Qu'est ce que l'Agora ?

Vous ici trouverez les réponses aux questions des internautes, rédigées par les médiums du CSLAK.

Bonjour,
J'ai lu votre rubrique sur la crémation dans ce forum et je ne sais plus où j'en suis et je capote. Voilà, ma mère est décédée cette année et selon ses volontés, elle voulait se faire incinérer. Elle avait lutté contre sa maladie, mais finalement elle a accepté l'éventualité de mourir. Quand elle a rendu son dernier souffle 2 jours plus tard, mon beau-père a vu une lueur blanche sortir de son corps et s'envoler. Est-ce son périsprit ? Si c'est le cas, son corps astral ne devait donc plus être rattachée à son corps. Pour être certain que tout fluide était parti, nous avons fait la crémation une semaine plus tard et non 24 heures après la mort de ma mère...
En lisant votre rubrique, je me pose plusieurs questions : si une personne ne craint pas sa propre mort et meurt en paix, pourquoi devait-elle ressentir de la douleur si elle sait qu'elle est morte ? Ma mère savait qu'elle allait mourir. Elle avait acquis une sorte de sérénité, de sagesse qui nous avaient tous étonné, même son médecin. Elle nous a même dit quand elle mourrait, et effectivement elle est morte le jour annoncée. Ma mère devait donc reconnaître son propre corps, puisqu'elle avait consciente de partir. Elle croyait en outre en l'au-delà... Cette douleur que les esprits ressentent ne serait donc pas purement psychique ? Une personne qui vient de mourir peut avoir le choc de voir son corps ou de ne pas s'apercevoir tout de suite qu'elle vient de mourir, tout dépendamment de son évolution spirituelle et de son approche de la mort (il faudrait savoir ce que pense le moribond avant de mourir !). Vous dites que le feu fait souffrir, alors qu'en est-il des vers qui rongent le corps du défunt dans la tombe ? L'esprit d'un athée pourrait ressentir l'effet d'être rongé... Je trouve que c'est contradictoire.Les petites cellules qui possèdent chacun un périsprit commencent-ils à se désagréger APRES la décorporation du périsprit ? La putréfaction du corps est-il le processus de décorporation périspritale de ces petites cellules ? Combien de temps dure le processus ? Enfin pourquoi, c'est comme ça ? Si le périsprit est dégagée du corps, les cellules ne devait donc plus posséder de périsprit puisque faisant partie de ce même corps ?
Aidez-moi ! je commence à me sentir un peu coupable !

Bonjour,
La lueur blanche n'est pas forcément le périsprit. Cela peut être, et c'est sûrement le cas deux jours après le décès, le fluide vital que certains appellent le double éthérique et qui est une doublure du corps physique. A la différence du périsprit, ce doublé éthérique ne survit pas à la mort physique. Il se décompose en quelques jours tout en restant à proximité du corps du défunt.
Je me base sur des observations expérimentales faite surtout par les occultistes du début du 20è siècle et sur des messages médiumniques provenant de médiums sérieux pour affirmer cela. D'après ce que vous dites, je pense que les liens entre le périsprit et le corps étaient déjà très fins au moment de la mort et que l'âme a du se dégager facilement.
De manière générale, on dit que ce passage, même pour des personnes instruites, peut être douloureux. Tout dépend, en fait, du degré d'évolution spirituelle réellement atteint par la personne qui se désincarne. Ce que la personne emporte avec elle dans la tombe, seul Dieu le sait.
La douleur n'est cependant pas obligatoire. Quand on parle d'Esprit, on ne peut plus parler de la douleur comme sur Terre. Il y a des Esprits qui se communiquent et qui disent avoir froid ou faim alors qu'ils n'ont plus de système nerveux pour percevoir ces choses. Donc, dans le monde spirituel, tout est psychique.
S'il existe toujours des liens périspritaux non détruits totalement par la mort physique (peu de temps après la mort), alors les douleurs physiques perçues peuvent encore être transmises et se rapprocher de ce qu'on appelle la douleur physique.
Les vers qui rongent interviennent bien après que le périsprit se soit totalement dégagé : la douleur est alors purement psychique. C'est la terreur que provoque cette perception répugnante qui fait ressurgir des sensations chez l'Esprit désincarné. Il n'y a pas de lien physique direct entre le corps rongé et l'Esprit.
Nous ignorons quelle est la nature physique du périsprit. Il semble se trouver dans une autre dimension car jusqu'à maintenant sa détection échappe aux mesures directes de nos appareils. Cependant, le périsprit interagit avec le vivant et on connaît un bon candidat pour la place de vecteur de ces interactions : c'est un champ électromagnétique. Le fluide vital d'Allan Kardec et du courant vitaliste aurait donc une composante électromagnétique. Dans ce cas, pour interpréter ce qu'il advient du périsprit, on peut analyser les échanges électromagnétiques qu'il est supposé faire. Dans ce cadre, impossible d'avoir des certitudes mais néanmoins, on peut faire certaines déductions, surtout à partir des travaux du professeur Popp, directeur de l'institut physique de Kaiserlauter. Ce biophysicien a montré qu'entre les cellules règne une lumière ultra-ténue. Les caractériques de ce champ électromagnétique de faible intensité le rapproche du champ vital. Une des raisons majeures à cela est qu'au moment de la mort, ce champ disparaît subitement.
Ainsi, mon avis personnel, mais qui n'est pour l'instant qu'une hypothèse à peine scientifique, est qu'au moment de la mort physique des cellules, le champ périsprital organisateur cesse de les lier entre elles et qu'ainsi les périsprits des cellules peuvent simplement se détacher des cellules physiques proprement dites.
Au moment de la putréfaction du corps, c'est tout un tas d'autres organismes qui agit et les processus de décorporation périspritale cellulaire a, à mon avis, déjà eu lieu.
Le processus est fonction de l'évolution de l'Esprit qui se désincarne. C'est vrai à un tel point qu'un Esprit supérieur quitte son corps de manière instantanée et complète alors qu'un Esprit moins avancé peut prendre plusieurs jours avant de rompre tous les liens.
Le fluide vital ou double éthérique (lorsqu'il estextériorisé) reste à proximité du corps et ne survit pas à la mort physique. Il se décompose en quelques jours...
Fraternellement,
Jérémie