Sommaire
- Editorial
- Ailleurs, autrement, les centres spirites en Europe ou plus loin au-delà des océans…
- Témoignage
- Les fluides selon les Esprits
- L'ABC du coeur - 3ème partie
Editorial
Ces derniers mois, nos adhérents ont voyagé à travers le monde et ils en ont profité pour aller à la rencontre de ces spirites qui œuvrent pour le bien. Ils sont passés par le Portugal que l'histoire et la culture rapprochent du Brésil. D'autres sont partis pour le petit village d'Abadiania qui accueille, chaque année, plusieurs dizaines de milliers de personnes en recherche de spiritualité ou de réconfort à leurs souffrances. D'autres encore sont allés du côté du Québec.
Les activités de ces centres convergent toutes vers le même but l'enseignement et l'aide spirituelle apportée grâce à la collaboration entre Esprits et humains. Les brésiliens sont partout présents dans la diffusion du spiritisme et on les retrouve d'ailleurs dans la plupart des fédérations spirites en Europe. Notre vieux continent a du mal à s'élever vers les forces de l'esprit, vous en trouverez les raisons dans le message transmis récemment par un guide de notre centre.
Enfin un dernier évènement à porter à votre connaissance, la rénovation de notre site Internet qui accueillait déjà plus de 1000 visiteurs par jour et que vous pouvez retrouver désormais à cette nouvelle adresse www.cslak.fr. Merci à tous ceux qui ont vaillamment participer à ce travail.
Gilles Fernandez
Ailleurs, autrement, les centres spirites en Europe ou plus loin au-delà des océans…
Que ce soient des vacances d’été ou quelques jours de congés dans l’année, nos adhérents ont profité de ce moment-là pour rencontrer d’autres spirites et visiter leurs centres, voici leurs témoignages.
En Europe :
«J’avais quelques jours de vacances au mois d’août pour aller au Portugal et je me suis rendu à Figueira da Foz. C’est une ville de 62 000 habitants avec un centre spirite. Il est ouvert le lundi, le mercredi, le jeudi et le vendredi. Ces jours-là de 19h00 à 20h00, on est reçu individuellement par un médium. En exposant nos problèmes personnels, on trouve des conseils empreints de charité et de bienveillance. De 20h00 à 21h00, on peut recevoir des passes. Trois ou quatre médiums sont disponibles et apportent du fluide aux personnes qui le désirent. Suivant les cas, on peut être assis ou allongé. Les enfants sont admis.A partir de 20h45, la salle est fermée pour permettre aux médiums, dans le calme, de se concentrer, une réunion commence ensuite à 21h00 et se termine autour des 22h00. On peut poser des questions durant la séance. Sur la table, il y a des bouteilles d’eau pour les personnes qui le souhaitent. Elles sont nominatives. Ces bouteilles d’eau sont bues chez soi dans les jours qui suivent. Ce sont les médiums qui envoient des fluides pour les magnétiser.
J’ai ressenti une grande ferveur et un intense recueillement de la part des personnes présentes. Il y a parmi les adhérents d’anciens prêtres, qui ont quitté leur sacerdoce afin de trouver dans le spiritisme des réponses qu’ils n’avaient pas dans leur religion. Il y a un seul psychographe, il est présent une fois par semaine, il vient d’un centre voisin, à Coimbra, à 60 km d’ici.
Pendant que les parents assistent à ces réunions spirites, les enfants, dès l’âge de 4 ans, sont pris en charge à l’étage et des bénévoles leur enseignent, à leur niveau, la doctrine spirite. Ces enfants sont partagés en trois groupes c’est à dire de 4 à 7 ans, de 8 à 10 ans et les plus de 11 ans.
Le samedi de 17h00 à 18h30, le centre organise des séances de désobsessions, ce sont des réunions privées. A l’issue de ces réunions, le médium conseille, en rentrant chez soi, de visiter toutes les pièces de la maison afin d’y transmettre le fluide reçu.
A l’entrée du centre spirite se trouve une bibliothèque constituée de tous les livres d’Allan Kardec et de Chico Xavier. On y remarque aussi des portraits et des sculptures du Christ côtoyant celle d’Allan Kardec. Quand on arrive, on note sur un registre son nom et sa ville d’origine. En fin d’année, le centre utilise ces données pour des statistiques.
Le Portugal compte plus d’une centaine de centres spirites.»
Pierre
Au-delà des mers, en Amérique du Sud :
«Quelle belle surprise de recevoir le bulletin trimestriel 54 de septembre qui traitait d’un sujet que je connaissais bien car je revenais de ce petit village du nom d'Abadiania au Brésil.
En effet, le 11 août 2013, me voilà en partance pour le Brésil à la Casa de Don Iniacio pour rencontrer le médium Jean de Dieu ou Joao de Deus qui incorpore des entités dans l’état de transe. Je suis très excitée d’être au Brésil à la rencontre de ces belles énergies. Il fait beau, les gens sont habillés de blanc, couleur qui nous est demandée de porter quand on se rend à la Casa. Tout à l’air paisible ici.
Trois jours par semaine, 1000 à 2000 personnes viennent du Brésil et du monde entier pour recevoir des soins sur tous les plans : spirituel, physique, mental et émotionnel… Joao travaille gratuitement. Les soins sont gratuits également sauf pour les prescriptions de passiflores qui sont faites suite aux opérations ainsi que les bains de cristaux que nous pouvons faire pour quelques reals brésiliens.
Comme dit Joao : «C’est Dieu qui guérit et donne du courage !» Cela commence dans le hall où nous nous retrouvons tous unis en silence. Intérieurement, je fais mes demandes et je me relie à Dieu pour qu’il m’apporte ce qui est le plus juste pour moi. Je ressens une énergie particulièrement forte à ce moment-là et je sais que les entités travaillent déjà sur chacun de nous. Je suis dans la file d’attente, pour passer devant l’entité, le médium Joao incorporé est arrivé. Sous mes yeux, il a opéré plusieurs personnes de façon visible ; c’est un choix des personnes. C’est très impressionnant de le voir faire avec son scalpel une incision ou de mettre une pince dans leur nez sans endormir les personnes restées debout, puis de les recoudre pour repartir tranquillement. Mais le plus bouleversant a été lorsqu’il a utilisé une sorte de couteau pour gratter l’œil de quelques personnes. Elles semblent dans un état de conscience modifiée et restent complètement sereines.
Cependant, ces opérations spectaculaires ne sont qu’une toute petite partie de ce qui se passe réellement !
Après l’opération, elles sont dirigées quelques instants dans une salle qu’on appelle l’infirmerie pour se reposer ; puis, elles sont reconduites dans leur chambre pour y rester 24 heures. Une soupe est servie ainsi que le repas du midi et du soir. Au bout de ce temps, elles sont autorisées à ressortir et à repasser devant l’entité. Ces moments sont nécessaires pour le repos, mais également pour une introspection, de très belles prises de conscience arrivent à ce moment-là.
Après une opération, il nous est demandé de rentrer dans notre Pousada (hôtel) en taxi car il est interdit de rentrer à pied, même si on se sent très bien. Il n’est pas rare de voir des personnes qui après quelques mètres, s’évanouissent ; il s’agit bel et bien d’une opération !
Lorsque nous allons à Casa de Don Iniacio, nous avons la possibilité d’aller, suivant les conseils donnés par l’Entité incorporée par Joao, soit vers une opération invisible, soit vers un bain de cristal, soit dans la salle des médiums ou salle des courants ou vers la cascade. Dès le premier jour, j’ai fait le choix de demander d’aller directement dans la salle des opérations où les entités nous opèrent de manière invisible. Ce sont plusieurs Esprits qui travaillent simultanément sur chaque personne, ils nous entourent et travaillent sur nos différents plans invisibles par exemple l’un purifie notre mental, l’autre notre plan émotionnel, etc…
Je percevais cette très forte énergie envahir chaque centimètre de mon corps physique et mon corps spirituel. Je ne cessais de les remercier pour leurs soins et je ressentais beaucoup de gratitude pour chacune d’elles. Comme dit l’Entité : «Seule la foi peut guérir !» Pour ma part, je pouvais discerner avec une lucidité déconcertante comment nous pouvons nous faire du mal inutilement dans ce conditionnement qui est le nôtre. Je comprenais que nous créons en permanence notre réalité par nos pensées, nos actes et par conséquent, que nous avons le pouvoir de réécrire notre histoire si notre vie ne nous convient pas. En un mot, je ressentais qu’il faut agir au lieu de subir.
J’entrevoyais que les autres ne sont que le miroir de ce que nous avons à travailler en nous, puisqu’il faut cesser de toujours vouloir changer l’autre mais commencer à se changer soi-même. Je percevais qu’il faut prendre le temps de vivre l’instant présent alors que nous sommes continuellement dans notre passé ou notre futur. Et enfin, je méditais sur la «mal à dit» qui s’installe et alors c’est le corps qui parle de ses «maux» ! Je remerciais pour toutes ces prises de consciences comme je suis ravie de les partager avec vous ; ce sont quelques graines semées qui, j’espère, seront arrosées par chacun d’entre vous…
Chacune de ces réflexions était entrecoupée par les repas apportés dans ma chambre, et j’ai trouvé amusant d’être régulièrement servie par un jeune homme du nom de Raphael qui veut dire ‘Guérison de Dieu’ en Hébreu.
Je poursuis mon histoire : 24 heures plus tard, je retourne à la Casa. Je suis de nouveau dans la file pour me diriger vers Joao. Je ressens une très forte énergie, je passe devant l’Entité qui me scanne. On se sent mis à nu, je sais qu’elle lit en moi comme dans un livre ouvert. Elle me sourit et je me mets à penser à Chico Xavier.
A travers le médium Jean de Dieu, 33 entités travaillent comme Saint Ignace de Loyola, Valdevino, Francisco, Osvaldo-Cruz, le Roi Salomon, Pentadeo, Augusto. Le médium prête son corps pour permettre à chacune de ces énergies lumineuses de nous aider et nous guider.
L’Entité m’invite à rejoindre la salle des courants. Elle s’appelle ainsi car elle est traversée par un puissant courant d’énergie de guérison. Dans cette salle, il y a des médiums qui maintiennent en permanence l’énergie afin que Joao soit en état de transe.
En méditation, les yeux fermés, je ressens la puissance de l’énergie. Je vois avec mon regard intérieur, les personnes passées devant moi dans la file. À leur arrivée, leurs fluides sont sombres puis ils deviennent lumineux. Je comprends le rôle de tous dans cette salle. En élevant leurs pensées, ils peuvent nettoyer les énergies négatives des personnes afin de les préparer à passer devant l’Entité pour une probable opération visible ou invisible. J’aperçois également les âmes désincarnées qui se joignent à cette file et qui bénéficient elles aussi de fluides. Je suis rassurée de voir tout autour des Esprits lumineux. Au bout de 4h30 de méditation, une prière clôture cette belle journée. Je me sens pleine d’énergie et suis heureuse d’avoir vécu cette expérience enrichissante.
Tous les jours, on propose une soupe gratuite préparée par des bénévoles. Ceux qui le souhaitent peuvent se joindre à ce travail et c’est ce que j’ai fait en épluchant les légumes. C’est un beau moment de partages, de bonne humeur et d’amour ; tous les ingrédients pour rendre cette soupe excellente !
Le lendemain, on me dit qu’il est possible de faire un bain de cristal alors je m’inscris avec joie. On m’installe sur un lit avec un dispositif de sept cristaux au-dessus de moi, chacun est orienté vers mes chakras. Je perçois qu’ils vibrent avec des couleurs différentes. Au niveau de mon plexus celui des émotions, une action se fait.
La Casa a été bâtie sur un lieu de fluides puissants, conseillé par le médium Chico Xavier.
C’est mon dernier jour à Abadiania. De l’esplanade, je contemple ce magnifique paysage qui s’ouvre devant moi. Le silence règne entrecoupé par le chant des oiseaux, je me sens sereine. De là où je suis, je peux voir le chemin qui mène à la cascade où chacun peut se rendre afin de faire un bain d’eau bénite. Elle aide à la guérison. Pour les plus chanceux, en ce lieu, on peut voir un papillon bleu, représentation de l’Esprit qui anime ces lieux… »
Annie
Plus au nord :
«Alors que nous étions en vacances au Canada, nous avons pu être accueillis dans deux centres spirites à Montréal et un à Québec. Comme chez nous, ces centres spirites ont débuté par des réunions d’études tenues au domicile du président de l’association. Aujourd’hui, ils louent chacun un local grâce aux dons des bénévoles, suivant leurs possibilités ainsi que par le biais d’activités fraternelles qu’ils organisent comme des repas, des vides garages, etc.
Les centres de Montréal bénéficient chacun d’une salle de conférence, une salle de réunion d’étude ou de réunions médiumniques, d’une salle de passes, d’une bibliothèque et un bureau administratif. Le centre situé à Québec dispose d’une salle dont ils agencent la surface selon l’activité du jour ; la salle pour l’étude des enfants étant à part.
Bien que ces centres soient majoritairement fréquentés par des personnes portugaises ou brésiliennes, tous tiennent à proposer l’étude de la doctrine en français et en portugais. Cela est également valable pour l’éducation spirite pour les jeunes. Enfants et adolescents ont leur espace réservé au centre. Un bénévole discute avec eux de la spiritualité, des valeurs de partage et de charité, et de l’application dans la vie quotidienne par des jeux, des chants ou même des dessins.
Dans ces trois centres, toutes les réunions médiumniques sont privées. Le public assiste uniquement aux réunions d’étude de la doctrine. Les passes sont réalisées dans une pièce séparée et de manière individuelle.
Le Centro Luz e Paz a été fondé en 1990 par Arnaldo et Adelina Almeida. Durant 20 ans, les activités se sont déroulées au domicile du couple. Depuis 3 ans, ce centre loue un local au nord de Montréal. Il se compose d’une salle d’étude pouvant accueillir une trentaine de personnes, d’une pièce pour les passes, de deux pièces pour l’étude de la doctrine pour les jeunes, d’une pièce réservée à la pratique de la médiumnité pour les initiés. Il y a aussi une bibliothèque et une cuisine. L’étude se fait le jeudi, le vendredi soir ainsi que le samedi matin autour des ouvrages : Le livre des Esprits, le livre des Médiums et de plusieurs œuvres d’André Luiz ou d’Emmanuel. Les passes sont réalisées sur demande, 30 minutes avant le début des activités d’étude. Nous avons assisté à l’étude du livre Paul et Etienne, en portugais composé de 1h30 de lecture et de 30 min de questions-réponses et d’échanges. Une fois que nous étions tous bien installés, Adelina fit une prière inspirée afin d’annoncer le début de l’étude. Tour à tour, à haute voix, une personne de l’assemblée lisait un passage du livre à l’affichage grâce à un vidéoprojecteur. Notre portugais étant limité, nous n’avons pas été sollicité pour la lecture, nous avons suivi l’histoire de Paul de Tarse avec enthousiasme. Pour clôturer l’étude, Adelina remercia nos amis invisibles par une prière douce et chaleureuse.
Le Centre d’Etudes Spirite Fraternité a été crée en 2005. Il a commencé à fonctionner à Verdun, un quartier du sud de Montréal, dans un local cédé par le couple Roberto Lavoie et Isabelle Norris, membres actifs des travaux du centre. Après une constante évolution de leur nombre de bénévoles, le local était devenu trop petit pour poursuivre convenablement les activités. Ils louent depuis deux ans un grand local non loin du premier. La présidente actuelle est Irène Campos. Nous avons été reçus par Irène et par Karen Aranda, la trésorière du centre. Tous deux donnent également des cours d’initiation médiumnique. Le centre est ouvert du lundi au samedi pour de nombreuses activités. Les réunions d’études de la doctrine spirite apportent une connaissance approfondie du spiritisme. Les réunions médiumniques sont destinées à l’assistance aux Esprits désincarnés et à l’aide spirituelle pour les incarnés qui se trouvent dans un état obsessif. Les réunions d’étude et d’éducation médiumnique sont faites pour ceux qui souhaitent développer leur médiumnité. L’assistance spirituelle fonctionne sur rendez-vous, c’est un moment de dialogue et d’écoute fraternelle.
Le centre dispose d’une grande pièce composée de la salle de conférence pouvant accueillir une centaine de personnes, ainsi que d’un espace de présentation et de vente des livres avec plusieurs panneaux d’informations sur la vie du centre. On y trouve également une cuisine bien agencée permettant aux bénévoles comme au public de partager un repas après chaque travail. Les repas permettent de prolonger l’échange après les conférences ou les séances, tout en apportant un soutien financier à l’association car ils n’ont pas mis en place de cotisation mensuelle. A l’arrière de la salle principale, on accède à la bibliothèque puis à la table des réunions médiumniques ainsi que celle du travail de déobsession et des passes. Au niveau inférieur, ce sont les enfants qui étudient en s’amusant.
L’aménagement de la surface est en cours et progresse grâce aux dons des bénévoles. En discutant, nous avons été ravis d’apprendre que le CESF connaissait notre site internet. Il utilise nos supports de cours pour réaliser sur l’année 36 mini-conférences de 30 minutes !
Lors de notre venue, il y avait une conférence. Nous avons pu bénéficier des passes et partager le repas avec Karen, Dominique la conférencière et certains adhérents. Un bon moment !
Le Centre d’Etude Allan Kardec de Québec a été créé en 2006. Marcia et Yvon sont bien engagés dans la cause spirite ; le couple ouvrait leur maison pour la réalisation des activités du centre. Afin de pouvoir accueillir un plus grand nombre de personnes, les membres du conseil d’administration ont décidé de verser chacun anonymement une participation financière mensuelle pour pouvoir louer une salle. Depuis 6 mois, le CEAK de Québec propose des activités dans une salle située au nord de la jolie ville de Québec, qu’ils agencent en fonction des différentes activités : conférence, réunion médiumnique et initiation, étude du spiritisme, passes. L’étude pour les enfants et adolescents est donnée par une bénévole, Anna, et se fait dans une salle jouxtant la salle principale. Lors de notre venue, le Docteur Luiz Alberto Silveira donnait une conférence sur le thème : La science et la religion, quelles relations les lient(1).
De retour de notre périple, nous remercions chacun chaleureusement pour leur disponibilité, pour leur gentillesse. Ils ont tous pris du temps pour nous présenter leur centre ou nous ont fait participer aux activités du jour.»
Céline et Olivier
Témoignage
Chaque année, au mois de septembre de nouveaux adhérents s’inscrivent à nos cours de première année pour une initiation au spiritisme. Certains poursuivent en deuxième, puis en troisième année ; d’autres s’arrêtent. Qu’est-ce qui poussent certains à venir s’instruire ? La mort d’un proche et des réponses devant le désarroi et la perte de repères ? La curiosité devant les phénomènes médiumniques ? La recherche d’une philosophie différente ?
Dans son Livre des Médiums, Allan Kardec nous expose au chapitre III de son ouvrage, question 28, diverses formes de pensées. Il distingue ainsi :
«1° Ceux qui croient purement et simplement aux manifestations. Le spiritisme est pour eux une simple science d'observation, une série de faits plus ou moins curieux ; nous les appellerons spirites expérimentateurs ;
2° Ceux qui voient dans le spiritisme autre chose que des faits ; ils en comprennent la partie philosophique ; ils admirent la morale qui en découle, mais ils ne la pratiquent pas. Son influence sur leur caractère est insignifiante ou nulle ; ils ne changent rien à leurs habitudes, et ne se priveraient pas d'une seule jouissance ; l'avare est toujours ladre, l'orgueilleux toujours plein de lui-même, l'envieux et le jaloux toujours hostiles ; pour eux la charité chrétienne n'est qu'une belle maxime ; ce sont les spirites imparfaits ;
3° Ceux qui ne se contentent pas d'admirer la morale spirite, mais qui la pratiquent et en acceptent toutes les conséquences. Convaincus que l'existence terrestre est une épreuve passagère, ils tâchent de mettre à profit ces courts instants pour marcher dans la voie du progrès qui seul peut les élever dans la hiérarchie du monde des Esprits, en s'efforçant de faire le bien et de réprimer leurs penchants mauvais ; leurs relations sont toujours sûres, car leur conviction les éloigne de toute pensée du mal. La charité est en toutes choses la règle de leur conduite ; ce sont là les vrais spirites ou mieux les spirites chrétiens.
4° Il y a enfin les spirites exaltés. L'espèce humaine serait parfaite si elle ne prenait jamais que le bon côté des choses. L'exagération en tout est nuisible ; en spiritisme elle donne une confiance trop aveugle et souvent puérile dans les choses du monde invisible, et fait accepter trop facilement et sans contrôle ce dont la réflexion et l'examen démontreraient l'absurdité ou l'impossibilité ; mais l'enthousiasme ne réfléchit pas ; il éblouit. Cette sorte d'adeptes est plus nuisible qu'utile à la cause du spiritisme ; ce sont les moins propres à convaincre, parce qu'on se défie avec raison de leur jugement ; ils sont de très bonne foi dupes, soit des Esprits mystificateurs, soit des hommes qui cherchent à exploiter leur crédulité. S'ils devaient en subir seuls les conséquences, il n'y aurait que demi-mal ; le pis, c'est qu'ils donnent sans le vouloir des armes aux incrédules qui cherchent bien plutôt les occasions de railler que de se convaincre, et ne manquent pas d'imputer à tous le ridicule de quelques-uns. Cela n'est sans doute ni juste ni rationnel ; mais, on le sait, les adversaires du spiritisme ne reconnaissent que leur raison comme étant de bon aloi, et connaître à fond ce dont ils parlent est le moindre de leurs soucis. »
Pour sa part, Jean Marc nous explique :
«Ma mère était une sensitive mais une sensitive malheureuse, nous disait-elle. Elle ne ressentait ou ne voyait que des choses tristes concernant les gens qu'elle affectionnait. Pour un bon nombre de fois, cela s’est avéré exact. Ce don lui pesait, elle n’arrivait pas à le contrôler et elle aurait tant aimé annoncer de bonnes nouvelles.
Ces choses, qui faisaient partie de son entendement suscitaient chez moi un intérêt assez grand pour que je les approfondisse par quelques lectures. La toute première fut la biographie d'un certain Lobsang Rampas[1] à travers laquelle des phénomènes tels que la télépathie, la voyance, la corde d'argent, le voyage astral pour ne citer que ceux-là étaient abordés.
Au fil du temps, le regard que j'accordais à tout ceci n'était ponctué que de quelques échanges limitées dans leur contenu par des connaissances parcellaires, étoffées de temps en temps par des lectures qui, pour être instructives, n'ont rien aiguisé chez moi autre chose, que ma curiosité et ou le désir d'expérimenter.
Mais réflexion faite n'est-ce pas là une approche ou une progression en soi ?
Il n'en reste pas moins que j'étais à l'époque, aussi éloigné de la notion du spirituel, qu'une poule peut l'être de l'usage d'un couteau ! Expérimentez ! Voilà qui était plaisant et nouveau, disais-je.
Les arts divinatoires tel que la cartomancie ou le pendule suscitèrent un temps mon intérêt ; intérêt d'ailleurs tout relatif partagé entre curiosité, espoir non avoué d'obtenir des réponses et l'envie d'y croire. Jusqu'au jour où une amie me fit découvrir la communication directe avec les désincarnés par un moyen dérivé du oui-jà[2].
Nous utilisions les caractères d'un scrabble pour constituer un alphabet disposé en cercle ainsi qu'un verre de petite taille que nous retournions et sur lequel nous posions l'index. Nous évoquions les défunts et posions des questions à haute voix. Le verre se dirigeait alors successivement vers les lettres, constituant ainsi les termes de réponse aux questions posées.
Les séances ayant peu d'élévation m'ont amené à prendre les choses plus sérieusement qu'à l'accoutumée pour deux raisons. Un jour, sans rien en dire à quiconque, j'ai lors d'une séance mentalement posé une question. Personne n'en connaissait donc le contenu et qui plus est, j'étais le seul à connaître mes intentions. A mon étonnement, une réponse en rapport direct avec la dite question, m’a été faite par l'intermédiaire du fameux petit verre !
La seconde a été plus déterminante, cette fois, une certaine Rose s'est manifestée, déclinant à ma demande l'un de mes prénoms secondaires et me prouvant à travers d'autres détails que c'était bel et bien ma mère qui se communiquait !
Je me suis trouvé alors devant une réalité qui prenait corps. A ce moment-là, la poule prit, mes amis, une bonne dose d'émotion et un peu plus tard, quelques neurones en plus..! C'était une dimension nouvelle que je venais d'effleurer ; mes questions aux désincarnés étaient moins triviales, mes interrogations un peu plus profondes et mes lectures moins scolaires[3].
Il y a deux ans peinant sous le poids de difficultés, je poussais la porte du centre spirite de la rue Jeanne Collay. J’étais plus en désespoir qu’en recherche d’une conviction absolue. Pourtant durant l’année, aidé comme j'ai pu l'être, j'ai cherché. J’ai cherché et j’y ai trouvé l'apaisement. Alors, petit à petit, s'est immiscé entre mes imperfections et mes appétits terrestres, entre mes principes et mes aprioris, cette notion qui nous fait grandir et qui nous fait toucher du bout de l'âme ce qu'il y a derrière, ce qu'il y a après, ce qui nous entoure.
La poule, mes amis, sait maintenant à quoi sert un couteau.
Pour imparfait que je sois, je me sais perfectible. Maintenant, je sais que je ne peux aimer l'autre si je me mésestime. Ainsi donc, j'ai retrouvé l'espoir.»
Les fluides selon les Esprits
Depuis plusieurs années, nous nous réunissons le mardi, en comité très restreint, afin d’apprendre comment apprivoiser les fluides qui seront utiles à l'évolution de notre centre. Ce travail nous permet, par la suite, de vous guider à votre tour dans l'apprentissage de la médiumnité. L'assiduité et le sérieux que nous mettons dans ses séances sont les garants des communications instructives que nous parvenons à recevoir à présent. À la demande des Esprits guides qui se sont communiqués le mardi 15 octobre 2013, nous vous avons fait écouter une partie de cette séance lors de notre dernière assemblée générale. Vous avez été nombreux, ensuite, à nous demander la retranscription de ce texte afin d'avoir tout loisir de le méditer et de mettre en pratique le travail quotidien nécessaire à la poursuite d'une progression. Nous avons donc choisi de le diffuser par l'intermédiaire de notre Bulletin afin qu'il profite au plus grand nombre et que chacun puisse se saisir de l'opportunité qui lui est offerte de progresser, même s'il n'avait pas pu être présent lors de notre dernière assemblée générale.
«Il faut que vous vous imprégnez totalement de ces fluides qui sont présents, qu'ils fassent partie de vous, pour pouvoir progresser dans votre quotidien, dans cette part qui est spirituelle. Il faut que ça vous appartienne tous les jours. C'est quelque chose que vous ne pouvez différer et que vous ne pouvez refuser si vous voulez aller de l’avant et faire partie de notre monde. Cela ne peut pas être occasionnel, sinon, nous ne pourrons pas travailler avec suffisamment d'aisance. On ne peut pas accéder à ce monde en n'ayant pas un pied pour pouvoir entrevoir, ressentir.
Q : Nous devons accorder ces fluides chaque jour ?
R : Chaque jour, chaque fois que vous vous levez, vous devez y penser, vous appartenez à notre monde. Vous en êtes partis pour accomplir votre travail et vous y revenez, vous y plongez, chaque fois que votre corps physique est fatigué. Vous devez acquérir ces qualités fluidiques nécessaires à ce travail en les incorporant à vous et non de façon temporaire.
Q : Pour cela il faut être patient dans cet appel ?
R : Et le vouloir, le désirer, l'appeler. Vous faites partie de notre monde. Vous nous appelez, vous nous demandez, vous désirez des conseils, vous désirez notre appui, notre soutien. Allez jusqu'à nous. Intégrez ce que nous vous apportons. Que cela ne soit pas juste un moment. Votre soif d'apprendre ne se limite pas juste à ce travail et, pour pouvoir mieux appréhender ce que nous mettons en place, il faut qu'une partie de vous-même soit consciente de cette présence dans notre monde par les fluides.
Q : Est-ce que devons le transmettre aux membres de notre groupe ?
R : Oui, c'est nécessaire, pour qu'ils puissent ressentir une responsabilité par rapport à ce travail et une implication dont nous avons besoin, afin que vous ne soyez pas les seuls à vibrer à nos contacts et les seuls responsables de l'évolution de ce travail.
Q : Nous allons transmettre de nouveau ce message. Mais il est difficile aux humains de comprendre. Ce travail est sur une longue échéance, le travail d'une vie...
R : Il est difficile effectivement. Partage simplement ce que tu vis, ce que tu aimes. Ils t'écouteront, ils observeront.
Q : Est-ce par l'exemple qu'ils suivront ce chemin ?
R : Oui, puisqu'ils ressentiront ta sincérité dans ce travail, il n'y a aucune raison pour qu'ils ne puissent pas y adhérer. Ensuite ils prieront, ils veilleront, et nous nous approcherons avec nos fluides, nos présences. Les ressentis auxquels ils seront accessibles permettront cette évolution dans ce travail du groupe. L'accès se fera ainsi. Nous y veillons. Prends le temps d'expliquer et démontres ainsi que, dans ce travail, tu t'es grandi et que ta foi s'est valorisée, que nullement ton courage s'est terni ; que tu es convaincu de nos présences et de nos soutiens.
Q : Vers quoi nous mènera ce travail, vers quel accomplissement ?
R : Il amènera la réparation des infortunes des autres, c'est à dire que nous pourrons apporter les preuves que nous soutenons ces âmes qui viennent et qui recherchent.
Q : Nous pourrons soulager plus facilement ceux qui souffrent ?
R : Et qui demandent le réconfort, dans la mesure du courage qu'ils mettront et vous vous appuierez avec des paroles réconfortantes et consolantes.
Q : C'est là la connaissance que nous devons apporter à nos frères incarnés ?
R : C'est là ce que vous devez apporter avec simplicité.
Q : Cette connaissance des fluides passe par l'effort personnel ?
R : Par l'effort personnel et le travail quotidien.
Q : Est-ce que les spirites autrefois avaient cette connaissance ? Était-ce naturel en eux ?
Pour s'approprier les fluides, ils étaient davantage à l'écoute que vous ne l'étiez.
Q : Tu veux dire que leur foi était plus grande ?
R : Les conditions de vie étant plus difficiles, ils mesuraient peut-être mieux que vous l'effort à accomplir naturellement. N'hésitez pas à répéter le travail. Dans la difficulté, souvent, l'appel est plus ardent, la demande est plus forte auprès de Notre Père aussi n'y verrais-tu pas d'inconvénient à ce qu'Il y réponde plus fortement quand les âmes sont plus démunies. A mesure que vous grandissez, il est normal que vous vous appuyiez sur vos connaissances, que vous cherchiez par l'effort, pour comprendre d'où viennent les fluides et pourquoi.
Q : Nos frères spirites d'aujourd'hui ont du mal à comprendre ce passage par les fluides, le discours que nous devons tenir ....
R : Il est un peu tôt dans le travail pour vouloir dès à présent discourir à l'extérieur de ton centre. Tâche pour l'instant simplement d'éveiller les médiums à ce travail. Observe ce qui se passe chez eux.
Q : C'est à nous d'accomplir ces premiers pas ?
R : Pour l'instant. Et de nous permettre ainsi cette approche constante dont je t'ai parlé tout au début de ce travail. Nous allons procéder ainsi, mais n'essaye pas de discourir à l'avance des choses qui ne sont pas encore établies. Travaillons ainsi tranquillement. Cela te permettra d'acquérir l'assurance dont tu as besoin dans ce travail, en te voyant déjà grandir dans ce que nous apportons, puis tu verras tes frères se grandir dans ce que tu auras construit. Ensuite, nous en reparlerons.
Q : Quels efforts sont à faire ?
R : Des efforts pour accorder, se rapprocher. Ce n'est qu'une douce félicité, puisque ton âme ne peut que s’embellir à ses contacts, te rassurer sur ta destinée, ton sort, et sur tous ses projets que nous construisons ensemble. Que de travail en perspective dont nous pouvons mutuellement nous féliciter puisqu'il te conduira au delà de la matière, dans cet espace que tu souhaites conquérir.
Q : C'est en effet l'objectif que je me suis fixé.
R : Alors nous nous entendrons parfaitement pour faire fortifier cette force dont tu as besoin pour marcher jusqu'à nous.
Q : Tu dois partir maintenant ?
R : Les fluides se sont un peu dissipés dans ce travail. Ils ont besoin d'être plus compacts pour que je puisse m'exprimer avec plus de facilité, je veux dire qu'il faut qu'ils aient une certaine densité.
Q : Je dois les rappeler avec plus de forces ?
R : Avec plus de forces. Voilà, déjà cela est mieux. Il faut maintenir ainsi l'effort. La densité des fluides est la réussite de l'exercice. Il faut qu'ils arrivent avec vivacité dans la joie et dans l'allégresse, si l'échange peut se faire. Je sais qu'il est difficile de maintenir cet effort mais tu verras dans quelque temps cela ne représentera nullement un effort pour toi et tes amis. Mais il faut tout de même être vigilent, ne pas s'assoupir dans un bien-être constant.
Q : Le cheminement est difficile dans l'au delà.
R : Ce n'est pas simple quand l’âme doit commencer à progresser, à émettre des efforts, à réfléchir. Mais nous tous, qui vous aimons, prions et veillons. Ce sont les regrets souvent qui sont difficiles à supporter, qui vous entrainent dans des langueurs dont on a du mal, parfois, à vous dépêtrer.
Nous avons encore beaucoup à apprendre des relations entre nos deux mondes, de la continuité des existences.»
L'ABC du coeur - 3ème partie
Voici le troisième et dernier volet de l'ABC du coeur que Benoît nous a spontanément envoyé afin de nous faire profiter de l'outil d'introspection qu'il avait conçu pour l'aider à avancer dans la voie du Bien. Afin de mesurer plus aisément le travail qu'il reste à accomplir à chacun d'entre nous, Benoît suggère de nous attribuer des notes sur chaque qualité. Ces notes pourraient ensuite être reportées, par exemple, sous la forme d'un graphique en radar (également dénommé graphique en araignée ou en étoile en raison de son apparence). Mais, pour rester le plus objectif possible sur ce qui reste à améliorer, il précise qu'il serait préférable, dans la mesure du possible, de faire cette évaluation entre amis. Quoi qu'il en soit, même sans notes, la simple lecture de ces termes suffit à nous démontrer comme la route est encore longue vers la perfection...
Paix
Arrêt des conflits et des combats. État de quelqu'un qui jouit du calme intérieur, quiétude, tranquillité de l'âme.
Pardon
Le pardon consiste à ne pas garder de ressentiment ni à vouloir tirer vengeance pour une offense faite, pour une faute commise. On doit pardonner comme on voudrait être pardonné.
Patience
Vertu qui consiste à endurer avec constance et résignation les vicissitudes, les malheurs. Qualité qui consiste à supporter sans impatience le comportement pénible d'une personne. Qualité qui consiste à persévérer dans une entreprise longue et pleine d'obstacles. Qualité qui consiste à attendre quelqu'un ou quelque chose qui tarde sans marquer d'impatience.
Persévérance
Qualité de celui/celle qui persévère. Fait de persister, de continuer avec effort dans une voie et dans le même sens, dans une manière d'être afin d’arriver au Bien. Constance dans la fidélité au Christ et à la vertu chrétienne. Constance dans la foi jusqu'à la mort ; grâce du dernier moment.
Pitié
Sentiment d'affliction que l'on éprouve pour les maux et les souffrances d'autrui, et qui porte à les voir et à les soulager ; disposition à éprouver ce sentiment.
Prière
Élévation de l'âme vers Dieu (ou une divinité) pour lui exprimer son adoration ou sa vénération, ses remerciements ou actions de grâces, pour obtenir ses grâces ou ses faveurs ; acte par lequel on s'adresse aux saints pour obtenir leur intercession auprès de Dieu.
Résignation, Abnégation (oubli de soi), Acceptation
Renoncement ou sacrifice consenti pour des motifs de perfection morale et spirituelle. Fait de se résigner, de supporter sans protester quelque chose de pénible, d'inévitable ; l’obéissance est le consentement de la raison, la résignation est le consentement du cœur.
Respect
Sentiment qui incite à traiter quelqu'un avec égards, considération, en raison de son âge, de sa position sociale, de sa valeur ou de son mérite. Sentiment de vénération, attitude de révérence envers le sacré. Attitude de réserve, de piété envers une chose considérée pour sa valeur morale. Fait de considérer une chose comme juste ou bonne et ne pas y porter atteinte, ne pas l'enfreindre ; fait d'y être fidèle. Fait de se conformer à des règles, des prescriptions morales, sociales, religieuses.
Sacrifice
Renoncement, privation que l'on s'impose volontairement ou que l'on est forcé de subir soit en vue d'un bien ou d'un intérêt supérieur, soit par amour pour quelqu'un. Fait de renoncer à ses intérêts propres voire à sa propre vie, pour un idéal ou par amour de son prochain. Fait de renoncer à un gain, de se priver pour consacrer une somme d'argent à un autre usage d'intérêt supérieur.
Simplicité
Façon d'être naturelle et spontanée, sans affectation ni prétention ; caractère de celui qui a des goûts simples, sans excès de luxe, de raffinement.
Sobriété
Tempérance dans le boire et le manger.
Tolérance
Fait de respecter la liberté, les opinions, l'attitude d'autrui. Attitude de quelqu'un qui admet chez les autres des manières de penser et de vivre différentes des siennes propres. Attitude de quelqu'un qui fait preuve d'indulgence à l'égard de ceux à qui il a affaire.
Vérité
La seule vérité absolue, inaltérable, fiable, parce que donnée par Dieu. Qualité de ce qui est vrai. La vérité est l’adéquation de l’intelligence et de la réalité. Elle n’est pas donnée toute faite, elle se fait, elle est le fruit de l’effort et de la recherche alors que la vérité scientifique est de l’ordre du savoir. L'affirmation de la vérité d'un énoncé suppose que l'on croie à la possibilité d'un accord parfait entre notre pensée ou nos phrases et le réel, qui nous échappe pourtant pour une bonne part.
[1] Né le 8 avril 1910 et mort le 25 janvier 1981, il fut sujet à controverse quand à son état de lama et ses origines tibétaines.
[2] Il y a sur Wikipédia une page consacrée à cet art divinatoire ; pratique que nous déconseillons en tant que spirite.
[3] Allusion faite à l'intérêt plus ou moins grand que j'éprouvais selon ma motivation pour les leçons d'histoire/géo, de musique ou de maths.