Vous ici trouverez les réponses aux questions des internautes, rédigées par les médiums du CSLAK.
Bonjour,
Voici deux messages que nous avons reçus des Esprits instructeurs de notre centre spirite.
Peut-être qu'ils vous aideront à progresser dans votre démarche.
Premier message :
"Paix à vous.
Sur le chemin de la spiritualité, on rencontre souvent beaucoup d’avis. C’est le propre de l’être incarné qui a le devoir de chercher, de travailler, de se grandir et de s’efforcer de remplir sa tâche bienveillante.
Cette introspection personnelle est obligatoire et nécessaire dans cette marche que chaque spirite entreprend.
Chaque jour où la lumière pénètre un peu plus en lui, il doit s’obliger à se pénétrer un peu plus des enseignements dictés, pour affermir ses pas, pour se sentir soutenu par son Guide et les Esprits bienveillants, pour recevoir l’éternel amour qui englobe nos communautés à l’écoute de votre monde terrestre.
Il ne suffit pas de supplier, il faut aussi s’appliquer, dans un souci continu de progrès, où l’on désire que son âme se baigne dans l’accueil de vos Frères aînés. En s’élevant ainsi, ce ne sont plus des promesses que vous faites, mais des affirmations de vouloir chaque jour être meilleur et plus solidaire de notre action commune, de renforcer le bien autour de vous, afin d’avoir une source infinie d’effluves bienfaisants.
Eveillez sans cesse votre âme à la grandeur qui s’installe dans ce lieu pour qu’ensemble, tournés vers la lumière qui descend, vous puissiez appartenir à cette belle construction que nous réalisons ensemble.
Ne cherchez pas toujours à distinguer le vrai du faux, mais appliquez-vous surtout chaque jour à cette amélioration indispensable, pour laquelle nous travaillons ensemble".
Second message :
"Il y a des fruits dans le verger du Père par milliers et vous pourrez les cueillir, rien ne sera comme avant, des fruits par milliers, cueillir les bienfaits de l’amour et de la charité pour ressembler un peu à ces premiers chrétiens qui donnaient tout pour le bien-être de l’autre.
Cheminez-vous vers ce progrès nécessaire où cette humanité qui, dans ses difficultés d’évolution, se soucie plus de l’individualité de chacun que du progrès général?
Mais soyez sans inquiétude, il sera distribué à chacun ce qui convient, personne n’est oublié. La Providence Divine veille sur chacun de Ses enfants, pour permettre à chacun de se grandir et de se réconcilier avec un Au-delà qu’il ignore mais qu’il suppose.
Les faveurs célestes sont pour tous, il suffit de demander et de se recueillir encore un peu pour cueillir ces si beaux fruits que nous vous recommandons. Alors vous pourrez tendre la main, si proche de vous et si compatissant pour les autres".
Fraternellement,
Gilles
Bonjour,
Pour pouvoir comprendre le sens de la vie et des épreuves que l’on rencontre sur notre chemin, il faut tout d’abord élargir son champ de vision. A la base, nous sommes des Esprits qui viennent une nouvelle fois s’incarner dans un corps humain.
Le but de l’évolution est le perfectionnement de chacun de nous par le travail sur soi et par l’effort.
Chacun emporte au-delà de la tombe et rapporte en naissant ce qu’il a semé dans le passé. Cette semence, suivant sa nature, pour notre bonheur ou notre malheur, répandra ses fruits sur une nouvelle vie et sur les suivantes. Dans les épreuves, certains les acceptent avec foi et résignation et d’autres rejettent l’existence d’un Dieu qui les punit injustement.
Pourquoi les uns souffrent plus que les autres ; pourquoi les uns naissent dans la misère et les autres dans l'opulence, sans avoir rien fait pour justifier cette position ; pourquoi aux uns rien ne réussit, tandis qu'à d'autres tout semble sourire ?
Si Dieu est souverainement bon et juste, il ne peut agir par caprice ni avec partialité. Les vicissitudes de la vie ont donc une cause, et puisque Dieu est juste, cette cause doit être juste. Voilà ce dont chacun doit se bien pénétrer.
Les évènements de la vie sont de deux sortes, ou, si l'on veut, ont deux sources bien différentes qu'il importe de distinguer : les unes ont leur cause dans la vie présente, les autres en des vies passées. Dans les deux cas à qui donc s’en prendre de toutes nos afflictions si ce n’est à nous ? Mais il devient alors plus simple d’en accuser le sort, la chance défavorable, sa mauvaise étoile et bien sûr Dieu cause de tous nos malheurs sachant que ceux-ci ne sont que le résultat de nos actes antérieurs. Si dans notre vie actuelle nous pouvons échapper à la justice sociale suite à une infraction commise, rien ne reste impuni dans le cycle des réincarnations et nous restons donc les seuls responsables de nos actes accomplis en d’autres temps. Il est des maux que l’on ne peut comprendre que par la loi du karma qui semble venir nous frapper comme une fatalité : les pertes d’êtres chers, les accidents, les infirmités, les revers de fortune…. Dans les faits tous ces malheurs ne sont que le résultat d’un comportement antérieur. L’homme est son propre bourreau.
Les maux de cette nature les êtres humains les éviteront quand ils travailleront à leur amélioration morale. Vous ne pourrez adoucir ou accroître l’amertume de votre épreuve que par la manière dont vous envisagez la vie terrestre, unique ou multiple. Vous n’êtes pas une mauvaise personne, vous devez simplement régler dans cette vie un passif délicat. Ni Dieu ni les bons Esprits ne vous ont abandonné, ils attendent vos prières pour vous aider à accepter et à surmonter l’épreuve de cette vie. Ne leurs tourner pas le dos.
Fraternellement,
Gilles
Bonjour,
Si notre existence se limitait à une vie, le suicide pourrait être la solution aux problèmes et aux souffrances de la terre, mais nous sommes des êtres immortels. Nous avons déjà vécu avant le berceau, nous vivrons encore après le tombeau et nous répondrons de ce que nous avons fait de notre vie et de notre corps.
Après son acte le suicidé n’a pas atteint son objectif, il continue d’exister, de sentir et de souffrir dans une autre dimension. Dans un premier temps les suicidés sont regroupés dans un lieu de souffrance. Le suicidé y reste le temps nécessaire pour surmonter les plus graves désordres des conséquences de son acte pratiqué contre lui-même. Le temps de résidence dans ces régions n’est pas identique pour tous mais il peut durer plusieurs années. Il faut partir du principe que plus l’Esprit est éclairé spirituellement plus ses peines sont intenses et plus longue est sa guérison.
Les Esprits malheureux de ces régions ne sont pas laissés à leur propre sort dans le monde des Esprits. Des entités spirituelles les observent comme le feraient des médecins qui accompagnent leurs patients. Quand elles aperçoivent des conditions favorables pour leurs protégés, alors immédiatement elles les enlèvent de ces endroits pour les emmener dans des hôpitaux de l’au-delà où elles bénéficient de longs traitements. Pour que cette démarche aboutisse le suicidé doit reconnaitre l’étendue de sa misère morale et chercher sincèrement le soutien divin. Après de nombreuses années viendra le jour d’une nouvelle incarnation sur notre terre.
Le suicidé reste psychiquement lié à sa famille et à ses amis. Il est très touché par la nature de leurs pensées et de leurs émotions, et celles-ci peuvent apaiser ou amplifier ses souffrances. Il est fortement conseillé à ceux qui l’ont connu, qui l’ont aimé de faire taire leurs plaintes, et d’éviter d’éternels questionnements perturbateurs sur le pourquoi des choses. Cette démarche de ses proches lui permettra d’éviter une charge morale supplémentaire que sont nos tristesses et nos amertumes sur son fardeau de culpabilité. Il est indispensable de cesser d’alimenter le flux des mauvais souvenirs et de ressasser les images et les circonstances en rapport avec le suicide.
Les prières dites avec le cœur et beaucoup d’amour est le meilleur remède, elles réconfortent l’âme du suicidé. Elles provoquent un apaisement à leur Esprit. Leurs douleurs deviennent moins intenses et leurs remords s’adoucissent.
Fraternellement,
Gilles
Bonjour,
La paralysie du sommeil n’est pas un état hallucinatoire comme le considère la psychiatrie mais un des nombreux phénomènes médiumniques.
Notre monde terrestre est fait de matière, le monde spirituel évolue dans un environnement fluidique. L’être humain est relié et communique avec les Esprits grâce à un lien semi matériel que les spirites ont décrit et appelé le périsprit ou corps spirituel pour d’autres.
Lors de la phase de sommeil, notamment, ce corps fluidique a la possibilité de se détacher du corps physique. Certains Esprits qui manipulent des fluides ou énergies ont la capacité d’avoir une emprise sur le périsprit de l’être humain et de le maîtriser comme le ferait un homme fort sur un plus faible.
Le périsprit est directement relié au corps physique, et cette emprise provoque alors une catalepsie qui paralyse momentanément l’organisme humain.
Ces états sont décrits assez souvent par de nombreuses personnes et ne semblent présenter aucun danger, en dehors de la peur qu’ils provoquent.
Si c’est un état que vous ressentez régulièrement, prenez en conscience et priez calmement.
Fraternellement,
Gilles
Bonjour,
Un être humain est formé de 3 parties essentielles : le corps physique fait de matière tangible, l’âme, Esprit incarné dont le corps est l’habitation temporaire, et le périsprit substance semi-matérielle qui sert d’enveloppe à l’Esprit et qui unit l’âme et le corps.
L’Esprit indépendant non incarné est composé de l’âme, principe intelligent et du périsprit.
La liaison entre l’Esprit et le corps physique se fait dès la conception moment où un lien fluidique rattache l’âme à l’embryon, c’est le début de l’incarnation. Dès ce moment, au fur et à mesure que le bébé se développe dans le ventre de sa mère, le périsprit, enveloppe spirituelle de l’Esprit, s’unit molécule à molécule au nouveau corps physique qui se forme et grandit. La matière s’agglutine sur ce corps spirituel qui lui sert en quelque sorte de moule.
De ce principe de la nature, il devient évident que deux âmes ne peuvent pas s’incarner dans un seul corps physique, car sur un périsprit lié à une seule âme ne se forme qu’un seul être.
De même un Esprit est indivisible et il ne peut animer simultanément deux êtres différents.
Fraternellement,
Gilles
Bonjour,
Beaucoup de choses circulent sur les réseaux sans fondement précis, comme la fin du monde qui a déjà été annoncée à plusieurs reprises. Ces annonces sont souvent dues à des interprétations déformées ou mal comprises de textes bibliques et apportent de l’extraordinaire dont notre monde est friand et de l’anxiété. Il semble évident que le mal sur notre terre ne peut être éradiqué en trois jours.
L’enseignement spirite nous explique que la terre est un monde en perpétuelle évolution sur lequel des Esprits viennent s’incarner depuis environ 200 000 ans. La terre est en ce moment à un tournant de son évolution. Elle termine un cycle d’expiation et d’épreuves pour aller pas à pas vers un monde de régénération.
Actuellement depuis l’ère industrielle et l’avènement du spiritisme avec le livre des Esprits d’Allan Kardec nous vivons dans un monde de transition. Ce cycle transitoire en cours est une période de grandes afflictions et d’angoisse pour notre humanité qui a déjà connu 2 guerres mondiales et ses dizaines de millions de morts. A ce jour il y a des conflits partout dans le monde, dont un nouveau en Europe, un dérèglement de l’ordre mondial, des armements plus meurtriers que jamais, des restrictions et des famines annoncées, des pandémies, des destructions et des peuples entiers en exode, un cataclysme climatique qui s’approche inexorablement. Cette période de misères devrait durer encore une trentaine d’année.
A l’issue de cette phase terrible une nouvelle humanité de régénération va naitre. Dans les messages reçus et codifiés par Allan Kardec il est dit que pour que les hommes soient heureux sur la terre il faut que seuls des Esprits bons la peuplent. Qu’ils se dédient seulement au bien. Les temps sont arrivés où une grande migration se produit pour les habitants de notre planète. Ceux qui qui ne sont pas encore touchés par le sentiment du bien, qui font le mal pour le mal seront exclus et ne pourront plus s’incarner dans notre monde car ils nuiraient au progrès de l’humanité. Des Esprits meilleurs les remplaceront permettant que règnent la justice, la paix et la fraternité. Il tient dès lors à chacun d’entre nous de faire un choix d’évolution.
Vous voyez, il faudra plus que trois jours pour que notre monde change.
Fraternellement,
Gilles
Bonjour,
C'est très charitable de votre part que de vouloir aider une amie. Toutefois vous devez savoir que c'est la personne elle-même qui doit faire et expliquer sa demande auprès du centre.
L'aide qui est demandée aux Esprits guides doit être une vraie démarche spirituelle, afin qu'elle puisse porter ses fruits. Votre amie est-elle prête à cela ?
Pour le lien téléphonique, ce n'est pas une bonne idée!
Quiconque cherche le spiritisme uniquement pour obtenir la guérison immédiate de ses maux physiques et spirituels ou pour résoudre des problèmes matériels, peut être déçu, parce que la vérité se trouve dans les lois divines. Et le spiritisme n'a pas pour but principal la réalisation de phénomènes, mais le progrès moral de l'humanité.
L'étude de la Doctrine fait des êtres conscients de la réalité de notre monde. Quiconque approfondit ses connaissances de la vérité, solidifie sa foi.
A ce sujet voici un extrait de message reçu au centre :
"Pour pouvoir progresser dans le chemin choisi, il ne faut pas seulement serrer la main de ceux que l’on appelle, il faut avoir foi en eux plus qu’en soi-même, pour que la force qui existe dans ces compagnons désignés pour élever notre chemin vers la lumière, soit à pas sûrs, baignés par la confiance divine.
Pour accéder à cette aide, la réforme morale est la porte étroite qui permet à chacun d’accomplir pleinement sa vie terrestre et les Frères de notre centre nous le rappellent régulièrement :
« L'évolution morale est indispensable à ces ouvriers qui désirent œuvrer dans le champ du Père, comme nous réalisons les efforts nécessaires pour être à l’écoute de son prochain et chanter à chaque fois les louanges, pour permettre l’évolution et la joie au cœur".
Je vous propose également ce texte à méditer de l’Esprit Emmanuel par la plume de Chico écrit dans le livre "Rencontre prédestinée"
« Ne fuis pas la responsabilité de penser et de réaliser.
Demande le soutien de l’Eternelle sagesse.
Sollicite l’inspiration des Messagers de la Lumière.
Requiers tel ou tel service d’amis désincarnés.
Demande le secours continu aux forces de la Nature.
Le secours du ciel et de la terre ne te manquera pas, mais personne ne parvient à se soustraire à ses propres obligations.
Réfléchis et tu percevras que l’aide et l’effort personnel fonctionnent de pair dans toutes les situations de l’expérience.
Le couturier confectionne des vêtements, mais si tu prétends te vêtir, ce n’est pas lui qui les enfilera.
Le médecin prescrit la médication, mais pour te soigner, ce n’est pas lui qui va la prendre.
Le professeur explique les règles, mais il ne peut pas se substituer à ton cerveau pour ce qui est de l’assimilation des enseignements.
Le photographe fait de toi un portrait expressif, mais s’il cherche à enregistrer ton image, il ne va pas pour autant prendre ta place devant l’objectif.
Pour ce qui est du perfectionnement moral, les lois de l’Univers ne forcent jamais la conscience.
Soit nous travaillons spontanément et nous progressons, en conquérant notre propre élévation, soit nous préférons arrêter et nous sommes au point mort ».
Fraternellement,
Gilles
Bonjour,
Des conseils sont donnés par les Esprits guides au sein de notre centre et en présence des personnes en demande.
Fraternellement,
Catherine
Bonjour,
Message de nos guides : « Dans votre monde matériel, vous devez laisser de côté les tâches superflues sont celles qui encombrent les pensées, les brouillent, les multiplient, celles qui apportent la division, les discussions stériles, les observations sans fondement, celles qui multiplient les inquiétudes, celles qui conduisent à des dissensions dans le raisonnement, les tâches qui ne vous élèvent pas.
Vous ne changerez rien de ce qui se met en place et qui offre si peu d’intérêt. C’est le raffinement de ceux qui discutent, qui observent, rassemblent et défont, qui multiplient.
Soyez dans l’unité dans ce que vous réalisez, dans ces moments simples où vous faites ce dont vous avez besoin pour vivre ; ces moments qui vous aident à maturer dans vos lectures, dans vos réflexions, dans ce sentiment du beau, de cette élévation où vous pensez à la chance que vous avez de vous accomplir, de vous grandir.
La pandémie qui frappe votre humanité est là pour réfléchir à ce qui est nécessaire, pour comprendre que votre monde n’existe pas en termes de pays, de régions, mais de Frères et de Sœurs unis dans ce besoin de se grandir, de s’aider. »
Fraternellement,
Catherine
Bonjour,
Je vais essayer de vous rassurer mais vous seule connaissez vos qualités qui vous permettront de suivre telle ou telle direction après ce grand moment qu’est la mort.
Douloureuse, pleine d'angoisse pour les uns, la mort n'est pour les autres qu'un doux sommeil suivi d'un réveil paisible.
Le dégagement est prompt, le passage facile, à celui qui a rempli ses devoirs moraux, s'est détaché par avance des choses de ce monde et aspire aux biens spirituels. Il y a, au contraire, lutte, agonie prolongée, chez l'esprit attaché à la terre, qui n'a connu que les jouissances matérielles et a négligé de se préparer au départ. Dans tous les cas, cependant, la séparation de l'âme et du corps est suivie d'un temps de trouble plus ou moins long.
Le corps physique, est en effet un repère matériel pour l’Esprit inférieur qui vient de se désincarner et qui finit de toute façon par redevenir poussière.
L’incinération ne fait qu’avancer cet état. D’une manière générale, il est conseillé d’attendre 3 à 4 jours avant de se faire incinérer afin que l’ensemble des fluides vitaux se soit échapper de l’organisme.
Ensuite, les souffrances dans le monde spirituel ne dépendent pas du corps physique mais sont purement morales et donc d’autant plus difficiles à supporter.
Les Esprits délivrés des influences terrestres continueront dans l’au-delà une vie sereine tandis que les Esprits toujours sous l’influence de la matière entreront dans ce que l’on appelle l’erraticité pour une durée indéterminée, mais là c’est une autre histoire.
Fraternellement,
Catherine
Bonjour,
Les personnes décédées ont besoin de notre aide pour évoluer dans l’autre monde, et ce qui est demandé par les bons Esprits pour ceux qui sont morts c’est une action d’amour et de charité afin de montrer que nous avons compris le sens de la vie, que nous restons conscients du chemin qu’il nous reste à parcourir, que nous surmontons notre peine et qu’ainsi nous pouvons apporter du réconfort à ceux qui nous ont quitté momentanément, pour alléger ce sentiment réciproque de séparation.
Le passage pour l’au-delà n’est pas toujours facile, c’est pour cela qu’il nous faut prier, pour nous, et pour ceux qui ont rejoint la patrie céleste afin de mieux se retrouver plus tard.
Vouloir évoquer un Esprit ne se fait pas après une simple lecture de deux livres. Cela demande beaucoup plus de connaissances des relations entre nos 2 mondes, de l’expérience et de la protection. Si vous vous aventurez dans ce genre de pratique, vous risquez une obsession, c’est-à-dire qu’un autre Esprit malveillant réponde à votre demande, s’attache à vous, s’insère dans vos pensées et perturbe votre vie. C'est parfois un peu le principe des réseaux sociaux.
Je vous déconseille de vous aventurer sur ce chemin
Fraternellement,
Gilles
Bonjour,
Si l'on étudie la constitution de l'homme dans son intégralité: corps physique, corps spirituel et âme, on s'aperçoit rapidement de l'inutilité d'un tel acte, car en réalité ce n'est pas le corps qui souffre mais l'Esprit immortel.
Un corps physique dépouillé de son Esprit ne souffre plus mais un Esprit sans corps physique continue de souffrir.
Pour qui est donc le confort de cette piqure qui ne fait que déconnecter une douleur physique qui subsiste dans le corps spirituel, siège véritable de la vie.
Ce genre de pratique a pour nom euthanasie ou suicide assisté, car dans ce cas la souffrance subsiste, bien plus aiguë encore, au delà de la déchéance de notre organisme purement matériel.
Nous pouvons comprendre que l’agonie physique et émotionnelle prolongée peut avoir une finalité précieuse pour l’âme et que la maladie chronique peut être, en réalité, un bien. Nombre de malheureux croient que la solution à leurs souffrances se trouve dans la mort, grâce à l’euthanasie légale. Cependant, dans le monde spirituel, les douloureuses conséquences de ce geste ne permet pas de trouver la paix et le calme à l’âme qui a accompli jusqu’au bout sa destinée humaine. Cette sorte de suicide indirect apporte les mêmes séquelles physiques que le suicide et l’Esprit devra affronter, à nouveau, dans la prochaine incarnation, les difficultés de la souffrance dans la maladie.
Le spirite doit constamment en faveur de la vie en respectant les desseins de Dieu, cherchant non seulement à adoucir ses propres souffrances mais s’efforçant également à adoucir les douleurs de son prochain (sans euthanasie), en étant confiant dans la justice parfaite et la bonté du Créateur. Dans les lois divines, il n’y a pas de place pour l’injustice : chacun reçoit de la vie selon ses besoins et ses mérites.
Fraternellement,
Gilles
Bonjour,
Chaque vie est un pas dans l'éternité de l'âme et dans le cycle des réincarnations. Notre vie présente est le reflet de nos vies passées et prépare la suivante.
Fraternellement,
Gilles
Bonjour,
Le spiritisme est en effet une vertueuse doctrine et plus vous acquerrez et pratiquerez ces vertus, dont les principes sont dans "l'évangile selon le spiritisme", moins vous serez soumis à des obsessions.
Vous trouverez ci dessous le parcours pour une désobsession.
Quelques conseils :
1 — Au réveil, dites-vous : Dieu m’accorde un jour en plus d’expériences et d’apprentissage. C’est en faisant que l’on apprend. Je vais en profiter. Dieu m’aide. Répétez ces mots plusieurs fois, en essayant de les conserver en mémoire. Répétez-les tout au long de la journée.
2 — Comprenez que l’obsession est un état de diapason entre votre Esprit et des Esprits déséquilibrés. Coupez ce lien s’alliant à de bonnes et joyeuses pensées. Repoussez les mauvaises idées. Comprenez que vous êtes né pour être bon et normal. Les mauvaises idées et les mauvais penchants n’existent que pour que vous puissiez les vaincre, jamais pour que vous vous rendiez à eux.
3 — Changez votre manière de juger vos semblables. Par essence, nous sommes tous égaux. Si l’autre est irrité, ne vous laissez pas influencer par son irritation. Aidez-le à retrouver son équilibre, en le traitant avec bonté. L’irritation se met en état de diapason avec l’obsession. Ne vous laissez pas influencer par l’obsession d’autrui. Ne le considérez pas agressif. Il est certainement agressé et ne réagit pas bien contre les autres. Aidez-le et vous recevrez également de l’aide.
4 — Surveillez vos sentiments, vos pensées et vos paroles dirigées aux autres. Ce que nous donnons, nous le recevons en échange.
5 — Ne vous prenez pas pour une victime. Vous pouvez être le bourreau sans le percevoir. Pensez-y constamment, afin d’améliorer les relations avec les autres. Vivre c’est échanger. Faites l’examen de ce que vous échangez avec les autres.
6 — Lorsque vous vous sentez abattu, n’entrez pas dans le fossé, ne déprimez pas. Il est difficile d’en sortir. Souvenez-vous que vous êtes vivant, fort et en santé et remerciez Dieu pour cette bénédiction. Vos maux sont passagers, mais si vous les alimentez, ils dureront. C’est vous qui faîtes subsister vos maux. Prenez garde à tout cela.
7 — Fréquentez l’institution spirite avec laquelle vous vous identifiez. Ne changez pas sans arrêt d’institution. Celui qui n’a pas de constance n’aboutit à rien.
8 — Si vous entendez des voix ne leur donnez pas d’attention. Répondez tout court : je n’ai pas de temps à perdre. Essayez de vous améliorer tant qu’il est encore temps. Vous vous trouvez sur le chemin de l’abîme. Faites attention à vous et ayez recours aux bons Esprits, en pensée, pour contrer ceux qui vous obsèdent.
9 — Si vous sentez quelqu’un vous toucher ou des décharges électriques, repoussez ces Esprits badins de la même manière et priez mentalement pour eux. Ne leur donnez pas d’attention et n’ayez pas peur de ces effets physiques. Lisez quotidiennement, le matin ou le soir, avant de vous coucher, un passage de L’Evangile selon le spiritisme et méditez au sujet de ce que vous avez lu. Ouvrez le livre à une page au hasard et ne pensez pas que la leçon ne s’adresse qu’à vous-même. Généralement, elle n’est adressée qu’aux obsesseurs mais vous devez aussi en profiter. Dans les cas des visions, la technique est la même. N’en ayez jamais peur. C’est justement cela ce qu’ils veulent, afin de s’amuser. Ces pauvres Esprits ne peuvent faire que ça, à moins que vous vouliez jouer avec eux, ce qui vous coûtera l’augmentation de votre obsession. Coupez les liaisons qu’ils veulent établir avec vous, en utilisant le pouvoir de votre volonté. S’ils simulent la présence d’un proche ou d’un ami décédé, ne vous laissez pas convaincre. Vos amis et vos proches se communiquent pendant des séances régulières et n’ont pas l’intention de perturber personne.
10 — Lisez le livre écrit par Allan Kardec le Livre des Esprits, et non pas ceux d’autres auteurs divers, qui font des confusions sur le sujet. Essayez d’étudier la doctrine en lisant aussi d’autres écrits de l’oeuvre de Kardec.
11 —Ne pensez pas que quelqu’un puisse vous délivrer de l’obsession avec ses mains. La finalité des passes est de transmettre des fluides, des énergies vitales et spirituelles afin de fortifier votre résistance. Ne vous fiez pas à des passes qui utilisent des gestuelles excessives ou d’autres fantaisies. Les passes sont une simple imposition des mains, enseignée et exercée par Jésus. C’est une humble donation et non pas une mise en scène, une danse, ni une gymnastique. On n’y utilise pas d’amulette, ni de collier miraculeux. Tout ceci ne vient que de superstitions provenant de religions sauvages. Vous n’êtes pas sauvage, vous êtes une créature civilisée capable de penser et de n’admettre que la foi rationnelle.
Etudiez le spiritisme et ne vous laissez pas avoir par des bêtises.
Dédiez-vous aux études, mais sans vouloir passer trop vite d’apprenti à maître, car la maîtrise en spiritisme ne s’effectuera que sur le plan spirituel. Sur la Terre, nous sommes tous des apprentis, avec un plus ou moins grand degré de connaissance et d’expérience.
Fraternellement,
Gilles
Bonjour,
L'Esprit est composé d'une âme et d'un périsprit appelé aussi corps vital.
Durant l'incarnation ce périsprit est intimement lié au corps physique et suivant l'état mental dans lequel on se trouve , ce corps spirituel peut se détacher tout ou en partie ,momentanément du corps physique.
Mais ne vous inquiétez pas, c'est un phénomène naturel.
Visualisez que vous faites sortir un courant fluidique par le bout de vos pieds.
Fraternellement,
Gilles
Bonjour,
Tous les symptômes que vous décrivez montrent, en effet, que vous avez de la médiumnité. Si vous ne l'avez pas encore lu, lisez "Le livre des médiums" d'Allan Kardec et notamment le chapitre 19 sur le rôle des médiumns dans les communications :
3. Comment distinguer si l'Esprit qui répond est celui du médium ou d'un Esprit étranger ?
«A la nature des communications. Etudiez les circonstances et le langage, et vous distinguerez. C'est surtout dans l'état de somnambulisme ou d'extase que l'Esprit du médium se manifeste, parce qu'alors il est plus libre ; mais dans l'état normal c'est plus difficile. Il y a d'ailleurs des réponses qu'il est impossible de lui attribuer ; c'est pourquoi je vous dis d'étudier et d'observer.»
Fraternellement,
Gilles
Bonjour,
"Pour ceux qui croient, aucune preuve n'est nécessaire. Pour ceux qui ne croient pas, aucune preuve n'est suffisante" Don Inacio de Loyola
Fraternellement,
Gilles
Bonjour,
vous vous adressez à un centre spirite, il est donc nécessaire de comprendre ce qu'est un médium spirite.
Le rôle du médium est d’éduquer et d’instruire afin que la doctrine des Esprits soit appliquée sur notre planète. Il n’est pas de satisfaire la curiosité de certains ou de résoudre les problèmes de notre humanité et de ses faiblesses, C’est à chacun de faire les efforts nécessaires pour s’améliorer et s’élever moralement.
Par l’intermédiaire des bons Esprits, Dieu a voulu rappeler à notre humanité les moyens de conformer sa conduite à la morale du Christ et c’est ainsi qu’est né le spiritisme, troisième révélation faites aux hommes. Le médium spirite est celui qui transmet les messages des plans supérieurs pour faire connaître la vérité sur les relations entre nos deux mondes, avec sincérité, amour et abnégation.
Dans l’univers et donc sur notre terre tout se lie et s’enchaine, et dans l’ordre des choses tout est réglé par la loi de cause à effet : chaque effet se rapporte à une cause et chaque cause engendre un effet identique à elle-même. Chacun de nos actes, chacune de nos pensées, suivant la force d’impulsion qui lui est donnée, accomplit son évolution pour revenir avec ses effets, bons ou mauvais, vers la source qui les a produits. Ainsi les peines et les récompenses se répartissent sur les individus par le jeu naturel des évènements. Le mal comme le bien revient à son point de départ. Il est des fautes qui produisent leur effet dans le cours même de la vie terrestre, et d’autres plus graves qui se font sentir dans la vie spirituelle ou dans les incarnations ultérieures.
Cette loi de cause à effet, appelée par ailleurs loi du karma, intervient sur chaque individu pour le karma personnel mais il y a également des karmas collectifs à l’échelle des familles, des sociétés, des pays, ou même des continents.
Les peines, les injustices terrestres, les inégalités sociales, physiques, professionnelles, sentimentales, ne représentent que la réaction des forces morales de l’univers, et toute puissance morale réagit sur celui qui la viole proportionnellement à son mode d’action.
L’homme est donc son propre juge car suivant l’usage et l’abus qu’il fait de sa liberté, il se rend heureux ou malheureux. Le résultat de ses actes peut parfois se faire attendre ; ainsi nous voyons d’une part des délinquants se moquer des lois, vivre dans l’opulence et même parfois mourir honorés, et d’autre part des gens honnêtes poursuivis par la calomnie et l’adversité. La loi de réincarnations explique tous ces malentendus. Notre vie actuelle est la conséquence des précédentes et prépare les vies suivantes. C’est dans cette continuité de l’âme que le principe de justice trouve son application. Sans cela tous nos actes seraient dépourvus de sens et de sanction.
Il en résulte que l’ignorance est le mal souverain de notre humanité, d’où découle tous les autres maux, et si l’homme comprenait pleinement la conséquence de ses actes, sa conduite serait bien différente.
Fraternellement,
Gilles
Bonjour,
Nous ne sommes pas une personne, un être pensant le jour de notre naissance terrestre, nous existons avant, pendant et après l’incarnation. Nous sommes un esprit avec toutes ses facultés de sensibilité, de sentiment, d’intelligence à qui Dieu donne la possibilité de s’incarner dans un corps physique momentanément pour progresser moralement. C’est une opportunité, une chance pour l’Esprit d’apprendre l’amour, la solidarité, la bienveillance et de vivre dans une communauté terrestre pour sa propre amélioration mais également pour aider à progresser ceux qui l’entourent.
Lorsque nous revenons sur terre, nous avons déjà vécu des centaines de vies durant lesquelles nous avons accumulé des dettes plus ou moins importantes. Nous revenons dans le milieu familial ou social avec lequel nous avons déjà été confronté afin que par l’amour nous puissions nous aider mutuellement et avancer ensemble.
Devant ce devoir à accomplir et la volonté que nous avons pour régler nos problèmes, il nous est donné un corps qui peut être en bonne santé mentale et physique, ou selon les cas, mutilé ou avec des capacités intellectuelles réduites dans le seul but de nous aider à réussir ce passage terrestre.
Certains Esprits, pour qui l’incarnation est imposée, se rebellent encore et tentent de la refuser durant la grossesse.
Dieu dans sa miséricorde pardonne nos faiblesses, ne juge pas, ni ne punit, mais il nous accorde d’autres vies afin que puissions un jour surmonter les épreuves que nous nous sommes imposées à nous même par notre comportement. Notre vie actuelle est la résultante de nos vies antérieures et prépare la suivante, et ce que nous refusons dans celle-ci sera à vivre de toute façon dans une autre.
Si les vivants, comme vous le dites, semblent vous abandonner, les bons Esprits et votre guide ne vous abandonneront jamais. Ce sont toujours les humains qui, par leurs pensées, s’éloignent du monde spirituel qui est sans cesse présent à nos côtés. Nos prières sincères et remplies d’amour attirent à nous leur compassion, et leur aide invisible n’attend que notre humilité et notre acceptation.
Pour cet Esprit qui n’a pu s’incarner, priez pour lui maintenant chaque jour de votre vie afin que vous trouviez l’un et l’autre la force et le courage de vous réincarner ensemble dans une autre existence, et surmonter enfin par l’amour et la bienveillance cette épreuve refusée dans cette incarnation.
Avant chaque prière lisez quelques pages de « L’évangile selon le spiritisme » qui vous aideront l’un et l’autre à comprendre le chemin que vous devez suivre.
Fraternellement,
Gilles
Bonjour,
L'enterrement a lieu généralement quelques jours après la mort physique. L'Esprit, dégagé du corps, subit un trouble plus ou moins long, et peut rester encore un peu, proche de son organisme physique et des personnes qu'il a côtoyées, attiré par leurs pensées .
De ce fait, la plupart du temps, il assiste à son enterrement d'une manière plus ou moins consciente.
Léon Denis dans son livre "Après le mort" aux Editions Philman, décrit très bien les sensations que subit un désincarné peu de temps après son décès, suivant son avancement moral.
En voici un extrait qui vous permettra de mieux comprendre les différents états de conscience d'un décédé.
"Que se passe-t-il au moment de la mort et comment l'esprit se dégage-t-il de sa prison de chair ? Quelles impressions, quelles sensations l'attendent à cet instant redouté ? C'est là ce que nous avons tous intérêt à connaître, car tous nous ferons ce voyage. La vie peut nous échapper dès demain ; nul de nous n'échappera à la mort.
Or, ce que les religions et les philosophies nous avaient toutes laissé ignorer, les esprits viennent, en foule, nous l'apprendre. Ils nous disent que les sensations qui précèdent et suivent la mort sont infiniment variées et dépendent surtout du caractère, des mérites, de la hauteur morale de l'esprit qui quitte la terre. La séparation est presque toujours lente, et le dégagement de l'âme s'opère graduellement. Il commence parfois longtemps avant la mort et n'est complet que lorsque les derniers liens fluidiques qui unissent le corps au périsprit sont rompus. L'impression ressentie est d'autant plus pénible et prolongée que ces liens sont plus puissants et plus nombreux. L'âme, cause permanente de la sensation et de la vie, éprouve toutes les commotions, tous les déchirements du corps matériel.
Douloureuse, pleine d'angoisse pour les uns, la mort n'est pour les autres qu'un doux sommeil suivi d'un réveil délicieux. Le dégagement est prompt, le passage facile, à celui qui a rempli ses devoirs, s'est détaché par avance des choses de ce monde et aspire aux biens spirituels. Il y a, au contraire, lutte, agonie prolongée, chez l'esprit attaché à la terre, qui n'a connu que les jouissances matérielles et a négligé de se préparer au départ.
Dans tous les cas, cependant, la séparation de l'âme et du corps est suivie d'un temps de trouble, fugitif pour l'esprit juste et bon, qui s'éveille bientôt à toutes les splendeurs de la vie céleste ; très long, au point d'embrasser des années entières, pour les âmes coupables, imprégnées de fluides grossiers. Parmi celles-ci, beaucoup croient vivre de la vie corporelle longtemps après la mort. Le périsprit n'est à leurs yeux qu'un second corps charnel, soumis aux mêmes habitudes, parfois aux mêmes sensations physiques que durant la vie.
D'autres esprits, d'ordre inférieur, se trouvent plongés dans une nuit noire, dans un complet isolement au sein de ténèbres profondes. L'incertitude, la terreur pèsent sur eux. Les criminels sont tourmentés par la vision affreuse et incessante de leurs victimes.
L'heure de la séparation est cruelle pour l'esprit qui croit au néant. Il se cramponne en désespéré à cette vie qui s'enfuit ; le doute se glisse en lui à ce moment suprême ; il voit un monde redoutable s'ouvrir comme un abîme et voudrait retarder l'instant de sa chute. De là, une lutte terrible entre la matière qui se dérobe et l'âme qui s'acharne à retenir ce corps misérable. Parfois elle y reste comme rivée jusqu'à la décomposition complète et sent même, selon l'expression d'un esprit, « les vers ronger sa chair ».
Paisible, résignée, joyeuse même, est la mort du juste ; c'est le départ de l'âme qui, ayant beaucoup lutté et souffert ici-bas, quitte la terre, confiante en l'avenir. Pour elle, la mort n'est que la délivrance, la fin des épreuves. Les liens affaiblis qui l'unissent à la matière se détachent doucement ; son trouble n'est qu'un léger engourdissement, semblable au sommeil.
En quittant sa demeure corporelle, l'esprit que la douleur et le sacrifice ont purifié voit son existence passée reculer, s'éloigner peu à peu avec ses amertumes et ses illusions, puis se dissiper comme les brumes qui rampent sur le sol à l'aube et s'évanouissent devant l'éclat du jour. L'esprit se trouve alors en suspens entre deux sensations, celle des choses matérielles qui s'effacent et celle de la vie nouvelle qui se dessine devant lui. Cette vie, il l'entrevoit déjà comme à travers un voile, pleine d'un charme mystérieux, redoutée et désirée à la fois. Bientôt la lumière grandit, non plus cette lumière solaire qui nous est connue, mais une lumière diffuse, partout répandue. Progressivement elle l'inonde, le pénètre, et, avec elle, un sentiment de félicité, un mélange de force, de jeunesse, de sérénité. L'esprit se plonge dans ce flot réparateur. Il s'y dépouille de ses incertitudes et de ses craintes. Puis son regard se détache de la terre, des êtres en pleurs qui entourent sa couche mortuaire, et se tourne vers les hauteurs. Il entrevoit les cieux immenses et d'autres êtres aimés, des amis d'autrefois, plus jeunes, plus vivants, plus beaux, qui viennent le recevoir, le guider au sein des espaces. Avec eux il s'élance et monte jusqu'aux régions éthérées que son degré d'épuration lui permet d'atteindre. Là, son trouble cesse, des facultés nouvelles s'éveillent en lui, sa destinée heureuse commence.
L'entrée dans l'autre vie amène des impressions aussi variées que la situation morale des esprits. Ceux - et le nombre en est grand - dont l'existence s'est déroulée indécise, sans fautes graves ni mérites signalés, se trouvent plongés d'abord dans un état de torpeur, dans un accablement profond ; puis un choc vient secouer leur être. L'esprit sort lentement de son enveloppe : il recouvre sa liberté, mais hésitant, timide, il n'ose en user encore et reste attaché par la crainte et l'habitude aux lieux où il a vécu. Il continue de souffrir et de pleurer avec ceux qui ont partagé sa vie. Le temps s'écoule pour lui sans qu'il le mesure ; à la longue, d'autres esprits l'assistent de leurs conseils, l'aident à dissiper son trouble, à s'affranchir des dernières chaînes terrestres et à s'élever vers des milieux moins obscurs.
En général, le dégagement de l'âme est moins pénible à la suite d'une longue maladie, celle-ci ayant pour effet de dénouer petit à petit les liens charnels. Les morts soudaines, violentes, survenant lorsque la vie organique est dans sa plénitude, produisent sur l'âme un déchirement douloureux, la jettent dans un trouble prolongé. Les suicidés sont en proie à des sensations horribles. Ils éprouvent, pendant des années, les angoisses de la dernière heure et reconnaissent avec effroi qu'ils n'ont échangé leurs souffrances terrestres que pour d'autres plus vives encore.
La connaissance de l'avenir spirituel, l'étude des lois qui président à la désincarnation, sont d'une grande importance pour la préparation à la mort. Elles peuvent adoucir nos derniers instants et nous rendre le dégagement facile, en nous permettant de nous reconnaître plus vite dans le monde nouveau qui nous est ouvert."
Fraternellement,
Gilles