Vous ici trouverez les réponses aux questions des internautes, rédigées par les médiums du CSLAK.
Bonjour,
Pour avoir des réponses sur votre avenir et sur vos problèmes avec votre famille, posez-vous les bonnes questions sur vous et votre façon d'être. Les réponses sont dans votre façon de vivre et d'affronter la vie pour votre évolution personnelle. La lecture du " pourquoi de la vie " de Léon Denis peut vous aider dans ce sens en comprenant la loi des réincarnations et ce que nous venons faire sur terre en nous incarnant. Vous trouverez ce fascicule sur notre site à télécharger gratuitement.
Communiquez par la prière avec votre guide spirituel et demandez-lui de vous apporter de l'aide et du discernement dans vos choix. Cette demande se fait avec l'aide de votre foi et de vos mots personnels.
Fraternellement,
Monique.
Bonjour,
Bien sûr que vous ne faites de mal à personne mais vous ressentez cela comme une entrave à votre évolution spirituelle, vous en avez l'intuition et vous êtes dans le vrai ; mais l'attrait du plaisir prend souvent le dessus muselant cette voix intérieure qui vous guide vers le bien.
Le but des incarnations est l'évolution de l'être humain.
L'usage des biens de la Terre est un droit pour les hommes mais ce droit est la conséquence de la nécessité de vivre. Dieu ne peut avoir imposé un devoir sans avoir donné le moyen de le remplir et il a attaché un attrait aux jouissances terrestres pour exciter l'homme à l'accomplissement de sa mission et aussi pour l'éprouver par la tentation.
Si l'homme n'eut été excité à l'usage des biens de la Terre qu'en vue de l'utilité ; son indifférence eut pu compromettre l'harmonie de l'univers. Dieu lui a donné l'attrait du plaisir qui le sollicite à l'accomplissement des vues de la Providence. Mais par cet attrait même Dieu a voulu, en outre, l'éprouver par la tentation qui l'entraîne vers l'abus dont sa raison doit le défendre.
Cordialement,
Gilles.
Bonjour Patricia,
Tu es infirmière et donc très souvent confrontée aux problèmes liés à la souffrance et à la mort.
Tu demandes quel est le point de vue spirite sur la souffrance, le traitement médical de la douleur, la mort, l'euthanasie, les dons d'organes et ce qu'il faut faire du corps physique après la désincarnation. Vaste programme !
Tu trouveras des éléments de réponse dans " L'évangile selon le spiritisme d'Allan Kardec, chap. 5, bienheureux les affligés, question 28 " - " Le problème de l'être et de la destinée de Léon Denis, troisième partie, chap. 26 et 27 " - " La revue spirite n° 45, pages 36-37-38, et la revue spirite n° 46, pages 8-9-10-11 ".
Mais il n'est pas facile de résumer d'une façon simple quelque chose de compliqué. Je vais cependant essayer de te donner quelques éléments de réflexion.
La souffrance. Généralement provoquée par nos déviations du droit chemin, elle est une nécessité d'ordre général puisque permise par Dieu et doit être comprise comme une opportunité de progrès de l'âme. La douleur est une sonnette d'alarme par laquelle la nature nous averti des dysfonctionnements de notre corps ou de notre âme afin que nous gommions en nous ce qu'il y a d'inutile ou de néfaste. Elle nous permet aussi de prendre conscience que notre corps est périssable alors que notre esprit est éternel, et, à ce titre, ne doit pas passer au second plan, mais au premier. Cela ne veut pas dire qu'il faut négliger son corps, bien au contraire puisqu'il est le "véhicule" de l'âme. Enfin éprouver soi-même la souffrance permet de comprendre celle des autres et, ce-faisant, d'exercer notre compassion envers ceux qui souffrent car on ne peut bien comprendre que les situations que l'on a déjà vécues soi-même.
La frontière entre la vie et la mort. Le mot de frontière convient parfaitement car il y a continuité entre la vie du corps et la vie de l'esprit. La désincarnation n'est finalement qu'un changement d'état. Lors de la désincarnation le corps physique meurt, mais le périsprit et l'âme continuent de vivre. Cependant le lien entre l'esprit ( esprit = périsprit + âme ) peut durer plusieurs jours, plusieurs semaines, plusieurs mois, plusieurs années après la désincarnation, et ce d'autant plus longtemps que l'âme est imparfaite (premières incarnations). Pour un spirite, la mort véritable n'intervient que lorsque l'esprit est dégagé du corps physique.
Dons d'organes. Compte-tenu de cette définition, il n'est pas exclu que lors d'un prélèvement d'organe, l'esprit du donneur soit affecté par le geste chirurgical. En effet la mort clinique déterminée par l'électroencéphalogramme plat ne mesure que l'arrêt de l'activité électrique du cerveau, lequel, il est vrai, est considéré comme prioritaire par les autres organes. Cependant, la majorité des spirites approuvent le don d'organe. Humainement d'abord : entre une désincarnation probable et le prélèvement d'un organe vital qui peut prolonger une vie, la priorité doit aller vers la vie. Spirituellement enfin : le devoir de charité doit toujours conduire à faire pour son prochain tout ce qui est possible dans l'état où nous sommes. Jésus n'a-t-il pas dit ? : Ma vie, çe n'est pas vous qui la prenez, c'est moi qui la donne ; et n'est-il pas écrit dans l'évangile ? : Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu'on aime. Nul doute cependant que si le prélèvement est fait sur une personne à l'esprit "retord", elle mettra beaucoup de temps à accepter cela. Mais nous croyons que rien de ce qui se fait sur terre n'est perdu dans le ciel, et tôt ou tard, cet Esprit recueillera le fruit de son acte lorsque l'acceptation transmutera cet acte involontaire a priori en consentement volontaire à posteriori. Sur le plan pratique, il serait bon que nous indiquions tous clairement notre volonté sur un document, annexé par exemple à notre carte de groupe sanguin, pour que la liberté de conscience de chacun puisse être respectée.
L'atténuation de la douleur par des moyens pharmacologiques. A la question : Est-il possible d'adoucir ses propres épreuves, un Esprit à répondu : " Cette question revient à celle-ci : est-il permis à celui qui se noie de chercher à se sauver ? à celui qui s'est enfoncé une épine de la retirer ? à celui qui est malade d'appeler le médecin ? ". Ce qui est valable pour soi l'est à fortiori pour les autres. Un autre Esprit a dit : "Ne dites donc pas, quand vous voyez un de vos frères frappé (par la souffrance) : C'est la justice de Dieu, il faut qu'elle ait son cours ; mais dites-vous, au contraire : Voyons quels moyens notre Père miséricordieux a mis en mon pouvoir pour adoucir la souffrance de mon frère... Voyons même si Dieu n'a pas mis en mes mains le moyen de faire cesser cette souffrance ; s'il ne m'a pas été donné, à moi comme épreuve aussi, comme expiation peut-être, d'arrêter le mal et de le remplacer par la paix...Le spirite peut donc sans crainte faire tous ses efforts pour adoucir l'amertume de l'expiation, mais c'est Dieu seul qui peut l'arrêter ou la prolonger selon qu'il le juge à propos".
Et si le médicament a pour effet secondaire de raccourcir la vie, il n'est pas donné dans ce but ; seule la pureté d'intention compte.
L'euthanasie. A la question : Un homme est à l'agonie, en proie à de cruelles souffrances ; on sait que son état est sans espoir ; est-il permis de lui épargner quelques instants d'angoisse en hâtant sa fin ?, un autre Esprit a répondu : " Qui donc vous donnerait le droit de préjuger les desseins de Dieu? Ne peut-il conduire un homme au bord de la fosse pour l'en retirer, afin de lui faire faire un retour sur lui-même et de l'amener à d'autres pensées ? A quelque extrémité que soit un moribond, nul ne peut dire avec certitude que sa dernière heure est venue... N'a-t-on pas vu d'innombrables exemples qu'au moment de rendre le dernier soupir, le malade se ranime et recouvre ses facultés pour quelques instants ! Eh bien ! cette heure de grâce qui lui est accordée peut être pour lui de la plus grande importance ; car vous ignorez les réflexions qu'à pu faire son esprit dans les convulsions de l'agonie, et quels tourments peut lui épargner un éclair de repentir... Adoucissez les dernières souffrances autant qu'il est en vous ; mais gardez-vous d'abréger la vie, ne fût-ce que d'une minute, car cette minute peut épargner bien des larmes dans l'avenir ".
Cet enseignement peut paraître en contradiction avec ce qui a été dit plus haut à propos des dons d'organes. C'est pourquoi certains spirites, notamment au Brésil, s'opposent aux prélèvements d'organes. Dans l'électroencéphalogramme plat cependant, la mort du corps physique est déjà pratiquement effective, dans l'euthanasie elle est seulement programmée à court terme. Mais surtout, c'est le sens donné à cette "précipitation" de la désincarnation qui est différent : dans le premier cas, c'est prendre la vie pour la donner ; dans le deuxième, c'est prendre la vie prématurément pour éviter au malade de la vivre, et donc de souffrir jusqu'au bout. Il y aurait évidemment beaucoup d'autres choses à dire sur ce sujet difficile, pardon de faire court.
Inhumation ou incinération ? Le spiritisme préconise l'inhumation. Gabriel Delanne, l'un des pères du spiritisme déclara lors d'une séance spirite : " Je n'étais pas suffisamment au courant des inconvénients d'un tel procédé (l'incinération) sur la libération du corps spirituel et j'en ai souffert pendant un temps toujours trop long. Je suis tout à fait opposé à ce véritable sacrifice humain. Ceux qui le réalisent sont des ignorants et ne savent pas le mal qu'ils provoquent ". Au cours d'une incarnation, notre corps physique aurait pour mission de faire évoluer des cellules organiques par l'expérience du mode vibratoire humain de la vie. La destruction et la dispersion de ces particules déjà spiritualisée priverait le sol de l'évolution programmée. Cependant l'incinération n'empêche pas l'esprit de s'élever vers les sphères célestes qu'il a conquises par son mérite, mais il devra au préalable faire un séjour dans "les hôpitaux de l'espace" pour faire réparer son périsprit.
Conclusion. Les Lois de Dieu sont éternelles. Mais la compréhension que nous en avons est imparfaite parce que notre niveau de conscience sur la terre est encore très bas. Nul doute que le niveau d'exigence de ces Lois nous paraîtra de plus en plus "pointu" au fur et à mesure que notre niveau d'évolution progressera et que nous vivrons dans des mondes plus épurés. Mais ne gaspillons pas notre énergie à tenter de résoudre des problèmes compliqués. Essayons déjà de franchir avec succès les épreuves " de notre niveau "; car dire que les choses sont difficiles est souvent un bon prétexte ... pour ne rien faire du tout !
Patricia, par ta profession, tu as l'opportunité d'apprendre, de comprendre et de faire beaucoup. Profites-en bien et remercie Dieu de cette possibilité d'évolution qu'il ta donnée. Tu sais comme est gratifiante la reconnaissance des malades à qui l'on fait du bien, combien plus grande encore sera celle de notre Père céleste !
Bien fraternellement,
Marc.
Bonjour,
Non, on ne peut pas se réveiller un matin et n'avoir plus de foi tout d'un coup !
La foi, elle s'acquiert par l'expérience après avoir passé par les épreuves du doute au fil des diverses existences. Elle le rend capable de surmonter les plus grands obstacles.
Dans " l'Evangile selon le spiritisme ", Allan Kardec dit ceci :
" Chez certaines personnes, la foi semble en quelque sorte innée ; une étincelle suffit pour la développer. Cette facilité à s'assimiler les vérités spirituelles est un signe évident de progrès antérieur ; chez d'autres, au contraire, elles ne pénètrent qu'avec difficulté, signe non moins évident d'une nature en retard. Les premières ont déjà cru et compris ; elles apportent en renaissant l'intuition de ce qu'elles ont su : leur éducation est faite ; les secondes ont tout à apprendre : leur éducation est à faire ; elle se fera, et si elle n'est pas terminée dans cette existence, elle le sera dans une autre… mais il faut se garder de confondre la foi avec la présomption. La vraie foi s'allie à l'humilité ; celui qui la possède met sa confiance en Dieu plus qu'en lui-même, parce qu'il sait que, simple instrument de la volonté de Dieu, il ne peut rien sans lui ; c'est pourquoi les bons Esprits lui viennent en aide. La présomption est moins la foi que l'orgueil, et l'orgueil est toujours châtié tôt ou tard par la déception et les échecs qui lui sont infligés. "
Je vous conseille donc la relecture de cet ouvrage et se prendre le temps d'établir un contact avec votre guide spirituel par le biais de la prière. Posément et calmement, avec réflexion, vos idées se mettront en ordre.
Fraternellement,
Catherine.
Bonjour,
Nous sommes tous entourés d'Esprits, de bons Esprits mais aussi de mauvais Esprits qui restent près de nous à cause de nos défauts.
Parmi les bons Esprits, il y a notre guide et aussi des Esprits familiers que nous avons connu dans cette vie ou dans d'autres vies. Ces Esprits-là nous aident dans notre tâche quotidienne ; notre guide nous apporte les bons conseils et sa confiance.
Il est difficile de donner un nom à son guide car il a eut une multitude de vies : l'essentiel étant la confiance qu'on lui apporte.
Si vous constatez de l'aide, remerciez et soyez-en heureux mais ne cherchez pas à tout prix une identité qui dans l'immédiat n'est pas nécessaire à votre évolution.
Cordialement,
Catherine.
Bonjour,
Chaque situation délicate a sa solution mais avant tout il faut comprendre que ces Esprits désincarnés brutalement par leurs suicides ne savent certainement pas où ils en sont et comment s'en sortir. Ils se rattachent au lieu qu'ils ont connu en l'occurence votre ferme. Ils se manifestent par des actes physiques pour attirer votre attention ou pour vous éloigner d'un lieu qu'ils considérent comme leur appartenant.
Je vous conseille de lire l'article dans notre bulletion 5 concernant la maison hantée pour comprendre comment nous avons procédé pour faire partir ces Esprits.
Notre devoir est de les aider seule la prière, la compréhension du phénomène et la confiance en notre guide et les bons Esprits peuvent permettre un résultat. Cependant, je doute que seul, vous puissiez arriver à les dégager, essayez de vous adresser à un centre spirite.
Fraternellement,
Alain.
Bonjour,
En effet, à l'époque, une naissance 5 mois et demi demi après la conception constituait une grande prématurité, et votre médiumnité peut être liée à elle.
Je vous conseille dans un premier temps de vous familiariser avec le monde des esprits en lisant : "le livre des esprit" et "le livre des médiums", en téléchargement gratuit sur notre site, et de lire les informations figurant sur les pages de notre site.
Ensuite, priez Dieu et votre guide pour qu'ils vous apporte l'aide nécessaire pour trouver la paix intérieure.
Enfin, vous pouvez vous rendre dans un centre spirite proche de chez vous si cela est possible ; cela vous permettra de dialoguer avec les membres de ce centre de manière ainsi à éclaircir certains éléments que vous ne comprenez pas bien. Et si vous le souhaitez vous déveloperez votre médiumnité au sein de ce groupe de façon à aider les autres à votre tour, en particulier lors de séances d'aide spirituelle.
Fraternellement,
David.
Bonjour,
Il faut toujours être prudent par rapport à certaines manifestations ou apparitions ; cela peut venir de notre désir, de notre imagination à voir un Esprit sur un écran de télévision ou une photo. Pour savoir si un Esprit vraiment se manifeste, le phénomène doit se reproduire plusieurs fois ou avoir la confirmation par un médium confirmé ou ayant une connaissance approfondie de ce genre de manifestations.
Vous trouverez des explications complémentaires dans le " livre des Médiums " d'Allan Kardec que vous pouvez télécharger sur notre site.
Fraternellement,
Monique.
Bonjour Patrick,
Dans votre première question vous semblez surpris de constater la convergence de la doctrine spirite avec les dogmes de certaines religions. Sachez tout d'abord que le spiritisme n'est pas une religion et qu'il n'est pas incompatible avec la pratique d'un culte.
D'ailleurs, vous avez bien perçu, peut être de manière intuitive, ce qui différencie une religion du spiritisme. Vous dites " m'avait amené àbâtir de façon purement intellectuelle une théorie sur Dieu ... " et, un peu plus loin " celle bâtie par les spirites de façon semble-t-il expérimentale ". En effet toute religion repose sur des dogmes, des préceptes de base, que l'on doit accepter sans pouvoir les mettre en doute ou en vérifier le bon fondement.
Le spiritisme est aux antipodes de cette démarche. Il se base sur des faits, des expériences, des communications reçues par les médiums pour étudier, comprendre et construire une doctrine. Le spiritisme est aussi une évolution personnelle, qui permet de progresser pas à pas, ne gravissant une marche que si la précédente est un socle solide construit sur des certitudes puisque expérimentées et vérifiées.
Vous dites être sceptique. Moi je vous réponds étudiez la doctrine spirite et surtout pratiquez. Mais attention, et j'insiste, ne pratiquez jamais seul. Le monde des esprits est peuplé de bons mais aussi de mauvais esprits sous le joug desquels vous pourriez tomber sans même en avoir conscience. Ne pratiquez qu'avec des médiums confirmés qui vous conseilleront et vous protégeront, dans le cadre d'un centre spirite.
Votre deuxième question est relative au dégagement du corps physique. Nous avons tous un corps physique et un corps fluidique appelé périsprit. Ce corps fluidique est le siège de l'âme et est immortel. C'est lui qui survit à ce que nous appelons la mort. Ce périsprit peut se dégager du corps physique durant le sommeil, tout en y restant lié par un cordon fluidique. L'esprit retrouve alors une relative liberté et en profite pour voyager et travailler car l'esprit n'est jamais inactif. Au moment de la mort, le cordon fluidique est rompu et l'Esprit recouvre son entière liberté. Par cette similitude de dégagement on dit que le sommeil est une petite mort.
Je vous conseille de lire Le livre des Esprits d'Allan Kardec. C'est la base de toute la doctrine spirite.
Extraits du livre des Esprits :
401. Pendant le sommeil, l'âme se repose-t-elle comme le corps ?
" Non, l'Esprit n'est jamais inactif. Pendant le sommeil, les liens qui l'unissent au corps sont relâchés, et le corps n'ayant pas besoin de lui, il parcourt l'espace, et entre en relation plus directe avec les autres Esprits. "
402. Comment pouvons-nous juger de la liberté de l'Esprit pendant le sommeil ? " Par les rêves. Crois bien que lorsque le corps repose, l'Esprit a plus de facultés que dans la veille ; il a le souvenir du passé et quelquefois prévision de l'avenir ; il acquiert plus de puissance et peut entrer en communication avec les autres Esprits, soit dans ce monde, soit dans un autre. Souvent, tu dis : J'ai fait un rêve bizarre, un rêve affreux, mais qui n'a aucune vraisemblance ; tu te trompes ; c'est souvent un souvenir des lieux et des choses que tu as vus ou que tu verras dans une autre existence ou à un autre moment. Le corps étant engourdi, l'Esprit tâche de briser sa chaîne en cherchant dans le passé ou dans l'avenir.
"Pauvres hommes, que vous connaissez peu les phénomènes les plus ordinaires de la vie ! Vous croyez être bien savants, et les choses les plus vulgaires vous embarrassent ; à cette question de tous les enfants : qu'est-ce que nous faisons quand nous dormons ? Qu'est-ce que c'est que les rêves ? Vous restez interdits.
"Le sommeil délivre en partie l'âme du corps. Quand on dort, on est momentanément dans l'état où l'on se trouve d'une manière fixe après la mort. Les Esprits qui sont tôt dégagés de la matière à leur mort ont eu des sommeils intelligents ; ceux-là, quand ils dorment, rejoignent la société des autres êtres supérieurs à eux : ils voyagent, causent et s'instruisent avec eux ; ils travaillent même à des ouvrages qu'ils trouvent tout faits en mourant. Ceci doit vous apprendre une fois de plus à ne pas craindre la mort, puisque vous mourez tous les jours selon la parole d'un saint. v"Voilà pour les Esprits élevés ; mais pour la masse des hommes qui, à la mort, doivent rester de longues heures dans ce trouble, dans cette incertitude dont ils vous ont parlé, ceux-là vont, soit dans des mondes inférieurs à la terre, où d'anciennes affections les rappellent, soit chercher des plaisirs peut-être encore plus bas que ceux qu'ils ont ici ; ils vont puiser des doctrines encore plus viles, plus ignobles, plus nuisibles que celles qu'ils professent au milieu de vous. Et ce qui engendre la sympathie sur la terre n'est pas autre chose que ce fait qu'on se sent, au réveil, rapproché par le cœur de ceux avec qui on vient de passer huit à neuf heures de bonheur ou de plaisir. Ce qui explique aussi ces antipathies invincibles, c'est qu'on sait au fond de son cœur que ces gens-là ont une autre conscience que la nôtre, parce qu'on les connaît sans les avoir jamais vus avec les yeux. C'est encore ce qui explique l'indifférence, puisqu'on ne tient pas à faire de nouveaux amis, lorsqu'on sait qu'on en a d'autres qui nous aiment et nous chérissent. En un mot, le sommeil influe plus que vous ne pensez sur votre vie.
"Par l'effet du sommeil, les Esprits incarnés sont toujours en rapport avec le monde des Esprits, et c'est ce qui fait que les Esprits supérieurs consentent, sans trop de répulsion, à s'incarner parmi vous. Dieu a voulu que pendant leur contact avec le vice, ils pussent aller se retremper à la source du bien, pour ne pas faillir eux-mêmes, eux qui venaient instruire les autres. Le sommeil est la porte que Dieu leur a ouverte vers leurs amis du ciel ; c'est la récréation après le travail, en attendant la grande délivrance, la libération finale qui doit les rendre à leur vrai milieu.
"Le rêve est le souvenir de ce que votre Esprit a vu pendant le sommeil ; mais remarquez que vous ne rêvez pas toujours, parce que vous ne vous souvenez pas toujours de ce que vous avez vu, ou de tout ce que vous avez vu. Ce n'est pas votre âme dans tout son développement ; ce n'est souvent que le souvenir du trouble qui accompagne votre départ ou votre rentrée, auquel se joint celui de ce que vous avez fait ou de ce qui vous préoccupe dans l'état de veille ; sans cela, comment expliqueriez-vous ces rêves absurdes que font les plus savants comme les plus simples ? Les mauvais Esprits se servent aussi des rêves pour tourmenter les âmes faibles et pusillanimes.
"Au reste, vous verrez dans peu se développer une autre espèce de rêves ; elle est aussi ancienne que celle que vous connaissez, mais vous l'ignorez. Le rêve de Jeanne, le rêve de Jacob, le rêve des prophètes juifs et de quelques devins indiens : ce rêve-là est le souvenir de l'âme entièrement dégagée du corps, le souvenir de cette seconde vie dont je vous parlais tout à l'heure.
"Cherchez bien à distinguer ces deux sortes de rêves dans ceux dont vous vous souviendrez ; sans cela vous tomberiez dans des contradictions et dans des erreurs qui seraient funestes à votre foi. "
Voilà Patrick, ce ne sont que quelques éléments de réponse qui demandent à être approfondis. Sachez que nous serons toujours là pour vous aider.
Patrick, vous êtes en recherche et les routes sont nombreuses. Mais regardez bien tout au fond de votre cœur. Dieu y a déposé un trésor de lumière, c'est une parcelle de son amour et elle est pour vous. Que cette lumière guide vos pas sur le chemin du spiritisme, ce n'est pas le plus facile mais c'est celui qui vous mènera jusqu'à lui.
Avec toute mon amitié,
Maxence.
Bonjour Jérôme,
Cette présence que vous ressentez est certainement réelle : il y a un monde invisible qui nous entoure et qui est perceptible à certaines personnes réceptives.
Cet esprit, que ce soit votre père ou quelqu'un d'autre, a besoin d'être orienté : il est important de lui signalé qu'il est désincarné et qu'il doit se détourner de la vie terrestre pour se tourner vers une autre forme de vie dans l'au-delà. Parlez lui avec amour et respect, conseillez-lui de prier Dieu et de demander l'aide de son guide ou ange-gardien. N'oubliez pas de prier pour lui afin qu'il trouve son chemin vers la lumière. C'est le meilleur des services que vous lui rendrez .
Si vous continuez à ressentir des présences, vous pouvez lire les oeuvres d'Allan Kardec : le livre des esprits, le livre des médiums, le ciel et l'enfer... qui vous permettront de mieux connaître le monde des esprits. Bien fraternellement,
Joëlle.
Bonjour Lynn,
Tu racontes une histoire à cinq personnages. D'abord il y a toi. Ensuite il y a ta belle-sœur. Puis il y a la femme qui pratique la "réflexologie", mais qui est aussi médium. Enfin il y a un "ange blanc" et un "ange noir". Mais qui est ta maman ?
En fait, tu as toutes les données du problème et la réflexologue t'a même donné la solution. Mais cette solution ne te convient pas parce que tu ne veux pas admettre que ta maman sois "l'ange noir" et qu'elle a définitivement quitté la terre sur ton intervention.
Alors reprenons tout depuis le début. Ta maman meurt alors que tu es à son chevet. Elle ne veut pas mourir, peut-être pour raison personnelle, peut-être parce qu'elle ne veut pas te laisser seule. Or, tu n'en as pas conscience, mais tu es médium. Alors elle entre dans ton corps.
Par toi, elle continue de faire les choses qu'elle faisait, se regarde dans la glace, conserve ses manies... Mais ta médiumnité te permets aussi de ressentir un Esprit élevé, probablement ton guide spirituel (ange gardien). Quand il se manifeste, "tu sens une chaleur merveilleuse, tu te sens baignée d'un amour sublime, il t'apparaît sous la forme d'une lumière blanche très pure, il parle dans ta tête". Que te dit-il ? Il dit : si tu es capable de voir ma lumière, (lumière que je tiens de Dieu), débarrasse-toi de l'ombre qui voile cette lumière (ta maman). Alors par le biais de ta belle-sœur, cet "ange blanc" met sur ton chemin la "réflexologue" qui vous libère l'une de l'autre, toi et ta maman. Ta maman est enfin dégagée de le terre, elle dit : "merci mon Dieu". Toi, tu es enfin dégagée de ta maman, mais cela ta personnalité (ton petit moi, ce qui dans mon concept n'est pas péjoratif) ne peut pas l'accepter. Chaque fois que tu veux en parler, il "se passe quelque chose pour que tu n'y arrives pas". En réalité, c'est ta personnalité qui trouve toujours un alibi pour que subsiste le doute. Au fond de toi, tu refuses que ta maman ne sois plus reliée à toi, ne vive plus sur terre par ton intermédiaire du fait de ta décision de consulter la réflexologue-médium. Le jour où tu comprendras (comprendre = prendre en soi) que ce faisant, tu as fait exactement ce qui est bon pour toi et pour ta maman, alors tu ressentiras à nouveau la présence de ton guide. Ta maman vit enfin sa vrai dimension d'Esprit, dégagée des contraintes de l'incarnation. A toi de vivre maintenant "ton aventure personnelle". Pour t'aider, n'hésite pas à demander l'aide de ton guide spirituel (Esprit guide). Qui sait , peut être t'enverra-t-il aussi ponctuellement l'Esprit de ta maman pour t'aider ? (Esprit familier).
Une dernière précision. Lynn, j'ai volontairement utilisé une terminologie non spirite "d'ange blanc" et "d'ange noir". Cela n'existe que dans les mauvaises pièces de théâtre et dans nos croyances malheureusement véhiculées par quelques religions. Le spiritisme enseigne qu'en réalité ces deux anges ne constituent qu'une seule et même personne, mais à un degré différent d'évolution. En vérité, ta maman, comme toi et moi, ne sommes que des anges blancs en devenir. C'est ce que Jésus voulait dire quand il disait : " Nul n'ira au Père s'il ne passe pas par moi "- ce qui veut dire - " Nul n'aura accès à sa dimension divine s'il ne passe pas d'abord par mon par mon état Christique ", d'où la nécessité d'épurations multiples au cours des incarnations successives.
Pour ce qui te concerne, tu possèdes des dons de médiumnité. Libre à toi d'apprendre à les connaître et à les maîtriser. Mais cela, c'est une autre histoire tout aussi merveilleuse.
Bien fraternellement.
Marc.
Bonjour Anne,
Vous entendez des voix et vous écrivez sans relâche.
oyez, Anne, nous sommes tous plus ou moins médiums, et de ce fait aptes à percevoir les messages de l’au-delà. Vous entendez, d’autres voient, d’autres encore dessinent. Il y a maintes forment de médiumnité. La votre semble s’être éveillée.
Je tiens à vous mettre en garde. Le monde des Esprits est peuplé de bons mais aussi de mauvais esprits. On ne s’aventure pas seul dans ce monde et surtout si on ignore les lois qui le régissent. Cela peut être extrêmement dangereux. Visiblement vous êtes sous l’emprise d’un esprit qui s’amuse de vous et vous fait écrire. Dans un premier temps arrêtez immédiatement d’écrire. Refuser d’accéder à son souhait. Bloquez. Ensuite je vous conseille de prier Dieu pour qu’il vous aide à vous soustraire à son influence. Enfin, si vous le pouvez, rejoignez un centre spirite où des médiums confirmés pourront vous aider. Avez-vous lu « Le livre des esprits » d’Allan Kardec. Il vous aidera à mieux percevoir ce monde qui nous entoure.
Anne soyez très ferme dans votre démarche et ne travaillez jamais seule. La médiumnité n’est pas un jeu mais un acte Divin. Si vous persistiez dans ce sens, cela pourrait vous entraîner à être sous l’emprise totale de cet esprit sans même que vous en ayez conscience.
C’est uniquement au sein d’un groupe spirite, sous contrôle de médiums confirmés que vous pourrez développer votre médiumnité sans danger. Encore une fois, Anne soyez très prudente et respectez les règles.
Cette expérience vous aura sensibilisée à l’existence du monde des Esprits. Mettez la à profit pour vous mettre en recherche et développer votre spiritualité. C’est à cette condition, c’est en grandissant spirituellement que vous pourrez entendre les bons Esprits et ainsi pouvoir aider vos frères et sœurs en souffrance.
Anne, priez Dieu avec votre cœur. La porte d’un autre monde s’est ouverte pour vous. Il y a tant d'amour et de lumière à découvrir.
Toute mon amitié,
Maxence.
Chère Hélène,
Votre douleur se lit dans vos propos. Vous avez tant à lui dire depuis trois ans. Pourtant votre ami semble rester sourd et indifférent. N’en croyez rien !
Voyez-vous, Hélène, notre corps physique n’est qu’un aspect de notre être. C’est ce qui nous sert à évoluer sur cette terre par le biais de nos cinq sens. Mais ce corps n’est nullement le siège de notre âme ou, pour être plus clair, le siège de notre pensée. Nous possédons un autre corps fluidique ou périsprit, lié au corps physique durant toute notre vie terrestre. C’est ce corps semi-matériel, immortel, qui associé à notre âme constitue ce que nous appelons un Esprit. Ce corps n’est pas détectable par nos sens trop grossiers. Seulement certains médiums peuvent le percevoir. Vous comme moi sommes actuellement des esprits incarnés. C’est ce que nous appelons des êtres vivants en langage humain. Le jour de notre départ ou, si vous préférez, de notre mort terrestre, nous abandonnons notre corps physique puisqu’il ne nous sert plus à rien. Nous retrouvons la vraie vie, celle qui est éternelle. Ce jour là, et seulement ce jour, il y a séparation du corps physique et du corps fluidique.
Votre compagnon est dans le coma depuis trois ans. Cela veut dire que depuis trois ans, il vit à la fois très détaché au monde matériel par son corps physique mais aussi un peu dégagé par le biais de l'esprit. Cependant cette situation est difficile, il se trouve comme dans un rêve qui n'en finit pas et il n'arrive pas à se dégager d'un corps qui le gêne, son esprit ne peut pas aller dans l’au-delà avec des frères et sœurs désincarnés qui lui sont familiers.
Il a un guide spirituel ( un guide spirituel est un esprit qui nous guide et nous protège dans notre cheminement terrestre. Nous en avons tous un )qui essaye de l'aider mais est-il assez instruit de ce monde de l'au-delà pour l'entendre !
Votre compagnon vous voit, il vous entend, il lit dans votre cœur. Voyez-vous Hélène n’ayez pas peur de lui parler. Ne vous fiez pas à l’apparence inerte de son corps. Son esprit existe et il vous entend. Instruisez-le, parlez-lui du monde de l'au-delà, faites-lui la lecture du "pourquoi de la vie" de Léon Denis, voir notre site, téléchargement gratuit. Donnez-lui la compréhension sur la vie après la mort afin qu'il puisse faire le choix et que cette attente interminable entre deux mondes cesse.
Priez pour lui. Demandez à Dieu qu’il l’aide dans ce cheminement. Vos prières lui seront d’un grand secours. La prière est une force que vous lui communiquerez. Elles l’aideront dans le choix qu’il doit faire. Prolonger cette vie terrestre ou retourner dans le monde des esprits pour poursuivre son évolution spirituelle avant de se réincarner.
Ce que je voudrais vous faire comprendre, Hélène, c’est que la vraie vie, celle d’où nous venons et celle vers laquelle nous retournerons, est éternelle. La vie terrestre n’a qu’un but : nous confronter aux épreuves que nous avons choisies avant de nous incarner pour notre évolution spirituelle. La mort physique n’est qu’un passage dans l’au-delà. Quel que soit le choix que fera votre compagnon, soyez certaine d’une chose. Il est vivant, il existe et vous le retrouverez, car les esprits liés sur cette terre par un lien affectif restent liés dans l’au-delà.
Je vous conseille de lire « le livre des Esprits » d’Allan Kardec. Il vous aidera à mieux comprendre ce monde qui gravite autour de nous. Vous pouvez également contacter un centre spirite où vous pourrez rencontrer des médiums qui pourront vous aider.
Voici quelques extraits de cet ouvrage :
149. Que devient l'âme à l'instant de la mort ?
" Elle redevient Esprit, c'est-à-dire qu'elle rentre dans le monde des Esprits qu'elle avait quitté momentanément. "
150. L'âme, après la mort, conserve-t-elle son individualité ?
" Oui, elle ne la perd jamais. Que serait-elle si elle ne la conservait pas ? "
- Comment l'âme constate-t-elle son individualité, puisqu'elle n'a plus son corps matériel ?
" Elle a encore un fluide qui lui est propre, qu'elle puise dans l'atmosphère de sa planète et qui représente l'apparence de sa dernière incarnation : son périsprit. "
- L'âme n'emporte-t-elle rien avec elle d'ici-bas ?
" Rien que le souvenir, et le désir d'aller dans un monde meilleur. Ce souvenir est plein de douceur ou d'amertume, selon l'emploi qu'elle a fait de la vie ; plus elle est pure, plus elle comprend la futilité de ce qu'elle laisse sur la terre. "
152. Quelle preuve pouvons-nous avoir de l'individualité de l'âme après la mort ?
" N'avez-vous pas cette preuve par les communications que vous obtenez ? Si vous n'êtes pas aveugles vous verrez ; et si vous n'êtes pas sourds, vous entendrez, car bien souvent une voix vous parle qui vous révèle l'existence d'un être en dehors de vous. "
J’espère avoir pu vous aider à travers ces propos.
L’épreuve que vous traversez aujourd’hui, vous permettra peut-être de chercher la vérité, là où se trouve la lumière de Dieu, là où se trouve son amour, là où se trouve le chemin qui conduit vers lui.
Alors Hélène priez, priez avec votre cœur, Dieu vous attend et il ne laisse jamais personne au bord du chemin.
Avec toute mon amitié
Maxence
Bonjour Marie,
Tu as participé à une séance de spiritisme et tu n’oses pas recommencer de peur d’être obsédée par un mauvais esprit ou de voir ta maison hantée. Pourtant tu aimerais bien communiquer avec ton père désincarné. Les réponses à toutes tes questions sont contenues dans le “livre des médiums” d’Allan Kardec, livre téléchargeable sur notre site. Je t’invite vivement à l’étudier, d’autant que ton approche du spiritisme est tout à fait saine. Oui, le spiritisme est un échange entre le monde des Esprits et le monde des Incarnés. Il est l’application même de la “Loi de Charité” puisque nous profitons de l’enseignement des Esprits plus élevés que nous et que nous aidons à progresser les Esprits moins avancés que nous. Oui, la prière doit précéder et clore toute réunion spirite. Oui, nous devons écouter notre cœur en toute circonstance et plus particulièrement au cours d’une séance spirite. Tout cela est dans ta lettre et témoigne de ta grande maturité spirituelle.
Pour ce qui concerne ton désir de communiquer avec ton Papa, lis plus particulièrement dans le “livre des médiums” la seconde partie - “des manifestations spirites” - chapitre 25 - “des évocations”. Le fait qu’un membre désincarné de ta famille l’ait “vu passer” ne permet pas de déduire qu’il soit dans “le même état”. Lorsque nous quittons la terre, nous sommes accueillis par des Esprits que nous avons connus dans cette vie ou dans d’autres. Pourtant ces esprits “familiers n’ont pas tous le même “niveau de conscience” et, par conséquent, n’habitent pas tous dans “la même maison du Père”.
Le mode de communication que tu emploies avec tes amis pour communiquer avec l’au-delà n’est pas très performant. Au Centre Spirite de Bron, nous préférons utiliser la parole, l’écriture et le dessin. Ces formes de médiumnité ont l’avantage d’être plus rapides et moins accessibles aux Esprits inférieurs. L’utilisation d’un crucifix n’est pas une “assurance tout risque” contre le “bas astral”, mais quoi que nous fassions, c’est surtout l’état d’esprit dans lequel nous sommes qui détermine le genre d’Esprits qui se communiquent.
A la question : “l’évocation faite au nom de Dieu est-elle une garantie contre l’immixtion des mauvais Esprits, les Esprits répondent : Le nom de Dieu n’est pas un frein pour tous les Esprits pervers, mais il en retient beaucoup ; par ce moyen vous en éloignez toujours quelques-uns, et vous en éloigneriez bien davantage si elle était faite du fond du cœur et non comme une formule banale”.
Marie, les Esprits bons ou mauvais sont partout. Ils y en a déjà dans ta maison, là ou tu travailles, partout où tu vas. Jusqu’à présent, ils ne t’ont jamais dérangée outre mesure. Si tu participes à des réunions spirites, tu vas sans doute développer ta médiumnité et donc percevoir davantage les effets positifs et négatifs des Esprits. C’est une Loi Divine : plus notre niveau de conscience s’élève, plus nous sommes impliqués dans la Création. C’est ta liberté de choisir le rythme de ton élévation spirituelle. Il faut le faire à ta mesure.
Je ne sais pas dans quelle région tu résides. Il y a sans doute un Centre Spirite près de chez toi. Je te conseille d’assister à une de leurs séances car ces groupes ont une solide expérience derrière eux. Alors tu pourras faire ton choix en connaissance de cause. Si tu continues de pratiquer avec tes amis, je vous demande de rester en relation les uns avec les autres en dehors des réunions pour que vous puissiez vous alerter réciproquement en cas de changement de comportement de l’un d’entre vous.
Surtout rappelle-toi : jamais de pratique isolée du spiritisme et jamais de pratique sans un minimum de connaissances ! Montaigne ne disait-il pas : “science sans conscience n'était-elle la ruine de l’âme” ?
Bien fraternellement.
Marc.
Bonjour Christelle,
C'est un grand plaisir de vous lire.
Il n'y a pas de doute vous êtes médium écrivain ou psychographe et je vous conseille de lire tout ce qu'a écrit A Kardec sur cette catégorie de médiums. Mais vous êtes en apprentissage, c'est à dire en formation et il vous faut développer votre don avec humilité, amour et discernement. C'est pourquoi il est certainement préférable de commencer par des pages illisibles plutôt que d'avoir immédiatement des communications de haute volée. Question d'humilité et de persévérance !
Si j'avais des petits conseils à vous donner, je dirais qu'il est nécessaire de vous préparer en demandant l'aide et la protection de votre guide et aussi, et là je suis les directives de Kardec, de poser à l'Esprit une question précise, simple si possible, car il ne s'agit au début "que d'un rapport à établir ; l'essentiel est qu'elle ne soit pas futile, qu'elle n'ait point trait à des choses d'intérêt privé, et surtout qu'elle soit l'expression d'un sentiment bienveillant et sympathique pour l'Esprit auquel on s'adresse." A Kardec
Continuez, vous êtes sur la bonne voie et vos qualités de cœur vous permettrons bien des progrès mais n'oubliez pas : la médiumnité quelle qu'elle soit demande le désintéressement absolu, matériel bien entendu mais également intellectuel, moral et spirituel. Nous sommes un canal, un lien qu'il plaît à Dieu et aux Esprits supérieurs d'utiliser comme ils le jugent nécessaire.
Avec toutes mes amitiés.
Michel.
Bonjour Marko,
Votre question est un sujet bien long à débattre et qui dure depuis des siècles entre religions.
Le spiritisme n'est pas là pour se positionner en tant qu'arbitre, mais donner les moyens à chacun de pouvoir s'éclairer par soi-même avec les outils de la cohérence et de la raison et de pouvoir se faire ainsi une opinion raisonnée et personnelle.
La réponse est dans le code de morale universelle, sans distinction de culte, utile au développement de la pensée. Devant ce code divin, l'incrédulité elle-même s'incline, c'est le terrain où tous les cultes peuvent se rencontrer, le drapeau sous lequel tous peuvent s'abriter, quelles que soient leurs croyances, car elle n'a jamais fait le sujet de disputes religieuses, toujours et partout soulevées par les question de dogmes.
Il est vrai que chaque religion se distingue de part ses dogmes et ses rites avec souvent des préceptes datant de plusieurs siècles, inchangés et de par nature, immuables et donc non voués à l'évolution. On ne peut faire progresser l'humanité en gardant des préceptes relatifs à une période trop éloignée de l'évolution générale du monde.
La morale quant à elle est toujours intemporelle et applicable à tous sans distinction, ni de couleur de peau, ni de lieu, ni d'époque.
Il faut se rappeler que Jésus, de son temps enfreignait des « coutumes ou mours » ancrées dans la civilisation et l'on peut voir à quel point les rites prenaient aux yeux des peuples plus d'importances que le fond.
C'était l'héritage des ancêtres et des croyances, les façons de faire que l'on se transmet et qui dans le fond, portent en soi « les traditions », si lourdes et pesantes. Pour reprendre à titre d'exemple quelques passages de la Bible, on peut y lire, certaines des persécutions que Jésus était affublées. On disait alors de lui : « c'est un pêcheur, car il n'observe pas le sabbat, ne fait pas ses ablutions.etc. Et Jésus de répondre : « ...et vous vous indignez parce que j'ai rendu la pleine santé à un homme le jour du sabbat ? Cessez de juger sur l'apparence, jugez selon la justice !» . Ne voit-on pas ce genre de situation encore actuellement et de nos jours plus de 20 siècles après dans des contextes différents ? L'Amour est le seul vecteur qui rend témoignage de l'application des lois de Dieu.
Toutes les coutumes, mours et croyances sont soumises à un pays, une époque, mais la loi de Dieu est universelle de par le temps et l'espace. Puisse le fond prendre le pas sur la forme, et l'évolution morale de l'humanité ira croissante et grandissante.
Il faut savoir être le plus objectif possible pour être le plus proche de la vérité, sans voile, ni artifice. Tout ce qui dirige vers une dogmatisation des actes et des pensées, éloigne le sens premier de sa source et l'on perd peu à peu la cohérence du message initial. Il faut donc regarder et étudier les textes de chaque religion, avec un oeil critique, tout en comparant les contradictions, si riches en enseignement et en vérité. Tâche bien difficile quand le Messie ou le prophète est porté aux firmaments et ou sa fonction intouchable et inaccessible empêche aux consciences d'avoir le maximum de sens critique et constructif pour mieux l'appréhender.
Le Coran reconnaît Jésus dans ses textes, sa faculté de prophète, de thaumaturge, il est d'ailleurs appelé "l'esprit et le verbe de Dieu". Mais il est vrai qu'on lui donne un rôle et une place, différente de ce que le Catholicisme veut enseigner. Selon la tradition islamique, Dieu à envoyé 124 000 prophètes, et plus de 300 messagers divins. Selon cette tradition, Jésus n'en est qu'un de ceux-là, un des plus grand prophètes, attesté, mais ce sont les disciples de Mahomet qui déclare celui-ci, le dernier et le plus grand de tous. Mahomet en parlant de lui-même disait d'ailleurs : "Je ne suis qu'un homme, chargé d'annoncer et d'avertir. que suis-je, sinon un mortel et un apôtre".
Pour être en accord avec les lois divines, il faut se rapprocher le plus près des valeurs de Dieu, donc d'Amour, de tolérance, de pardon et d'égalité au sens absolu entre TOUS les êtres. La notion de justice doit être omniprésente pour tous sans distinction, chaque être d'égal à égal dans ses principes, dans ses lois et ses applications.
Enfin, pour terminer ce vaste sujet, le Spiritisme a pris comme exemple, Jésus, car d'après les énoncés précédents, ses faits et paroles, dirigent notre conclusion en ce sens. Mais étant donné, qu'il n'impose pas, chacun est libre de ses choix et de son raisonnement. Seul la morale guidera toujours l'humanité vers Dieu lorsqu'elle sera la plus proche de ses valeurs. Les dogmes passent, mais les valeurs morales perdurent.
Par ce développement, je suis sûr que vous pouvez Marko, désormais de vous-même, répondre à toutes vos questions en y appliquant l'analyse, la raison, et le bon sens, tout en gardant bien comme base fondamentale de jugement, que c'est l'Amour dans sa dimension la plus haute à notre entendement humain qui est révélateur de ce que Dieu veut nous faire comprendre pour notre bien, à nous tous, ses enfants.
Fraternellement,
Christophe
Bonjour,
Pour la production d'un phénomène, l'intervention d'une ou plusieurs personnes douées d'une aptitude spéciale, et que l'on désigne sous le nom de médium est nécessaire. Les médiums jouissent d'une puissance plus ou moins grande et produisent par conséquent des effets plus ou moins prononcés. Il se peut que vous ayez pas les facultés médiumniques nécessaires.
De plus les Esprits que l'on invoque n'ont pas toujours la possibilité ou l'autorisation divine de se communiquer.
Ce que vous appelez la mort et que les spirites appellent la désincarnation n'est que le retour a un état normal celui d'Esprit. La vie sur terre dans un corps physique n'est qu'un passage. Toute personne qui vit sur terre en oeuvrant pour le bien n'a rien à craindre de ce passage et ceux que nous avons aimé et qui nous ont aimé, nous attendent pour notre retour dans la mère patrie, le monde des Esprits.
Je vous conseille la lecture du " livre des Esprits " d'Allan Kardec.
Fraternellement,
Gilles.
Bonjour Elodie,
Les médiums guérisseurs ont existé de tout temps. Je vais vous faire un petit résumé d'une façon chronologique, concernant les recherches et les guérisseurs qui ont laissés des traces dans l'histoire jusqu'à nos jours.
Déjà au temps de la Haute Egypte, il y a 3500 ans, un papyrus du règne du Pharaon Amenophis Ier indiquant : "pose ta main sur la douleur et dis très fort que la douleur s'en aille". C'est d'ailleurs toujours en Egypte que les prêtres pratiquaient dans les temples, l'imposition des mains sur les malades et qu'on peut apercevoir aujourd'hui sur les bas-reliefs.
Pour beaucoup de gens, croyants ou non, le plus grand guérisseur que le monde ait connu fut sans conteste Jésus Christ. Jésus Christ affirme à ceux qui ont la foi qu'ils pourront bénéficier des mêmes pouvoirs dont, entre autres, celui de guérir par magnétisme, au moyen de l'imposition des mains.
Bien plus tard, Mesmer, un médecin allemand, créa le célèbre baquet contenant au fond du sable, du verre pillé et de la limaille de fer magnétisé. Les gens s'y immergeaient en appliquant leurs parties malades, tout en maintenant des baguettes de fer qui faisaient office de conducteur.
Ceci fit grand bruit à l'époque...Ce procédé fut appelé "magnétisme curatif". Mesmer créa aussi en 1775, l'expression "magnétisme animal". Il n'imaginait sûrement pas que le fait d'avoir choisi volontairement le terme "magnétiser" pour caractériser le fluide dont dispose certaines personnes (alors que jusqu'à cette date ce mot recouvrait l'étude des propriétés de l'aimant naturel ou artificiel) allait être au centre d'un débat de près de 2 siècles.
Au cours du 19° siècle, le mot de magnétiser a été désigné pour définir l'ensemble des phénomènes par lesquels se manifeste chez le récepteur, l'action du fluide magnétique de l'émetteur. Et dans cet ensemble, est apparu un sommeil artificiel provoqué par celui-ci que l'on dénomme "hypnose".
En 1905, Raspoutine, le guérisseur le plus réputé de la Russie guérit le Tsar Alexis, qui souffrait d'une douloureuse crise d'hémophilie. Il arrivait à arrêter l'écoulement de sang provoqué par une blessure. Il y eu aussi le Padre Pio, ainsi que Maitre Philippe de Lyon réputés pour leurs guérisons.
Le Padre Pio, tout au long de sa vie, a soulagé ou guéri des milliers de personnes, parfois par la pensée, parfois en touchant de ses mains le malade et parfois par la prière.
C'est en 1935, un électricien Russe, Semione Kirlian, découvrit par hasard sur des appareils de haute fréquence, que des efflorescences lumineuses apparaissent autour des corps vivants.C'est ce que l'on appelle l'effet Kirlian. C'est un procédé bien connu et qui peut être photographiable.
Les soviétiques ont nommé ce phénomène lumineux autour des corps vivants, "le corps énergie" ou "corps bioplasmique".
Puis dans les dernières études récentes, le professeur yves Rocard, démontra que le corps humain contenait de la magnétite, c'est à dire des cristaux d'aimants naturels qui se retrouvent dans 7 endroits du corps. Il suffit également de voir comment les champs magnétiques influencent les organismes vivants.
Les oiseaux en stade migratoire se repèrent et suivent ces courants magnétiques de la terre pour s'orienter, les dauphins et les baleines également. Certains échouent sur nos plages du probablement à un élément qui a perturbé leur orientation.
Voilà ce qui en est très succintement des cas de recherches et des guérisseurs à travers l'histoire.
Si le magnétisme et les guérisons par magnétisation seraient un phénomène de mode, cela ferait longtemps qu'ils auraient disparus. La liste des faits et des histoires à travers les siècles est très riche, et on ne pourrait citer ici tous les cas probants.
Dans son principe et son application, le spiritisme a de longue date utilisé le magnétisme. Certains scientifiques se sont penchés sur son application lors d'expériences et ont travaillé sur ce domaine. Entre autre De Rochas, et les frères Durville.
Les guérisseurs inconsciemment ou pas se servent du fluide magnétique de leur corps (que l'on appelle fluide vital dans le spiritisme) pour agir sur le malade. Le magnétisme est le fluide qui nous appartient à notre propre corps. Par la pensée, on dirige ces fluides vers un but que ceux-ci suivront. Cela se fait souvent inconsciemment chez les magnétiseurs dont la faculté est innée.
La force de la pensée et du sentiment éprouvé lors de l'émission caractérisent la qualité des fluides. La qualité des fluides n'est jamais pareil d'un être à un autre, ni son intensité. Le fluide vital des individus créent des effluves lumineuses, colorés de teintes diverses. Certains médiums les voient, même en pleine lumière s'échapper des mains des magnétiseurs. Ces effluves forment autour de nous des couches concentriques, qui constituent une atmosphère fluidique. C'est ce que l'on nomme L'aura.
J'espère avoir put vous éclairer un peu plus vos connaissances et vous aider sur votre recherche.
Fraternellement.
Christophe.
Bonjour,
Lorsqu'un ou plusieurs Esprits obsèdent une personne, on peut noter tout d'abord un changement dans son comportement et sa façon de penser. Le changement se fait tout d'abord sur le plan moral pour se reporter plus tard au stade de la subjugation au corps physique.
Lorsque la personne est libérée de cet Esprit un complèment d'oligo-éléments peut aider mais ne suffit pas ; des passes magnétiques bien sûr sont nécessaires mais aussi et surtout un changement dans son comportement afin d'éviter d'attirer à nouveau d'autres Esprits.
Les Esprits viennent à nous par affinité pour tel ou tel défaut ou qualité donc à nous de nous corriger.
Catherine.
Bonjour,
Lors d'un coma, ce n'est pas le corps qui délaisse l'esprit mais c'est l'esprit lui-même qui s'émancipe, ce que l'on appelle " l'émancipation de l'âme " (cf. chapitre VIII du Livre des Esprits), c'est à dire que l'esprit rejoint le monde des esprits au même titre que lorsque nous dormons, rêvons et mourrons, l'esprit délaisse le corps où il se sent enfermé pour reprendre sa liberté dans le monde des esprits. Cependant, les liens du corps et de l'esprit sont liés tant que le corps reste en vie.
La meilleure façon d'aider la personne qui se trouve dans cet état c'est de prier pour elle, prier avec votre cœur, Dieu entendra votre prière et lui viendra en aide, la joindre risquerait plus de la et de vous troubler que de lui apporter une aide sérieuse.
En ce qui concerne le " pourquoi ", vous trouverez toutes vos réponses dans le Livre des Esprits. Ce livre vous permettra de comprendre pourquoi nous subissons certaines épreuves dans notre vie et pourquoi des personnes semblent être plus touchés que d'autres.
Fraternellement,
Sophie