Vous ici trouverez les réponses aux questions des internautes, rédigées par les médiums du CSLAK.
Bonjour,
Je vais essayer de vous rassurer mais vous seule connaissez vos qualités qui vous permettront de suivre telle ou telle direction après ce grand moment qu’est la mort.
Douloureuse, pleine d'angoisse pour les uns, la mort n'est pour les autres qu'un doux sommeil suivi d'un réveil paisible.
Le dégagement est prompt, le passage facile, à celui qui a rempli ses devoirs moraux, s'est détaché par avance des choses de ce monde et aspire aux biens spirituels. Il y a, au contraire, lutte, agonie prolongée, chez l'esprit attaché à la terre, qui n'a connu que les jouissances matérielles et a négligé de se préparer au départ. Dans tous les cas, cependant, la séparation de l'âme et du corps est suivie d'un temps de trouble plus ou moins long.
Le corps physique, est en effet un repère matériel pour l’Esprit inférieur qui vient de se désincarner et qui finit de toute façon par redevenir poussière.
L’incinération ne fait qu’avancer cet état. D’une manière générale, il est conseillé d’attendre 3 à 4 jours avant de se faire incinérer afin que l’ensemble des fluides vitaux se soit échapper de l’organisme.
Ensuite, les souffrances dans le monde spirituel ne dépendent pas du corps physique mais sont purement morales et donc d’autant plus difficiles à supporter.
Les Esprits délivrés des influences terrestres continueront dans l’au-delà une vie sereine tandis que les Esprits toujours sous l’influence de la matière entreront dans ce que l’on appelle l’erraticité pour une durée indéterminée, mais là c’est une autre histoire.
Fraternellement,
Catherine
Bonjour,
Les personnes décédées ont besoin de notre aide pour évoluer dans l’autre monde, et ce qui est demandé par les bons Esprits pour ceux qui sont morts c’est une action d’amour et de charité afin de montrer que nous avons compris le sens de la vie, que nous restons conscients du chemin qu’il nous reste à parcourir, que nous surmontons notre peine et qu’ainsi nous pouvons apporter du réconfort à ceux qui nous ont quitté momentanément, pour alléger ce sentiment réciproque de séparation.
Le passage pour l’au-delà n’est pas toujours facile, c’est pour cela qu’il nous faut prier, pour nous, et pour ceux qui ont rejoint la patrie céleste afin de mieux se retrouver plus tard.
Vouloir évoquer un Esprit ne se fait pas après une simple lecture de deux livres. Cela demande beaucoup plus de connaissances des relations entre nos 2 mondes, de l’expérience et de la protection. Si vous vous aventurez dans ce genre de pratique, vous risquez une obsession, c’est-à-dire qu’un autre Esprit malveillant réponde à votre demande, s’attache à vous, s’insère dans vos pensées et perturbe votre vie. C'est parfois un peu le principe des réseaux sociaux.
Je vous déconseille de vous aventurer sur ce chemin
Fraternellement,
Gilles
Bonjour,
Si l'on étudie la constitution de l'homme dans son intégralité: corps physique, corps spirituel et âme, on s'aperçoit rapidement de l'inutilité d'un tel acte, car en réalité ce n'est pas le corps qui souffre mais l'Esprit immortel.
Un corps physique dépouillé de son Esprit ne souffre plus mais un Esprit sans corps physique continue de souffrir.
Pour qui est donc le confort de cette piqure qui ne fait que déconnecter une douleur physique qui subsiste dans le corps spirituel, siège véritable de la vie.
Ce genre de pratique a pour nom euthanasie ou suicide assisté, car dans ce cas la souffrance subsiste, bien plus aiguë encore, au delà de la déchéance de notre organisme purement matériel.
Nous pouvons comprendre que l’agonie physique et émotionnelle prolongée peut avoir une finalité précieuse pour l’âme et que la maladie chronique peut être, en réalité, un bien. Nombre de malheureux croient que la solution à leurs souffrances se trouve dans la mort, grâce à l’euthanasie légale. Cependant, dans le monde spirituel, les douloureuses conséquences de ce geste ne permet pas de trouver la paix et le calme à l’âme qui a accompli jusqu’au bout sa destinée humaine. Cette sorte de suicide indirect apporte les mêmes séquelles physiques que le suicide et l’Esprit devra affronter, à nouveau, dans la prochaine incarnation, les difficultés de la souffrance dans la maladie.
Le spirite doit constamment en faveur de la vie en respectant les desseins de Dieu, cherchant non seulement à adoucir ses propres souffrances mais s’efforçant également à adoucir les douleurs de son prochain (sans euthanasie), en étant confiant dans la justice parfaite et la bonté du Créateur. Dans les lois divines, il n’y a pas de place pour l’injustice : chacun reçoit de la vie selon ses besoins et ses mérites.
Fraternellement,
Gilles
Bonjour,
Chaque vie est un pas dans l'éternité de l'âme et dans le cycle des réincarnations. Notre vie présente est le reflet de nos vies passées et prépare la suivante.
Fraternellement,
Gilles
Bonjour,
Le spiritisme est en effet une vertueuse doctrine et plus vous acquerrez et pratiquerez ces vertus, dont les principes sont dans "l'évangile selon le spiritisme", moins vous serez soumis à des obsessions.
Vous trouverez ci dessous le parcours pour une désobsession.
Quelques conseils :
1 — Au réveil, dites-vous : Dieu m’accorde un jour en plus d’expériences et d’apprentissage. C’est en faisant que l’on apprend. Je vais en profiter. Dieu m’aide. Répétez ces mots plusieurs fois, en essayant de les conserver en mémoire. Répétez-les tout au long de la journée.
2 — Comprenez que l’obsession est un état de diapason entre votre Esprit et des Esprits déséquilibrés. Coupez ce lien s’alliant à de bonnes et joyeuses pensées. Repoussez les mauvaises idées. Comprenez que vous êtes né pour être bon et normal. Les mauvaises idées et les mauvais penchants n’existent que pour que vous puissiez les vaincre, jamais pour que vous vous rendiez à eux.
3 — Changez votre manière de juger vos semblables. Par essence, nous sommes tous égaux. Si l’autre est irrité, ne vous laissez pas influencer par son irritation. Aidez-le à retrouver son équilibre, en le traitant avec bonté. L’irritation se met en état de diapason avec l’obsession. Ne vous laissez pas influencer par l’obsession d’autrui. Ne le considérez pas agressif. Il est certainement agressé et ne réagit pas bien contre les autres. Aidez-le et vous recevrez également de l’aide.
4 — Surveillez vos sentiments, vos pensées et vos paroles dirigées aux autres. Ce que nous donnons, nous le recevons en échange.
5 — Ne vous prenez pas pour une victime. Vous pouvez être le bourreau sans le percevoir. Pensez-y constamment, afin d’améliorer les relations avec les autres. Vivre c’est échanger. Faites l’examen de ce que vous échangez avec les autres.
6 — Lorsque vous vous sentez abattu, n’entrez pas dans le fossé, ne déprimez pas. Il est difficile d’en sortir. Souvenez-vous que vous êtes vivant, fort et en santé et remerciez Dieu pour cette bénédiction. Vos maux sont passagers, mais si vous les alimentez, ils dureront. C’est vous qui faîtes subsister vos maux. Prenez garde à tout cela.
7 — Fréquentez l’institution spirite avec laquelle vous vous identifiez. Ne changez pas sans arrêt d’institution. Celui qui n’a pas de constance n’aboutit à rien.
8 — Si vous entendez des voix ne leur donnez pas d’attention. Répondez tout court : je n’ai pas de temps à perdre. Essayez de vous améliorer tant qu’il est encore temps. Vous vous trouvez sur le chemin de l’abîme. Faites attention à vous et ayez recours aux bons Esprits, en pensée, pour contrer ceux qui vous obsèdent.
9 — Si vous sentez quelqu’un vous toucher ou des décharges électriques, repoussez ces Esprits badins de la même manière et priez mentalement pour eux. Ne leur donnez pas d’attention et n’ayez pas peur de ces effets physiques. Lisez quotidiennement, le matin ou le soir, avant de vous coucher, un passage de L’Evangile selon le spiritisme et méditez au sujet de ce que vous avez lu. Ouvrez le livre à une page au hasard et ne pensez pas que la leçon ne s’adresse qu’à vous-même. Généralement, elle n’est adressée qu’aux obsesseurs mais vous devez aussi en profiter. Dans les cas des visions, la technique est la même. N’en ayez jamais peur. C’est justement cela ce qu’ils veulent, afin de s’amuser. Ces pauvres Esprits ne peuvent faire que ça, à moins que vous vouliez jouer avec eux, ce qui vous coûtera l’augmentation de votre obsession. Coupez les liaisons qu’ils veulent établir avec vous, en utilisant le pouvoir de votre volonté. S’ils simulent la présence d’un proche ou d’un ami décédé, ne vous laissez pas convaincre. Vos amis et vos proches se communiquent pendant des séances régulières et n’ont pas l’intention de perturber personne.
10 — Lisez le livre écrit par Allan Kardec le Livre des Esprits, et non pas ceux d’autres auteurs divers, qui font des confusions sur le sujet. Essayez d’étudier la doctrine en lisant aussi d’autres écrits de l’oeuvre de Kardec.
11 —Ne pensez pas que quelqu’un puisse vous délivrer de l’obsession avec ses mains. La finalité des passes est de transmettre des fluides, des énergies vitales et spirituelles afin de fortifier votre résistance. Ne vous fiez pas à des passes qui utilisent des gestuelles excessives ou d’autres fantaisies. Les passes sont une simple imposition des mains, enseignée et exercée par Jésus. C’est une humble donation et non pas une mise en scène, une danse, ni une gymnastique. On n’y utilise pas d’amulette, ni de collier miraculeux. Tout ceci ne vient que de superstitions provenant de religions sauvages. Vous n’êtes pas sauvage, vous êtes une créature civilisée capable de penser et de n’admettre que la foi rationnelle.
Etudiez le spiritisme et ne vous laissez pas avoir par des bêtises.
Dédiez-vous aux études, mais sans vouloir passer trop vite d’apprenti à maître, car la maîtrise en spiritisme ne s’effectuera que sur le plan spirituel. Sur la Terre, nous sommes tous des apprentis, avec un plus ou moins grand degré de connaissance et d’expérience.
Fraternellement,
Gilles
Bonjour,
L'Esprit est composé d'une âme et d'un périsprit appelé aussi corps vital.
Durant l'incarnation ce périsprit est intimement lié au corps physique et suivant l'état mental dans lequel on se trouve , ce corps spirituel peut se détacher tout ou en partie ,momentanément du corps physique.
Mais ne vous inquiétez pas, c'est un phénomène naturel.
Visualisez que vous faites sortir un courant fluidique par le bout de vos pieds.
Fraternellement,
Gilles
Bonjour,
Tous les symptômes que vous décrivez montrent, en effet, que vous avez de la médiumnité. Si vous ne l'avez pas encore lu, lisez "Le livre des médiums" d'Allan Kardec et notamment le chapitre 19 sur le rôle des médiumns dans les communications :
3. Comment distinguer si l'Esprit qui répond est celui du médium ou d'un Esprit étranger ?
«A la nature des communications. Etudiez les circonstances et le langage, et vous distinguerez. C'est surtout dans l'état de somnambulisme ou d'extase que l'Esprit du médium se manifeste, parce qu'alors il est plus libre ; mais dans l'état normal c'est plus difficile. Il y a d'ailleurs des réponses qu'il est impossible de lui attribuer ; c'est pourquoi je vous dis d'étudier et d'observer.»
Fraternellement,
Gilles
Bonjour,
"Pour ceux qui croient, aucune preuve n'est nécessaire. Pour ceux qui ne croient pas, aucune preuve n'est suffisante" Don Inacio de Loyola
Fraternellement,
Gilles
Bonjour,
vous vous adressez à un centre spirite, il est donc nécessaire de comprendre ce qu'est un médium spirite.
Le rôle du médium est d’éduquer et d’instruire afin que la doctrine des Esprits soit appliquée sur notre planète. Il n’est pas de satisfaire la curiosité de certains ou de résoudre les problèmes de notre humanité et de ses faiblesses, C’est à chacun de faire les efforts nécessaires pour s’améliorer et s’élever moralement.
Par l’intermédiaire des bons Esprits, Dieu a voulu rappeler à notre humanité les moyens de conformer sa conduite à la morale du Christ et c’est ainsi qu’est né le spiritisme, troisième révélation faites aux hommes. Le médium spirite est celui qui transmet les messages des plans supérieurs pour faire connaître la vérité sur les relations entre nos deux mondes, avec sincérité, amour et abnégation.
Dans l’univers et donc sur notre terre tout se lie et s’enchaine, et dans l’ordre des choses tout est réglé par la loi de cause à effet : chaque effet se rapporte à une cause et chaque cause engendre un effet identique à elle-même. Chacun de nos actes, chacune de nos pensées, suivant la force d’impulsion qui lui est donnée, accomplit son évolution pour revenir avec ses effets, bons ou mauvais, vers la source qui les a produits. Ainsi les peines et les récompenses se répartissent sur les individus par le jeu naturel des évènements. Le mal comme le bien revient à son point de départ. Il est des fautes qui produisent leur effet dans le cours même de la vie terrestre, et d’autres plus graves qui se font sentir dans la vie spirituelle ou dans les incarnations ultérieures.
Cette loi de cause à effet, appelée par ailleurs loi du karma, intervient sur chaque individu pour le karma personnel mais il y a également des karmas collectifs à l’échelle des familles, des sociétés, des pays, ou même des continents.
Les peines, les injustices terrestres, les inégalités sociales, physiques, professionnelles, sentimentales, ne représentent que la réaction des forces morales de l’univers, et toute puissance morale réagit sur celui qui la viole proportionnellement à son mode d’action.
L’homme est donc son propre juge car suivant l’usage et l’abus qu’il fait de sa liberté, il se rend heureux ou malheureux. Le résultat de ses actes peut parfois se faire attendre ; ainsi nous voyons d’une part des délinquants se moquer des lois, vivre dans l’opulence et même parfois mourir honorés, et d’autre part des gens honnêtes poursuivis par la calomnie et l’adversité. La loi de réincarnations explique tous ces malentendus. Notre vie actuelle est la conséquence des précédentes et prépare les vies suivantes. C’est dans cette continuité de l’âme que le principe de justice trouve son application. Sans cela tous nos actes seraient dépourvus de sens et de sanction.
Il en résulte que l’ignorance est le mal souverain de notre humanité, d’où découle tous les autres maux, et si l’homme comprenait pleinement la conséquence de ses actes, sa conduite serait bien différente.
Fraternellement,
Gilles
Bonjour,
Nous ne sommes pas une personne, un être pensant le jour de notre naissance terrestre, nous existons avant, pendant et après l’incarnation. Nous sommes un esprit avec toutes ses facultés de sensibilité, de sentiment, d’intelligence à qui Dieu donne la possibilité de s’incarner dans un corps physique momentanément pour progresser moralement. C’est une opportunité, une chance pour l’Esprit d’apprendre l’amour, la solidarité, la bienveillance et de vivre dans une communauté terrestre pour sa propre amélioration mais également pour aider à progresser ceux qui l’entourent.
Lorsque nous revenons sur terre, nous avons déjà vécu des centaines de vies durant lesquelles nous avons accumulé des dettes plus ou moins importantes. Nous revenons dans le milieu familial ou social avec lequel nous avons déjà été confronté afin que par l’amour nous puissions nous aider mutuellement et avancer ensemble.
Devant ce devoir à accomplir et la volonté que nous avons pour régler nos problèmes, il nous est donné un corps qui peut être en bonne santé mentale et physique, ou selon les cas, mutilé ou avec des capacités intellectuelles réduites dans le seul but de nous aider à réussir ce passage terrestre.
Certains Esprits, pour qui l’incarnation est imposée, se rebellent encore et tentent de la refuser durant la grossesse.
Dieu dans sa miséricorde pardonne nos faiblesses, ne juge pas, ni ne punit, mais il nous accorde d’autres vies afin que puissions un jour surmonter les épreuves que nous nous sommes imposées à nous même par notre comportement. Notre vie actuelle est la résultante de nos vies antérieures et prépare la suivante, et ce que nous refusons dans celle-ci sera à vivre de toute façon dans une autre.
Si les vivants, comme vous le dites, semblent vous abandonner, les bons Esprits et votre guide ne vous abandonneront jamais. Ce sont toujours les humains qui, par leurs pensées, s’éloignent du monde spirituel qui est sans cesse présent à nos côtés. Nos prières sincères et remplies d’amour attirent à nous leur compassion, et leur aide invisible n’attend que notre humilité et notre acceptation.
Pour cet Esprit qui n’a pu s’incarner, priez pour lui maintenant chaque jour de votre vie afin que vous trouviez l’un et l’autre la force et le courage de vous réincarner ensemble dans une autre existence, et surmonter enfin par l’amour et la bienveillance cette épreuve refusée dans cette incarnation.
Avant chaque prière lisez quelques pages de « L’évangile selon le spiritisme » qui vous aideront l’un et l’autre à comprendre le chemin que vous devez suivre.
Fraternellement,
Gilles
Bonjour,
L'enterrement a lieu généralement quelques jours après la mort physique. L'Esprit, dégagé du corps, subit un trouble plus ou moins long, et peut rester encore un peu, proche de son organisme physique et des personnes qu'il a côtoyées, attiré par leurs pensées .
De ce fait, la plupart du temps, il assiste à son enterrement d'une manière plus ou moins consciente.
Léon Denis dans son livre "Après le mort" aux Editions Philman, décrit très bien les sensations que subit un désincarné peu de temps après son décès, suivant son avancement moral.
En voici un extrait qui vous permettra de mieux comprendre les différents états de conscience d'un décédé.
"Que se passe-t-il au moment de la mort et comment l'esprit se dégage-t-il de sa prison de chair ? Quelles impressions, quelles sensations l'attendent à cet instant redouté ? C'est là ce que nous avons tous intérêt à connaître, car tous nous ferons ce voyage. La vie peut nous échapper dès demain ; nul de nous n'échappera à la mort.
Or, ce que les religions et les philosophies nous avaient toutes laissé ignorer, les esprits viennent, en foule, nous l'apprendre. Ils nous disent que les sensations qui précèdent et suivent la mort sont infiniment variées et dépendent surtout du caractère, des mérites, de la hauteur morale de l'esprit qui quitte la terre. La séparation est presque toujours lente, et le dégagement de l'âme s'opère graduellement. Il commence parfois longtemps avant la mort et n'est complet que lorsque les derniers liens fluidiques qui unissent le corps au périsprit sont rompus. L'impression ressentie est d'autant plus pénible et prolongée que ces liens sont plus puissants et plus nombreux. L'âme, cause permanente de la sensation et de la vie, éprouve toutes les commotions, tous les déchirements du corps matériel.
Douloureuse, pleine d'angoisse pour les uns, la mort n'est pour les autres qu'un doux sommeil suivi d'un réveil délicieux. Le dégagement est prompt, le passage facile, à celui qui a rempli ses devoirs, s'est détaché par avance des choses de ce monde et aspire aux biens spirituels. Il y a, au contraire, lutte, agonie prolongée, chez l'esprit attaché à la terre, qui n'a connu que les jouissances matérielles et a négligé de se préparer au départ.
Dans tous les cas, cependant, la séparation de l'âme et du corps est suivie d'un temps de trouble, fugitif pour l'esprit juste et bon, qui s'éveille bientôt à toutes les splendeurs de la vie céleste ; très long, au point d'embrasser des années entières, pour les âmes coupables, imprégnées de fluides grossiers. Parmi celles-ci, beaucoup croient vivre de la vie corporelle longtemps après la mort. Le périsprit n'est à leurs yeux qu'un second corps charnel, soumis aux mêmes habitudes, parfois aux mêmes sensations physiques que durant la vie.
D'autres esprits, d'ordre inférieur, se trouvent plongés dans une nuit noire, dans un complet isolement au sein de ténèbres profondes. L'incertitude, la terreur pèsent sur eux. Les criminels sont tourmentés par la vision affreuse et incessante de leurs victimes.
L'heure de la séparation est cruelle pour l'esprit qui croit au néant. Il se cramponne en désespéré à cette vie qui s'enfuit ; le doute se glisse en lui à ce moment suprême ; il voit un monde redoutable s'ouvrir comme un abîme et voudrait retarder l'instant de sa chute. De là, une lutte terrible entre la matière qui se dérobe et l'âme qui s'acharne à retenir ce corps misérable. Parfois elle y reste comme rivée jusqu'à la décomposition complète et sent même, selon l'expression d'un esprit, « les vers ronger sa chair ».
Paisible, résignée, joyeuse même, est la mort du juste ; c'est le départ de l'âme qui, ayant beaucoup lutté et souffert ici-bas, quitte la terre, confiante en l'avenir. Pour elle, la mort n'est que la délivrance, la fin des épreuves. Les liens affaiblis qui l'unissent à la matière se détachent doucement ; son trouble n'est qu'un léger engourdissement, semblable au sommeil.
En quittant sa demeure corporelle, l'esprit que la douleur et le sacrifice ont purifié voit son existence passée reculer, s'éloigner peu à peu avec ses amertumes et ses illusions, puis se dissiper comme les brumes qui rampent sur le sol à l'aube et s'évanouissent devant l'éclat du jour. L'esprit se trouve alors en suspens entre deux sensations, celle des choses matérielles qui s'effacent et celle de la vie nouvelle qui se dessine devant lui. Cette vie, il l'entrevoit déjà comme à travers un voile, pleine d'un charme mystérieux, redoutée et désirée à la fois. Bientôt la lumière grandit, non plus cette lumière solaire qui nous est connue, mais une lumière diffuse, partout répandue. Progressivement elle l'inonde, le pénètre, et, avec elle, un sentiment de félicité, un mélange de force, de jeunesse, de sérénité. L'esprit se plonge dans ce flot réparateur. Il s'y dépouille de ses incertitudes et de ses craintes. Puis son regard se détache de la terre, des êtres en pleurs qui entourent sa couche mortuaire, et se tourne vers les hauteurs. Il entrevoit les cieux immenses et d'autres êtres aimés, des amis d'autrefois, plus jeunes, plus vivants, plus beaux, qui viennent le recevoir, le guider au sein des espaces. Avec eux il s'élance et monte jusqu'aux régions éthérées que son degré d'épuration lui permet d'atteindre. Là, son trouble cesse, des facultés nouvelles s'éveillent en lui, sa destinée heureuse commence.
L'entrée dans l'autre vie amène des impressions aussi variées que la situation morale des esprits. Ceux - et le nombre en est grand - dont l'existence s'est déroulée indécise, sans fautes graves ni mérites signalés, se trouvent plongés d'abord dans un état de torpeur, dans un accablement profond ; puis un choc vient secouer leur être. L'esprit sort lentement de son enveloppe : il recouvre sa liberté, mais hésitant, timide, il n'ose en user encore et reste attaché par la crainte et l'habitude aux lieux où il a vécu. Il continue de souffrir et de pleurer avec ceux qui ont partagé sa vie. Le temps s'écoule pour lui sans qu'il le mesure ; à la longue, d'autres esprits l'assistent de leurs conseils, l'aident à dissiper son trouble, à s'affranchir des dernières chaînes terrestres et à s'élever vers des milieux moins obscurs.
En général, le dégagement de l'âme est moins pénible à la suite d'une longue maladie, celle-ci ayant pour effet de dénouer petit à petit les liens charnels. Les morts soudaines, violentes, survenant lorsque la vie organique est dans sa plénitude, produisent sur l'âme un déchirement douloureux, la jettent dans un trouble prolongé. Les suicidés sont en proie à des sensations horribles. Ils éprouvent, pendant des années, les angoisses de la dernière heure et reconnaissent avec effroi qu'ils n'ont échangé leurs souffrances terrestres que pour d'autres plus vives encore.
La connaissance de l'avenir spirituel, l'étude des lois qui président à la désincarnation, sont d'une grande importance pour la préparation à la mort. Elles peuvent adoucir nos derniers instants et nous rendre le dégagement facile, en nous permettant de nous reconnaître plus vite dans le monde nouveau qui nous est ouvert."
Fraternellement,
Gilles
Bonjour,
72 heures, c'est en effet le délai moyen qu'à conseillé L'Esprit Emmanuel, le guide de Chico avant une crémation.
Il est nécessaire que tous les liens fluidiques entre le périsprit et le corps physique se soient entièrement défaits.
Toutefois ce délai n'est pas valable pour toutes circonstances et pour chaque personne, et le temps de la séparation entre l'organisme physique et l'âme est variable d'un individu à un autre.
Voyez ce qu'en dit en complément, "Le livre des Esprits" d'Allan Kardec, Question 155 - Comment s’opère la séparation de l’âme et du corps ?
Pendant la vie, l'Esprit tient au corps par son enveloppe semi-matérielle ou périsprit ; la mort est la destruction du corps seul et non de cette seconde enveloppe qui se sépare du corps, quand cesse en celui-ci la vie organique. L'observation prouve qu'à l'instant de la mort le dégagement du périsprit n'est pas subitement complet ; il ne s'opère que graduellement et avec une lenteur très variable selon les individus ; chez les uns, il est assez prompt, et l'on peut dire que le moment de la mort est celui de la délivrance, à quelques heures près ; mais chez d'autres, ceux surtout dont la vie a été toute matérielle et sensuelle, le dégagement est beaucoup moins rapide et dure quelquefois des jours, des semaines et même des mois. Il est rationnel de concevoir, en effet, que plus l'Esprit s'est identifié avec la matière, plus il a de peine à s'en séparer ; tandis que l'activité intellectuelle et morale, l'élévation des pensées, opèrent un commencement de dégagement même pendant la vie du corps et, quand arrive la mort, il est presque instantané. Tel est le résultat des études faites sur tous les individus observés au moment de la mort. Ces observations prouvent encore que l'affinité qui, chez certains individus, persiste entre l'âme et le corps, est quelquefois très pénible, car l'Esprit peut éprouver l'horreur de la décomposition. Ce cas est exceptionnel et particulier à certains genres de vie et à certains genres de mort ; il se présente chez quelques suicidés.
Finalement bien préparer sa mort c'est être durant sa vie, un homme de bien, et la remplir d'amour pour son prochain!
Fraternellement,
Gilles
Bonjour,
Notre relation et notre compréhension de Dieu vient de croyances ancestrales et des religions le représentant en quelque sorte à l’image de l’être humain, comme une entité personnifiée. L’homme n’a défini Dieu qu’à travers lui-même et selon ses propres facultés. Il nous faut agrandir notre champ de vision de Dieu à l’univers comme source première de toute chose et intelligence suprême.
D’autre part l’homme n’est pas une création spontanée, miraculeuse et il n’est pas apparu sur la terre tel que nous le voyons aujourd’hui. La création est continue, sans commencement ni fin.
Il fut un temps où les animaux n'existaient pas. On a vu paraître chaque espèce à mesure que le globe acquérait les conditions nécessaires à son existence.
Au point de vue corporel et purement anatomique, l'homme appartient à la classe des mammifères, dont il ne diffère que par des nuances dans la forme extérieure, pour le reste, il a la même composition chimique.
L’homme est le fruit d’une lente évolution des espèces au cours des millénaires et à l’origine tous les humains ont un même point de départ, tous sont créés simples et ignorants, avec une égale aptitude pour progresser par leur activité individuelle ; tous atteindront le degré de perfection compatible avec la créature par leurs efforts personnels ; tous, étant les enfants d'un même Père, sont l'objet d'une égale sollicitude ; il n'en est aucun de plus favorisé ou mieux doué que les autres, et dispensé du travail qui serait imposé à d'autres pour atteindre le but.
Dieu est en rapport avec tous les êtres, Il les pénètre de son Esprit et les embrasse de son amour, pour les unir dans un lien commun et les aider à réaliser ses vues. L’intervention providentielle se manifeste dans l’histoire par l’apparition en temps voulu des âmes d’élite chargées d’y introduire les innovations, les découvertes qui accélèreront leur progrès, ou d’enseigner des principes d’ordre moral, comme le fit Jésus, nécessaires à la régénération des sociétés.
L’être humain dispose, pour se grandir ou ralentir son évolution, du libre arbitre. Et c’est ainsi que toute pensée, tout acte, tout comportement lui revient inexorablement par la loi de cause à effet ou par les forces d’action et de réaction selon le bien ou le mal qu’il a engendré. L’homme est son propre bourreau et il ne doit qu’à lui les souffrances qu’il endure.
Sous l’influence d’Esprits supérieurs notre planète va passer d’un monde d’expiation, avec tous les maux et les souffrances déjà vécus, à un monde de régénération, avant d’atteindre un monde heureux. De nombreux Esprits évolués s’incarnent actuellement sur notre terre afin de contribuer à l’évolution future de nos sociétés. Nous vivons pour l’instant une période de transition avec les effets chaotiques que nous connaissons. Mais cette transition va encore prendre quelques décennies de notre temps. L’espoir est bien présent et il ne tient qu’à chacun d’entre nous de bien orienter ses pensées vers l’Amour afin de participer à cette régénération.
Fraternellement,
Gilles
Bonjour,
Chacun d'entre nous a déjà vécu des centaines et des centaines d'incarnations et notre vie actuelle n'est que la conséquence de nos actes antérieurs. Chacun revient avec ses défauts, ses qualités, ses joies, ses peines et ses traumatismes. L'incarnation a pour but de faire arriver l'Esprit à la perfection et c'est pour cela que le chemin est aussi long et demande de revenir de nombreuses fois.
Nous nous revêtons alors d'un corps physique afin de subir ces épreuves et de les surmonter une à une suivant la force et le courage que nous développons: c'est l'expiation de l'âme dans la matière avant la régénération. Nous vivons sur la terre que nous méritons et c'est donc à chacun d'entre nous d'apporter sa part dans l'évolution morale de celle-ci et dans l'œuvre de la création.
Fraternellement,
Gilles
Bonjour,
Je ne sais pas d'où vous tenez ces informations, mais la vie dans l'au delà n'est pas lumineuse pour tous, elle est le reflet de notre comportement sur terre.
le médium brésilien Chico Xavier a écrit une série de 13 ouvrages intitulée la vie dans le monde spirituel. Le premier est Nosso lar. Lisez ce livre et les douze qui suivent vous aurez une meilleure idée du monde spirituel.
Fraternellement,
Gilles
Bonjour,
Si vous ne l'avez pas encore fait votre première action doit être d'arrêter de boire, ensuite il faut vous instruire et prier.
Il y a de nombreux ouvrages qui vous permettront d'évoluer dont "l'évangile selon le spiritisme" d'Allan Kardec et d'autres livres de médiums brésiliens dont Chico ou Divaldo.
Fraternellement,
Gilles
Bonjour,
L'enseignement spirite est un long apprentissage qui permet de donner un sens à sa vie et d'en comprendre le pourquoi. Si vous souhaitez suivre cet enseignement vous pouvez vous inscrire à nos cours qui débuteront en septembre et venir aux réunions d'aide spirituelle qui se tiennent tous les mercredis. Une journée portes ouvertes aura lieu le 1er septembre.
Fraternellement,
Gilles
Bonjour,
Vous pouvez considérer le recueillement comme une phase préparatoire à la prière. Il vous permet de vous extraire du monde extérieur pour vous replier sur votre monde intérieur, c'est un état de méditation qui s'acquiert au fil du temps par un effort quotidien mille fois répété. C'est à chacun de trouver le chemin. La prière devient alors un état naturel dans lequel on peut se mettre en rapport de pensée avec l'être auquel on s'adresse.
Vous pouvez consulter également le chapitre 27 de l'Evangile selon le spiritisme.
Fraternellement,
Gilles
Bonjour,
la mort de ces compagnons est souvent douloureuse et laisse un vide dans nos vies, mais il y a des différences fondamentales entre l'âme d'un animal et l'âme humaine. Un animal ne peut donc s'exprimer avec nos mots, ni de son vivant, ni après sa mort physique.
Voici ce qu'écrit Allan Kardec dans le livre des médiums chapitre XXV à ce sujet ; Evocation des animaux 283.
36. Peut-on évoquer l'Esprit d'un animal ? «Après la mort de l'animal, le principe intelligent qui était en lui est dans un état latent ; il est aussitôt utilisé par certains Esprits chargés de ce soin pour animer de nouveaux êtres dans lesquels il continue l'oeuvre de son élaboration.
Ainsi, dans le monde des Esprits, il n'y a pas d'Esprits d'animaux errants, mais seulement des Esprits humains. Ceci répond à votre question.»
- Comment se fait-il alors que certaines personnes ayant évoqué des animaux ont obtenu des réponses ?
«Evoquez un rocher, et il vous répondra. Il y a toujours une foule d'Esprits prêts à prendre la parole pour tout.»
Remarque. C'est par la même raison que si l'on évoque un mythe ou un personnage allégorique, il répondra ; c'est-à-dire qu'on répondra pour lui, et l'Esprit qui se présentera en prendra le caractère et les allures. Quelqu'un eut un jour l'idée d'évoquer Tartufe, et Tartufe vint aussitôt ; bien plus, il parla d'Orgon, d'Elmire, de Damis et de Valère dont il donna des nouvelles ; quant à lui il contrefit l'hypocrite avec autant d'art que si Tartufe eût été un personnage réel. Il dit plus tard être l'Esprit d'un acteur qui avait joué ce rôle. Les Esprits légers profitent toujours de l'inexpérience des interrogateurs ; mais ils n'ont garde de s'adresser à ceux qu'ils savent éclairés pour découvrir leurs impostures, et qui n'ajouteraient pas foi à leurs contes. Il en est de même parmi les hommes. Un monsieur avait dans son jardin un nid de chardonnerets auxquels il s'intéressait beaucoup ; un jour le nid disparut ; s'étant assuré que personne de chez lui n'était coupable du délit, comme il est lui-même médium, il eut l'idée d'évoquer la mère des petits ; elle vint, et lui dit en très bon français : «N'accuse personne, et rassure-toi sur le sort de mes petits ; c'est le chat qui en sautant a renversé le nid ; tu le trouveras sous l'herbe ainsi que les petits qui n'ont pas été mangés.» Vérification faite, la chose fut trouvée exacte.
Faut-il en conclure que c'est l'oiseau qui a répondu ? Non, assurément ; mais simplement qu'un Esprit connaissait l'histoire.
Cela prouve combien il faut se défier des apparences, et combien est juste la réponse ci-dessus : évoquez un rocher, et il vous répondra.
Fraternellement,
Gilles
Bonjour,
La xénoglossie est simplement une capacité médiumnique assez rare que possède certains médiums. Si vous voulez en savoir plus sur ce phénomène je vous conseille de lire l'ouvrage très détaillé de Ernest Bozzano "La médiumnité polyglotte".
La médiumnité polyglotte est un phénomène psychique rare et pourtant bien réel dans lequel les médiums parlent ou écrivent en des langues qu'ils ignorent totalement et, qui sont inconnues aux personnes qui assistent à leur manifestation. Il ne faut pas les confondre, malgré une ressemblance purement apparente, aux cas de glossolalie, dans lesquels les sujets somnambules parlent ou écrivent des langues inexistantes, élaborées dans les tréfonds de leurs subconsciences. Au point de vue théorique, la médiumnité polyglotte constitue une manifestation spirite majeure. Ces manifestations discréditent toutes les hypothèses qui se proposent de les expliquer par les pouvoirs paranormaux inhérents à la psyché humaine. Partisan convaincu de la doctrine spirite, Ernest Bozzano considère que, grâce aux phénomènes de xénoglossie, on peut considérer comme démontrée l'intervention, dans les expériences médiumniques, d'entités spirituelles. Pour cela, il a classifié l'ensemble de ces phénomènes en quatre types bien distincts, ils sont tous étayés de témoignages irréfutables.
Fraternellement,
Gilles