Bonjour Alice,
Vous êtes effectivement sensible, et lorsque l’on est sensible on l’est à tout ce qui nous entoure et donc tout nous affecte. Il ne faut pas voir cela comme quelque chose de négatif, au contraire, la sensibilité est une ouverture vers les autres.
Apprenez à vous protéger et à vous « consolider », acceptez de vivre avec cet état de fait et ouvrez-vous vers les autres. Apprenez à vous rapprocher de votre guide, priez-le et demandez lui de vous montrer le chemin, vous aurez certainement, par rêves ou intuitions, les réponses à vos questions.
Ne perdez pas confiance, la sensibilité est une jolie qualité mais il faut la modeler afin qu’elle ne déborde pas sur votre être. Allez de l’avant, bon chemin à vous.
Fraternellement,
Sophie
Bonjour Vanessa,
Je sens dans votre message une fougue due à votre jeune âge. Dieu vous gêne et parallèlement vous semblez très à l’aise avec les communications d’Esprits. Vous êtes-vous demandé ce que sont ces Esprits qui se communiquent, je veux parler de leur nature. D’où viennent-ils, que font-ils, ont-ils un lien avec les êtres de notre monde. Voyez-vous Vanessa, les Esprits ne sont que des êtres comme vous et moi qui n’ont plus d’enveloppe corporelle et qui sont en cours d’évolution. Vous qui avez lu Kardec vous devez le savoir. Nous progressons tous, nous évoluons pour nous améliorer que nous soyons incarnés ou désincarnés et ce, dans un seul but, nous rapprocher de l’amour que Dieu nous réserve. C’est la loi des incarnations successives, chacune d’elle apporte sa retouche, nous façonne un peu plus, nous poli tout comme on le fait sur une pierre précieuse afin de découvrir sa véritable couleur et son éclat.
Naître , mourir et renaître encore, telle est la loi.
Lorsque vous dites faire de la magie, que faites-vous ? Vous évoquez les Esprits, c’est à dire vous les appelez et c’est là le réel danger. Le monde des Esprits est tout comme le nôtre peuplé d’êtres évolués mais aussi d’êtres moins évolués qui sont loin d’avoir compris et acquis les valeurs nécessaires pour pouvoir nous aider. Vous vous exposez donc au premier Esprit qui veut se communiquer et, croyez-moi, ils sont légions.
Ce que vous devez bien comprendre et, je tiens à vous mettre en garde, c’est que parmi ceux-ci il y a des Esprits extrêmement dangereux qui peuvent vous conduire directement à l’obsession, voire la subjugation. Votre Guide vous protège mais il vous laissera faire vos choix et ce sera à vous de les assumer puisqu’ils conditionnent non seulement cette vie terrestre mais aussi ce que sera votre prochaine incarnation.
Le fait de faire des rêves prémonitoires et d’avoir des visions dénote chez vous une prédisposition à certaines facultés médiumniques. Ces facultés sont précieuses à condition de les développer, de les canaliser et surtout de les utiliser à bon escient, c’est à dire de les mettre bénévolement à disposition de nos frères et sœurs en souffrance. C’est seulement selon cette éthique que vous serez entourée de bons Esprits qui vous aideront, si vous en avez la volonté, à progresser et rendre cette incarnation fructueuse pour votre propre évolution spirituelle. Je vous engage vivement à cesser vos pratiques car vous travaillez sans protection et à rejoindre un centre spirite où des médiums confirmés vous aideront et vous conseilleront dans ce travail.
Vanessa vous êtes à l’aube d’une vie qui peut se révéler pleine de richesses si vous ouvrez votre cœur à celui qui vous aime. Tournez-vous vers lui, parlez-lui, et si vous essayez de lui dire pourquoi vous l’ignorez, il vous répondra par son amour. Il s’appelle Dieu.
Avec toute mon amitié
Maxence
Comme vous le savez Jeff, il reste toujours délicat d’interpréter un rêve, de lui donner un sens cohérent car " les rêves ne sont point vrais comment l’entendent les diseurs de bonne aventure, car il est absurde de croire que rêver de telle chose annonce telle chose. Ils sont vrais en ce sens qu’ils présentent des images réelles pour l’Esprit, mais qui souvent n’ont pas de rapport avec ce qui se passe dans la vie corporelle ; souvent aussi, comme nous l’avons dit, c’est un souvenir ; ce peut être enfin quelquefois un pressentiment de l’avenir, si Dieu le permet, ou la vue de ce qui se passe à ce moment dans un autre lieu et où l’âme se transporte." (réponse 404 du Livre des Esprits).
En ce qui concerne votre rêve je ne puis vous proposer qu’une interprétation subjective, n’y voyez pas là une certitude. La première chose qui m’a frappé en lisant votre description, c’est que nous retrouvons les éléments principaux d’une NDE (Near Death Experience) ou d’une EMI Expériences de Mort Imminentes. A ce sujet le docteur Raymond Moody a étudié 150 cas de personnes se trouvant à l’article de la mort. Dans son livre La vie après la vie, l’auteur dresse un modèle idéal. La personne s’extrapole de son enveloppe charnel, voit toutes les personnes présentes, assistent aux discussions tout comme vous dans votre rêve, alors que vous êtes dans un corps " froid et raide " symbolisant un corps inerte où les fonctions vitales se sont arrêtées . Ni voyez-vous pas les personnes autour de vous, comme des personnes veillant au chevet d’un mourant ?
Le personnage que vous avez vu, représente lui, l’être de lumière ou si vous préférez votre guide spirituel. Il se manifeste également dans une EMI, interroge le " mourrant " sur son existence passée. Aucun jugement ou condamnation de sa part, juste un bilan objectif.. Puis, il indique que le moment de passer dans l’autre monde, celui des esprits, n’est pas encore venu pour lui. Voilà pourrait correspondre ce " pas encore mon enfant… ". L’heure de la désincarnation n’étant pas encore d’actualité, il faut terminer son incarnation terrestre.
Voilà ce à quoi me fait penser votre rêve Je ne prétends point détenir une interprétation certaine, loin de là. Mais avouez qu’il y a là des ressemblances frappantes avec une NDE. A moins qu’il s’agisse des souvenirs d’une vie antérieure, sur votre lit mortuaire ?
J’espère néanmoins avoir pu vous éclairer quelque peu.
Chaleureusement
Ronnie.
Bonjour Erik,
On ne peut véritablement aborder le magnétisme sans passer par la compréhension de ce que sont les fluides. Le fluide est somme toute un état quintessencié de la matière, une émanation du fluide universel, source de toute création. En fait, sur notre plan terrestre nous devons parler des fluides au pluriel, car chacun d’eux possède ses propriétés et c’est d’ailleurs par leurs effets que l'on peut les identifier, un peu comme le sont les odeurs. Certains vont agir sur les qualités morales et accentuer les effets liés à la haine, l’envie, la jalousie, l’orgueil, l’égoïsme, la violence ou alors, la bonté, la bienveillance, l’amour, la charité, la douceur. D’autres vont influer sur les qualités physiques. Ils seront excitants, calmants, pénétrants, irritants, toxiques, réparateurs, force de propulsion ou de répulsion.
Ce qu’il faut bien comprendre c’est que, pour un Esprit, le fluide est ce qui correspond à la matière pour un incarné. La volonté est pour lui ce que sont les outils aux hommes pour accomplir un travail. Étant nous-mêmes un Esprit incarné, nous pouvons aussi moduler, façonner, assembler, modifier, diriger cette matière spirituelle que sont les fluides. Notre périsprit est chargé avec les fluides environnants notre monde et plus précisément les lieux et ambiances que nous fréquentons. Il procède un peu comme une éponge. Mais le périsprit rayonne aussi en fonction de notre pensée, bonne ou mauvaise, une atmosphère fluidique qui lui correspond et qui, par la loi des affinités, va attirer à nous des Esprits du même ordre.
Tous les incarnés, comme les plantes et les végétaux, possèdent un fluide spécifique appelé fluide vital, qui est lié au corps physique tant que dure l’incarnation. Ce fluide peut être transmis d’une personne à une autre. C’est ce que font les magnétiseurs que l’on nomme également guérisseurs. Ils rechargent en fluide le périsprit de la personne souffrante, périsprit lié au corps physique. Mais ce fluide reste un fluide lourd et d’une pureté et donc puissance toute relative puisque c’est celui d’un incarné.
Le véritable magnétisme est celui que l’on pratique avec l’aide des Esprits bienveillants. Ce sont eux qui fournissent au médium le fluide approprié. Le médium n’est alors qu’un simple canal, canal nécessaire puisque lors de ce passage, le fluide spirituel ( celui que transmet l’Esprit) se charge en fluide vital ( celui du médium) pour pouvoir s’accommoder avec le périsprit de la personne souffrante. En effet, un Esprit qui n’a pas de corps physique, ne possède pas de fluide vital. Or pour interférer sur le périsprit qui est de nature semi-matérielle et semi-spirituelle, il est nécessaire d’introduire ce fluide vital, composant lié à la matière et pouvant interférer sur la matière. Tel est le principe même du magnétisme spirituel.
Bien entendu, le processus sera d’autant plus efficace que d’une part, la personne souffrante sera en position de demande fervente auprès de Dieu ou de son Guide et que d’autre part le médium saura aller chercher ces fluides auprès de son Guide ou d’un Esprit bienfaisant et reste le plus neutre possible pour ne pas interférer dans cette transmission fluidique.
Voyez-vous, Erik, comme vous le dit la Doctrine spirite, point n’est besoin de technique ni de rituel. Tout n’est qu’élévation de pensée, connaissance, compréhension des phénomènes, foi, volonté et prière. C’est ainsi que nos frères spirituels viennent à notre appel nous prêter main forte. La pratique et l’habitude nous aident à être de plus en plus sensibles à la quantité et la nature des fluides présents. Reste ensuite à comprendre et savoir les diriger à bon escient. C’est en ce sens qu’Allan KARDEC dit que cette pratique peut se développer par l’expérience. Quant à la pratique sans être expérimenté, il faut avoir du discernement et rester très prudent car magnétiser une personne ne peut parfois qu’aggraver son cas. Par exemple lorsqu’une personne est obsédée par un Esprit, magnétiser cette personne revient en fait à dynamiser l’Esprit perturbateur et l’on est alors bien loin du but que l’on s’était fixé.
Voilà Erik, j’espère avoir pu vous aider. Votre quête d’information vous fait avancer pas à pas sur ce chemin de Vérité. La compréhension est la clé de tout progrès. Mais cette clé n’a pas de serrure puisque Dieu accorde à chacun de nous la possibilité de se construire d’incarnations en incarnations. N’oubliez pas que votre Guide est à vos côtés. Tournez-vous vers lui chaque fois que vous avez besoin de son aide vous y verrez un sourire, celui d’un être qui vous aime par-dessus tout.
Avec toute mon amitié.
Maxence
Bonjour,
Les maux de toutes sortes, physiques ou moraux, qui affligent l'humanité se présentent sous deux catégories. Il y a les maux que l'homme peut éviter et ceux qui sont indépendants de sa volonté comme les fléaux naturels.
En ce qui concerne ces fléaux-là et grâce à son intelligence, l’homme peut en conjurer ou atténuer certains afin qu’ils deviennent moins désastreux. Avec une organisation sociale sagement prévoyante, il pourra même en neutraliser les conséquences, lorsqu'ils ne pourront être évités entièrement. L'homme devant progresser, les maux auxquels il est exposé sont un stimulant pour l'exercice de son intelligence, de toutes ses facultés physiques et morales, en l'incitant à la recherche des moyens de s'y soustraire. S'il n'avait rien à craindre, aucune nécessité ne le porterait à la recherche du mieux ; son esprit s'engourdirait dans l'inactivité ; il n'inventerait rien et ne découvrirait rien. La douleur est l'aiguillon qui pousse l'homme en avant dans la voie du progrès.
Mais les maux les plus nombreux sont ceux que l'homme se crée par ses propres vices, ceux qui proviennent de son orgueil, de son égoïsme, de son ambition, de sa cupidité, de ses excès en toutes choses : là est la cause des guerres et des calamités qu'elles entraînent, des dissensions, des injustices, de l'oppression du faible par le fort, enfin de la plupart des maladies.Dieu a établi des lois pleines de sagesse qui n'ont pour but que le bien ; l'homme trouve en lui-même tout ce qu'il faut pour les suivre ; sa route est tracée par sa conscience ; la loi divine est gravée dans son cœur ; et, de plus, Dieu les lui rappelle sans cesse par ses messies et ses prophètes, par tous les Esprits incarnés qui ont reçu mission de l'éclairer, de le moraliser, de l'améliorer, et, en ces derniers temps, par la multitude des Esprits désincarnés qui se manifestent de toutes parts. Si l'homme se conformait rigoureusement aux lois divines, il n'est pas douteux qu'il éviterait les maux les plus cuisants et qu'il vivrait heureux sur la terre. S'il ne le fait pas, c'est en vertu de son libre arbitre, et il en subit les conséquences.
Mais Dieu, plein de bonté, a placé le remède à côté du mal, c'est-à-dire que du mal même il fait sortir le bien. Il arrive un moment où l'excès du mal moral devient intolérable et fait éprouver à l'homme le besoin de changer de voie ; instruit par l'expérience, il est poussé à chercher un remède dans le bien, toujours par un effet de son libre arbitre ; lorsqu'il entre dans une route meilleure, c'est par le fait de sa volonté et parce qu'il a reconnu les inconvénients de l'autre route. La nécessité le contraint donc à s'améliorer moralement en vue d'être plus heureux, comme cette même nécessité l'a contraint d'améliorer les conditions matérielles de son existence.
Pour revenir à votre question concernant Dieu et le mal, je citerai Léon Denis un passage dans son livre « Après la mort » qui répond à la question suivante :
"Pourquoi Dieu, cause première de tout ce qui est, demandent les sceptiques, laisse-t-il subsister le mal dans l'univers ?
Nous avons vu que le mal physique, ou ce qui est considéré comme tel, n'est en réalité qu'un ordre de phénomènes naturels. Leur caractère malfaisant s'est expliqué, dès que l'on a connu la véritable raison des choses. L'éruption d'un volcan n'est pas plus extraordinaire que l'ébullition d'un vase rempli d'eau. La foudre qui renverse les édifices et les arbres est de même nature que l'étincelle électrique, véhicule de notre pensée. Il en est ainsi de tous les phénomènes violents. Reste la douleur physique ; mais on sait qu'elle est la conséquence de la sensibilité, et celle-ci est déjà une magnifique conquête que l'être n'a réalisée qu'après de longs stages passés dans les formes inférieures de la vie. La douleur est un avertissement nécessaire, un stimulant pour l'activité de l'homme. Elle nous oblige à rentrer en nous-mêmes et à réfléchir ; elle nous aide à dompter nos passions. La douleur est la voie du perfectionnement."
Je souhaite avoir répondu à vos interrogations et je vous sollicite à poursuivre la lecture des ouvrages spirites qui se penchent très souvent sur cette question.
Fraternellement,
Catherine
Bonjour,
Aussi lorsque l’on rencontre des problèmes dans sa vie, on doit pouvoir venir s’y réfugier et y trouver le réconfort auprès des sœurs et des frères spirites qui le fréquentent.
S’isoler, c’est s’affaiblir et faire le jeu d’esprits malveillants. Rester unis dans un groupe permet de s’épauler, de surmonter des faiblesses passagères. L’union, c’est la force, l’amour et l’harmonie permet de la rendre indestructible.
Construisez avec le groupe qui vous fréquentez, avec votre groupe, mettez toute votre énergie afin qu’il se développe et qu’il puisse apporter charité et réconfort à ceux qui recherche la vérité.
La médiumnité ne se pratique pas seule, même et surtout comme un amusement à titre amical. L’avenir ne se devine pas, il se construit chaque jour par notre volonté, par notre comportement, par les qualités morales que nous développons. La force du groupe, encore et toujours, permet d’éviter bien des écueils, notamment celui des Esprits obsesseurs qui guettent nos faiblesses.
La doctrine spirite peut vous apporter beaucoup si vous en comprenez le sens profond et non pas si vous vous contentez seulement de picorer quelques miettes et de vous faire peur en vous retranchant derrière la fatalité.
Fraternellement,
Gilles
Bonjour Marie,
Etant donné que c’est Dieu qui désigne et fait en sorte que des esprits s’occupent de nous, il faut que l’esprit qui le fasse soit suffisamment patient, aimant, attentionné pour toutes nos fautes, nos erreurs, nos trébuchements, ne pas perdre patience, pour pouvoir nous aider... Sinon cela ne pourrait être un ange gardien, et il s'appellerait donc autrement !
Dieu mettrait-il un esprit mauvais pour nous surveiller et nous aider, étant donné que cet esprit ne serait pas apte à le faire, à nous seconder étant donné que lui même serait incapable à se maîtrise et comprendre pourquoi nous pousser au bien ? Quel serait le sens de la fonction de cet esprit ? Dieu serait-il plus imprévoyant et plus incohérent que les hommes ?
Imaginez bien une seconde que cela ne peut être, et ce serait bien peu estimer son amour et son intelligence pour faire cela. Apprenez à mieux comprendre Dieu dans son principe, et vous comprendrez alors mieux ses actes et pourquoi il les fait. Si l’esprit qui s’occupe de nous durant notre vie durant s’appelle ange gardien ou guide, c’est énoncé dans le titre même de sa fonction. Cela défini sa différence d’évolution par rapport à nous, et justifie son rôle si important et sa capacité à le remplir.
Etant donné la loi d’évolution et de progrès, nous serons alors guide (ou ange gardien) dans un futur lointain ou notre évolution morale, scientifique et intellectuelle sera suffisante pour nous permettre d’accéder à cette fonction.
Alors du cœur à l’ouvrage ! Et débarrassons-nous de la plupart de nos lourds défauts et le bonheur nous sera grand ouvert, et sachons être reconnaissants pour le mal que nos guides se donnent pour nous diriger sur le bon chemin !
Bonne route spirituelle à vous.
Fraternellement.
Christophe
Bonjour Alain,
En vous lisant, je vous trouve empreint de notions qui, pour un spirite, n’ont aucun lien avec l’enseignement prodigué par les Esprits. Avez-vous lu le Livre des Esprits d’Allan KARDEC ? Vous parlez de l’enfer. Qu’est-il pour vous ? Quelle signification donnez-vous à ce terme? Est-ce un lieu, une situation, un châtiment corporel, une punition éternelle ? L’enfer n’existe pas. Chaque être incarné est un Esprit en cours d’évolution. Il est sur terre pour être confronté à un certain nombre d’épreuves, qu’il a d’ailleurs choisies avec son guide, et qui doivent l’aider à progresser spirituellement. Ainsi si vous regardez autour de vous, vous n’aurez pas besoin d’aller chercher très loin pour trouver « l’enfer ». La loi de cause à effet régit toue chose, les épreuves que nos frères et sœurs subissent ont toutes une raison, le hasard n’y est pour rien. Ainsi certaines épreuves sont beaucoup plus difficiles que d’autres, cela dépend de l’avancement de l’Esprit qui s’est incarné, donc de ses vies antérieures, et des choix qu’il a fait. Mais attention à ne pas placer la barre trop haute, car dans ce cas le chemin devient trop difficile et le suicide, avec toutes ses conséquences, guette.
Ceci m’amène à votre première question. Les Esprits supérieurs peuvent-ils mentir ? Comme je vous l’ai dit, l’échelle des Esprits est infinie. Certains Esprits de bas niveaux vont mentir sciemment pour abuser de votre crédulité puis, vous tourner en dérision. C’est pour eux un plaisir, compte tenu de leur niveau d’avancement. En revanche, d’autres vont mentir sans avoir le moindre souhait de vous nuire. Ce sont ces Esprits qui en toute bonne foi, veulent vous transmettre ce qui est pour eux Vérité. Leur évolution est en cours et ils sont loin de posséder la juste vision des choses. Mais sachez qu’un Esprit supérieur est bien au-dessus de nos basses préoccupations et sa mission est tout autre. Voyez ce que Jésus est venu transmettre aux hommes.
Votre deuxième question fait référence à un texte de Matthieu 12.22 à 12.37. D’ailleurs le texte exact est : « Tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes ; mais le blasphème contre l’Esprit ne sera point pardonné aux hommes » Il faut remettre ces lignes dans leur contexte. Jésus s’adressait alors aux pharisiens et faisait la distinction entre ceux qui n’avaient pas encore été touchés par la présence de Dieu compte tenu de leur incapacité morale à comprendre les paroles de Jésus et ceux qui l’ayant bien compris refusaient l’enseignement et n’hésitaient pas à blasphémer. Il faut traduire qu’il sera pardonné à celui qui était dans l’ignorance, mais celui qui avait entendu et n’avait pas suivi les pas de Jésus devra rendre compte de ses actes. Le regard de Dieu est juste et tout acte produit son effet comme toute cause a le sien.
Les Esprits peuvent-ils régresser ? Cela est impossible. Un Esprit peu progresser ou stagner. Un Esprit progresse lorsque durant son incarnation il a réussi à surmonter des épreuves, ce qui deviendra pour lui un acquis, ou à l’état d’Esprit, lorsqu’il se charge d’une mission ou suit un enseignement. Il stagne lorsque sa vie d’incarnée est oisive, c’est à dire qu’il ne fait ni bien ni mal ou alors lorsqu’il n’a pas surmonté ses épreuves qui seront à recommencer dans sa prochaine vie, souvent encore plus difficile. Mais aucun Esprit aussi peu évolué soit-il n’ira en enfer tout simplement parce que l’enfer n’existe pas. Dieu nous a crée par amour et nous laisse libre de nos actes. Plus nous empruntons des chemins tortueux qui nous éloignent de lui, plus long sera le voyage qui un jour ou l’autre nous amènera jusqu’à lui.
Dans le cas d’une NDE, l’Esprit est presque détaché du corps physique et retrouve à peu de chose près sa totale liberté. Il est cependant encore lié à son corps terrestre et doit décider de le réintégrer pour poursuivre sa vie et respecter les engagements qu’il avait pris avant son incarnation ou bien décider de stopper et casser ce lien. Pendant ce temps l’Esprit voyage, visite écoute les enseignements. Il peut donc également avoir la perception d’anciennes vies forcément moins évoluées donc peuplées d’êtres du même niveau d’avancement spirituel ou visiter des mondes inférieurs au nôtre.
La médiumnité existe sous de multiples aspects. Vision, audition, télesthésie, dessin, écriture, musique, psychométrie...etc. Chaque type de médiumnité, quelle que soit la forme du message transmis, permet d’enregistrer des traces, des témoignages, des preuves que nul assistant présent ne peut connaître. De multiples expériences ont été conduites sous contrôle scientifique durant plusieurs années. D’ailleurs les apparitions étaient très loin d’être fictives puisque que l’on pouvait voir, toucher, ausculter, peser, prendre des empreintes, photographier ces corps matérialisés. Je vous conseille de lire l’ouvrage de Madame D’Espérance « au pays de l’ombre », ainsi que Dans l’invisible de Léon DENIS en téléchargement depuis notre site.
Voilà Alain, j’espère avoir pu éclairer votre route. Vos doutes et vos interrogations vous seront salutaires. Ils vous aideront à faire vos choix et à établir votre propre conviction. C’est grâce à ces hésitations, ces trébuchements que votre pas deviendra sûr et vous guidera vers la Vérité que ne cessent de nous enseigner les Esprits, nos frères et sœurs désincarnés. Dieu nous aime et nous attend tous, car il sait que chacun de nous, en dépit de ses choix et de ses erreurs, n’aura de cesse que de le rejoindre.
Avec toute mon amitié
Maxence
Bonjour,
Je ne peux pas vous dire si cet esprit qui vous accompagne est votre guide ou un esprit familier, quoi qu’il en soit, c’est un esprit qui souhaite vous protéger.
Sachez que nous avons tous un guide (ou ange gardien) présent qui nous suit dans nos vies successives. C’est un esprit beaucoup plus évolué que nous, qui est chargé de nous aider dans notre évolution, de nous guider sur le bon chemin. C’est un esprit que nous avons sûrement connu avant (dans d’autres incarnations) et qui, par affinités, nous suit sur notre chemin.
N’hésitez pas à vous rapprocher de lui lorsque vous êtes en difficulté, priez-le et il sera là pour vous donner les conseils nécessaires (par intuitions ou rêves) pour passer vos épreuves. La présence de votre guide vous apportera paix et sérénité, attention à bien faire la distinction avec d’autres esprits qui pourraient se faire passer pour lui et peut être de ce fait vous perturber.
Fraternellement,
Sophie
Bonjour Fabrice,
Que de questions diverses dont je ne peux développer ici tous les points !
Mais une bonne partie de toutes ces questions ont déjà ces réponses dans les messages de l’Agora. Ainsi je vous conseille donc fortement de lire toute l’Agora et d’être attentif aux réponses, et de lire également “Le livre des esprits” d’Allan Kardec où toutes les bases pour bien comprendre le spiritisme sont dedans.
Je vais vous donner une réponse sommaire aux questions, à vous de lire après, pour aller plus loin dans votre raisonnement et votre démarche de compréhension, car toute démarche ne peut se contententer d’un oui ou d’un non pour se faire un avis objectif.
- Si un esprit pouvait-il traverser un autre esprit : OUI
- Est ce que l'esprit des humains est l'évolution des esprits animaux voir végétaux : OUI, c’est la loi même que démontre le Spiritisme, et explique le sens profond de cette loi que l’on appelle “loi de réincarnation”, ou de “cause à effet” où l’âme ne fait que progresser infiniment à travers les règnes.
- Comme l'esprit est semi-matériel, il doit donc avoir une masse ou un poids : OUI, il est constitué d’un corps “matériel”, mais tellement épuré par rapport à ce que l’on connaît de la matière, qu’il nous parait comme inexistant. Il est constitué de “fluides”, terme désigné par les spirites comme composante de ce corps. Le poids de ce corps fluidique qui entoure l’âme a été démontré de par les expériences du Dr Duncan Mac Dougal et de Matla et Zaalberg Van Zest comme quoi, lors du décès, le corps physique pesait alors 50 à 100 grammes de moins. (Tout ceci n’a rien à voir évidemment au poids de l’âme qui correspondrait au poids de nos fautes !).
- Est ce qu'un spirite peut ou doit prouver à un non spirite que les phénomènes sont réels : il y a comme principe essentiel du Spiritisme, qu’il n’impose rien.
Telle est la condition nécessaire pour que la liberté soit totale pour une démarche claire et objective à chacun. Sinon cela irait à l’encontre d’aider son prochain, puisque même par la force, on n’impose rien, et encore moins une conviction !
Si une personne vient faire une démarche, c’est personnel et spirituel. C’est à elle de voir si le Spiritisme lui apporte ce qu’elle recherche et l’aide à mieux comprendre son existence.
Dans la Bible, même l’apôtre Thomas doutait et il vivait à côté du Christ ! Ce ne sont pas les preuves qui forgeront obligatoirement la foi, mais un long travail sur soi, et une conviction qui se construit$de plus en plus forte par une démarche personnelle et intime.
Et bien sûr, malgré tout, les preuves ne manquent pas quand on s’intéresse au sujet !
- Doit-on, par tous les moyens, prouver scientifiquement que les esprits existent : De multitudes d’expériences ont étés faites par les plus grands scientifiques au 19 et 20° siècle (William Crookes, Charles Richet, Oliver Lodge, Colonel De Rochas, Aksakof, Wallace...) Lisez ces ouvrages et faites-vous votre avis ! Les preuves ne manquent pas. Encore faut-il que nos scientifiques contemporains se donnent les moyens de continuer les travaux développés par leurs prédécesseurs… mai peu à peu les consciences évoluent…
Lisez, c’est le moyen le plus utile et riche pour mieux comprendre. Il y a suffisamment d’ouvrages téléchargeables gratuitement, ou à acheter sur notre site, qu’il y en a bien pour 5 ans de lecture discontinue ! Alors bonne lecture, et bonne instruction !
Concernant un centre spirite vers Bussy St Georges, je vous conseille d’aller sur notre site à “Liens” puis “Spiritisme francophone” et vous aurez ainsi la liste de tous les centres répertoriés de la région parisienne.
Fraternellement
Christophe
Bonjour Gilles,
Notre corps physique est composé d’éléments élémentaires comme l’oxygène, le carbone, l’hydrogène, l’azote qui sont également les composants des minéraux. Ce qui fait la différence entre une molécule minérale, inerte et sans vie, avec une molécule organique c’est justement la présence de ce fluide vital. Ce fluide vital n’existe pas en tant que tel. C’est une composante du fluide cosmique universel qui est toujours liée à un être organique. Sans ce fluide vital il n’y a pas de vie possible sur notre terre. Les plantes, les animaux et, bien entendu, les êtres incarnés en possèdent. Il crée l’harmonie entre les différents organes de notre corps physique et peu même pallier quelques dysfonctionnements mineurs. Mais si un des organes vitaux, comme par exemple le cœur, venait à ne plus assurer sa fonction, le fluide vital ne pourrait le remplacer. La mort physique interviendrait et le fluide vital retournerait à son état primitif, le fluide cosmique universel.
Ce qu’il faut bien comprendre c’est que le fluide vital maintient les organes en vie, tandis que ceux-ci, au travers du processus d’alimentation du corps, rechargent ce dernier en fluide vital. Il y a cet échange tant que les organes assurent leur fonction. Seule la mort dissocie ces deux éléments que sont d’une part le fluide vital et, d’autre part, les molécules organiques qui composent notre corps.
Le fluide vital est différent selon les espèces et peu varié en quantité chez les individus d’une même espèce, et même au cours du temps, chez un individu. Ce fluide peut être transmis d’un individu à l’autre, de celui qui en a le plus vers celui qui en a le moins.
Les Esprits quant à eux n’ont pas de fluide vital, puisqu’ils n’ont pas de corps physique et, de ce fait, sont obligés, pour intervenir sur la matière de puiser ce fluide vital chez un incarné pour donner « vie » à la matière. Ainsi il associe le principe vital à de la matière inerte pour lui donner une apparence de vie et faire déplacer des objets. Mais la matière ne vit pas puisqu’elle n’a pas d’intelligence. C’est l’Esprit qui par un acte de volonté dirige le fluide vital emprunté au médium et donne l’impulsion.
Je vous renvoie au livre des Esprits d’Allan KARDEC :
60. Est-ce la même force qui unit les éléments de la matière dans les corps organiques et dans les corps inorganiques ?
" Oui, la loi d’attraction est la même pour tous. "¨
61. Y a-t-il une différence entre la matière des corps organiques et celle des corps inorganiques ?
" C’est toujours la même matière, mais dans les corps organiques elle est animalisée. "
62. Quelle est la cause de l’animalisation de la matière ?
" Son union avec le principe vital. "
63. Le principe vital réside-t-il dans un agent particulier, ou n’est-il qu’une propriété de la matière organisée ; en un mot, est-ce un effet ou une cause ?
" C’est l’un et l’autre. La vie est un effet produit par l’action d’un agent sur la matière ; cet agent, sans la matière, n’est pas la vie, de même que la matière ne peut vivre sans cet agent. Il donne la vie à tous les êtres qui l’absorbent et se l’assimilent. "
64. Nous avons vu que l’esprit et la matière sont deux éléments constitutifs de l’univers, le principe vital en forme-t-il un troisième ?
" C’est sans doute un des éléments nécessaires à la constitution de l’univers, mais il a lui-même sa source dans la matière universelle modifiée ; c’est un élément pour vous, comme l’oxygène et l’hydrogène qui pourtant ne sont pas des éléments primitifs, car tout cela part d’un même principe. "
- Il semble résulter de là que la vitalité n’a pas son principe dans un agent primitif distinct, mais dans une propriété spéciale de la matière universelle, due à certaines modifications.
" C’est la conséquence de ce que nous avons dit. " 65. Le principe vital réside-t-il dans un des corps que nous connaissons ? " Il a sa source dans le fluide universel ; c’est ce que vous appelez fluide magnétique ou fluide électrique animalisé. Il est l’intermédiaire, le lien entre l’esprit et la matière. "
66. Le principe vital est-il le même pour tous les êtres organiques ?
" Oui, modifié selon les espèces. C’est ce qui leur donne le mouvement et l’activité, et les distingue de la matière inerte ; car le mouvement de la matière n’est pas la vie ; elle reçoit ce mouvement, elle ne le donne pas. "
67. La vitalité est-elle un attribut permanent de l’agent vital, ou bien cette vitalité ne se développe-t-elle que par le jeu des organes ?
" Elle ne se développe qu’avec le corps. N’avons-nous pas dit que cet agent sans la matière n’est pas la vie ? Il faut l’union des deux choses pour produire la vie. "
- Peut-on dire que la vitalité est à l’état latent, lorsque l’agent vital n’est pas uni au corps ?
" Oui, c’est cela. "
L’ensemble des organes constitue une sorte de mécanisme qui reçoit son impulsion de l’activité intime ou principe vital qui existe en eux. Le principe vital est la force motrice des corps organiques. En même temps que l’agent vital donne l’impulsion aux organes, l’action des organes entretient et développe l’activité de l’agent vital, à peu près comme le frottement développe la chaleur.
Voilà Gilles, j’espère avoir pu vous éclairer sur ce sujet. Gilles, continuez à vous poser des questions, à vous interroger sur le pourquoi du comment. C’est ainsi que l’on s’enrichit et que l’on progresse car ce qui est acquis par la compréhension permet de faire le pas suivant. Le chemin peut vous paraître bien long et certes, ce n’est pas dans cette vie que vous en verrez le terme. Mais chacune de vos avancées vous rapproche de la vérité, vérité qui n’est autre que l’amour de notre Père à tous, vérité que votre Guide vous aidera à découvrir pour peu que vous lui demandiez au fond de votre cœur.
Avec toute mon amitié,
Maxence.
Bonjour,
Dans votre première question, vous parlez de matérialisations et vous vous demandez comment les identifier, consulter les rapports scientifiques établis par des médecins et des scientifiques qui établissent la preuve de la matérialisation. En ce qui concerne, les vibrations mourantes, les élémentals ne doivent pas faire partie des rapports scientifiques dont vous parlez, car il s’agit là de choses non démontrées scientifiquement.
Vous vous demandez si la matérialisation est due l’inconscient, si elle est téléguidée. Vous employez beaucoup de mots qui n’ont pas de rapport les uns avec les autres, cela empêche d’avoir une vision cohérente du problème. Vous parlez de matérialisations ectoplasmiques, ce sont là des faits démontrés scientifiquement et qui, pour Katie King avec la médium Florence Cook, il y a eut contrôle pendant 3 ans avec photos, suivi médical avec le docteur Gully, elle a parlé, écrit, serré des mains, etc.
L’ectoplasme est la matière fournie par le médium à effets physiques, elle sert à l’Esprit qui doit se matérialiser pour revêtir son périsprit et reprendre la forme qui lui correspondait de son vivant et se rendre tangible. Pour les objets, il s’agit en général de dématérialisation et de rematérialisation dans un autre lieu. Il existe beaucoup de documents spirites à ce sujet.
La matérialisation d’animaux se fait de la même façon, mais les cas ne sont pas nombreux, veuillez consulter le dernier ouvrage que nous venons de mettre en livre de Bozzano, « Les manifestations métapsychiques des animaux », vous trouverez à la fin de l’ouvrage quelques cas cités, ils sont rares.
Pour répondre à vos questions concernant la médiumnité, on peut dire que la communication spirite peut se faire de nombreuses manières, c’est vrai que l’animisme peut y prendre une part, tout comme la transmission de pensée inconsciente (la transmission de pensée d’un vivant s’opère de la même manière que celle avec un désincarné !) mais dans une réunion spirite sérieuse, il est fait après la réunion, un tour de table pour avoir des confirmations des autres médiums.
Gabriel Delanne a écrit plus de 5000 pages sur l’étude scientifique des phénomènes spirites, il serait sage pour comprendre tout cela que vous preniez quelques lectures sérieuses sur le sujet, afin de comprendre le sens de toutes ces manifestations et d’avoir la certitude que tout cela va bien au-delà de l’autosuggestion. Le titre de ces ouvrages est « Les apparitions matérialisées » t1 et t2, ainsi que celui de Gabriel Delanne et G. Bourniquel, « Ecoutons les morts »
Fraternellement,
Catherine
Chère Mathilde,
Avant de répondre à votre question concernant les sœurs Fox, permettez moi de vous présenter toutes mes excuses pour mon explication tardive. Ce dernier mois était pour moi plus que chargé, et je n’ai pas pu bénéficier d’un court instant pour rédiger ce message. J’espère de tout cœur que vous n’en prendrez point ombrage.
Avant de rentrer dans du sujet, permettez moi de vous rappeler que maintes commissions furent formées afin d’élucider les coups frappés entendus à Hydesville (Etat de New York) chez la famille Fox. A cet effet, les voisins sous la direction de M. Duesler constituèrent eux même une première commission d’enquête.
Le 14 novembre 1846, les spiritualistes se réunirent dans la plus grande salle de Rochester. Ils établirent un comité constitué de 5 citoyens représentatifs qui devait dresser un rapport pour le lendemain soir traitant toujours du même sujet, certifiant les coups frappés comme des événements avérés. Suite à cela un second comité, formé des mécontents, fut mené dans un bureau d’un homme de loi : " le rapport final déclara que " les bruits étaient entendus et que leur examen complet avait montré de façon décisive qu’ils n’étaient produits ni par un mécanisme ni par ventriloquisme. Bien que, sur la nature de l’agent qui les produisait, ils fussent incapables de se prononcer " " (Histoire du Spiritisme, Conan Doyle, chapitre IV " L’épisode de Hydesville », p.67 Editions du Rocher)
Nombreuses furent les tentatives pour démasquer une éventuelle fraude ou escroquerie. Aucune n’aboutit.
Effectivement, comme vous le faites remarquer à juste titre, les sœurs Fox avaient déclaré d’elle même que cette expérience ne fut qu’une vaste supercherie. Il y eut avant cela la prétendue confession de Mme Vorman Culver qui affirma le 17 avril 1851 que Catherine Fox lui avait révélé tout le secret sur la façon dont furent produit les fameux bruits. Il fut prouvé par la suite que le soit disant jour où Catherine Fox aurait apparemment fait sa révélation, elle se trouvait chez elle, à plus de 100 kilomètres.
Une brutale dispute éclata entre la sœur aînée, Leah (Mme Underhill) et les deux cadettes, Kate et Margaret. Des personnes mal intentionnées suggérèrent l’idée aux deux sœurs, que si elle admirent une quelconque supercherie dans leurs pratiques elles nuiraient à Leah. Une récompense pécuniaire fut également proposée. A cela, il faut ajouter l’intolérance religieuse. A cause d’hommes d’Eglises, à l’instar du cardinal Manning, Margaret était persuadée que ses pouvoirs provenaient directement de Satan. Ajoutons enfin pour terminer, un dernier facteur et non des moindres, une forte prédisposition à l’alcoolisme dans la famille.
Le scandale de Margaret Fox remontait entre août et septembre 1888. Environ un an plus tard, le 20 novembre 1889, la presse new-yorkaise publia sa confession, rétablissant la lumière sur les sinistres péripéties.
Voilà, chère Mathilde, la réponse certes abrégée, que je puisse vous faire.
Bien cordialement
Ronnie
Bonjour,
Si la vie vous a séparé, il y a certainement des raisons. Votre peine est grande et vous sentez ressurgir en vous un besoin de spiritualité. Vous avez besoin de ressentir auprès de vous une aide, un réconfort qui vous permettra de mieux lutter contre votre désarroi, de mieux comprendre le but de votre passage sur terre, le pourquoi de notre existence, et les mystères de notre vie dans l’au-delà.
La spiritualité s’acquière avec son cœur, les difficultés et les épreuves fortifient et grandissent l’âme. Touchée par le décès de votre compagnon et par la souffrance que vous ressentez, vous voulez soudainement connaître les chemins de l’au-delà.
L’amour que vous avez doit vous permettre de trouver la paix et la sérénité en vous. Souhaitez par la prière bonne route à votre compagnon afin qu’il se libère de ses derniers liens matériels.
Faites grandir votre foi et votre confiance en Dieu. L’Esprit désincarné se retrouve au-delà de la mort tel qu’il s’est fait lui-même pendant son séjour ici-bas.
Réfléchissez à ce qu’à été votre vie, à ce qu’à été la vie de votre compagnon et vous trouverez déjà de nombreuses réponses à vos questions.
Vous le savez et vous l’avez lu les communications ne sont pas une fin en soi ; vaine curiosité qui mène rarement à une spiritualité sincère. Par l’étude, apprenez à comprendre, cherchez dans votre cœur, les réponses à vos questions et petit à petit, vous verrez votre âme s’ouvrir à la compréhension.
Fraternellement,
Gilles
Bonjour Aimé,
S’élever spirituellement, c’est se mettre en recherche, c’est vouloir tendre vers le meilleur, c’est vouloir se rendre digne de l’amour que Dieu nous donne, c’est aller à sa rencontre. Mais ce travail, c’est au plus profond de nous que nous devons le réaliser. C’est un travail long, difficile car il faut se regarder sans complaisance, avec humilité et vouloir par-dessus tout progresser. Ce besoin se fait sentir en nous comme un appel qui vient du fond du cœur. Nous savons, nous sentons sa présence, son amour et c’est une force qui nous attire car l’étincelle de vie qu’il a déposée en nous commence à se réveiller, à vouloir grandir et nous savons alors, qu’il est temps de se mettre en route.
S’élever spirituellement, c’est élever ses pensées. C’est s’éloigner, faire le vide en soi, prendre de la distance, du recul par rapport à notre monde matériel. C’est se recueillir dans le calme afin que rien de vienne éveiller nos sens. C’est vouloir se détacher, mais pour aller où et vers qui ?
Certes il serait bien présomptueux de vouloir rejoindre Dieu. Mais, déjà, se tourner vers lui, vouloir ouvrir son cœur et se laisser imprégner de sa présence, de son amour de sa lumière. Être là, à son écoute et peut être simplement attendre. Puis, petit à petit, vouloir se rapprocher, vouloir lui parler, orienter tout notre être vers lui. C’est ainsi que les vibrations de notre périsprit augmentent, que nous nous élevons vers nos frères spirituels et qu’à leur contact nous pouvons percevoir les effluves bienfaisantes de leurs fluides épurés.
C’est dans ces instants privilégiés que s’établit la communion avec notre Père à tous. Notre Guide capte nos pensées et nous aide dans ce cheminement pour peu que nous y mettions toute notre volonté et notre cœur. Et puis, au fil du temps, nous acquerrons la connaissance du chemin à parcourir et il nous est alors possible d’aller encore plus loin, encore plus haut, encore plus près. Élever ses pensées c’est tout simplement prier, avec ses mots, avec ses attentes, avec la volonté et la certitude de se rapprocher de ceux que nous savons nos frères dans ce monde spirituel. C’est ce dialogue intime avec celui qui, un jour, nous a donné la vie afin qu’après moult existences, nous puissions grandir, nous élever encore et le servir sans fin puisque jamais notre vie n’aura de cesse.
Voilà Aimé, j’espère avoir pu vous aider. Ne craignez pas d’emprunter ce chemin, car chaque pas, aussi petit soit-il, vous rapproche de celui qui vous aime et vous attend.
Avec toute mon amitié.
Maxence
Bonjour,
Tout d’abord, ce n’est pas un ouvrage qui peut condamner la réalité d’un fait comme l’existence du Christ. Cela reviendrait à discréditer tous ces premiers chrétiens, ces hommes et ces femmes qui par leurs actes ont bouleversé des populations entières, que de l’affabulation que tout cela… Si Luigi Cascioli est persuadé qu’il y a une imposture et cela reste son droit, il subsiste cependant à expliquer le pourquoi des Evangiles qui sont une page de l’Histoire et puis ces paroles comme « Aimez-vous les uns, les autres » et qui est encore bien d’actualité. Je crois qu’une analyse plus profonde s’impose avant de prendre avis sur un ouvrage.
En ce qui concerne les miracles réalisés par Jésus - miracles, faute de trouver une explication rationnelle - vous pouvez trouver actuellement les explications sur ces faits grâce à la médiumnité et l’utilisation des fluides pour cela se référer aux ouvrages de Kardec et de Denis.
Le deuxième point porte sur les médiums et il faut analyser prudemment les choses. En ce qui concerne Douglas Home, je ne connais pas d’article mentionnant qu’il a fraudé, il y a eu un procès et même plusieurs qui ont profondément choqué le médium mais dans leurs finalités, ils n’ont point constaté de fraudes. Pour cela, reprenez l’ouvrage de Conan Doyle : « Histoire du Spiritisme » qui explique bien son travail.
Si l’on parle de Crookes et notamment des expériences faites avec Florence Cook : la matérialisation de Katie King, ce sont des expériences qui ont duré plus de deux ans, avec un contrôle très sérieux, nous ne pouvons pas mettre de doute sur ce fait. Il faut relire les comptes-rendus de séances pour s’en persuader.
Pour Eusapia, elle a effectivement fraudé mais il y a eu auparavant toute une foule de phénomènes vérifiées et authentifiées, là, je vous renvoie à l’ouvrage « Animisme et Spiritisme » d’Aksakow.
Pour bien comprendre la situation, il faut se remettre dans le contexte de l’époque où la curiosité de beaucoup de personnes, le sens aigu de la critique ont parfois poussé certains médiums à frauder. Ces médiums étaient souvent de personnes peu instruites, en ce qui concerne les phénomènes médiumniques physiques et qui se sont trouvées propulser au devant de la scène. Voulant répondre aux demandes avides du public, ils cherchaient à produire un phénomène ; mais lorsqu’il n’y a pas intervention d’Esprits, il n’y a pas de phénomènes, le phénomène ne peut se produire à la demande, il faut certaines conditions, ce qui explique les fraudes.
Cependant, il faut être indulgent et puis une fraude durant une vie de médium ne peut remettre en question des faits qui scientifiquement ont été prouvés, pas plus qu’il ne doit porter atteinte au Spiritisme car celui-ci n’est pas seulement scientifique mais aussi morale et philosophique.
Fraternellement,
Catherine.
Bonjour Tatiana,
Je vous remercie de l’attention que vous avez portée à notre texte, et je vais essayer de répondre à tous les points développés, je respecte vos croyances et vos idées, mais permettez-moi de vous amener une réflexion qui sera peut-être assez différente de la vôtre, de par ce qu’enseigne le spiritisme, basé sur les communications des esprits, et de par la conclusion des expériences menées jusqu’à ce jour, qui nous amènent à penser :
Qu’il y a bien coexistence de 2 principes irréductibles durant la vie physique :
- Un matériel, dense et défini, formé de molécules : le Corps physique
- Un autre, immatériel, impalpable, subtil et spirituel : l’âme (ou appelé esprit lorsqu’elle est désincarnée).
Ainsi il y a en l'homme un principe intelligent, que l'on appelle AME ou ESPRIT (et qui n’est pas un processus ! « selon Descartes », terme opposé à une cause agissante) indépendant de la matière et qui lui donne le sens moral de la faculté de penser (la pensée étant l’un des attributs de l’âme).
Car si la pensée était une propriété de la matière, on verrait la matière brute penser ; or, comme on n'a jamais vu la matière inerte douée de facultés intellectuelles ; que lorsque le corps est mort il ne pense plus, il faut en conclure que l'âme est indépendante de la matière et que les organes ne sont que des instruments (comme le cerveau) à l'aide desquels l'homme manifeste sa pensée « je pense, donc je suis ». L’âme ainsi prouve sa présence, sa coexistence avec le corps physique en raisonnant, se manifestant. L'indépendance de l'âme envers la matière est démontrée d'une manière patente par les phénomènes spirites qui la montrent agissante par elle-même, et surtout par l'expérience de son isolement ce qui lui permet de se manifester, de penser, et d'agir en l'absence du corps (sommeil, dédoublements, somnambulisme, expériences de mort imminente, matérialisations, apparitions, communications et manifestations d’esprits, expériences de De Rochas, Charles Richet, Charles Lancelin Crookes….). Dès lors, il devient évident que si pendant la vie, l’âme peut agir en dehors et sans le concours du corps, la mort n’est plus un terme à son activité.
Mais également, nombre de témoignages, d’expériences et de communications d’esprits concluent à ce que : l’âme possède un corps “semi-matériel” que l’on nomme Périsprit (ou certains nomme “corps fluidique”, “fantôme”, “corps astral”...) qui est le 3° principe, le lien entre les 2 autres. D’une consistance semi matérielle, et semi spirituelle, celui-ci est notre véritable corps, c’est lui qui maintient la stabilité de l’être au milieu du renouvellement intégral de la matière. Nous gardons ainsi l’apparence de notre vivant après notre désincarnation, car c’est sur ce gabarit que se construit le corps physique lors de son évolution intra-utérine. Ce corps physique n’est que temporaire et “emprunté” au monde matériel où nos parents contribuent à donner les éléments matériels nécessaires à son développement “ce qui est né de la chair est chair, ce qui est né de l’esprit est esprit”. Nous retrouvons d’ailleurs la connaissance de ces corps dans La Bible ou St Jean nous rappelle que nous avons un «corps terrestre» (matériel), un «corps psychique» (l’âme), et un «corps spirituel» (le périsprit ou corps fluidique). Il les compare d’ailleurs dinstinctement : “il y a aussi des corps célestes et des corps terrestres”. Ainsi l’âme n’est pas une entité totalement abstraite, elle a un corps, une apparence : le périsprit “ce qui enveloppe l’esprit” (péri : “autour”+ esprit, ).
Ainsi le périsprit a un rôle déterminant pour la compréhension de l’interaction entre l’âme et le corps physique. Je ne pourrai m’étendre plus concernant ce corps, compte tenu que le développement de ce sujet, impliquerai plusieurs chapitres ! Mais on peut comprendre que la vision du spiritisme, ne correspond pas vraiment à celle de Descartes qui établit une scission bornée et rigide entre le corps et l’esprit (et qui ne tient pas compte de cet intermédiaire). Ce n’est non plus envers celle de Spinoza qui malgré qui les réunissent, définit l’esprit et le corps jaillissant d’une même substance ! (d'où une théorie trop holistique et dogmatique), mais du coup ne peut expliquer comment les manifestations corporelles et mentales de ces substances font jour !
Pour mieux comprendre également l’âme, dans son aspect psychologique :
Nous pouvons la désigner comme telle : Notre personnalité : c’est le MOI, l’aspect conscient, spécial à chacune des vies (temporaire, dans celle ci- votre personnalité s’appelle Tatiana). C’est la partie émergée de l’iceberg. Puis il y a l’individualité, qui perdure à travers les vies successives : C’est l’ensemble des tous les acquis de personnalités successives permanentes au fond de nous que l’on nomme subconscient. C’est la partie immergée de l’iceberg. Nous venons avec le fruit de notre travail qui modèle notre être, en science comme en moralité. Il n’y a ainsi aucune injustice entre les capacités des êtres à leur naissance, mais le mérite d’un travail individuel effectué par notre volonté auparavant. C’est ce qui explique le sens inné, l’origine des acquis des génies, des surdoués, des grands hommes, mais également ceux des assassins, l’origine des instinct vils, de cruauté latente d’enfants déjà même en bas-âge. Le progrès ne s'accomplit pas simultanément en tous sens, il peut avancer dans une vie en science, dans un autre en moralité. C’est ce qui explique ainsi la diversité des capacités, de moralité, de science sur cette terre. Nous voyons en résumé, que nous ne sommes pas vraiment dans une vision totalement holistique, et qu’il existe en nous des éléments bien distincts, et des acquis bien définis. Seul dans notre subconscient réside le “mystère” de la personne car non décelable facilement, mais pas pour autant inaccessible.
Je pourrais compléter ce développement, étayé par l’explication, extravagante du dogme de la résurrection de la chair : Lorsque vous dites que votre “vision de la résurrection de l'unité complète d'un individu serait plus moderne”, j’aimerais apporter cette réflexion :
De par la connaissance de la biologie et de la chimie, nous savons que la matière est une substance instable. Nous pouvons conclure que la résurrection de la chair est rendue impossible par ce fait même que les molécules composant notre corps actuel ont appartenues, à des milliers d’autres corps humains, animaux, organiques auparavant comme elle appartiendront à des milliers d’autres corps dans l’avenir. Chaque molécule après la désagrégation du corps s’assimile à une plante, un animal, est transformée, devient gaz, poussière... est ingérée, respirée, assimilée à un autre être. Les éléments de ce corps sont ainsi désagrégés, dispersés et ré-absorbés ailleurs sous d’autre formes, “tu es poussière et tu retourneras en poussière” nous pouvons lire dans la Génèse.
Comment un être peut-il s’identifier à la matière qui le compose, quand l’on sait que durant une vie terrestre, son propre corps entre sa naissance et son âge avancé ne sera pas composé des mêmes molécules !! Notre corps est en perpétuel changement d'apparence et de “contenu”. On voit bien alors que l’identité n’est pas liée au corps physique, l’âme ne peut s’y assimiler et s’y identifier, sachant que c’est un être distinct et unique.
Selon ce dogme, au jour du “Jugement Dernier”, lequel de ceux-ci pourrait revendiquer la possession de ces molécules errantes qui ont constitué leur corps durant leur vie ? Tout être ayant assimilé ces molécules, devrait alors se décomposer pour rendre la molécule lui appartenant en détruisant l’autre ? Mais qui aurait le plus de droit l’un sur l’autre ? De plus, reviendrions-nous avec l’apparence qu’avait notre corps aux derniers instants? La résurrection de la chair ne serait alors qu’une vision infinie de vieillards avec des corps usés, déssechés ou de corps mutilés par la maladie ? Nous serions loin de l’image du “corps glorieux” cité dans la bible.
Ainsi si la thèse de la résurrection de la chair était avérée, ce serait une violation par Dieu des lois naturelles que lui-même a établies en détruisant un être pour rendre à l’autre et ainsi de suite, nous assisterions à une désagrégation globale de tous les corps sur terre, nous rentrerions dans un scénario qui serait incohérent, injuste, irrésoluble et dans tous les cas contraire aux principes d’amour infini de Dieu, et de la biologie.
Dans la Bible d’ailleurs, on ne trouve pas les termes de “résurrection de la chair”, mais il est stipulé plutôt le terme «ressusciter d’entre les morts» qui est un retour, une renaissance de l’âme à la vie visible. C’est un dogme qui s’est crée de par son interprétation, le mot “résurrection” a donné naissance à “résurrection de la chair”. Nous revenons dans un corps, oui, mais ce n’est non pas avec les anciennes molécules qui le composaient lors de notre vie précédente, mais avec de nouvelles avec un “nouveau” corps physique. Nous pouvons retrouver dans les extraits suivants, quelques petits exemples dans la Bible ou la réincarnation est ainsi affirmée :
- Jésus : ”qui suis-je au dire des gens ? ”Jean-Baptiste, pour d’autres Elie” (mort 900 ans auparavant !)....
Et lorsque la renommée de Jésus parvint aux oreilles d’Hérode, celui-ci dit à ses familiers : “Cet homme est Jean-Baptiste, le voilà ressuscité des morts...” (nous voyons que cette croyance du retour des esprits étaient largement admise).
- Avec Nicodème : Jésus dis: “…En vérité, en vérité je te le dis : à moins de naître de nouveau, nul ne peut voir le royaume de Dieu.”
Nicodème : “ Comment un homme pourrait-il naître s’il est vieux ? Pourrait-il entrer une seconde fois dans le sein de sa mère et naître ? Jésus : ”Quoi, vous êtes maître en Israël et vous ignorez cela ". Cette dernière observation du Christ montre bien qu'il est surpris qu'un maître en Israël ne connaisse pas la réincarnation, car celle-ci était enseignée comme doctrine secrète aux intellectuels de cette époque dans le Zoar et la Kaballe.
- “Ses disciples demandent à Jésus en désignant un aveugle : “Qui a péché, lui ou ses parents, pour qu’il soit né aveugle de naissance ?” Jésus répondit : “Ni lui (durant cette vie-ci), ni ses parents n’ont péché, mais c’est pour qu’en lui se manifestent les oeuvres de Dieu.” Il est évident qu’un nouveau-né ne peut avoir péché et que “les fils ne porteront pas la faute du père”, comme le dit Ézéchiel. “Les oeuvres de Dieu”, sont l’application de sa justice, pour que chacun répare ses fautes et ainsi se dirige irrémédiablement vers le progrès. On peut comprendre que la cécité de naissance est la résultante d’actes qu’il avait commis dans une vie d’avant (et non de celle-ci) et qu’il vient dans cette vie réparer.
- Jésus dit : « Qui a tué par l’épée, périra par l’épée», en ce sens où l’on subit l’acte engendré à sa même mesure par les mêmes causes.
Si cela ne se fait dans cette vie, c’est dans les suivantes. La vision dans un temps plus large nous permet alors de mieux comprendre le sens profond.
Il faut savoir que dans le christianisme primitif, la croyance en la réincarnation, l’imprégna jusqu’au IV ème siècle après J.C. avant que l’empereur Justinien (et non du Pape Vigile) discrédita Origène, et fit condamner par le 2ème Concile de Constantinople en l’an 553 ap J.C, les thèses réincarnationistes. L’Inquisition condamnera peu après cette époque de nombreux chrétiens revendiquant cette croyance comme hérétiques. Ainsi seront brûlés les Cathares, les Albigeois, les Gnostiques....
Si nous admettons un instant, l’hypothèse que l’âme soit crée au moment de la naissance du corps (donc que la réincarnation n’existe pas), donc l’âme serait vierge de tout défaut et de peines ! Quand l’on voit la situation des enfants morts-nés, de ceux qui ne vivent que peu d’instants, ou/et de ceux condamnés à souffrir toute leur vie à égard de ceux qui vivent dans le bonheur et la plénitude, cela serait inconciliable avec la justice de Dieu .
Que d’inégalités de vies, de peines, et de destinées quand l’on sait que Dieu dans sa pré-science, connaissant à l’avance le sort des âmes et de toute chose, les aurait donc créées pour faire souffrir certains sans cause, et d’autres leur “faciliter” l’existence ? Que de confusion et d’injustice ! Comment justifier leur sort qui selon certains concepts religieux de surcroit serait définitif (enfer/paradis) si ils n’avaient pas eu la “chance” de naître dans la bonne famille, avec la bonne éducation, et les éléments nécessaires pour le mener dans le “bon et droit” chemin ? Ou serait alors cette justice infini, si la réincarnation ne pouvait justifier ces causes ?
Le corps physique n’est que l’outil nécessaire à l’âme pour se perfectionner, sinon pourquoi s’incarner ? Quel serait le but d’une âme invisible de vivre momentanément dans un monde matériel si opposé à sa nature éthérée et de surquoi pour revenir peu après dans son monde d’origine ? Quel serait le sens de ce voyage si court dans un monde si différent ? Pourquoi Dieu aurait-il créé un monde matériel ? Comme chaque chose érigée par Dieu est infiniment juste, chaque chose à un sens et sa place, le monde matériel en fait également partie. C’est notre monde expiatoire et éducatif. Entre chaque réincarnation, dans le monde spirituel, un examen sera fait par l’esprit avec l’aide de son guide (ou ange-gardien), ou l’esprit sera à la fois spectateur et acteur de sa vie, en voyant défiler sa vie devant ses yeux. Il jugera ainsi ses actions et corrigera ce qui lui manque à son évolution en se réincarnant, tout en gardant l’assurance de l’assistance du monde spirituel, ce qui justifie cette foi innée chez certains.
Nous voyons par ces quelques exemples, qu’une vision holistique de l’unité complète de l’individu ne correspondrait pas et ne pourrait se justifier : l’âme est indépendante du corps physique, et c’est pour cela qu’il faut en prendre soin, car il est notre habitacle pour mener à terme notre épreuve terrestre. Ce n’est donc point un habit insignifiant, car tout ce qui affectera le corps impressionnera le périsprit et inversement, c’est cette si forte cohésion et intéraction qui a fait croire à certains philosophes qu’il n’y avait qu’une substance en nous. L’image que l’on se fait de soi, ne dois donc pas se faire sur notre apparence mais sur les qualités et défauts qui nous caractérisent. Car souvent nôtre apparence, est souvent une épreuve en elle-même (laid, beau, infirme...) qui déterminera notre type d’épreuve terrestre.
Une partie des conditions de notre vie actuelle, résultent des actes du passé. Cela n’est pas une “sentance” de Dieu, mais la meilleure façon d’appliquer une justice universelle entre tous les êtres, en nous permettant de réparer ainsi le mal engendré, tout en nous éduquant, en travaillant à notre amélioration, et ainsi nous diriger vers le progrès inéluctable. Une vie terrestre n’est rien à comparer de l’immortalité de l’âme !
Notre vision “matérielle” nous empêche malheureusement cette vision globale et nous “conditionne”. De ce fait, nous faisons tout pour progresser comme s’il n’y avait qu’une seule vie. De cette manière, c’est encore la loi de progrès qui nous affecte.
Mais ce n’est pas parce que l’on a des épreuves, qu’il faut pas pour autant tomber dans le déterminisme, car nous avons totalement notre libre arbitre pour changer chaque chose. Le style d’existence et d’épreuves orientent notre vie pour que les épreuves soit réparées, mais tout le reste incombe à nous-même.
Lorsque vous dites “une conscience de soi qui se réincarne presqu'indéfiniment est en fait une conscience de soi désincarnée, un point mathématique abstrait” : Avez-vous l’impression d’avoir conscience totalement de vous-même ? Arrivez-vous à appréhender totalement votre être intèrieur ?
Nous ne connaissons qu’une partie emergée de notre conscience, sinon nous n’aurions pas de subconscient ! Avez-vous l’impression pour autant d’être un être abstrait ? Etes vous de par votre vécu et votre personnalité une abstraction, ne pensez-vous pas, ne vivez-vous pas, n’aimez-vous pas ? Ou se trouve l’abstraction en vous ? Il est sûr que si à chaque incarnation, vous vous poserez cette même question, vôtre réponse risque d’être : non, je suis quelqu’un, qui a une individualité, un vécu, une histoire. Si vous avez l’impression que c’est votre unique vie terretre, c’est pour mieux vous concentrer sur ce quoi vous êtes venue faire. Si pour vous l’abstraction c’est l’oubli, alors demandez-vous si c’était plus dérangeant de ne pas vous souvenir, ou plutôt de vous rappeller de vos vies d’avant ? En sachant que l’oubli ne veut pas dire destruction. La subconscience a enregistré pour toujours les états mentaux. Même si la mémoire parait défaillante, cela ne prouve nullement que les souvenirs sont anéantis, mais seulement que le pouvoir de les réveiller a été momentanément paralysé et qu'il peut reparaître lorsque les causes qui l'avaient supprimé cessent d'exister. C’est ce qui est démontré par le somnanbulisme, l’hypnose, la trance... où certaines capacités peuvent ressurgir. L'oubli du passé est, pour l'homme, la condition indispensable de toute épreuve et de tout progrès terrestre. Ce passé, de chacun de nous, a ses taches, ses souillures, ses remords. En parcourant les époques, en traversent les âges de brutalité, nous avons dû accumuler bien des fautes, des rivalités, des haines, des iniquités. Échappés d'hier à la barbarie, le fardeau de ces souvenirs serait accablant pour nous. La vie terrestre est déjà parfois lourde à supporter. Elle le serait bien plus encore, si, au cortège de nos maux présents, venait s'ajouter la mémoire des souffrances ou des hontes passées. Si la connaissance de nos fautes et des conséquences qu'elles entraînent, se dressaient devant nous clairement à notre conscience, ce serait une effrayante et perpétuelle menace, qui paralyserait nos efforts, rendrait notre vie insupportable et stérile. Il est donc bon que le voile de l'oubli nous cache les uns aux autres et, en faisant momentanément disparaître notre passé réciproque, Dieu fait ainsi bien les choses, pour notre progrès et notre évolution.
La paléontologie nous apprends que ce qui caractérise l’humanité, c’est l’adaptation. Concernant l’âme il en est de même, à travers de nouvelles vies, de nouvelles expériences, de nouveaux milieux. Car l’individualité est en perpétuelle évolution. Constatez oh ! combien la difficulté est grande de se débarasser que d’UN SEUL défaut complètement et définitivement ! Constatez également, l’innombrable quantité de défauts qui nous habitent, si nous nous comparons à la pureté absolue. Vous comprendrez-alors qu’une seule existence est dérisoire pour justifier une éternité de connaissance et d’amour.
Vous dites “ il ne s'agira plus de moi dans une autre existence” : Votre petite enfance fait bien partie de votre”unique vie”? Beaucoup de petits détails ont été vécus aussi en étant plus âgée ? Malgré cela, vous ne vous en souvenez pas, et pourtant cela ne vous empêche pas de bien vivre pour autant ? La vision étriquée de nôtre seule vie matérielle nous renferme sur notre être. Apprenons à comprendre la dimension réelle de l’âme et de sa haute destinée. Rappellez-vous que l’âme est immortelle, la dimension du temps et de la personnalité, prennent alors une toute autre place dans le monde spirituel !
Sur la question de l’essentiel de l’existence : vous dites “ce qui fait le sens de notre existence, d’être incarnée dans une histoire, une époque, faite de nos relations profondes et intenses avec ceux que l'on aime, avec ceux qui nous ont formés et que l'on a formés”.
Mes propos n’enlèvent pas une once des vôtres. C’est l’affinité entre les êtres qui est le vrai lien sincère est durable, le ciment de toutes nos existences, c’est cette cohésion entre les êtres qui les rassemblent et qui perdure à travers le temps quand le sentiment sincère éprouvé s’appelle l’Amour. C’est cela-même l’essentiel de l’existence.
Ce sentiment se développa peu à peu, à travers toutes les vies, en partant d’un niveau si infèrieur lié à notre rang d’évolution, que ce sentiment à ses débuts était principalement axé sur la matière, le sexe, la force, la violence, puis évoluera jusqu’à la notion de respect, de partage, d’harmonie, et d’altruisme qui caractériseront cette notion d’Amour développé et épanoui. Il n’y a ainsi aucune négation de l’existence quand les vrais liens qui unissent les êtres sont l’amour sous la forme la plus pure et quel que soit la fonction sociale ou familiale que l’on ai eu (père, enfant, ami, femme, cousin....).
On voit que ce n’est pas la forme qui importe, mais profondément le fond. Il faut pouvoir comprendre, et accepter au fond de soi, que l’on est un être en perpétuelle évolution qui tend à la perfection. Il se modèle à travers les vies à faire évoluer son être de part ses épreuves et ses relations. Selon la loi d’évolution, tous les rapports qui sont profondément matériels disparaitront peu à peu pour laisser place aux vrais rapports dénués de matérialité, seul les affinités profondes entre les êtres, persisteront à travers nos vies. Nous retrouvons d’ailleurs cette preuve dans les propos de certains qui ont vécu une Expérience de mort imminente. A leur retour, certains disent que : “durant cet intervalle, je n’étais plus le père ou le mari ou le fils, j’étais Moi, c’est assez difficile à expliquer...”. On pense que l’état de conscience doit alors être déterminant pour recouvrer cette “conscience profonde de l’être”. Pour cela, vivez votre vie, en étant pleinement dans votre rôle social ou familial, car cette fonction correspond à une facette à développer en vous. Votre esprit une fois désincarné, pourra mieux appréhender tout cela d’une façon plus claire, la matière nous trouble beaucoup d’informations, et c’est tant mieux !
Ainsi, la loi d’évolution spirituelle est perpétuelle car même si les esprit purs n’ont besoin de se réincarner, l’étude, la connaissance et l’amour étant infini, ils sont en constante progression, car même s’ils sont désignés” purs”, ils ne peuvent égaler Dieu. La loi de réincarnation ne fait qu’établir et comprendre cette loi de progrès qui est appliquée à chaque principe et chaque être dans l’univers.
Voilà ce que nous apprends le spiritisme, en quelques points, j’espère que j’aurais pu être suffisament clair, mais il est difficile de résumer tout ces sujets en quelques lignes, c’est pourquoi je vous conseille, si vous voulez vous faire un avis plus riche, de lire et d’étudier en tout premier lieu : Le livre des Esprits d’Allan kardec (toute la philosophie spirite, INDISPENSABLE) + La réincarnation de Gabriel Delannne (raisonnement, exemples et faits) + Christianisme et Spiritisme (la réincarnation, pourquoi les dogmes...)
Vous pourrez également vous procurer Charles Lancelin : “L’âme humaine” en librairie, où il est fait un travail remarquable qui vous écairera sûrement beaucoup sur l’âme !
Bonne lecture, fraternellement
Christophe
Bonjour,
Les rêves prémonitoires, contrairement aux rêves classiques, restent de manière claire au réveil.
Voici la réponse que nous pouvons lire pour la question 402 du Livre des Esprits : […] " Le rêve est le souvenir de ce que votre Esprit a vu pendant le sommeil ; mais remarquez que vous ne rêvez pas toujours, parce que vous ne vous souvenez pas toujours de ce que vous avez vu, ou de tout ce que vous avez vu "
La question 404, que pensez-vous de la signification attribuée aux rêves, est encore plus explicite :
" Les rêves ne sont point vrais comme l’entendent les diseurs de bonne aventure, car il est absurde de croire que rêver de telle chose annonce telle chose. Ils sont vrais en ce sens qu’ils présentent des images réelles pour l’Esprit, mais qui souvent n’ont pas de rapport avec ce qui se passe dans la vie corporelle ; souvent aussi, comme nous l’avons dit, c’est un souvenir ; ce peut-être enfin quelquefois un pressentiment de l’avenir, si Dieu le permet, ou la vue de ce qui se passe à ce moment dans un autre lieu et où l’âme se transporte. N’avez-vous pas de nombreux exemples que des personnes apparaissent en songe et viennent avertir leurs parents ou leurs amis de ce qui leur arrive ? Qu’est-ce que c’est ces apparitions, sinon l’âme ou l’Esprit de ces personnes qui vient communiquer avec le votre ? Quand vous acquérez la certitude que ce que vous avez vu a réellement eu lieu, n’est-ce pas une preuve que l’imagination n’y est pour rien, si surtout cette chose n’était nullement dans votre pensée pendant la veille ? "
En toute sincérité, je doute que le cercle inscrit dans un triangle ait une quelconque correspondance avec votre sensation de quitter votre corps.
Était-ce une illusion ? Le fruit de votre imaginaire ou bien effectivement un phénomène physique? Je ne saurais vous le dire.
Je vous invite vivement à lire le chapitre 8 du Livre des Esprits, intitulé " Emancipation de l’âme ". Vous y trouverez toute une série de réponses auxquelles vous pouvez vous poser.
Cordialement,
Ronnie
Bonjour,
Le spiritisme n’est pas une science occulte, c’est une doctrine à la fois morale, philosophique et scientifique, qui demande une étude au préalable sérieuse et approfondie, c’est pourquoi, nous mettons une foule d’ouvrages sur notre site à disposer afin que chacun puisse s’instruire à volonté.
Les personnes qui s’y intéressent sont celles qui n’ont pas trouvé une réponse dans leurs démarches spirituelles auprès des religions et qui trouvent dans la doctrine spirite la solution à leur demande. Par corrélation, le spiritisme ne s’adresse pas à ceux qui suivent un dogme ou une pratique religieuse, elle ne cherche pas à faire du prosélytisme. Elle enseigne et n’impose rien. Libres à chacun de puiser l’enseignement qu’elle propose et de le mettre en pratique pour aider son prochain dans la pratique de la charité et de l’amour du prochain.
Fraternellement,
Catherine.
Bonjour,
En tant que spirite, nous ne pouvons pas cautionner des médiums qui se font payer, la médiumnité doit être gratuite et nous devons assurer notre vie par un travail qui est le résultat d’un effort fourni et non le résultat de réponses données par des Esprits.
Les frères spirituels ne nous demandent pas d’être des « Robin des bois » mais bien d’aider notre prochain dans la mesure de nos possibilités et disponibilités qui se limitent et s’accommodent de la vie matérielle de tous les jours.
Vous vous dites différente de vos confrères, mais je ne vois pas la différence puisque vous demandez une somme d’argent pour payer vos charges ; même si vous argumentez que le montant de la somme n’est pas la même, même si vous cherchez à teinter votre travail de charité, je ne peux appeler cela un travail de spirite.
Je vous donne en référence une réponse qu’Allan Kardec a fait au sujet de la médiumnité rétribuée, elle est tirée du fascicule : « Qu’est-ce que le Spiritisme ? » :
« …Nous savons d'ailleurs que les phénomènes spirites ne marchent pas comme les roues d'un mécanisme, puisqu'ils dépendent de la volonté des Esprits ; en admettant même l'aptitude médianimique, nul ne peut répondre de les obtenir à tel moment donné. Si les incrédules sont portés à suspecter la bonne foi des médiums en général, ce serait bien pis s'il y avait chez eux un stimulant d'intérêt ; on pourrait à bon droit suspecter le médium rétribué de donner le coup de pouce quand l'Esprit ne donnerait pas, parce qu'il lui faudrait, avant tout, gagner son argent. Outre que le désintéressement absolu est la meilleure garantie de sincérité, il répugnerait à la raison de faire venir à prix d'argent les Esprits des personnes qui nous sont chères, en supposant qu'ils y consentissent, ce qui est plus que douteux ; il n'y aurait, dans tous les cas, que des Esprits de bas étage, peu scrupuleux sur les moyens, et qui ne mériteraient aucune confiance ; et encore ceux-là mêmes se font-ils souvent un malin plaisir de déjouer les combinaisons et les calculs de leur cornac.
La nature de la faculté médianimique s'oppose donc à ce qu'elle devienne une profession, puisqu'elle dépend d'une volonté étrangère au médium et qu'elle peut lui faire défaut au moment où il en aurait besoin, à moins qu'il n'y supplée par l'adresse. Mais en admettant même une entière bonne foi, dès lors que les phénomènes ne s'obtiennent pas à volonté, ce serait en effet du hasard si dans la séance que l'on aurait payée, se produisait précisément celui que l'on désirerait voir pour se convaincre. Vous donneriez cent mille francs à un médium, que vous ne lui feriez pas obtenir des Esprits ce que ceux-ci ne veulent pas faire ; cet appât, qui dénaturerait l'intention et la transformerait en un violent désir de lucre, serait même au contraire un motif pour qu'il ne l'obtint pas. Si l'on est bien pénétré de cette vérité, que l'affection et la sympathie sont les plus puissants mobiles d'attraction pour les Esprits, on comprendra qu'ils ne peuvent être sollicités par la pensée de s'en servir pour gagner de l'argent.
Celui donc qui a besoin de faits pour se convaincre, doit prouver aux Esprits sa bonne volonté par une observation sérieuse et patiente, s'il veut en être secondé ; mais s'il est vrai que la foi ne se commande pas, il ne l'est pas moins de dire qu'elle ne s'achète pas.
Question : Je comprends ce raisonnement au point de vue moral ; cependant n'est-il pas juste que celui qui donne son temps dans l'intérêt de sa cause, en soit indemnisé, si cela l'empêche de travailler pour vivre ?
A. K. - D'abord est-ce bien dans l'intérêt de la cause qu'il le fait, ou dans le sien propre ? S'il a quitté son état, c'est qu'il n'en était pas satisfait, et qu'il espérait gagner davantage ou avoir moins de peine à ce nouveau métier. Il n'y a aucun dévouement à donner son temps quand c'est pour en tirer profit. C'est absolument comme si l'on disait que c'est dans l'intérêt de l'humanité que le boulanger fabrique du pain. La médiumnité n'est pas la seule ressource ; sans elle, ils seraient bien obligés de gagner leur vie autrement. Les médiums vraiment sérieux et dévoués, lorsqu'ils n'ont pas une existence indépendante, cherchent les moyens de vivre dans le travail ordinaire, et ne quittent point leur état ; ils ne consacrent à la médiumnité que le temps qu'ils peuvent y donner sans préjudice ; s'ils prennent sur leurs loisirs ou leur repos, c'est alors du dévouement dont on leur sait gré ; on les en estime et respecte davantage.
La multiplicité des médiums dans les familles rend d'ailleurs les médiums de profession inutiles, en supposant même qu'ils offrissent toutes les garanties désirables, ce qui est fort rare. Sans le discrédit qui s'est attaché à ce genre d'exploitation, et auquel je me félicite d'avoir grandement contribué, on aurait vu pulluler les médiums mercenaires et les journaux se couvrir de leurs réclames ; or, pour un qui aurait pu être loyal, il y aurait eu cent charlatans qui, abusant d'une faculté réelle ou simulée, auraient fait le plus grand tort au spiritisme. C'est donc comme principe, que tous ceux qui voient dans le spiritisme autre chose qu'une exhibition de phénomènes curieux, qui comprennent et ont à coeur la dignité, la considération et les véritables intérêts de la doctrine, réprouvent toute espèce de spéculation sous quelque forme ou déguisement qu'elle se présente. Les médiums sérieux et sincères, et je donne ce nom à ceux qui comprennent la sainteté du mandat que Dieu leur a confié, évitent jusqu'aux apparences de ce qui pourrait faire planer sur eux le moindre soupçon de cupidité ; l'accusation de tirer un profit quelconque de leur faculté, serait regardée par eux comme une injure.
Convenez qu'un médium dans ces conditions-là, ferait sur vous une tout autre impression que si vous aviez payé votre place pour le voir opérer, ou, lors même que vous eussiez obtenu une entrée de faveur, si vous saviez qu'il y a derrière tout cela une question d'argent ; convenez qu'en voyant le premier animé d'un véritable sentiment religieux, stimulé par la foi seule, et non par l'appât du gain, involontairement il commandera votre respect, fût-il le plus humble prolétaire, et vous inspirera plus de confiance, car vous n'aurez aucun motif de suspecter sa loyauté…
Question - Tout cela est très logique, j'en conviens, mais les médiums désintéressés ne sont pas à la disposition du premier venu, et l'on ne peut se permettre d'aller les déranger, tandis qu'on ne se fait pas scrupule d'aller chez celui qui se fait payer, parce qu'on sait ne pas lui faire perdre son temps. S'il y avait des médiums publics, ce serait une facilité pour les personnes qui veulent se convaincre.
A. K. - Mais si les médiums publics, comme vous les appelez, n'offrent pas les garanties voulues, de quelle utilité peuvent-ils être pour la conviction ? L'inconvénient que vous signalez ne détruit pas ceux bien autrement graves que j'ai développés. On irait chez eux plus par amusement ou pour se faire dire la bonne aventure que pour s'instruire. Celui qui veut sérieusement se convaincre en trouve tôt ou tard les moyens s'il y met de la persévérance et de la bonne volonté ; mais ce n'est pas parce qu'il aura assisté à une séance qu'il sera convaincu, s'il n'y est préparé. S'il en emporte une impression défavorable, il le sera moins en sortant qu'en entrant, et peut-être sera-t-il dégoûté de poursuivre une étude où il n'aura vu rien de sérieux ; c'est ce que prouve l'expérience.
Mais à côté des considérations morales, les progrès de la science spirite nous montrent aujourd'hui une difficulté matérielle, que l'on ne soupçonnait pas dans le principe, en nous faisant mieux connaître les conditions dans lesquelles se produisent les manifestations. Cette difficulté tient aux affinités fluidiques qui doivent exister entre l'Esprit évoqué et le médium.
Je mets de côté toute pensée de fraude et de supercherie, et je suppose la plus entière loyauté. Pour qu'un médium de profession puisse offrir toute sécurité aux personnes qui viendraient le consulter, il faudrait qu'il possédât une faculté permanente et universelle c'est-à-dire qu'il pût communiquer facilement avec tout Esprit et à tout moment donné, pour être constamment à la disposition du public, comme un médecin, et satisfaire à toutes les évocations qui lui seraient demandées ; or, c'est ce qui n'existe pas chez aucun médium, pas plus chez ceux qui sont désintéressés que chez les autres, et cela par des causes indépendantes de la volonté de l'Esprit, mais que je ne puis développer ici, parce que je ne vous fais pas un cours de spiritisme. Je me bornerai à dire que les affinités fluidiques, qui sont le principe même des facultés médianimiques, sont individuelles et non générales, qu'elles peuvent exister du médium à tel Esprit et non à tel autre ; que sans ces affinités, dont les nuances sont très multiples les communications sont incomplètes, fausses ou impossibles ; que le plus souvent l'assimilation fluidique entre l'Esprit et le médium ne s'établit qu'à la longue, et qu'il n'arrive pas une fois sur dix qu'elle soit complète dès la première fois. La médiumnité est subordonnée à des lois en quelque sorte organiques, auxquelles tout médium est assujetti ; or, on ne peut nier que ce ne soit un écueil pour la médiumnité de profession, puisque la possibilité et l'exactitude des communications tiennent à des causes indépendantes du médium et de l'Esprit.
Si donc nous repoussons l'exploitation de la médiumnité, ce n'est ni par caprice, ni par esprit de système, mais parce que les principes mêmes qui régissent les rapports avec le monde invisible, s'opposent à la régularité et à la précision nécessaires pour celui qui se met à la disposition du public, et que le désir de satisfaire une clientèle payante conduit à l'abus. Je n'en conclus pas que tous les médiums intéressés sont des charlatans, mais je dis que l'appât du gain pousse au charlatanisme et autorise le soupçon de supercherie, s'il ne le justifie pas. Celui qui veut se convaincre doit avant tout chercher les éléments de sincérité. »
Voilà la réponse de Kardec, elle répond amplement à cet aspect de la médiumnité.
Fraternellement,
Catherine