Qu'est ce que l'Agora ?

Vous ici trouverez les réponses aux questions des internautes, rédigées par les médiums du CSLAK.

 

Bonjour,
J'ai la grande tristesse d'avoir perdu un enfant alors que j'étais enceinte. C'était un enfant désiré, que j'ai réussi à concevoir grâce à l'aide médicale. Après avoir eu un premier enfant, j'ai eu des soucis de santé, j'ai appris plus tard que je ne pourrais plus concevoir naturellement à cause de ce problème. Sauf que beaucoup de temps s'est passé. Mes chances de conception n'étaient pas excellentes.
Je me rappelle le jour d'aller à la clinique et de prier fortement pour avoir une grossesse seulement si c'était pour avoir un enfant en bonne santé.
J'ai senti, dès le début de ma grossesse que cet enfant ne voulait pas être là. J'ai été prise par une tristesse profonde quand je l'ai perdu, car avoir un 2ème enfant était aussi la chance de donner un frère/sœur à ma fille.
Quand j'étais petite, j'ai adoré avoir un frère, nous nous aimons beaucoup et c'était parfait comme enfant d'avoir ce lien. Rien me ferait plus heureuse que de savoir que ma fille aurait la même opportunité. Quand tout s'est mal passé, et ça s'est mal passé dans tous les petits détails, je me suis sentie abandonné par Dieu et les esprits que je pensais sympathiques.
Encore aujourd'hui, ce qui me laisse plus triste est ce sentiment d'avoir été abandonnée quand j'ai le plus eu besoin. Est-ce que punir est le plus important pour Dieu et les esprits évolués ? Dans quel but ? Tester notre résignation ? Bien sûr qu'on apprend à vivre dans cette tristesse, que le temps transforme et éloigne, mais à quoi ça sert ? À montrer que n'importe quoi je n'aurai jamais une chance de réussir ?
Je suis profondément triste et je ne sais pas quoi faire de ce sentiment d'abandon alors que j'ai toujours cru que Dieu était amour, miséricorde, etc. Je me sens trahie. Aujourd'hui, non, Dieu m'a blessé et tout ce que j'aurais voulu c'était un signe qu'il m'aime, sauf que non, il n'a pas été là pour moi, il ne le sera jamais. Je suis profondément triste car ça va plus loin qu'un désir d'enfant qui échoue, c'est le sentiment d'abandon et le manque d'un mot gentil, d'un réconfort de la part des esprits. Dieu m'a abandonné, alors je me demande est-ce que je suis une si mauvaise, méchante personne pour mériter ça ?

Bonjour,
Pour pouvoir comprendre le sens de la vie et des épreuves que l’on rencontre sur notre chemin, il faut tout d’abord élargir son champ de vision. A la base, nous sommes des Esprits qui viennent une nouvelle fois s’incarner dans un corps humain.
Le but de l’évolution est le perfectionnement de chacun de nous par le travail sur soi et par l’effort.
Chacun emporte au-delà de la tombe et rapporte en naissant ce qu’il a semé dans le passé. Cette semence, suivant sa nature, pour notre bonheur ou notre malheur, répandra ses fruits sur une nouvelle vie et sur les suivantes. Dans les épreuves, certains les acceptent avec foi et résignation et d’autres rejettent l’existence d’un Dieu qui les punit injustement.
Pourquoi les uns souffrent plus que les autres ; pourquoi les uns naissent dans la misère et les autres dans l'opulence, sans avoir rien fait pour justifier cette position ; pourquoi aux uns rien ne réussit, tandis qu'à d'autres tout semble sourire ?
Si Dieu est souverainement bon et juste, il ne peut agir par caprice ni avec partialité. Les vicissitudes de la vie ont donc une cause, et puisque Dieu est juste, cette cause doit être juste. Voilà ce dont chacun doit se bien pénétrer.
Les évènements de la vie sont de deux sortes, ou, si l'on veut, ont deux sources bien différentes qu'il importe de distinguer : les unes ont leur cause dans la vie présente, les autres en des vies passées. Dans les deux cas à qui donc s’en prendre de toutes nos afflictions si ce n’est à nous ? Mais il devient alors plus simple d’en accuser le sort, la chance défavorable, sa mauvaise étoile et bien sûr Dieu cause de tous nos malheurs sachant que ceux-ci ne sont que le résultat de nos actes antérieurs. Si dans notre vie actuelle nous pouvons échapper à la justice sociale suite à une infraction commise, rien ne reste impuni dans le cycle des réincarnations et nous restons donc les seuls responsables de nos actes accomplis en d’autres temps. Il est des maux que l’on ne peut comprendre que par la loi du karma qui semble venir nous frapper comme une fatalité : les pertes d’êtres chers, les accidents, les infirmités, les revers de fortune…. Dans les faits tous ces malheurs ne sont que le résultat d’un comportement antérieur. L’homme est son propre bourreau.
Les maux de cette nature les êtres humains les éviteront quand ils travailleront à leur amélioration morale. Vous ne pourrez adoucir ou accroître l’amertume de votre épreuve que par la manière dont vous envisagez la vie terrestre, unique ou multiple. Vous n’êtes pas une mauvaise personne, vous devez simplement régler dans cette vie un passif délicat. Ni Dieu ni les bons Esprits ne vous ont abandonné, ils attendent vos prières pour vous aider à accepter et à surmonter l’épreuve de cette vie. Ne leurs tourner pas le dos.

Fraternellement,
Gilles