Bonjour,
Cela commence ainsi quelquefois, puis notre attention est attirée et on a l’impression de ne voir plus que ça. D’autre part, un Esprit peut en effet attiré votre attention sur ce nombre 46 et s’amuser ainsi à vos dépends. Mais ne voyez là aucune prémonition bonne ou mauvaise sur votre avenir.
Progressivement, n’accordez plus d’importance à ce nombre, et puisque vous vous intéressez au Spiritisme, le soir avant de vous endormir, lisez quelques pages de « l’évangile selon le spiritisme » et dans la journée, élevez vos pensées vers le monde spirituel.
Fraternellement,
Gilles
Bonjour,
Avoir un corps en parfait état après sa mort même plusieurs mois après le décès ou avoir des émanations agréables pendant de longues années, cela existe effectivement et ces cas s’appellent les myroblytes.
Nous avons l’exemple du père Charbel Makhouf, qui se trouve décrit dans la revue spirite n°6 de 1988. Celui-ci après sa mort, a connu une grande notoriété. En effet, son corps, plusieurs mois après le décès constaté, n’a subi aucune détérioration, la peau avait conservé toute son élasticité et une sudation rosâtre se produisit. Pendant plusieurs années, les moines de ce monastère sont même contraints de changer les habits de l’ermite qui exsude constamment du sang mélangé avec de l’eau.
« Qui donna l’ordre d’éviscérer le corps afin, pensait-on, de couper l’exsudation du sang, les informations sur ce point sont troubles, le fait est là ; malgré cette éviscération, le sang ne s’arrêta pas pour autant de couler. Le défi lancé à l’énergie spirituelle se résumait par un simple et pur échec. Comment pouvait-il en être autrement, puisque pour nous Charbel Makhlouf du monde spirite continuait par autorisation divine à produire un travail. »
En 1921, soit vingt-trois ans après sa mort, le corps est toujours en parfait état et des guérisons et des miracles se produisent. Preuves pour nous qu’il existe un monde où des entités provoquent des phénomènes qui nous semblent prodigieux ; des Esprits qui manipulent les fluides universels avec des lois qui nous sont inconnues.
L’intérêt de ces phénomènes est dans la démarche que l’on peut avoir de se poser de nouvelles questions quant aux lois de la Nature dont nous ne connaissons qu’une infime partie. Se tourner vers le monde des Esprits et essayer de comprendre comment il fonctionne, nous aide à répondre à un certain nombre de questions mais pas toutes, loin de là.
Travaillez à son évolution, développez la fraternité, progressez dans la foi vers Dieu, permet d’ouvrir de nouveau horizons, celui de la connaissance des fluides et de l’aide à son prochain, comme dans le cas de Charbel, qui de son vivant, avait été un homme d’une grande charité et d’une grande humilité.
Cordialement,
Catherine.
Bonjour,
La lueur blanche n'est pas forcément le périsprit. Cela peut être, et c'est sûrement le cas deux jours après le décès, le fluide vital que certains appellent le double éthérique et qui est une doublure du corps physique. A la différence du périsprit, ce doublé éthérique ne survit pas à la mort physique. Il se décompose en quelques jours tout en restant à proximité du corps du défunt.
Je me base sur des observations expérimentales faite surtout par les occultistes du début du 20è siècle et sur des messages médiumniques provenant de médiums sérieux pour affirmer cela. D'après ce que vous dites, je pense que les liens entre le périsprit et le corps étaient déjà très fins au moment de la mort et que l'âme a du se dégager facilement.
De manière générale, on dit que ce passage, même pour des personnes instruites, peut être douloureux. Tout dépend, en fait, du degré d'évolution spirituelle réellement atteint par la personne qui se désincarne. Ce que la personne emporte avec elle dans la tombe, seul Dieu le sait.
La douleur n'est cependant pas obligatoire. Quand on parle d'Esprit, on ne peut plus parler de la douleur comme sur Terre. Il y a des Esprits qui se communiquent et qui disent avoir froid ou faim alors qu'ils n'ont plus de système nerveux pour percevoir ces choses. Donc, dans le monde spirituel, tout est psychique.
S'il existe toujours des liens périspritaux non détruits totalement par la mort physique (peu de temps après la mort), alors les douleurs physiques perçues peuvent encore être transmises et se rapprocher de ce qu'on appelle la douleur physique.
Les vers qui rongent interviennent bien après que le périsprit se soit totalement dégagé : la douleur est alors purement psychique. C'est la terreur que provoque cette perception répugnante qui fait ressurgir des sensations chez l'Esprit désincarné. Il n'y a pas de lien physique direct entre le corps rongé et l'Esprit.
Nous ignorons quelle est la nature physique du périsprit. Il semble se trouver dans une autre dimension car jusqu'à maintenant sa détection échappe aux mesures directes de nos appareils. Cependant, le périsprit interagit avec le vivant et on connaît un bon candidat pour la place de vecteur de ces interactions : c'est un champ électromagnétique. Le fluide vital d'Allan Kardec et du courant vitaliste aurait donc une composante électromagnétique. Dans ce cas, pour interpréter ce qu'il advient du périsprit, on peut analyser les échanges électromagnétiques qu'il est supposé faire. Dans ce cadre, impossible d'avoir des certitudes mais néanmoins, on peut faire certaines déductions, surtout à partir des travaux du professeur Popp, directeur de l'institut physique de Kaiserlauter. Ce biophysicien a montré qu'entre les cellules règne une lumière ultra-ténue. Les caractériques de ce champ électromagnétique de faible intensité le rapproche du champ vital. Une des raisons majeures à cela est qu'au moment de la mort, ce champ disparaît subitement.
Ainsi, mon avis personnel, mais qui n'est pour l'instant qu'une hypothèse à peine scientifique, est qu'au moment de la mort physique des cellules, le champ périsprital organisateur cesse de les lier entre elles et qu'ainsi les périsprits des cellules peuvent simplement se détacher des cellules physiques proprement dites.
Au moment de la putréfaction du corps, c'est tout un tas d'autres organismes qui agit et les processus de décorporation périspritale cellulaire a, à mon avis, déjà eu lieu.
Le processus est fonction de l'évolution de l'Esprit qui se désincarne. C'est vrai à un tel point qu'un Esprit supérieur quitte son corps de manière instantanée et complète alors qu'un Esprit moins avancé peut prendre plusieurs jours avant de rompre tous les liens.
Le fluide vital ou double éthérique (lorsqu'il estextériorisé) reste à proximité du corps et ne survit pas à la mort physique. Il se décompose en quelques jours...
Fraternellement,
Jérémie
Bonjour Daphn,
Je vois que vous avez compris beaucoup de choses, car vos raisonnements sont justes, et vous avez bien assimilé la philosophie spirite. Je n’aurais donc que peu de choses à rajouter à vos propos. Simplement, quel dommage de voir encore l’ignorance, pousser les gens “à s’amuser” à “faire” du spiritisme.
On ne peut s’amusertout en ne sachant pas du tout ce qu’on manipule et quels en seront les conséquences. Car si on y réfléchie un peu : soit le spiritisme n’est pas fondé, et donc il n’y a aucun intérêt d’en faire ! soit il y a vraiment un au-delà, et le fait d’évoquer un esprit souffrant aura évidemment des conséquences, et pour lui, et pour ceux qui l’évoquent si ceux-ci ne connaissent rien de la pratique et de la philosophie qu’il est obligatoire d’avoir en pratiquant le spiritisme. Evidemment sans aucune connaissance, ils ne peuvent ni en évaluer, ni en maîtriser les effets. En résumé c’est jouer avec le feu, sans savoir comment l’éteindre ! Une fois que l’acte est engendré (suicide), il est trop tard, respectons la personne devenu esprit avec les mêmes égards que l’on avait de son vivant.
Pour répondre à votre question : Comment les dissuader ?, je voudrais simplement qu’ils sachent :
• Qu’ ils auront à rendre des comptes à Dieu, de déranger et d’augmenter la souffrance d’un esprit suicidé, car si cela était pour son bien, ils ne le feraient pas, mais il me semble que selon vos propos c’est plus par curiosité, intérêt et non dans un élan d’aide et d’amour envers lui.
• Que d’appeler un esprit qui n’est pas en état de répondre, c’est un acte violent de contrainte psychique, qui s’ajoute à la souffrance qui le tourmente déjà péniblement suite à son suicide.
• Qu’étant donné que votre ami suicidé n’est pas en état de répondre, sa conscience étant obnubilé dans un trouble qui l’enveloppe, d’autres esprits risquent fortement de répondre à sa place et une emprise peu à peu peut se faire sur les évocateurs allant d’une obsession jusqu’ à une subjugation ! Car lorsque des personnes s’amusent à évoquer tel un jeu, on ne peut appeler que des esprits qui s’amusent également !! Qui sème, récolte ! Là est un des dangers majeurs. .... Changements de comportement, mal-être, ressentis lourds, pensées négatives…etc voila à ce que s’attendent les plaisantins, sans savoir comment l’éviter ! Au final, de grandes chances de ne rien apprendre de plus de votre ami, compte tenu qu’il n’est pas en état de répondre et d’ affecter psychiquement tous ceux qui veulent communiquer ! Ainsi de par notre expérience, je leur conseille fortement de s’abstenir de faire cela.
Si par contre, ils voulaient avoir une action concrètement positive envers cet ami, qu’ils prient sincèrement du fond du cœur Dieu en lui demandant d’aider cet ami à sortir de ce trouble causé par son suicide, et qu’il puisse réparer cet acte dans sa prochaine vie. (Important : Il ne faut pas s’adresser directement à l’esprit dans les prières, mais à Dieu, car cela risquerait de faire comme une évocation, le fait de lui parler directement et donc de le perturber). Voilà la meilleure et la plus puissante aide possible que vous puissiez lui amener et c’est déjà beaucoup ! Que Dieu puisse lui pardonner son acte !
Que cette communication soit suffisamment dissuadante pour que vos amis comprennent le danger de leur projet. Si malgré tout, ils s’obstinaient, tant pis, on ne peut aller contre les enfants prêts à faire des bêtises. Ils auront été avertis des conséquences !
Fraternellement
Christophe
Bonjour Marie,
J’ai noté, en vous lisant deux expressions « très attirée par le ciel » et « je ne fais pas le deuil ». Voyez-vous, Marie, votre père n’est pas comme vous dites dans le ciel, parce que le monde des Esprits, qui est le monde dans lequel il vit, n’est pas comme on pourrait se l’imaginer, un monde abstrait, irréel, surnaturel. C’est un monde bien concret, peuplé d’êtres comme vous et moi, qui se sont désincarnés, et ce que vous devez bien comprendre, c’est que ce monde nous côtoie. Nous sommes toujours et en tous lieux entourés d’Esprits avec lesquels nous avons plus ou moins d’affinité. Ces Esprits ayant eux-même différents niveaux en fonction de leur élévation spirituelle. Je vous renvoie à cet extrait de l’ouvrage d’Allan KARDEC « le Livre des Esprits » :
96. Les Esprits sont-ils égaux, ou bien existe-t-il entre eux une hiérarchie quelconque ?
" Ils sont de différents ordres selon le degré de perfection auquel ils sont parvenus. "
97. Y a-t-il un nombre déterminé d'ordres ou de degrés de perfection parmi les Esprits ?
" Le nombre en est illimité, parce qu'il n'y pas entre ces ordres une ligne de démarcation tracée comme une barrière, et qu'ainsi on peut multiplier, ou restreindre les divisions à volonté ; cependant, si on considère les caractères généraux, on peut les réduire à trois principaux. "
" On peut placer au premier rang ceux qui sont arrivés à la perfection : les purs Esprits ; ceux du second ordre sont arrivés au milieu de l'échelle : le désir du bien est leur préoccupation. Ceux du dernier degré sont encore au bas de l'échelle : les Esprits imparfaits. Ils sont caractérisés par l'ignorance, le désir du mal et toutes les mauvaises passions qui retardent leur avancement. "
Marie que signifie pour vous « faire le Deuil ». Votre père s’est désincarné lorsque vous aviez deux ans. Cela ne veut pas dire qu’il ne vit pas pour autant. Il appartient à ce monde spirituel où il doit poursuivre sa propre évolution avec son Guide et d’autres Esprits. Il doit comprendre, apprendre, faire des choix. Il a son propre travail. De part votre attitude, vous continuez à l’appeler, ce qui doit être pénible pour lui car vous le retenez et l’empê chez d’évoluer. Faire le deuil ne veut pas dire oublier, effacer, ne plus exister. Faire le deuil signifie que l’on a compris que l’être que l’on a aimé est désormais libéré de cette vie d’épreuves qu’est notre vie terrestre. Faire le deuil, c’est lui dire que l’on sait qu’il ne nous oublie pas, qu’il est à nos côtés quand cela lui est permis, et que l’on continue notre propre existence en attendant le jour où nous serons à nouveau réunis, comme au retour d’un grand voyage. Voilà ce que signifie faire le deuil. Mais dans le sens où vous l’entendez, non Marie, on ne fait pas le deuil d’un être vivant. Et comme il vit, il a besoin de sa liberté. Demandez à votre Guide de vous accompagner dans ce cheminement et tournez cette page, elle n’est qu’une étape dans la longue succession de vos incarnations.
Alors Marie, ouvrez grand la fenêtre de votre cœur et laissez pénétrer ce soleil. Il est Espoir, Foi et Amour et, comme elle ne sera plus jamais fermée, c’est par cette fenêtre que de temps en temps vous pourrez priez pour votre père. Ce sera pour lui le plus beau des messages d’amour que vous puissiez lui faire.
Avec toute mon amitié,
Maxence.
Bonjour,
Permettez-moi de renouveler encore une fois un conseil important, ne jamais faire d’évocation chez soi, c’est attiré des Esprits qui vous causeront des désagréments plus ou moins importants dans votre vie de tous les jours. Pour ce qui est de votre problème, je pense que votre petite sœur a une grande médiumnité qui sera latente ou se développera après l’adolescence. Les Esprits qui se communiquent peuvent avoir été connus d’elle dans une vie antérieure ou simplement être là sur son chemin et celui de votre famille aussi, pour être le levier d’une évolution commune.
Ils sont plus dérangeants que méchants. Il n’est pas nécessaire d’utiliser des moyens tels que crucifix mais simplement celui de votre cœur. Changer vos sentiments vis-à-vis d’eux, voyez-les avec charité et compassion, ils ne savent pas ce qu’ils font.
Ensuite, réunissez-vous pour vous adresser à Dieu et priez mais priez bien ; ce doit être un appel qui vient du cœur et non des mots dits les uns derrière les autres, sans réelle profondeur.
Consultez sur notre site le livre d’Allan Kardec : « L’évangile selon le spiritisme » chapitre 27 « Demandez et vous obtiendrez » p 362. Vous aurez toute l’aide pour comprendre les qualités d’une bonne prière. Donnez-vous quelques temps, si votre problème reste présent, adressez-vous à un centre spirite, nous sommes là pour vous aider, il n’y a jamais de cas désespérés.
Tenez-moi au courant.
Amicalement,
Sylvie.
Bonjour Nancy,
Que de questions ! Je pourrais vous répondre, à chacune d’elle, mais je crois qu’il est plus important pour vous de les chercher dans la lecture du livre des Esprits d’Allan KARDEC et des questions réponses de ce site. Cette démarche vous sera profitable car elle vous fera comprendre ce qu’est le monde des Esprits, quelles sont les règles qui le régissent et comment nos frères et sœurs de l’au-delà vivent en fonction de ce qu’a été leur parcours sur cette terre. Tout est régit par la loi de cause à effet, c’est à dire que toute action engendre ses propres conséquences et que donc ce qui fait notre vie d’aujourd’hui prépare ce que nous serons demain dans le monde spirituel.
Mais Nancy, je ne veux pas vous quitter sans vous aider un peu. Vous devez faire cet effort et pour vous encourager, pour faire ce premier pas parfois si difficile, je veux vous dire que Dieu est amour. Cela signifie que tout ce qui comporte un peu de cette force immense, et bien c’est aussi l’œuvre de Dieu. Comprenez que Dieu nous aime et qu’il ne sépare pas ceux qui se sont aimés sur cette terre et à plus forte raison ceux qui s’aiment par delà cette frontière qui sépare nos deux mondes.
Nancy soyez confiante et faite ce travail. Il est nécessaire, c’est votre Guide spirituel qui vous le demande. Vous venez d’ouvrir votre cœur à la lumière divine. Ces questions viennent de s’échapper comme l’oiseau prisonnier de sa cage. Alors laissez-le prendre son envol et suivez-le. Il vous conduira vers celui qui vous aime et qui vous attend.
Toute mon amitié,
Maxence.
Bonjour Elisabeth,
Je ne connais pas le contexte dans lequel ce travail est effectué. Mais il est clair que l’on tente d’attirer votre attention. Oui, mais voilà qui « ON » ? Vous savez Elisabeth qu’en dehors de votre Guide, qui est un Esprit protecteur d’ordre élevé, vous avez près de vous, des Esprits dits familiers. Ce sont des Esprits qui se sont attachés à vous, soit par affection (liens d’une vie antérieure par exemple), soit parce qu’ils sont attirés par un trait de votre caractère que l’on appelle affinité. Ils peuvent donc être bons ou mauvais, c’est selon. Ces Esprits vous accompagnent dans la vie de tous les jours et tentent d’interférer dans le déroulement des évènements s’ils le peuvent, où alors essaient de vous faire comprendre par un rêve, un signe, afin d’attirer votre attention. C’est me semble-t-il votre cas.
Je vous livre une synthèse faite par Allan KARDEC « Livre des Esprits » questions 514 :
Des explications ci-dessus et des observations faites sur la nature des Esprits qui s'attachent à l'homme, on peut déduire ce qui suit : L'Esprit protecteur, ange gardien ou bon génie, est celui qui a pour mission de suivre l'homme dans la vie et de l'aider à progresser. Il est toujours d'une nature supérieure relativement à celle du protégé.
Les Esprits familiers s'attachent à certaines personnes par des liens plus ou moins durables en vue de leur être utiles dans la limite de leur pouvoir souvent assez borné ; ils sont bons, mais quelquefois peu avancés et même un peu légers ; ils s'occupent volontiers des détails de la vie intime et n'agissent que par l'ordre ou avec la permission des Esprits protecteurs.
Les Esprits sympathiques sont ceux qu'attirent à nous des affections particulières et une certaine similitude de goûts et de sentiments dans le bien comme dans le mal. La durée de leurs relations est presque toujours subordonnée aux circonstances.
Le mauvais génie est un Esprit imparfait ou pervers qui s'attache à l'homme en vue de le détourner du bien ; mais il agit de son propre mouvement et non en vertu d'une mission. Sa ténacité est en raison de l'accès plus ou moins facile qu'il trouve. L'homme est toujours libre d'écouter sa voix ou de le repousser.
Elisabeth, il ne vous sera pas demandé de quitter le matériel, nous sommes humains et de ce fait nous vivons dans la matière. En revanche, il ne faut pas lui accorder plus d’intérêt que le nécessaire. Le monde matériel n’est pas une fin en soi. Nous nous sommes incarnés pour progresser ce qui signifie nous élever spirituellement par un travail sur nous même tout en aidant ceux qui croisent notre chemin. Dans ce cas, s’attacher à la matière ne peut être qu’un handicap, un boulet que l’on traîne et qui nous gêne dans notre cheminement.
Pour en revenir à ce qui vous préoccupe, il y a sans doute quelque chose que vous devez comprendre. Quoi, je ne sais, mais je vous conseille de creuser votre dossier. Vous serez sans doute guidée dans vos investigations, vous serez mise sur la voie.
Mais le plus important dans tout cela, c’est que vous venez de communiquer avec ce monde spirituel. Vous avez perçu un signe, un message. Peu importe la forme, vous vous interrogez et de ce fait vous lui répondez. L’objectif est atteint.
Elisabeth, allez de l’avant dans votre démarche spirituelle et n’ayez pas peur d’appeler votre Guide. Il vous aime d’un amour sans borne, et n’en doutez pas une seconde, votre choix le comble de joie.
Avec toute mon amitié,
Maxence.
Bonjour,
Se poser la question que croire ? C’est déjà ressentir le besoin de croire en quelque chose, je serais tentée de vous dire tout simplement en Dieu. Ayez la volonté de vouloir trouver votre chemin spirituel, cherchez, lisez, gardez toujours comme ligne de conduite le bon sens et le raisonnement.
Vous pouvez rester athée, c’est votre libre arbitre, mais au fond de vous-même, il restera toujours un sentiment d’insatisfaction.
Notre créateur ne rejette jamais ses enfants. Il les laisse avancer avec leur libre-arbitre, à leur rythme, ce qui ne sera pas fait dans cette vie, le sera dans une autre, mais pourquoi perdre du temps quand c’est notre propre avancement qui est en jeu ?
Non, vous ne pouvez être athée et spirite à la fois car être spirite nécessite obligatoirement la croyance en Dieu. Embrasser la doctrine spirite, c’est s’élever plus haut dans les cœurs et rechercher la compagnie d’Esprits qui nous guident dans notre travail spirituel avec pour principe la ré forme de notre caractère en avançant dans le bien avec tous ceux qui nous entourent.
Il y a beaucoup de livres à votre disposition sur notre site, consultez-les, certains vous inspireront peut-être, suivez votre intuition.
Fraternellement,
Sylvie.
Bonjour Mycath,
Permettez-moi de vous répondre partiellement en deux temps. Pour ce faire, pourriez-vous me préciser quelques points afin que ma prochaine explication soit plus précise ? J’aimerais en effet que vous me précisez quelques points qui peuvent avoir une certaine importante : si j’ai bien compris vous avez commencé à peindre sous influence médiumnique. Est-ce bien cela ? Enfin pourquoi vouloir magnétiser vos tableaux ? Qu’espérez-vous apporter par vos fluides aux tableaux que vous réalisez ?
Concernant ma première réponse, j’aimerais revenir tout d’abord sur ce mot de « mission ».
Certes nous avons tous, en nous incarnant, une mission à accomplir, un but bien précis que nous devons nous efforcer au cour de notre existence à atteindre. Toutefois il ne faut point prendre ce mot au pied de la lettre au sens « d’élu », commettant ainsi cette erreur trop fréquente due à une mauvaise interprétation. De ce fait il ne faut pas s’attendre à donner à sa vie un sens insolite ou espérer accomplir quelque-chose d’exceptionnel, d’unique, de fabuleux.
Non, loin de-là la mission de tout être humain est d’évoluer inlassablement, d’amoindrir nos imperfections, ou à défaut à tendre vers ce dessein. Evolution qui peut-être à la fois une amélioration morale et/ou intellectuelle.
Vous avez raison sur un point : avant de chercher d’aider son prochain il faut avant tout s’aider soi-même. Comment pourrions-nous tendre une main charitable si nous sommes nous-même dans un état de peine, de détresse et d’affliction ? Vous conviendrez que ce réconfort ne peut en aucun cas être aussi efficace qu’on l’aurait souhaité. Peine perdue et vaine !
Pour votre orientation professionnelle, je reste profondément convaincu que si vous mettez toutes vos forces, toute votre énergie à rechercher un travail qui vous convient, alors tôt ou tard vous parviendrez à en trouver un. Nous sommes dans une société où malheureusement il faut « s’accrocher » ; nous vivons dans une époque où nous ne trouvons plus aussi aisément du travail qu’il y a 20 ou 30 ans en arrière. Pourtant rien n’est impossible : il faut vous armer de courage, d’une grande volonté et de patience. L'obstination en soit n’est pas forcément mauvaise conseillère.
La seule question que vous devez-vous poser est la suivante : êtes-vous dans votre place dans le social/animation ? Cette branche vous plaît-elle ? Dans la négative, oui changez de voie sans hésitez. Dans le cas contraire pourquoi chercher ailleurs ce qui vous satisfait ?
Pardonnez moi d’avance, de vous donner pour l’heure qu’une réponse provisoire à vos attentes.
Je suis de tout cœur avec vous dans vos épreuves. Bon courage et bonne chance !
Ronnie.
Chère madame,
Votre interrogation soulève plusieurs points importants pour la doctrine spirite. Tout d’abord celle sur la nature du corps humain. Tout homme est un esprit incarné dans une enveloppe charnelle périssable (le corps). Celui-ci, contrairement à l’âme, subissant le joug de la matière est condamné à disparaître.
Afin de nous faire une idée plus précise sur la question il est toujours utile de se référer à nos prédécesseurs. Ainsi, par exemple, à la question 984 du Livre des Esprits d’Allan Kardec, nous pouvons lire :
- Les vicissitudes de la vie sont-elles toujours la punition des fautes actuelles ?
« Non ; nous l’avons déjà dit : ce sont des épreuves imposées par Dieu, ou choisies par vous-mêmes à l’état d’Esprit et avant votre réincarnation pour expier les fautes commises dans une autre existence ; car jamais l’infraction aux lois de Dieu, et surtout à la loi de justice, ne reste impunie ; si ce n’est dans cette vie, ce sera nécessairement dans une autre ; c’est pourquoi celui qui est juste à vos yeux est souvent frappé pour son passé » Par conséquent, sachez que derrière cette souffrance physique il y a avant tout une épreuve morale à ne pas oublier ni à négliger. Epreuve nécessaire à l’évolution de ces personnes, car vous n’êtes pas sans savoir que notre vie ne s’arrête point avec la mort et continue dans « l’ au-delà », dans ce monde invisible d’abord en tant qu’esprit errant, puis en reprenant une nouvelle existence terrestre en se réincarnant. Ainsi le spiritisme prône la doctrine de la réincarnation.
En ce qui concerne les deux personnes citées, il demeure toujours difficile de se prononcer sur le pourquoi de leurs épreuves physiques. Sachez que rien n’arrive par hasard, que tout à une raison d’être. Pour connaître concrètement les raisons de leurs épreuves il faudrait se pencher sur leurs existences antérieures. De ce fait nous serions amène de mieux comprendre la chose.
Vous trouverez bien d’autres réponses à ce sujet crucial que vous vous posez en consultant des livres ou des revues spirites.
Ronnie.
Bonjour,
Non le diable n’existe pas, mais c’est la manifestation des esprits inférieurs et moins évolués qui l’on fait prendre pour tel. Car le diable selon la définition qu’on lui donne, serait un être dévoué au mal ETERNELLEMENT mais aucun être n’est voué au mal éternellement. Dieu ayant la prescience de toutes choses, n'aurai pu laisser un être éternellement mauvais exister.
Cela serait opposé aux attributs de Dieu ainsi qu’à la loi d’évolution omniprésente dans l’univers. L’âme, faisant partie intégrante de l’univers, elle n’échappe pas non plus à cette loi de progrès.
Nous sommes tous enfants de Dieu partant tous du même point en tant qu’ esprit simple et ignorant, vierge de tout, c’est à dire sans science, ni morale, d’égal à égal entre esprits. C’est ce qui justifie la notion de justice de Dieu qui donne à chacun le même potentiel au départ pour TOUS les êtres. Ainsi peu à peu en évoluant, l’être se développe et son imperfection, n’est simplement que la preuve évidente du chemin qu’il a à parcourir encore. Ainsi chacun pourra arriver au plus haut degrés de l’évolution, il suffit pour cela qu’il se donne la peine de travailler à son amélioration pour raccourcir ce temps jusqu’à la perfection.
Certains s’obstinent à traîner les pieds et aiment à se maintenir dans le mal, on les appelle communément esprits mauvais, inférieurs, légers. Ce ne sont simplement que les âmes des hommes une fois désincarnés.
La souffrance et le mal dans lequel ils vivent et qu’il entretiennent leurs servent de professeur. Usés par ce mal qui ne mène à rien et ne leur procure aucun bonheur en retour, leur conscience se développera, et petit à petit, à travers de longues vies successives, ils évolueront et se rapprocheront peu à peu d’une conscience plus haute. D’ autres, ayant plus vite intégré la notion d’amour et compris que la route du mal n’était pas la voie, évolueront d’une façon plus rapide, ils accéderont plus vite à l’état de bons esprits. Puis dégagés de toute matérialité, et arrivés à un degré absolue en science comme en morale, il deviendront ce que l’on appelle des esprits purs. Ils vivent alors d’un bonheur inaltérable, mais jamais dans l’inactivité.
Il faut donc bien comprendre que ces esprits purs ou mauvais ont tous la même origine, ils ont tous pris une direction différente en science et en morale, à des rythmes d’évolution différents, mais tous arriveront un jour à la perfection. C’est ce qui donne cette diversité qu’est l’humanité, une des étapes de transition vers la perfection.
Dieu a voulu qu’il en soit ainsi, car il porte le plus grande amour et le plus grand respect envers les êtres qu’il a créés et leur laisse le libre arbitre d’avancer à leur rythme, tout en les aidant des bons esprits qui nous entourent et qui contribuent à nous pousser sur le chemin du bien. L’utilité de la prière et d’une confiance totale en Dieu et de ses messagers prend alors tout son sens. Nous voyons qu’il n’y a aucun diable dans tout cela.
Concernant les fautes irrémissibles : non, il n’y a pas de type de faute auquel il n’y a pas de pardon, si on est profondément sincère et prêt au repentir. Car Dieu tient compte des fautes selon le degré d’évolution où l’on se place. La faute est dépendante de la conscience que l’on a de l’acte engendré. Dieu pardonne car il aime d’une façon infinie, mais cela n’empêche pas pour autant qu’il faudra réparer ces fautes. En premier, c’est par le repentir totalement sincère (car Dieu ayant accès à tout, on ne peut rien lui cacher). Ensuite viens la réparation par l’expiation, en s’incarnant et en subissant les épreuves de la vie qui effacent nos actes négatifs, qui nous corrigent et nous ouvrent les portes de l’avenir en nous enrichissant de nouvelles conceptions en connaissances et en moralité. Le mal n'est réparé que par le bien. Car c’est par la réparation, que notre conscience s’éclaire sur ce que l’on faisait mal, et nous permet donc d’évoluer en intelligence et de mieux comprendre ainsi progressivement la morale du bien comme une loi évidente et naturelle.
Car une faute qui serait pardonnée sans que la personne n’ait pu comprendre comme la corriger, ni ne puisse l’aider à progresser, serait sans but, ni sens et la couperait de la possibilité d’évoluer en intelligence. L’amour de Dieu envers ses enfants est bien supérieur à cela.
Je vous conseille de lire «le Livre des Esprits» d’Allan Kardec. Toutes les bases s’y trouvent pour une meilleur compréhension de tous ces thèmes.
Fraternellement
Christophe.
Bonjour,
Mais où est votre problème ? Vous avez cerné vos besoins, vous rêvez d’une vie de farniente et de fantaisie, alors il ne vous reste plus qu’à vous donner les moyens de réaliser votre rêve, votre envie; Ainsi, vous ne vivrez plus dans l’utopie, mais dans la réalité de vos désirs. Auparavant, il vous faudra trouver un entourage qui accepte d’assumer les contraintes matérielles et financières de vos besoins. Bonne chance, mais n’oubliez pas que selon la justice divine il vous faudra rendre, dans cette incarnation ou dans une autre, ce qui vous a été donné et ce sera à votre tour d’assumer la vie terrestre d’une personne qui goûtera le repos physique, mental et moral.
Un enfant peut refuser d’apprendre à marcher, et personne ne pourra ni l’obliger à le faire, ni le faire à sa place. Il restera dans une vie passive, à la charge de ses proches et ratera beaucoup de découvertes (des autres et de lui-même ) et le plaisir de son autonomie. Il se recroquevillera dans son petit monde, deviendra aigri. Puis viendra le moment où il éprouvera le besoin de bouger et il lui faudra quand même fournir les efforts de son apprentissage qu’il avait refusés, certainement avec plus de difficultés car il y a un temps pour tout.
Le plus progrès que vous pourriez faire actuellement est d’ accepter votre incarnation actuelle avec ce que la vie sur terre incombe. Les autres progrès seront pour plus tard car il faut commencer par le commencement. Je pense que vos connaissances spirites sont très incomplètes, c’est pourquoi je me permets de vous rappeler deux points essentiels :
1) avant de se réincarner, certains esprits (récalcitrants, fainéants, etc..) n’ont pas toujours la possibilité de choisir les conditions de leur future incarnation afin de ne pas éviter des passages obligés de leur évolution personnelle.
2) il n’est pas utile de demander à votre guide d’écourter votre existence, car il n’a pas de temps à perdre avec de telles futilités qui seraient contraires à la volonté de Dieu. Par contre, vous pouvez le solliciter le plus souvent possible pour vous aider à avoir la volonté d’accepter les conditions actuelles de votre passage sur terre, ainsi que de positiver votre sort. La prière et la foi en Dieu sont un bon stimulant.
La lecture du livre “le ciel et l’enfer” d’Allan Kardec, avec les témoignages de personnes désincarnées concernant leurs vies précédentes et leur passages dans l’au-delà, pourrait être nécessaire pour comprendre la loi de cause à effet et vous donner une nouvelle orientation. Vous avez la chance d’avoir accès aux lois divines par le biais de la doctrine spirite, alors ne la gaspillez pas.
Je vous transmets tous mes encouragements fraternels et spirites.
Joëlle.
Bonjour,
Le fait que vous n’ayez jamais ressenti de manifestations de votre père ne veut pas dire qu’il soit en colère. Tout simplement, et comme vous l’avez lu dans le Livre des Esprits, nous sommes tous médiums, mais certains d’entre nous ont des facultés plus développées.
Vous ne sentez pas sa présence mais cela ne veut pas dire qu’il n’est pas proche de vous. Il se peut que lors de votre sommeil vous l’ayez rencontré dans vos rêves mais que vous n’en n’ayez pas le souvenir à votre réveil. Et puis votre père poursuit son propre cheminement, il a besoin de temps, vous-même avez été guidée par votre guide à un moment bien précis à votre ouverture spirituelle. Sachez que s’il en a été ainsi, une manifestation précoce de votre père n’aurait pas été opportune, vous n’auriez pas été prête.
Laissez vous guider, les choses se feront toutes seules.
Fraternellement,
Sophie
Bonjour,
Les NDE (Near Death Experience) ou Expériences de Mort Imminentes (EMI) en français désignent les épreuves se produisant le plus fréquemment lors de comas ou d’arrêts cardiaques. De tous temps on trouve trace de pareils récits ce qui donnerait à ces témoignages une valeur d’universalité.
C’est le psychiatre américain, le Dr Moody avec le livre "La vie après la vie" publié en 1975, qui rapporte les récits d'un certain nombre de « rescapés de l'au-delà». Le public, de ce fait, dé couvrit massivement une autre approche de la mort et du vivant.
Il n’existe pas encore à ce jour un ensemble de critères admis de manières homogènes et cohérentes. Néanmoins, en 1980 Kenneth Ring établit une classification en cinq étapes qui sert encore de référence aujourd’hui :
1) Le premier stade correspond à une sensation d’apesanteur, de calme et de grand bien-être. Les témoins se souviennent d’avoir flotté dans un espace totalement étrange et relatent cet épisode comme l’ une des plus belles expériences de leur vie.
2) Succède le sentiment d'avoir "quitté son corps" et de le contempler à distance depuis un point de vue situé en général au-dessus. Cette situation insolite est en général vécue avec calme et il arrive que les témoins rapportent en détail tout ce qui s'est passé et s’est dit autour de leur corps pendant le laps de temps d’inconscience.
3) Les témoins rapportent avoir été aspirés dans un vide, ressemblant parfois à un tunnel, dont l'obscurité devenait de plus en plus "intense". Une sensation de très grande vitesse vient s'ajouter au sentiment de bien-être. Une présence non-personnifiée accompagnerait parfois le témoin pour le rassurer.
4) Une lumière blanche et dorée, très brillante et impossible à décrire apparaît. A la fois très puissante et très douce, elle irradierait un sentiment d'amour inconditionnel.
5) Finalement certains témoins disent avoir pénétré dans cette lumière. Cette étape est alors vécue comme un retour. Point culminant de l’expérience, c’est à cette lumière que les témoins attribueront leur transformation ultérieure. Là, les récits commencent à varier :
+ certains ont accès à un environnement extraordinaire, d’une beauté "inimaginable".
+ D'autres ont conscience de la présence d’entités spirituelles ou de personnes décédées, connues ou inconnues, avec qui ils communiquent.
+ D’autres encore revoient leur vie défiler sous forme d'une vision en trois dimensions au cours de laquelle ils ont l’impression d’être à la fois "acteur et spectateur". Cette étape n’est en rien vécue comme un jugement mais comme un constat, parfois pénible ou douloureux. Au cours de cet épisode, certains disent également avoir vu des événements de leur vie future.
+ D’autres encore entendent des voix ou de la musique "céleste".
Malgré ces multiples scénarios, tous disent avoir rencontré l'Amour absolu et accédé à la Connaissance universelle et sont convaincus d’avoir fait une incursion dans une autre dimension.
Comment le spiritisme peut-il concilier les NDE ?
Léon Denis, dans Après la mort ( les éditions Philman page 145) : « Or, ce que les religions et les philosophies nous avaient toutes laissé ignorer, les esprits viennent, en foule, nous l’apprendre. Ils nous disent que les sensations qui précèdent et suivent la mort sont infiniment variées et dépendent surtout du caractère, des mérites, de la hauteur morale de l’esprit qui quitte la terre ».
Allan Kardec lui dans le Livre des Esprits, à la question 961, relate cette réponse :
« Au moment de la mort, quel est le sentiment qui domine chez le plus grand nombrez des hommes, est-ce le doute, la crainte ou l’espérance ?
« Le doute pour les sceptiques endurcis, la crainte pour les coupables, l’espérance pour les hommes de bien »
Ainsi nous comprenons par-là que nous ne sommes point égaux face à la mort. Notre ouverture sur cet « au-delà » dépend de notre avancée morale et spirituelle sur le sujet. Nos compréhensions sur cette après-vie actuelle restent conditionné par maints facteurs extérieurs à notre personne : l’éducation reçue, la société dans laquelle nous évoluons, par nos croyances plus ou moins juste, plus ou moins vraies sur le divin.
Dire qu’il y a deux mondes, celui des incarnés et celui des esprits n’est qu’une vision imparfaite et réductrice produite par notre mental, par la perception incomplète de nos cinq sens. En fait les deux mondes ne forment qu’un seul où incarnés et désincarnés cohabitent ensembles. Les premiers soumis aux lois de la matière (celle de l’apesanteur par exemple) seront contraints d’évoluer sur la terre tandis que les seconds libres dans leurs déplacements peuvent, si l’envie leur en prenne, aller de monde en monde.
Les NDE peuvent se comparer avec l’état de sommeil. En effet, pendant le rêve, tandis que le corps se repose, l’âme se libère de toute contrainte physique (en étant relié toutefois à celui-là par le périsprit), ne se limite plus à nos cinq sens imparfaits. Vaquant à ses occupations, elle se sert logiquement de perceptions développées, sens que nous pouvons appeler extrasensorielles.
« Nous savons que pendant le sommeil l’Esprit recouvre en partie sa liberté, c’est à dire qu’il s’isole du corps » (Allan Kardec, Le livre des Médiums, question 114 « Apparitions de l’Esprit des vivants »)
Enfin, la perception de nos sens se modifie selon notre avancement. De fait le spiritisme loin de condamner les NDE ou de les rejeter – comment pourrait-on nier l’existence de milliers de témoignages - les explique de façons simples et rationnelles. Pour résumer en un mot lors des NDE, tout comme pendant notre sommeil, notre âme se libérant du corps retrouve ses perceptions extrasensorielles, subsistant en elle en état latent. Au final ses expériences aboutissent à un état de conscience plus développé, à une certitude sur l’existence du monde des esprits ainsi que de la continuité de la vie après décès.
Quelques lectures conseillées :
- Léon Denis, Après la mort, exposé de la doctrine des Esprits, chapitre 30, La dernière heure.
- Allan Kardec, Le Livre Des Esprits, Livre 2, Chapitre 3, Retour de la vie corporelle à la vie spirituelle.
- Allan Kardec, Le Livre des Médiums, chapitre 7, Bi-corporéité et transfiguration.
Bien à vous,
Ronnie.
Bonjour Natacha,
Il est possible que ton papa t’ait fait passer un petit message par l’intermédiaire de ta cousine lors d’une séance spirite. Pourquoi à elle et pas à toi directement ?
Pour communiquer avec l’au-delà, il faut de la médiumnité. Tous les vivants ont plus ou moins de médiumnité. Souvent elle s’exprime dans le calme de la prière ou dans la “sortie du corps” intervenant lors du sommeil : on croit alors avoir rêvé. Peut-être as-tu eu toi-même des messages de ton papa, des ressentis de sa présence auxquels tu n’as pas osé croire.
Mais il est plus facile pour ceux qui ont quitté la vie du corps de communiquer par le canal des médiums “confirmés”. Ils le font d’autant plus facilement qu’ils sont en “affinité” avec l’esprit du médium. Si ta cousine fréquente des médiums et pas toi, il est bien normal que le message passe par elle et non par toi.
Malheureusement, il y a aussi beaucoup de charlatans qui abusent de la crédulité des personnes fragilisées par les évènements douloureux de la vie. C’est pourquoi il ne faut fréquenter que les médiums qui exercent leur médiumnité à titre gratuit selon le principe énoncé par Allan Kardec : “donner gratuitement ce qu’on a reçu gratuitement”.
Il existe aussi des esprits désincarnés malveillants qui trompent les médiums honnêtes en se faisant passer pour ceux qu’ils ne sont pas. C’est pourquoi il est bon de demander à l’esprit qui se communique “une preuve d’identité”, par exemple un surnom qu’il te donnait ou le rappel d’un fait qui ne peut être connu que de toi.
Je ne pense pas que la médium qu’a rencontré ta cousine fasse partie de notre groupe. Nous ne manquerons pas de prendre contact avec toi si ton papa se communique à nous lors d’une séance spirite.
Ceci dit, il ne faut pas que tu vives dans la seule perspective de communiquer avec ton papa car la vie continue pour lui et pour toi. Regarder derrière soi ne sert qu’à mesurer le chemin parcouru et comprendre le pourquoi de nos comportements innés. Mais la Loi de progrès spirituel s’impose aux vivants et aux morts car elle est le chemin qui conduit à Dieu et donc à notre épanouissement véritable ; c’est pourquoi il faut continuer de vivre.
Sois bien persuadée que ton papa sait maintenant tout ce que tu ressens pour lui dans ton cœur et que les liens tissés entre tous les vivants demeurent à jamais.
Marc.
Bonjour Elisabeth,
J’ai noté, en vous lisant, une expression qui résume à elle seule la réponse à votre question : « n'ayant pas encore l'ouverture ».
Je crois que vous avez compris que le temps est venu pour vous de vous tourner vers ce monde spirituel que vous pressentez depuis longtemps, mais que pour diverses raisons vous avez mis, comment dirai-je, en attente. Peut-être vous fallait-il un petit coup de pouce, un petit signe de nos frères spirituels pour vous dire. « Hep ! réveille-toi, nous sommes là et nous t’attendons ». Ce qu’ils vous ont fait percevoir, vous a interpellé. Vous avez vu et pourtant vous avez du mal à y croire. Il est très facile pour un Esprit de vous faire percevoir ce qu’il veut, à condition qu’il en ait la permission. Ce que vous appelez aura est en fait le rayonnement périsprital d’êtres incarnés comme vous et moi. Vous auriez pu voir également celui d’un frère désincarné que nous appelons Esprit. Ce périsprit est ce corps fluidique lié à notre âme et qui perdure par delà ce que nous appelons la mort. Il a, gravés en lui, tous les acquis de vies antérieures et vibre en fonction de notre degré d’élévation spirituelle. Il est unique parce qu’il est ce que nous sommes et, bien qu’en nous rapprochant de Dieu, nous allons atteindre le même niveau d’évolution en termes de connaissances et de moralité, nous garderons toujours notre propre identité.
Vous me parlez d’une disposition qui ne demande qu’à s’éveiller. Chaque être humain possède cette disposition à l’état latent, il ne tient qu’à lui de la développer par la lecture, par la discussion, par les enseignements. C’est ainsi que petit à petit il pourra comprendre et appréhender les lois du monde spirituel qui nous côtoie. Mais encore faut-il qu’il le décide et pour cela que le moment soit propice c’est à dire qu’il commence à percevoir les vibrations du monde de l’au-delà. Je crois que vous avez atteint la croisée des chemins, là où le monde matériel ne vous satisfait plus car vous avez compris que la vraie vie est tout autre. Je vous conseille de lire les ouvrages d’Allan KARDEC « Le livre des Esprits et le livre des Médiums » que vous pouvez d’ailleurs télécharger depuis notre site. Si vous le pouvez, rejoignez un centre spirite où des médiums confirmés pourront vous aider dans ce cheminement spirituel. En ce qui vous concerne, si cela vous intéresse, notre centre organise des cycles de formation médiumnique.
Voilà Elisabeth ce que je voulais vous dire. N’oubliez pas que votre Guide est à vos côtés, qu’il attend que vous fassiez le premier pas. Ce sera toujours à vous de décider, c’est votre propre évolution et c’est à vous de la conduire. Votre Guide vous montrera le chemin car il vous aime et va même jusqu’à vous donner une petite tape dans le dos. N’avez-vous pas remarqué Elisabeth ?
Toute mon amitié,
Maxence.
Bonjour,
L’évolution des mœurs, les progrès de la science ou de la médecine ne doivent pas faire oublier l’indispensable élévation morale de l’homme.
Euthanasie, suicide, interruption volontaire de grossesse, trois sujets directement lié à la vie du corps et trois moyens destinés à la détruire avant son terme.
Nous venons sur Terre pour subir l’épreuve d’une nouvelle existence et toute atteinte volontaire à la vie doit être considérée comme une fuite, un échec. Dieu a donné la vie et l’homme n’a pas le droit d’en disposer.
IVG, dès la conception, un Esprit est déjà prêt pour une nouvelle incarnation. Détruire dans la ventre de sa mère cette vie qui débute, c’est ôter la possibilité à un esprit d’une vie d’expiation ou de mission. Cela peut parfois être difficile à concevoir pour notre intelligence si le sens moral est insuffisant d’autant que les progrès de la médecine nous apportent aujourd’hui des moyens de contraception pour nous éviter d’avoir à réfléchir après sur les conséquences de nos actes.
Le suicide, le spiritisme enseigne qu’il ne met pas fin aux souffrances de l’âme. Acte stupide où l’homme n’a rien à gagner si ce n’est de revenir subir, dans une nouvelle incarnation, les épreuves qu’il n’aura pas eu le courage de surmonter. Les progrès de la science ne peuvent rien contre le cycle des incarnations.
L’euthanasie, autre moyen de raccourcir la vie. Qui vous dit que cette épreuve n’a pas été choisie et n’est pas nécessaire pour la séparation du corps et de l’âme. Autant, il est inutile de maintenir la vie de façon artificielle, autant la nature, c’est-à-dire la volonté de Dieu, doit accomplir son œuvre dans le rythme imposée. De même que l’enfermement d’une âme dans un corps débile n’est pas du au hasard, ni à une injustice.
Pour ce qui est de l’homosexualité, nous avons déjà répondu à cette question. Difficile épreuve pour celui qui la vit mais là aussi le sens moral de chacun doit intervenir dans les actes comme dans les paroles.
Les lois morales sont immuables et leur compréhension est fonction de l’élévation de l’esprit. L’être humain aura toujours son libre arbitre pour choisir entre l’accomplissement du bien et celui du mal, quelque soit les progrès scientifiques qui lui auront été donnés.
Fraternellement,
Gilles.
Bonjour,
Pour répondre à votre question, je vais reprendre un article dans la revue spirite n°46, que je vous donne ci-joint. Cet article est fort complet et répondra, je pense, à toutes vos interrogations :
« L’INCINERATION EST UNE ERREUR
Reprenons l'origine de cette pratique. Dans l'Antiquité, chez les Romains, le columbarium était un édifice creusé dans le roc ou souterrain, garni de niches destinées à recevoir les urnes funéraires contenant les cendres des corps incinérés préalablement, car les Romains avaient la coutume de brûler les cadavres. Cet usage leur venait des Grecs qu'ils avaient conquis et chez lesquels il était en pratique habituelle, principalement en Grèce primitive. Cette mesure qui froisse les sentiments secrets de beaucoup de nos contemporains, est encore pratiquée actuellement en Inde, pays pourtant fonciè rement religieux.
Il est vrai et plus humain d'ajouter qu'aujourd'hui, « au Malabar, on ne brûle plus vivante la ou les veuves éplorées d'un rajah quelconque avec la dépouille de ce puissant seigneur terrestre mais passager ! »
Le Christianisme, protestant ou catholique, a longtemps refusé cette destruction volontaire et brutale des cadavres, parce que contraire au dogme de la résurrection de la chair contenu dans le credo ou symbole des apôtres, établi par le premier Concile de Nicée en 325 sous la présidence césarienne de l'empereur romain Constantin. Ce concile fut alors convoqué pour combattre et condamner l'Arianisme grandissant.
Pour l'Eglise romaine, la résurrection de la chair, dissociée depuis longtemps doit avoir lieu lors du jugement dernier, sans doute, à la mort cosmique de la Terre ou de notre système solaire. Mais l'Eglise ne précise pas tout cela. Ce dogme est néanmoins contestable, car il est contraire à toutes les lois physicochimiques naturelles et donc d'où peut-il provenir ? Il a été introduit d'abord chez les Hébreux par le prophète Moïse, élevé et instruit par les prêtres hiérophantes égyptiens.
C'est par l'embaumement du corps charnel que ces prêtres voulaient conserver toutes les matières organiques périssables y compris le sang, bien que ne circulant plus dans l'organisme après l'arrêt du coeur. Ils pensaient que l'âme, vêtement de l'esprit, revenait vivifier le corps après le jugement d'Osiris. La vie, le souffle est au service de l'âme et lorsque le souffle se retire dans l'âme, l'homme meurt croyaient-ils.
On voit donc que l'âme, le Kâ des Egyptiens, n'est autre que le corps astral des occultistes, le périsprit des spirites et des spiritualistes ; que le jugement d 'Osiris et le Jugement dernier des Chrétiens ont bien la même origine ésotérique : la continuation de la vie, au-delà de la mort, après toutefois un jugement final devant une puissance suprême.
C'est pourquoi, après le trépas d'un pharaon ou d'un hiérophante, les Egyptiens pour garder une demeure à Kâ à l'âme ou corps astral, conservaient en salant d'abord pendant trois mois, puis en injectant ensuite des d'aromates dans le corps physique. Sans doute les Egyptiens employaient le bitume pour l'embaumement et leurs besoins médicaux ; ils remplissaient les cavités des cadavres avec de l'asphalte, ce qui explique comment les tribus nomades se sont servies de momies volées comme combustibles pendant un temps.
Toutes ces préparations avaient comme objectif d'empêcher la décomposition des cellules organiques par la momification perfectionnée, et fixaient autour du corps charnel l'élément fluidique qui aurait présidé à la dispersion des cellules physiques qui contiennent en elles-mêmes une source intime de vie, indépendante du système global organisé du corps humain lorsqu'il est lui-même animé par le double astral.
Ils allaient même plus loin, car par une cérémonie compliquée, ils évoquaient les forces astrales, tournant autour de l'étoile polaire. On pourra observer que l'entrée des pyramides est toujours tournée vers cette étoile et ils infusaient ces forces dans le double, dans le Kâ de la momie, réincarné dans cette sorte d'existence astrale.
Ils incarnaient ce double soit dans la momie elle-même, soit dans de petites statuettes de bois ou de terre cuite placées autour de la momie. Ces figurines, enrobées de fluide astral par incantation, du moins le pensaient-ils ainsi, ont donné lieu beaucoup plus tard, au moyen âge, aux pratiques de l'envoûtement, non moins aléatoires et contestables.
Donc, ces grands prêtres avaient ainsi constitué de véritables villes souterraines d'astraux vivants en pensant agir d'abord sur l'astral terrestre, en tentant de fixer pour très longtemps le pôle de la civilisation sur leur pays et retarder ensuite la réincarnation des humains, par leur science occulte contre les forces du Destin. Cela est-il possible ? Qu'y a-t-il de vrai dans cette puissance ou croyance évanouie ? Lutter contre le destin présente une impossibilité, car c'est aussi aller contre la loi divine ou loi de cause à effet pour tous les êtres quels qu'ils soient, du passé, du présent ou du futur. Empêcher des réincarnations est tout aussi absurde que d'empêcher la mort à l'heure où elle doit survenir. Sur un point, nous savons ceci : c'est que les prêtres égyptiens étaient contre l'incinération, en voulant éviter par l'embaumement et leurs pratiques magiques, le plus longtemps possible, sinon éternellement, le dégagement du double : Kâ, afin de conserver le pôle magnétique de la civilisation au bord du Nil, pendant plus de cinquante-cinq siècles, en empêchant les âmes d'aller s'incarner dans d'autres lieux, dans d'autres races moins évoluées pour eux. On voit avec l'avancée des idées et de la science, combien cette intention était absurde et sans aucune possibilité d'action réelle sur le principe bien établi concernant la pérégrination des âmes. C'est ce que l'on pourrait appeler « la réincarnation forcée », c'est-à-dire l'emprisonnement de l'Esprit dans un astral obtenu par fluides émanant du monde terrestre et lui-même emprisonné dans un corps arraché à la décomposition par une technique de momification.
Telle était la croyance émanant de la religion égyptienne. Avec l'avènement de la doctrine spirite, et plus tard de la métapsychique, mot inventé par le professeur Charles Richet, l'existence de l'âme fut démontrée scientifiquement par l'observation de ses possibilités d'extériorisation et ses manifestations pendant la vie et après la mort. La vérité est une chose lente à acquérir, car elle est reliée au niveau d'évolution des individus comme des masses. En fait, elle est perpétuellement en marche et rien ne pourra jamais arrêter son élan. Nous savons à notre époque, que certains cas de médiumnité permettent d'établir un fluide stérilisateur de matière organique considérée comme morte pour en empêcher la décomposition. Mais cela ne signifie pas que l'on puisse empêcher l'esprit de se dégager de son corps physique, selon un temps variable, après le décès.
Les travaux du Dr Durville l'ont amené à expérimenter par passes magnétiques une main momifiée qui lui servait de presse-papier. Le corps humain vivant peut, dans certaines circonstances, émettre des radiations analogues à l'action stérilisante des rayons x ou des émanations gamma du radium, selon cet infatigable chercheur que fut le Dr Durville. Les résultats des travaux du Dr Durville l'amenèrent à déclarer : «Il nous paraît plus conforme aux lois de la nature, de laisser le corps se désagréger lentement et retourner à la terre, dans le temps et suivant les rythmes que les lois éternelles ont fixés. Ce sont des mystères que la volonté de l'homme ne peut aborder, mais laisser s'accomplir en toute confiance, puisque ce sont des choses naturelles.» Ne devons-nous pas retourner en poussière, plus ou moins rapidement ?
Yvon Leloup, plus connu sous le nom de Sédir, était également un chercheur sur le mystère de l'homme qui se désincarna en 1926, il disait : « Tout ayant une cause et un effet, n'étouffez donc pas le plus petit germe de vie restant encore dans les cellules non désintégrées, de crainte de briser une plante divine. Nous ne devons pas spolier les molécules terrestres qui attendent leur évolution, leurs vibrations des cellules organiques en décomposition. »
Charles Lancelin dans son ouvrage La vie posthume écrit : « Quatre-vingt-dix-neuf fois sur cent, aux derniers moments d'un moribond, malgré l'apparition de spasmes convulsifs, le corps astral du patient , à ce moment psychologique et par suite sa sensibilité, est extériorisée, le sujet n'a plus conscience de ce qu'il éprouve ; le phénomène que l'on constate alors ne constitue que la lutte finale d'un organisme déjà délaissé par ses principes supérieurs (causal et mental) et voulant accomplir instinctivement les actes normaux de la vie. A fortiori diront les partisans de l'incinération, il doit en être de même, après la mort complète, lorsque les principes supérieurs de l'être humain se sont complètement dégagés avec le départ du périsprit, leur véhicule astral. Nous ne voyons donc pas bien, ajoutait-il, la terreur que peuvent éprouver les occultistes et les spirites, en pensant à la douleur, à la souffrance que pourrait éprouver leur corps éthérique ou fluide vital, lors de la crémation des cellules organiques, physiques, non encore complètement dissociées, n'ayant pas perdu toute vitalité, puisque le périsprit est dégagé. A l'appui de cette argumentation, il cite l'incinération de l'apôtre du Spiritisme scientifique Gabriel Delanne, pour lequel nous n'avons trouvé aucune lettre ni testament notifiant son désir d'être incinéré. Même sa fille adoptive n'en avait jamais entendu parlé. Ce que nous savons, c'est que l'Esprit de notre cher aîné s'est communiqué (lors d'une communication spirite reçue par notre frère Louis Serré) sur ce sujet en nous narrant les souffrances qu'il avait éprouvées lors de son incinération. Il nous recommandait d'éviter ce genre de pratique par ses paroles : «Je réponds à la question concernant la destruction de mon corps physique par le feu. Je n'étais pas suffisamment au courant des inconvénients d'un tel procédé sur la libération du corps spirituel et j'en ai souffert pendant un temps toujours trop long. Je suis tout à fait opposé à ce véritable sacrifice humain. Ceux qui le pratiquent sont des ignorants et ne réalisent pas le mal qu'ils provoquent. Sois assuré que ce que tu as supposé est encore faible par rapport à ce qui se passe. Je suis ton frère et le frère de tous ceux qui se sacrifient pour le Spiritisme. »
Le corps éthérique est relié aux cellules organiques du corps physique par le cordon ombilical fluidique dénommé aussi « corde d'argent » par sa brillance spéciale confirmée par une multitude de médiums voyants. Ce corps éthérique, selon les circonstances, peut être impressionné par la destruction brutale (par le feu) des cellules organiques se résolvant rapidement en acide carbonique (si la combustion crématoire est rapide et complète) et en oxyde de carbone principalement. Ce qui est négligé, c'est la connaissance de ce que les cellules organiques sont des éléments spirituels à l'état embryonnaire, appelés monades et qui ont également un périsprit approprié. Le dégagement du périsprit de ces organismes est beaucoup plus lent que chez les humains, il leur faut le temps de la décomposition naturelle du corps qu'elles ont habité, pour retourner dans le fluide vital cosmique.
Si beaucoup d'êtres en dehors des spirites, comme des spiritualistes croyant à l'immortalité de l'âme, conservent instinctivement l'effroi de se faire incinérer, ce n'est pas à cause d'une habitude héréditaire ou d'un simple atavisme ancestral, mais d'une manière subconsciente par l'effet d'un sentiment de conservation plus profond. Nous sommes persuadés et la grande majorité des hommes, que l'inhumation est préférable à l'incinération, car dans le cosmos, tout doit évoluer pour retourner à l'Etre suprême d'où tout émane : matière, force, Esprit. C'est la grande loi de l'évolution éternelle. Chaque esprit incarné, chaque individualité humaine puisqu'elle doit régir un jour comme agent de la divinité une partie de la nature, reçoit entre autres travaux, la tâche de faire évoluer une portion déterminée de la matière terrestre, en lui faisant connaître par l'expérience, le monde vibratoire humain de la vie, c'est-à-dire l'énergie vitale. A chaque incarnation, l'homme, par son système de canaux et de nerfs, reçoit une partie de la masse totale de la matière terrestre qui lui est attribuée dès l'origine pour s'incorporer à son individualité et qui doit retourner à la terre, affinée par le travail propre de la vitalité humaine.
Le corps doit donc reposer là où le demandent les répartitions occultes de la matière (Sédir). Si nous brûlons le cadavre, outre que la libération des éléments psychiques est brutale, elle peut faire souffrir le double, relié au corps éthérique non alors dissocié. Une énorme quantité de particules déjà spiritualisées, reçoivent une dispersion brutale et celles du sol, où devait avoir lieu l'inhumation attendent en vain le travail qu'elles escomptaient et se trouvent frustrées d'une évolution légitime, celle qui devait leur communiquer la vitalité humaine des cellules organiques du cadavre non encore décomposé. Il y a entrave à l'activité naturelle, à la loi secrète de la nature, à la grande loi universelle de l'évolution éternelle.
« Lorsque l'Esprit doit s'incarner dans un corps humain en voie de formation, un lien fluidique qui n'est autre qu'une expansion de son périsprit, le rattache au germe vers lequel il est attiré par une force irrésistible (affinité) dès le moment de la conception. A mesure que le germe se développe, le lien se resserre ; sous l'influence du principe vital matériel du germe, le périsprit, qui possède certaines propriétés de la matière, s'unit, molécule à molécule, avec le corps qui se forme : d'où l'on peut dire que l'Esprit, par l'intermédiaire de son périsprit, prend en quelque sorte racine dans ce germe, comme une plante dans la terre. Quand le germe est entièrement développé, l'union est complète, et alors il naît à la vie extérieure.
Par un effet contraire, cette union du périsprit et de la matière charnelle, qui était accomplie sous l'influence du principe vital du germe, quand ce principe cesse d'agir par suite de la désorganisation du corps, l'union, qui n'était maintenue que par une force agissante, cesse quand cette force cesse d'agir ; alors le périsprit se dégage, molécule à molécule, comme s'il s'était uni, et l'Esprit est rendu à la liberté. Ainsi, ce n'est pas le départ de l'Esprit qui cause la mort du corps, mais la mort du corps qui cause le départ de l'Esprit.
Dès l'instant qu'après la mort, l'intégrité de l'Esprit est entière, que ses facultés acquièrent même une plus grande pénétration, tandis que le principe de vie est éteint dans le corps, c'est la preuve évidente que le principe vital et le principe spirituel sont deux choses distinctes. »
Voilà pourquoi nous disons que la sépulture dans la terre, la décomposition lente du corps charnel doit être préférée en esprit clairvoyant, à l'acte destructif, trop brutal et rapide de la crémation qui annihile la divine vibration de la matière organique. Il faut donc rendre à la terre ce qui appartient à la terre. Cela n'empêche pas l'âme évoluée de s'élever vers les sphères célestes où règnent la lumière et la vérité, en franchissant par ses hautes vibrations, la couche fluidique qui entoure et protège la terre comme la cage isolante de Faraday.
L'illustre Chateaubriand écrivait dans son oeuvre Le Génie du Christianisme : « Nous respectons les cendres de nos ancêtres parce qu'une voix nous dit que tout n'est pas éteint en eut Et c'est cette voix qui consacre le culte funèbre chez tous les peuples de la Terre : tous sont également persuadés que le sommeil n'est pas durable même au tombeau et que la mort n'est qu'une transfiguration glorieuse. »
Bonjour,
Lorsque l'on est enfant, on est encore proche de l'état d'Esprit et c'est pour cela que certaines situations semblent normales chez l'enfant. A l'adolescence, cela se modifie car l'Esprit intègre totalement le corps physique et perd les souvenirs de sa vie d'Esprit.
L'enfant trouve normal de rêver et a conscience de ses rêves qu'il mélange avec sa vie. L'enfant voit parfois des Esprits qu'il croit réels ! Dans ces rêves, il pense qu'il vole, c'est tout à fait normal, ce sont ses souvenirs à l'état d'Esprit où la pensée est le moyen de se déplacer. Une impression de voler…
Amicalement,
Catherine.