Qu'est ce que l'Agora ?

Vous ici trouverez les réponses aux questions des internautes, rédigées par les médiums du CSLAK.

En prévision de mon départ prochain, je désire me faire incinéré. Je suis spirite mais je voudrais savoir votre avis sur le sujet. Tout ce que j'ai lu, c'est d'attendre 72 h.

Bonjour,
72 heures, c'est en effet le délai moyen qu'à conseillé L'Esprit Emmanuel, le guide de Chico avant une crémation.
Il est nécessaire que tous les liens fluidiques entre le périsprit et le corps physique se soient entièrement défaits.
Toutefois ce délai n'est pas valable pour toutes circonstances et pour chaque personne, et le temps de la séparation entre l'organisme physique et l'âme est variable d'un individu à un autre.
Voyez ce qu'en dit en complément, "Le livre des Esprits" d'Allan Kardec, Question 155 - Comment s’opère la séparation de l’âme et du corps ?
Pendant la vie, l'Esprit tient au corps par son enveloppe semi-matérielle ou périsprit ; la mort est la destruction du corps seul et non de cette seconde enveloppe qui se sépare du corps, quand cesse en celui-ci la vie organique. L'observation prouve qu'à l'instant de la mort le dégagement du périsprit n'est pas subitement complet ; il ne s'opère que graduellement et avec une lenteur très variable selon les individus ; chez les uns, il est assez prompt, et l'on peut dire que le moment de la mort est celui de la délivrance, à quelques heures près ; mais chez d'autres, ceux surtout dont la vie a été toute matérielle et sensuelle, le dégagement est beaucoup moins rapide et dure quelquefois des jours, des semaines et même des mois. Il est rationnel de concevoir, en effet, que plus l'Esprit s'est identifié avec la matière, plus il a de peine à s'en séparer ; tandis que l'activité intellectuelle et morale, l'élévation des pensées, opèrent un commencement de dégagement même pendant la vie du corps et, quand arrive la mort, il est presque instantané. Tel est le résultat des études faites sur tous les individus observés au moment de la mort. Ces observations prouvent encore que l'affinité qui, chez certains individus, persiste entre l'âme et le corps, est quelquefois très pénible, car l'Esprit peut éprouver l'horreur de la décomposition. Ce cas est exceptionnel et particulier à certains genres de vie et à certains genres de mort ; il se présente chez quelques suicidés.
Finalement bien préparer sa mort c'est être durant sa vie, un homme de bien, et la remplir d'amour pour son prochain!
Fraternellement,
Gilles