Qu'est ce que l'Agora ?

Vous ici trouverez les réponses aux questions des internautes, rédigées par les médiums du CSLAK.

Bonjour, j'aimerais savoir si le fait d'administrer ce que les médecins appellent la piqure de confort à un patient en fin de vie pour abréger ses souffrances est considérée comme un suicide.
Merci à vous

Bonjour,
Si l'on étudie la constitution de l'homme dans son intégralité: corps physique, corps spirituel et âme, on s'aperçoit rapidement de l'inutilité d'un tel acte, car en réalité ce n'est pas le corps qui souffre mais l'Esprit immortel.
Un corps physique dépouillé de son Esprit ne souffre plus mais un Esprit sans corps physique continue de souffrir.
Pour qui est donc le confort de cette piqure qui ne fait que déconnecter une douleur physique qui subsiste dans le corps spirituel, siège véritable de la vie.
Ce genre de pratique a pour nom euthanasie ou suicide assisté, car dans ce cas la souffrance subsiste, bien plus aiguë encore, au delà de la déchéance de notre organisme purement matériel.
Nous pouvons comprendre que l’agonie physique et émotionnelle prolongée peut avoir une finalité précieuse pour l’âme et que la maladie chronique peut être, en réalité, un bien. Nombre de malheureux croient que la solution à leurs souffrances se trouve dans la mort, grâce à l’euthanasie légale. Cependant, dans le monde spirituel, les douloureuses conséquences de ce geste ne permet pas de trouver la paix et le calme à l’âme qui a accompli jusqu’au bout sa destinée humaine. Cette sorte de suicide indirect apporte les mêmes séquelles physiques que le suicide et l’Esprit devra affronter, à nouveau, dans la prochaine incarnation, les difficultés de la souffrance dans la maladie.
Le spirite doit constamment en faveur de la vie en respectant les desseins de Dieu, cherchant non seulement à adoucir ses propres souffrances mais s’efforçant également à adoucir les douleurs de son prochain (sans euthanasie), en étant confiant dans la justice parfaite et la bonté du Créateur. Dans les lois divines, il n’y a pas de place pour l’injustice : chacun reçoit de la vie selon ses besoins et ses mérites.
Fraternellement,
Gilles