnées de succès. Voici comment ils procédaient. Ils prennent deux vases renfermant, l'un de l'eau froide et l'autre de l'eau chaude. A la surface de l'eau chaude flotte une couche de paraffine fondue. Ensuite, on prie l'Esprit de plonger sa main dans la paraffine fluide et immédiatement après dans l'eau froide. Il doit répéter plusieurs fois l’opération. Il se forme, de cette manière, à la surface de la main, un gant de paraffine d'une certaine épaisseur et quand la main de l'Esprit se dématérialise, elle laisse un moule parfait qu'on remplit de plâtre. Il suffit alors de plonger le tout dans de l'eau bouillante, la paraffine fond et il reste une empreinte exacte et fidèle du membre matérialisé. L’équipe obtint, par exemple, un moulage de pied d'enfant, une face d’adulte, des mains liées, etc.
Les apports
Ce phénomène consiste dans l'apport spontané d'objets qui n'existent pas dans l'endroit où l'on est. Ce sont le plus souvent des fleurs, quelquefois des fruits, des bonbons, des bijoux, etc.
L'Esprit, qui veut faire un apport, dématérialise la matière de l'objet sur lequel il opère, puis il apporte le double fluidique de cet objet avec lui dans le lieu qu'il a choisi. Ensuite, il puise dans le fluide universel les éléments nécessaires à la reconstruction de l'objet matériel, au moyen du fluide vital.
Si c’est une plante que l’Esprit désire faire apparaître, le double fluidique reproduisant molécule par molécule toutes les parties de la plante, s’incorpore aux molécules du fluide universel et la plante apparaît avec tous ses détails, sa fraîcheur, son coloris aux yeux des assistants.
A ce jour
En France, nous n’avons plus de médiums à matérialisations. Certains centres comme l’Ifres (Institut Français de Recherche et d'Expérimentation spirite) pratiquent de la transcommunication et obtiennent des photographies à l’aide de médiums et d’un appareillage compliqué et inspiré par les Esprits.
On s'aperçoit qu'en dehors de notre monde physique il en existe un autre, plus vaste et plus splendide que celui qui nous est accessible par les sens et qu'il est régi par des lois. A mesure que l’intérêt grandit, les études se font plus précises et nous souhaitons qu’un jour, elles permettent de s’ouvrir à ce monde de l’au-delà.
Au seuil d’une vie nouvelle au cinéma ou dans les livres…
Dans le film Lovely bones, sorti sur les écrans cinéma en 2010 et qui relate l’histoire d’une jeune fille qui s’est fait assassiner après avoir été violée, on constate que si mourir se fait rapidement, la désincarnation est plus compliquée. Se détacher des liens qui retiennent l’âme au plan matériel est fonction de l’évolution de l’Esprit et il est plus simple de partir suite à une longue maladie qu’à un accident de voiture ou à un meurtre. Susy, depuis l’au-delà, observe sa famille sous le choc de sa disparition. Elle est toujours hantée par son meurtrier et l’observe puis suit la progression de l’enquête. Elle s’aperçoit peu à peu qu’elle est entourée d’autres filles qui ont subi le même sort qu’elle et elle restera longtemps ainsi entre deux plans.
Adaptation à la vie nouvelle et influence réciproque des actes et des pensées
Dans cette période qui suit la mort physique, les habitants des deux plans de la vie matérielle et spirituelle continuent à s’influencer et parfois très fortement. Cette influence se poursuivra éternellement, mais elle n’est jamais aussi intense que dans les premiers moments de la séparation. Le drame que vivent les parents de la petite Susy est accentué par le fait qu’ils n’arrivent pas à comprendre ce qui s’est passé et qu’ils ne peuvent faire un enterrement puisqu’il n’y a pas de corps. Le deuil ne se fait pas. La douleur reste là, sans réponse. Les liens affectifs créés par cette famille en résultent exacerbés.
Quand la mort impose une séparation, les fluides magnétiques qui nous lient les uns aux autres s’atténuent peu à peu durant la période du deuil. Les incarnés, pour se rééquilibrer, restaurent leurs énergies essentielles en réorganisant leur circuit de forces magnétiques. L’influence des pensées et des actes de ceux qui restent sur le terre est si importante que les désincarnés n’arrivent pas à s’adapter à leur nouvelle vie. Ils sont perturbés et errent sans but, ils ne parviennent pas à assumer leur fonction dans leur nouvelle patrie. Un manque de connaissance et de préparation face à la mort handicape un grand nombre d’incarnés et de désincarnés. Ils souffrent alors de profonds déséquilibres psychologiques de cette séparation qu’ils pensent définitive. Il ne reste plus qu’un douloureux appel, sans réponse des deux côtés, unis par les liens indestructibles de la pensée, incapables de se comprendre.
Dans le même ordre d'idées, voici d'autres exemples, tirés du livre de Chico Xavier, Renascimento Espiritual :
Gilson Gravena de Souza
Un jeune homme de 26 ans, Gilson Gravena de Souza est assassiné par un inconnu. Son avancement spirituel lui permet de considérer d’une autre manière ce meurtre et il conseille à sa famille : «Si un jour, mes parents sont informés de tous les détails sur ce qui s’est passé, qu’ils soient charitables et ne cultivent aucun ressentiment. Je vais bien, je m’améliore de jour en jour et je ne veux pas tomber en dépression à cause des actions intentées contre quelqu’un, quel qu’il soit au nom de ma mémoire. Je ne veux pas perdre de temps à défendre mon nom. Jésus lui-même a refusé de la faire. Nous sommes heureux parce que nous avons Dieu dans notre foi et notre foi prévaudra.»
Gilberto Dias
Il a été assassiné par un inconnu de plusieurs coups de couteau, il avait un petit garçon de 12 ans. Il explique comment il a été accueilli dans l’au-delà par une entité bienveillante et dit : «Personne ne doit louer le mal car le mal est une maladie. Face au mal, nous devons garder une attitude d’équilibre et de prière afin de travailler à l’extinction des ténèbres quand celles-ci se manifestent. Je vous demande de rester sereins et d’adopter un comportement chrétien, lors de toute déclaration ou dans n’importe quelle réunion.»
Claudio Gianelli
Un soir, en rentrant chez lui, il est poursuivi par des voleurs et est tué par arme à feu. On le transporte à l’hôpital, il est encore conscient. Il succombera quelques heures plus tard. Il raconte : «Quand je me suis retrouvé entourer de médecins et d’infirmiers, un homme (un Esprit) vint jusqu’à moi et me dit :
- Mon fils, n’ai pas peur ! Jésus ne nous abandonne pas. Repose tes pensées que la douleur affaiblit et pense à la bonté de Dieu. Confie ta femme et tes enfants à la miséricorde divine et repose-toi.
Qui me parlait ainsi ? Il me répondit :
- Nous sommes ensemble, je suis ton père Mario qui vient vers toi pour t’emmener avec moi.
Alors que je sentis une grande paix et je me laissais emporter dans les bras de mon père. Ils me retirèrent de mon corps lentement. Il me mit debout et m’embrassa comme lorsque j’étais tout petit. J’entrais dans un sommeil apaisant.
Je notais que nous quittions l’hôpital et que nous prenions une route. Après quelques heures, mon père m’informa que j’avais été mortellement abattu. Il me calma lorsque j’eus une impulsion de colère en me demandant de m’en remettre à Dieu…
Bien plus tard, je dus mener un combat pour l’apaisement de la famille.»