J’aimerais beaucoup savoir ce que dit la doctrine spirite à propos de la pratique de la magie et plus particulièrement de la wicca (philosophie païenne fondée sur l’ amour du dieu et de la déesse qui représentent à eux deux l’ ensemble de l’ univers). Elle-même se fonde sur la capacité d’évolution de l’homme. Merci beaucoup d’avance de bien vouloir prendre le temps de lire mon message et d’ y répondre.
Bonjour Patrick,
Je vais certainement vous décevoir, mais la doctrine spirite ne souffle mot de la wicca et je doute fort que cette philosophie ait été connue par nos maîtres tout particulièrement A Kardec. Elle est basée sur la dualité ce que l’on retrouve dans le manichéisme ou chez les cathares (dualité entre le masculin et le féminin, entre le bien et le mal).
Quant à la magie, tout dépend ce qui est sous-entendu par ce mot. S’il s’agit de pratiques occultes compliquées, effectuées dans des buts égoïstes alors le spiritisme les condamne car elles ne peuvent que faire appel à des esprits inférieurs ou méchants qui tôt ou tard prendront le pouvoir. Par contre si l’âme agit pour retrouver sa patrie spirituelle et ses frères qui y habitent, alors on peut dire que le spiritisme est magique.
Le spiritisme est très simple. Basé sur les principes christiques d’amour de Dieu et d’amour et de solidarité entre les humains ainsi que sur la responsabilité individuelle, il admet l’alternance de séjours terrestres et de séjours dans le monde spirituel, sans vraiment de coupure, mais toujours avec solidarité. Cette alternance est nécessaire à l’évolution de l’homme, Etre qui doit devenir de moins en moins grossier en se spiritualisant jusqu’à ne plus avoir besoin de s’incarner sur notre planète. L’homme évolue donc par ses efforts, avec l’aide de ses guides spirituels, d’incarnations en incarnations, selon le plan Divin et la justice Divine. La médûmnité est une sorte de canal qui permet la communication entre les deux états : incarné ou désincarné.
Notre philosophie spirite est avant tout une pratique au quotidien. L’étude est nécessaire, indispensable mais elle conduit à l’acte.
Bien à vous
Michel