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Bulletin 67 - décembre 2016
Bulletin 67 - décembre 2016
Sommaire

Editorial

Les rencontres inter-centres sont des moments importants dans la vie d’un spirite. Elles permettent de sortir d’un certain isolement, d’aller au contact d’autres personnes ayant une même culture de la vie de l’esprit, et de partager les mêmes expériences. Il est vrai que parfois, dans notre entourage ou dans notre société, on peut se sentir un peu seul, si l’on souhaite aborder le sujet de notre destinée spirituelle.
Le symposium national, qui s’est déroulé à Nantes en septembre, a permis de constater la cohérence des pratiques d’aides aux Esprits souffrants qui se font sur le respect des désincarnés, la compréhension de leur état et les qualités morales indispensables des membres d’un groupe spirite. Il y a beaucoup de bonne volonté dans tous ces centres qui ne demandent qu’à s’épanouir et à rencontrer la lumière qui ne manquera pas de descendre sur chacun d’eux lorsqu’une foi vive et sans faille animera le cœur de chacun de ses compagnons. Et, puis, il y a eu à Lyon le 2ème festival du film spirite. Une manifestation sympathique et fraternelle où l’on peut voir ou revoir des films spirites inspirés de l’œuvre psychographiée de Chico Xavier. Ces films sont d’une grande valeur morale et nous apprennent beaucoup sur notre évolution et l’indispensable chemin des épreuves.
Des rassemblements, d’une bonne centaine de passionnés chaque fois, mais qui doivent encore évolués pour porter plus loin, plus fort, plus spirituellement la parole spirite. Mais ce qui est important à ce jour c’est de se retrouver le cœur rempli de bonnes intentions, de ressentir l’ambiance sereine qui règne dans ces rencontres et l’espoir qu’elles portent.

Gilles Fernandez

Le deuxième festival du film spirite s’est tenu à Lyon

Les 18 et 19 novembre ont eu lieu dans l’amphithéâtre de l’hôtel Best Western du 2ème arrondissement de Lyon la projection de deux films valorisant l’œuvre du médium Chico Xavier. Il était organisé par l'Association du Chemin de Grézieux-la-Varennes, le Centre Spirite Lyonnais Allan Kardec de Bron, le Centre d’Etudes Spirites de Denicé, le Groupe Spirite Notre demeure de Lyon 6ème.

L’ouverture du festival se fit donc à 20h00 avec une présentation des activités des divers centres spirites de la région lyonnaise. Il fut suivi de la projection du film Les mères de Chico. Cette émouvante histoire évoque le drame de trois femmes différentes mais liées par la douleur de la perte d’un proche. La rencontre avec le médium Chico va leur permettre de modifier leur vision de l’avenir et de l’amour envers son prochain. Librement inspiré du livre de Marcel Souto Maior, Por tras do Véu de Isis, ce film nous a transporté et permit de mieux comprendre la mission d’un médium.
Ce médium, Chico Xavier, avait déjà à son actif, quarante ans de pratique médiumnique au service du spiritisme lorsque les Esprits supérieurs lui suggèrent de mettre en place des réunions médiumniques consacrées aux messages personnels. Il va se vouer à cette activité, deux jours par semaine et va attirer un public encore plus nombreux. La grande majorité des visiteurs ne sont pas spirites, ils viennent là, poussés par la douleur. Durant plus de vingt ans, un nombre incalculable de personnes recevront des messages et seront transformées par leur passage à Uberaba. Elles quitteront le centre avec deux certitudes : l’âme est immortelle et le suicide n’avance pas le temps des retrouvailles mais le retarde. Plus de 25 000 messages de l’au-delà sortiront des mains du médium à la médiumnité glorieuse et apporteront ainsi l’espoir souhaité.
Puis, la soirée du vendredi se termina avec le visionnage de la bande annonce du film Date limite de Juliano Pazoti permettant de rappeler à chacun le message de Divaldo sur l’effort à réaliser pour se perfectionner.
Le lendemain à 14h00, samedi 19, deuxième journée de ce festival, une conférence sur la trans-communication instrumentale est présenté par l’Ifres et notamment son président Joël Ury. Pour beaucoup, c’est l’occasion de découvrir ce spirite qui a écrit sous la dictée Daniel, je sais pourquoi, puis Dans l’ombre du corridor. Passionné et combattant de la vérité, il travaille depuis de nombreuses années avec simplicité avec des Esprits instructeurs pour démontrer la véracité du monde de l’au-delà. Par les travaux de leur centre, ils peuvent, actuellement, avoir des impressions de visages sur ordinateur et ainsi des preuves de proches décédés.
L’après-midi se poursuivit avec la projection du film : Et la vie continue. Inspiré du livre du même titre, on découvre l’histoire d’Evelina et d’Ernesto, deux personnes complètement étrangères l’une de l’autre et pourtant liées par d’autres vies. Elles vont ensemble dans l’au-delà comprendre le monde dans lequel elles sont. Elles vont découvrir les lois divines, les liens des vies antérieures et la loi de cause à effets.
C’est en 1968 que l’Esprit André Luiz dicte au médium Chico Xavier, le dernier livre de la série la vie dans le monde spirituel. On se souvient du premier ouvrage Nosso lar, dicté en 1943 ; depuis, 12 autres sont venus compléter la collection, apportant des informations importantes sur l’au-delà.

Mais qui est cet Esprit André Luiz ?

Dans la préface de Nosso lar, Emmanuel, le guide de Chico Xavier, nous rappelle que le nom d’André Luiz est un nom d’emprunt, l’Esprit, par respect pour sa famille, ne veut pas dévoiler qui il est : «Parfois, l’anonymat est fils de la compréhension légitime et du véritable amour. Pour racheter le passé scabreux, les barèmes de la nomenclature usuelle appliquée à la réincarnation changent. L’oubli temporaire fonctionne comme une bénédiction de la divine miséricorde. André a eu aussi besoin de tirer le rideau sur lui-même.»
Effectivement, en 1944, Chico Xavier, le médium avait déjà rencontré quelques soucis avec Chroniques de l’au-delà, le premier livre d’Umberto de Campos, un auteur brésilien bien connu désincarné. Suite à la publication de l’ouvrage, la famille de l’auteur a intenté un procès pour usurpation d’identité. C’est un scandale selon les médias et le procès fit beaucoup de bruits. Il se solda par l’acquittement du médium et de la maison d’éditions. Par la suite, cet auteur signera ces autres livres Frère X.
Pour ceux qui étudient la série des ouvrages d’André Luiz, on est enthousiasmé par la richesse des informations que l’on découvre ainsi que par la tournure romancée des textes.

André Luiz

Mais qui se cache sous ce pseudonyme ?

Confirmant l’avertissement d’Emmanuel, les diverses investigations entreprises pour connaître l’identité du médecin restent infructueuses jusque dans les années 1960. Il faudra attendre, un peu plus tard, la rencontre, à Uberaba, du médium peintre clairvoyant, Joaquin Alves avec le médium Chico Xavier pour établir un premier portrait d’André Luiz. Mais l’identité n’est pas encore révélée. Enfin, le médium, Chico Xavier donne des précisions.
En février 1993, lors d’un week-end, Chico Xavier, discutant avec des visiteurs, apporte des informations étonnantes. Dans ce groupe de personnes, il y a un médecin qui a travaillé avec le docteur Carlos Chagas à Rio de Janeiro. Au cours de la conversation, Chico révèle que ce docteur est l’Esprit André Luiz. Volontairement, il a utilisé un nom d’emprunt pour dicter ses livres afin de ne pas créer de problèmes sur le plan terrestre et éviter une nouvelle situation embarrassante pour le médium.

Pourquoi avoir attendu 50 ans pour faire cette révélation ?

Les idées avaient évolué et la diffusion des ouvrages en 1993 n’était plus à faire, elle était faite. Beaucoup de brésiliens connaissaient la littérature d’André Luiz. C’était donc le bon moment.
Depuis, le fils du docteur Chagas, un scientifique lui aussi, a écrit une biographie sur son père où il raconte que le docteur : «…était un homme simple. Honneurs et louanges ne l’affectaient pas. Son indifférence pour les aspects matériels de la vie était totale, sauf une petite vanité qui l’habitait pour s’habiller avec soin. A sa mort, il ne laissa aucun bien sauf la maison de la rue Paissandu.
Plusieurs fois, j’ai essayé de savoir qu’elle était sa position en ce qui concerne la religion. Il était toujours réticent à ce débat. Je crois que son esprit était divisé entre la religiosité profonde de ma mère et mes oncles – qui avaient toujours un chapelet en main - et l’agnosticisme, qui était le point central de la grande majorité des scientifiques de sa génération. Profondément respectueux d’autrui, il ne cherchait pas à essayer de comprendre l’intimité du sentiment religieux.
Mon père n’était pas un scientifique universitaire mais un homme de laboratoire, intéressé uniquement dans le progrès intellectuel et une ascension vers une reconnaissance internationale. Ce qu’il voulait, vraiment, c’était servir le peuple brésilien. Il ne vivait pas pour lui-même mais il vivait pour servir autrui.»

Le docteur Chagas

Biographie de Carlos Chagas

Il est né en 1879 à Oliveira dans le Minas Gerais au Brésil. Il est le fils d’un cultivateur de café, José Justiniano das Chagas. Sa mère s’appelle Mariana Candida Chagas. Il fait ses études secondaires à Sao Paulo puis il rentre à l’école de médecine en 1897. Il obtient son diplôme en 1902 et son doctorat l’année suivante.
Après une brève période en tant que médecin dans l'arrière-pays, le docteur Chagas accepte un poste à Sao Paolo avec pour mission de combattre l’épidémie de paludisme qui affecte les travailleurs. Il a l’idée d’utiliser le pyrèthe, un insecticide naturel pour désinfecter les habitations. Il obtient d’excellents résultats qui seront adoptés par le ministère de la santé au Brésil.
En 1906, il retourne à Rio de Janeiro et rejoint l’institut Oswald-Cruz où il travaillera le restant de sa vie. Il étudie les épidémies. Son travail en protozoologie et en médecine tropicale lui valent une renommée aussi bien locale qu’internationale. Il découvre en 1909 la maladie de Chagas aussi appelée trypanosomiase américaine.
En 1917, il accepte le poste de directeur de l’institut qu’il garde jusqu’à son décès en 1934. Il crée des campagnes de prévention contre les épidémies de grippe espagnole, la lèpre et la tuberculose. Il crée aussi une école d’infirmière ainsi que le concept de médecine sanitaire avec des études d’hygiène. Il sera pressenti deux fois pour le prix Nobel en 1913 et en 1921. Il meurt d’une crise cardiaque à l’âge de 55 ans.
Marié, il a deux fils, le docteur Carlos Chagas Filho, un éminent scientifique dans le domaine de la neurophysiologie et un autre, Evandro Chagas, également médecin et chercheur en maladies tropicales qui meurt accidentellement à l’âge de 35 ans. Un institut porte son nom.

Le monde des Esprits et nous

Le monde spirituel qui nous entoure est peuplé d’êtres qui ont été des hommes et des femmes comme nous et qui se trouvent à des niveaux divers de développement moral. Notre monde est très proche de celui qui se trouve de l’autre côté et à l’instant de notre mort nous emportons nos angoisses, nos joies, nos douleurs, nos rancœurs, en un mot tous les sentiments qui nous animaient durant notre vie terrestre. A cela s’ajoute la peur de l’inconnu, de se retrouver dans un monde que nous ne connaissons pas ou plutôt que nous ne reconnaissons plus et cela pour une grande partie de notre humanité.

Nous savons que lors de notre incarnation dans la matière terrestre nous avons l’oubli de nos vies passées et de notre vie d’être spirituel. Nous avons constaté, lors de nos réunions médiumniques, que nombre de désincarnés se trouvent perdus dans l’au-delà et ne reconnaissent pas ce monde spirituel dans lequel ils ont pourtant fait de nombreux passages. Ils conservent pour un moment l’oubli de leur état d’être éternel. Pour beaucoup la dématérialisation du corps physique et le retour dans le monde des Esprits a le même effet que l’emprisonnement de l’Esprit dans un nouvel organisme. La renaissance d’un côté comme de l’autre ne se passe pas toujours dans de bonnes conditions et il devient évident que le travail des centres spirites, est considérable et important aussi bien pour les Esprits souffrants incarnés que désincarnés. En plus de nos guides personnels, nombreux sont les bons Esprits qui veillent sur nous et sur nos centres mais ils ne peuvent faire à notre place le travail qui nous incombe. De surcroît l’aide aux Esprits souffrants permet d’éviter ou de diminuer de nombreux phénomènes obsessionnels.

L’importance de la pensée

Durant notre incarnation nous ne cessons de penser et d’envoyer des ondes vibratoires à notre entourage ; grâce à notre corps physique ces pensées sur notre plan peuvent se traduire par des mots ou des comportements qui définissent nos actes. Dans le monde spirituel il ne reste plus que la pensée pour correspondre, et c’est ainsi que les nouveaux désincarnés se trouvent forts démunis dans leur nouvel état. L’aide que nous pouvons leurs apporter est alors liée à nos pensées, à nos sentiments et à l’intensité, à l’émotion que nous pouvons mettre dans ces ondes vibratoires.
Les groupes spirites bien formés sont alors extrêmement importants pour apporter l’aide aux Esprits souffrants plus pour ceux qui sont encore incarnés et qui sont affectés par la mort de leurs proches, que pour ceux qui sont désincarnés et qui errent dans l’au-delà à la recherche d’une compréhension de leur état. Les liens affectifs restent très forts d’un côté comme de l’autre. Il est nécessaire que les membres d’un groupe soient prêts à faire des sacrifices personnels, des renoncements dans leur vie, et à considérer l’acte spirite comme un mode de vie, une priorité naturelle dans son emploi du temps et non pas comme un dérivatif plaisant pour compléter son planning.

Gilles Fernandez

Les Esprits souffrants en question

Les proches décédés ou Esprits errants Nous savons tous que le niveau de connaissance et d’évolution de notre monde est relativement peu élevé et que nombre de nos contemporains décédés continuent d’errer sur notre environnement terrestre. Ces Esprits du cercle familial ou amical ont besoin de notre aide et de nos prières.

Les Esprits obsesseurs à différents niveaux
Ce sont ces Esprits qui nous entourent, que nous croisons en permanence dans notre vie de chaque jour et en tout lieu et avec lesquels nous n’avons pas obligatoirement des liens de cette vie ou d’une autre mais qui s’accrochent à nous tels des naufragés à une bouée de sauvetage. Des affinités de caractère ou des pensées même passagères peuvent les attirer dans notre environnement. Que nous en ayons conscience ou pas ces Esprits nous perturbent. Nous ne les connaissons pas mais ils interfèrent dans notre vie. Suivant le degré de sensibilité de chacun et de notre masse fluidique, cela se traduit par un simple mal de tête, des nausées, un mal être général, des symptômes de maladies, des phénomènes physiques dans les habitations ou différents états d’obsession plus ou moins importants. Au même titre que nos proches décédés ce sont des Esprits dans la souffrance.

Les Esprits perturbateurs de centres
Ils se traitent avec discernement et avec une vigilance de tous les instants car il faut repérer rapidement les maillons faibles ou les failles par lesquels ces Esprits peuvent se glisser(1). Ils précèdent et sont guidés généralement par un Esprit pervers d’une grande force fluidique contre laquelle nous ne pouvons rien sans une importante protection de nos guides. C’est parfois une sorte de test pour un centre, soit pour sa destruction, soit afin de passer à une étape suivante. Ce fut notre cas ou un médium majeur a subi une subjugation durant plusieurs semaines. Nous avons passé cette épreuve avec succès, à la suite de quoi un guide de notre centre nous a dit avec humour : «Voici un problème promptement résolu»
Il est possible d’aider ces Esprits souffrants, perdus et manipulés, par contre il vaut mieux éviter les contacts avec leur chef et de diriger toutes pensées vers celui-ci. Ces Esprits perturbateurs sont attirés par le fait que nous faisons des recherches expérimentales systématiques sur le développement de la médiumnité et des phénomènes qui en découlent. Cette recherche est basée sur la connaissance de certains fluides et de leurs effets sur nos organismes physiques et spirituels. Ces recherches attirent bien sur la curiosité d’Esprits plus ou moins ténébreux qui ne désirent pas voir briller la lumière sur notre monde.

Les Esprits souffrants incarnés
Une espèce singulière qui a la particularité de beaucoup se plaindre, de se poser beaucoup de questions, mais qui devant l’effort demandé préfère repousser à plus tard l’apprentissage de la vie spirituelle. Mais peu importe, notre travail est bien de semer cette petite graine qui un jour germera et fera pousser une belle plante. J’ai vu très souvent des personnes désespérées qui retrouvent la force et le courage après une ou deux séances dans notre centre, mais que l’on ne revoit jamais par manque de foi, de persévérance et de volonté. Ils préfèrent retourner dans leur souffrance et leur vie matérielle plutôt que de consacrer quelques minutes à leur avancement spirituel. Nous les retrouverons plus tard dans la catégorie des proches décédés. Je ne développerai pas le sujet sur les Esprits souffrants incarnés qui relève d’un état obsessionnel, qu’il soit auto-obsessionnel lorsque la personne tourne dans ses propres pensées ou qu’il soit dû à l’environnement spirituel de cette personne.

Notre méthode de travail

L’aménagement de la salle s’est fait au fil des années et des expériences acquises. Nous formons des médiums psychophones, psychographes puis à fluides et ils sont disposés de cette manière. Autour du président de séance, il y a à droite les médiums psychographes puis à gauche les médiums psychophones. Sur le côté droit, sur des chaises, se trouvent les médiums à fluides puis en face, est installé le public.

Les médiums à fluides en méditation
Cet emplacement est ouvert à tous les élèves de notre centre et également aux personnes du public qui désirent se joindre à nous. Concernant ce travail nous avons eu ce message d’un guide de notre centre : «Ce travail est pour tous ceux qui se dispersent et s’oublient afin qu’ils se rassemblent, il est pour tous ceux qui en émettent le souhait afin d’accepter ce travail avec les Esprits. »
Les médiums assistants doivent s’accorder dans un travail simple en accord avec des frères que vous avez aidés et qui ressentent la nécessité d’agir (d’anciens Esprits souffrants qui viennent participer). Il suffit d’émettre une pensée fraternelle vers la grandeur du travail divin, d’acquérir une tranquillité d’âme, de se dire que l’on a envie de faire ce travail, envie d’aimer son prochain, que l’on est là pour concourir à cette aide fraternelle. C’est une action commune entre le monde spirituel et les incarnés. Il en ressort un courant fluidique fortifié par les pensées positives émises. Ce courant est indispensable pour pouvoir progresser. Il s’écoule des assistants vers la table pour ne pas contrarier le travail, mais l’améliorer. Ce lieu de recueillement est protégé, il y a une barrière établie comme un grand ruban bleu qui enveloppe les assistants à mesure de leurs pensées. Ils doivent se mettre à la disposition afin de travailler en toute fraternité».
Ce lieu de recueillement permet à chacun de nos adhérents, de nos élèves médiums, de développer un sentiment d’appartenance à notre groupe et de se sentir utile dans le travail médiumnique à effectuer. Dans notre salle, le ressenti fluidique est différent suivant que vous vous trouviez dans le public, sur les chaises de recueillement ou à la table de travail. Grâce aux masses fluidiques mises en place ces médiums progressent dans leur détachement périsprital et dans le développement de leur médiumnité.

Les médiums psychographes
Ils prennent les messages des désincarnés. Des fiches sont mises à la disposition du public sur lesquels ils inscrivent le prénom de la personne décédée et la date de son décès. Si un message peut être obtenu il est remis en fin de séance. C’est soit l’Esprit qui se manifeste au médium, soit le guide de l’Esprit ou celui du médium. Nous ne demandons pas de photos : le lien établi par la pensée entre le demandeur, l’Esprit, nos guides et le médium suffit à établir la communication.

Le président de séance
Il coordonne la méditation, oriente les médiums psychophones et prend quelques messages concernant les désincarnés pris en aide spirituelle. Il discute également avec les Esprits pris en incorporation par les médiums psychophones et par le médium conseil.

Le médium conseil guide
Il laisse la parole à un guide du centre. Ce guide donne des conseils à la personne en difficulté et désigne éventuellement un Esprit souffrant afin qu’il se manifeste par l’intermédiaire d’un médium psychophone.

Les médiums psychophones
Ces médiums incorporent les Esprits souffrants désignés par les guides de notre centre. Ces Esprits s’expriment sur leur situation et dialoguent avec le président de séance

Le public
Nos réunions d’assistance aux Esprits souffrants se déroulent tous les mercredis à partir de 17h 30 : elle débute par 30 minutes de préparation en méditation pour les médiums, et à 18 h la lecture et la prière sonnent le début de l’aide spirituelle. Nos réunions sont publiques et toute personne peut y assister. La séance dure environ 45 minutes et le public n’a pas le droit d’intervenir. Entre 20 et 30 médiums participent à ces réunions.

Comment nous sont confiés ces Esprits souffrants
Les fiches de travail
L’aide que nous apportons aux Esprits souffrants se fait avec méthode et grâce à différentes fiches de travail.

Fiche 1 pour médium psychophone
La personne qui se sent perturbée remplit cette fiche en précisant son prénom, son âge et les difficultés qu’elle rencontre. Au cours de la réunion, le président de séance demande des conseils au médium guide conseil sur l’environnement spirituel de la personne, sur la présence ou pas d’Esprits dans son entourage, sur l’état psychologique et moral de cet Esprit. Ensuite si cela est possible et en accord avec le guide du centre cet Esprit est envoyé auprès d’un médium psychophone afin de discuter et d’affiner l’aide dont a besoin ce frère ou cette sœur. Une fois que nous connaissons la souffrance de cet Esprit, en fin de séance nous faisons le point avec la personne concernée pour savoir si elle est d’accord pour aider conjointement avec nous cet Esprit malheureux. Dans l’affirmative nous remplissons la fiche 2

Fiche 2 envoi de fluides à un Esprit
L’aide à l’Esprit souffrant se fait sur trois séances du mercredi. La présence physique de la personne dont dépend cet Esprit est indispensable durant ces trois séances. Un lien étroit doit s’établir entre nos guides spirituels, les médiums du centre, l’Esprit souffrant et la personne liée avec cet Esprit. C’est l’implication de tous qui permet d’obtenir de bons résultats. Si l’on peut compter sans aucun doute sur la participation des guides, des médiums et de l’Esprit souffrant, par contre, très souvent malheureusement la personne physique jette l’éponge avant la 3ème séance. Pour le traitement des Esprits souffrants, nous avons également une autre fiche.

Fiche demande de nouvelles d’une personne désincarnée
C’est le travail des médiums psychographes. Au cours de nos réunions du mercredi et du samedi les personnes du public peuvent demander des nouvelles d’un membre de leur famille ou d’un ami proche décédé. Ils remplissent une fiche en précisant leur nom, le prénom de l’Esprit et le lien avec ce désincarné. Ce sont les guides de notre centre qui servent d’intermédiaires entre le médium et l’Esprit qui fait l’objet de la demande. Si cet Esprit est en capacité de venir, il est dirigé vers le médium afin qu’il puisse délivrer son message. Dans le cas contraire, les informations sont transmises soit par le guide de l’Esprit concerné, soit par les guides de notre centre.
La croyance populaire veut que les morts soient frais et disponibles sitôt l’enterrement accompli et l’héritage distribué. Peu de gens imaginent le trouble du défunt et son désarroi de se retrouver dans un monde qu’il ne connaît plus. Beaucoup demandent l’aide du désincarné ou pleurent sur leur situation ce qui ne fait qu’aggraver l’état psychologique de l’Esprit. Ces personnes sont surprises d’apprendre l’état de souffrance dans lequel se trouve leur ami, leur père, leur mère ou tout autre membre de leur famille. Tous les Esprits bien sûr ne sont pas perdus, tourmentés ou dans la détresse, mais il y en a un grand nombre qui reste attaché à leur vie matérielle. Le rôle des centres spirites est alors extrêmement important pour rétablir la vérité sur la désincarnation et la situation de l’Esprit dans l’au-delà, pour expliquer les liens affectifs et de fraternité qui unissent nos deux mondes, des humains vers les Esprits et du monde spirituel vers notre monde matériel. Les Esprits supérieurs ont besoin de nous pour effectuer ce travail. Nos fluides lourds et matériels ont un taux vibratoire proche de ceux qui ont quitté notre monde. Nos prières les éveillent à une autre réalité et leurs font prendre conscience de leur état, ils s’ouvrent alors au monde spirituel qui les entourent et ressentent la chaleur et la présence des frères supérieurs prêts à prendre le relai de nos efforts. Certains se disent passeurs d’âmes, je dirai que nous montrons simplement le chemin qui ouvre les yeux des Esprits souffrants au monde spirituel supérieur.
Dans les cas d’Esprits dans la souffrance, et une fois ces quelques explications données, nous proposons de prier et d’envoyer des fluides à ces Esprits en errance. Pour ce faire nous utilisons la fiche 2 envoi de fluides à un Esprit. Nous avons besoin du nom de la personne qui va suivre la fiche, du nom de l’Esprit, et du lien de l’incarné avec l’Esprit. A chaque réunion le président de séance par l’intermédiaire de son guide, prend des notes sur l’avancement spirituel de l’Esprit. Nous demandons bien sûr que la personne qui a déposé la fiche soit présente au cours des trois séances d’aide. Il est curieux de constater que bien souvent les vivants laissent finalement leur mort se débrouiller tout seul. Il y a encore beaucoup d’incompréhension sur les liens qui unissent nos deux mondes et sur les mécanismes qui organisent nos vies. Nombreux sont ceux qui demandent mais qui finalement veulent bien déléguer le travail. Là encore bien peu ont la persévérance, la foi, le goût de l’effort pour aider leur prochain.

Un exemple

Lors d’une réunion spirite une jeune femme a déposé une fiche de demande de nouvelles de son père décédé. L’Esprit prénommé Antoine se communique par le biais d’un médium psychophone. Dans un premier temps le président de séance demande des conseils à un guide du centre.
P - Tu peux nous dire comment il va, comment il est. S'il peut venir ?
Esprit-guide - Nous l'avons fait venir, il ne faut avoir peur de rien. A toute difficulté, à tout malheur il y a une solution ; depuis que ce frère a quitté l'espace terrestre et ce malgré les prières, il reste près de votre monde, il fréquente des Esprits pas très honorables. Comme il lui semble que personne ne le voit faire, il se laisse aller.
P - Etait-il ainsi sur terre ?
EG - Sa vie terrestre l'obligeait à se ranger même si les idées étaient souvent là, de drôles d'idées. Depuis, il aime à rester dans ces boites de nuit où de jeunes femmes bien trop jeunes exposent leurs corps. Il aime à regarder, alors rempli d'une joie, et nous l'avons amené afin que sa famille par leurs prières lui rappelle ses devoirs d'élévation, de travail. Comme il aime à dire, "une vie rangée, il en a soupé". Je te prie de faire la communication courte afin de ne pas épuiser le médium et de ne pas agacer l'Esprit.
P - Merci de le conduire auprès de Véronique.
EG - Nous souhaitons que sa famille participe à une conversion que nous espérons ; il n'est pas prévu d'incarnation avant longtemps alors tu peux comprendre que nous mettons tous nos espoirs dans les prières qu'ils feront, dans les lectures et de comprendre que ce n'est pas parce que la vie terrestre est finie qu'obligatoirement l'évolution se fait et se réalise. Je pense qu'ils doivent creuser cela pour lui, pour eux et ouvrir un autre champ de vision. Le voilà qu'il est bien approché, nous allons le laisser parler.

P - Tu peux t'approcher maintenant, nous dire ce que tu ressens. Souhaites-tu être aidé ? Ton chemin est difficile.
Antoine - Qui te permet de juger ?
P - Je ne te juge pas, je te demande ton sentiment.
Antoine - Tu crois que je n'ai pas entendu ce qu'elle a dit ? Le frère qui est venu, il n'avait pas à dévoiler tout ça, ce n’était pas à dire, je ne suis pas un pervers. Lorsque j'étais sur terre je ne me suis pas trompé, j'ai bien tout caché, vous n'aviez pas besoin de dire, mais de quel droit ? Ah, j'ai bonne mine maintenant, que 21vont-ils penser de moi ? Je n'ai pas besoin d'eux, je n'ai besoin de personne ; je me suis tenu à carreau et maintenant vous déballez, vous déballez tout. Je ne vous ai rien demandé. Je n'ai pas demandé à venir. C'était déjà assez pénible quand j'étais là, je me suis planqué Et maintenant il faut tout recommencer. Vous avez tout gâché, je me trouve bien maintenant. Vous m'avez floué.
L’Esprit était en colère et très énervé. Pour ne pas fatiguer le médium et pour suivre les conseils du guide du centre, le président de séance écourte la communication.
P - Cela a été dit pour que tu puisses évoluer. Je demanderai à ta famille de prier pour toi. Je te remercie d'être venu, tu peux repartir maintenant. Nous ne sommes pas là pour te juger. Je te dis au revoir.

A la suite de la communication, Corinne, fille d’Antoine ne comprenait pas la situation dans laquelle son père se trouvait. Quelques semaines auparavant elle avait consulté un médium dans un autre lieu, son père s’était communiqué et n’avait, bien sûr, dit mot de ce vice. Puis en discutant avec elle, elle raconta que son père avait un regard pressant sur les jeunes femmes qu’il croisait ainsi que des commentaires taquins, sans aller plus loin toutefois. Egalement lors de son deuxième mariage il dut promettre au pasteur de rester chaste tout au long de cette union. Ces révélations nous ont permis de comprendre ses frustrations en tant qu’Esprit et son désir de vouloir en quelque sorte rattraper le temps perdu sur terre. Se croyant invisible en tant qu’Esprit il se rendait dans des lieux de débauche sexuelle jusqu’au jour où le temps est venu pour lui de poursuivre son évolution et d’être dirigé pour cela dans notre centre.
Corinne nous demanda de prier pour son père et elle remplit une fiche d’aide aux Esprits souffrants. Durant trois mercredis, nous priâmes pour lui, sa fille était présente.
Lors de la première séance, nous notons que sa colère est passée et que le temps de la réflexion est né.
A la deuxième séance, les guides du centre nous indiquent que sa peur l’emporte sur le mépris et qu’il est prêt à demander de l’aide et à la troisième, l’Esprit semble plus équilibré, il souhaite maintenant que sa mère vienne le chercher.

Rencontres spirites

Les samedi 10 et dimanche 11 septembre 2016 se tenait le symposium du Conseil Spirite Français à Nantes sur le thème des Esprits souffrants. A notre arrivée le vendredi soir, au Château de la Plinguetière où il se déroulait, c’est dans un cadre agréable et calme que nous nous retrouvons, au beau milieu de la nature, rendant l’ambiance propice à la méditation et au recueillement.

Mauricette Ruchot

La matinée commence par l’intervention de Mauricette Ruchot de l’Association Résonance Spirituelle de Dunkerque. En s’appuyant sur l’ouvrage d’Herminio Miranda, Dialogues avec les ombres, elle nous dresse un tableau de la situation de la Terre et des Esprits désespérés. Elle nous oriente ensuite vers la réforme intime afin de mettre en pratique l’enseignement du Christ : amour, compassion, charité, miséricorde. Dans un groupe spirite dédié à cela, il faut réflexion et patience. Elle donne ensuite des exemples tirés de son expérience comme celle de cette femme décédée à Auschwitz, qui était dans une fixation mentale entre la chambre où elle s’est déshabillée, la chambre à gaz et la fosse mortuaire. Il lui a été demandé de lever le regard afin de ne plus être dans cette fixation.

Richard Buono

En avançant dans la matinée, c’est Richard Buono, président du Conseil Spirite Français et d’un groupe spirite à Nice qui poursuit la discussion sur ce thème. Il expose les difficultés de certains centres qui n’ont pas de médiums. Quel sens donner à cette aide ? C’est un acte désintéressé, c’est l’application de la loi de charité chrétienne. On peut aider avec une pensée imprimée d’une pensée positive, d’amour, et ceci est à la portée de tout le monde. Cela s’appelle une prière, ensuite, ce sont les Esprits guides qui distribuent les fluides, qui prennent le relais. Il est possible de prier à plusieurs, tous ensemble et pas forcément pour un Esprit en particulier, mais pour des Esprits en globalité car tous ont besoin de consolation.

Rosenite Alves

Après la pause déjeuner, c’est Rosenite Alves de Oliveira qui continue le débat sur la souffrance des Esprits. Elle nous explique tout d’abord le sens de la souffrance dans un corps physique pour l’incarné. Elle nous montre ensuite que délivrer du corps physique, l’Esprit peut continuer à souffrir à travers les sensations du périsprit suivant son évolution. Le médium est alors l’interprète des douleurs de l’Esprit. Celui-ci doit dompter ses passions animales, éloigner la haine, l’envie, la jalousie ou l’orgueil pour trouver la paix.

Jean Paul Evrard

Jean-Paul Evrard, président de l’Union Spirite Belge et d’un groupe à Liège relate, à la suite, son expérience en matière d’Esprits souffrants. Il cherche ainsi à savoir d’où ils viennent afin de les aider dans l’amour et le respect, sans juger. Il guide tranquillement l’Esprit afin qu’il prenne conscience dans un premier temps qu’il est mort, puis pour ceux qui souffrent, il s’appuie sur la prière.
Après la pause du milieu d’après-midi, c’est Umberto Werdine qui s’appuie sur l’ouvrage de Léon Denis, Après la mort, pour développer le sujet «Comment ne pas devenir un Esprit souffrant ?» Toutes les religions du monde nous orientent vers le bien. Les hommes qui les interprètent l’entachent et la dirigent de mauvaise façon. Nous avons la chance d’être incarnés et d’avoir tout ce qu’il faut pour travailler et être meilleurs qu’hier. Si nous travaillons bien aujourd’hui, nous serons meilleurs demain. L’orgueil et l’égoïsme, ces deux cancers de l’âme doivent être combattus. Le spirite a une très grande responsabilité parce que nous savons que ce n’est pas le pardon du prêtre qui nous sauvera.
La journée se termine par l’intervention de Fatima Medjahed, présidente de l’Asita. Elle nous présente un cd que son groupe vient de sortir, Ysis Music, pour construire les «Maisons de la Dignité» pour les personnes exclues par les différentes associations.
Pour la journée du dimanche matin, c’est Guillaume Lazzara du Cesak de Paris qui présente une séance d’aide aux Esprits souffrants. Il démontre le travail du médium à incorporation et du rôle de l’orientateur ainsi que celui du coordinateur de la séance. Il rappelle les diverses règles indispensables pour la réussite de ce travail comme le respect des Esprits, les rôles de chacun dans le centre… Si l’équipe spirituelle prépare la salle et la réunion, l’équipe terrestre du centre doit venir régulièrement et être ponctuelle en respectant les horaires.
Dans le milieu de la matinée, c’est Nelly Berchtold qui fait la dernière intervention de ce symposium avec une étude sur le suicide. Elle revient sur les causes du suicide chez les jeunes mais aussi chez les personnes âgées. A la lumière de l’ouvrage d’Yvonne Pereira, Mémoires d’un suicidé, elle explique que le suicide reste une infraction aux lois de Dieu. Les Esprits des suicidés confirment toujours leurs souffrances et l’amertume dans leurs communications. Suivant le mode de suicide plus ou moins violent, il entraîne un traumatisme du périsprit plus ou moins grave ou douloureux. Les prières amènent un moment de répit au suicidé.

 

Témoignage d’Isabelle

Le rythme des interventions, toutes plus intéressantes les unes que les autres, était, pour ma part, facile à tenir car j’étais avide de faire de nouvelles connaissances, d’entendre les points de vue différents des autres intervenants, de découvrir le mode de fonctionnement des autres centres spirites. Les pauses au moment des repas étaient l’occasion de nombreux échanges avec les différents participants, permettant de mieux connaître les médiums de notre propre centre, leurs ressentis, leurs progrès, leurs difficultés, mais aussi et surtout, de recueillir les avis, expériences et enseignements de médiums plus expérimentés, tout en gardant mon libre-arbitre et mes propres opinions sur les diverses questions abordées. Ici, personne ne vient pour convaincre ou imposer, mais échanger, donner et recevoir.
Certains d’entre nous, dont la sensibilité était la plus importante, ont toutefois été confrontés à l’hyper sollicitation de nombreux Esprits souffrants présents bien entendu dans ce genre de rassemblements, profitant de l’occasion, soit pour s’instruire, soit pour demander de l’aide, ce qui a pu mettre l’organisme de certains médiums à rude épreuve, occasionnant des troubles d’ordre physique notamment, que la patience, la prière et l’appel de fluides ont permis de limiter.

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Je me suis aussi rendue compte que, là-bas et depuis notre retour de Nantes, les fluides descendaient relativement facilement à mon appel, augmentant ma sensibilité et la visualisation des différents fluides lors de mes séances de méditation ou des réunions au centre. J’ai bien ressenti la présence des guides du centre et de mon guide spirituel, le tout dans une ambiance de fraternité, de soutien mutuel et de partage.
Quant aux différents sujets traités lors de ce symposium, il en est un qui m’a particulièrement intéressée, c’est celui du cas des Esprits désincarnés par suicide, avec toutes les conséquences endurées par ces Esprits, tant dans le monde de spirituel, avec des séquelles sur le périsprit, que lors du retour dans la chair, avec des séquelles physiques. Je garde un excellent souvenir de ce week-end à Nantes, ramenant avec moi des rappels sur les connaissances spirites quant à l’aide aux Esprits souffrants, de touchants témoignages d’Esprits, des échanges enrichissants avec les différents participants, dans la joie et la fraternité, mais surtout avec Richard Buono et Umberto Werdine, toujours disponibles, notamment lors de notre attente, en petit groupe, à l’aéroport au retour. Vivement l’année prochaine pour le Symposium à Lyon, dont le sujet devrait traiter des enfants.

 

Témoignage d’Alexis

L’aide aux Esprits souffrants ne s’improvise pas, à moins d’aimer souffrir et se retrouver avec de belles obsessions. Une qualité primordiale d’un médium est une bonne moralité. Comment un Esprit peut-il écouter un médium qui serait encore plus immoral que lui ? Pour avoir une ascendance sur l’Esprit, il est impératif d’avoir une moralité bien plus élevée et elle permet de se protéger. Les Esprits qui veulent s’en prendre à un médium, utilisent ses faiblesses, cela devient difficile si le médium est irréprochable. Dans un groupe, un médium ayant une mauvaise moralité peut perturber toute l’harmonie du groupe mais inévitablement, cela le conduira vers sa perte. Le travail dans un groupe spirite permet de s’assurer une protection sûre pour un médium. Les médiums doivent pouvoir se faire confiance et être solidaires, travaillant dans l’unité pour un même objectif. Pour cela, ce travail de groupe doit se faire dans un cadre structuré pour donner une aide efficace aux Esprits souffrants. Il doit se faire avec beaucoup de discipline et de rigueur pour canaliser et maîtriser rapidement les Esprits perturbateurs.
Il est recommandé que les séances ne se fassent pas chez un médium du groupe mais dans une salle à part pour éviter que des Esprits perturbés restent chez le médium après la séance et lui causent des problèmes. De plus, ce travail doit se faire dans une plage d’horaire précise pour donner des limites aux Esprits, sous peine d’être rapidement envahis et que les médiums soient perturbés en dehors des séances. Les Esprits supérieurs qui assistent les médiums pendant les séances ont aussi des impératifs horaires et ne peuvent donc pas assister ni protéger les médiums convenablement en dehors des plages d’horaires prévus.
Pour aider les Esprits souffrants, les médiums doivent faire preuve d’une grande indulgence envers eux et ne pas les juger. Sachant qu’ils sont aussi des Esprits souffrants, ils doivent les traiter avec beaucoup de respect. L’amour, l’humilité et la patience sont de rigueur.
Les médiums ont souvent tendance à oublier que si du côté humain, il y eu deuil suite à la perte d’un être cher, du côté Esprits, ils peuvent aussi se retrouver dans le même cas.
Un exemple dans le livre de Nosso Lar où André Luiz a mis longtemps avant de pouvoir voir la famille qu’il avait laissée. Si les Esprits peuvent voir ceux qu’ils ont laissés, le fait de ne pas pouvoir communiquer librement avec eux, peuvent les affliger. Les médiums peuvent faire beaucoup pour aider les Esprits à surmonter cette séparation.
Les suicidés, un discours leur a été exclusivement réservé, tellement leur condition est désastreuse. Beaucoup de travail attendent les médiums qui veulent les aider, un travail dans une coopération constante avec des Esprits supérieurs qui soutiennent et protègent les médiums de bonne volonté et de bonne moralité.