Bonjour,
Les maladies sont toujours la conséquence d'abus ou de désordres de la vie présente ou celles d'avant. Ces désordres s'impriment dans le périsprit et s'il n'est pas réparé correctement dans l'entre deux vies, on revient effectivement avec des maladies qui, pour diverses raisons, se mettent en place à des moments de notre vie particulier. Le cancer en fait partie, celui du fumeur, peut être dû à une pratique intensive de la cigarette. Le cancer du côlon a certainement des explications dans d'autres vies mais il est difficile de vous en avancer les raisons.
Fraternellement,
Jean
Bonjour,
Force est de constater qu’il y a très peu monde qui n’ait aucune superstitions. Nous pouvons les classer dans deux catégories, les superstitions qui sont personnelles et liées à notre propre histoire et les superstitions liées à nos coutumes dont le fameux nombre 13 fait parti.
Il est facile de se créer des superstitions personnelles liées à notre propre histoire. Un objet, un chiffre, une couleur, associés un jour, à une situation heureuse peuvent devenir un porte bonheur ou associés à une situation difficile peuvent devenir quelque chose que l’on bannît, que l’on évite à tout prix engendrant des rituels. Les rituels commencent dès notre plus jeune âge. Le « doudou », par exemple, que presque tout le monde a eu à l’enfance, utilisé comme objet transitionnel par l’enfant, le soulage de ses angoisses et le rassure. Il y a autour de lui, tout un rituel. Ces rituels qui rassurent et qui nous permettent d’évacuer des angoisses n’ont rien de mauvais à condition qu’ils ne nous fassent pas perdre toute objectivité, prêtant à des faits, des événements ou des objets, des pouvoirs surnaturels ou une force particulière. Ceux qui perdent toute objectivité deviennent complètement dépendant de ces rituels, ils n’ont plus le sentiment de pouvoir agir sur leur vie sans passer par ces objets transitionnels. De cette dépendance aux rituels, vient une peur constante de ne pas pouvoir les réaliser correctement ce qui impliquerait l’arrivée d’un malheur.
Les superstitions liées aux coutumes, très courantes, varient d’un pays à un autre et peuvent même être opposées. Le nombre 13 cité plus haut est considéré comme portant malheur en France, mais bonheur en Italie, pour eux c’est le nombre 17 qui porte malheur. Quand nous considérons l’histoire de ces superstitions et comment nous y sommes arrivés, nous voyons à quel point elles sont ridicules. Par exemple, se lever du pied gauche, pour les superstitieux c’est signe d’un malheur dans la journée ou d’une journée qui promet d’être exécrable. Ils évitent à tout prix de se lever de ce pied. La mauvaise réputation qui entoure en général la gauche s’explique par son origine. L’adjectif latin «sinister» a donné le mot «senestre» (ancien français pour gauche) ainsi que le mot «sinistre», synonyme de funeste et de dégâts. Plus de peur à avoir de se lever du pied gauche.
Le seul vrai bonheur se trouve en ayant un cœur toujours porté à l’harmonie, à l’humilité et à l’amour dans l’accomplissement intégral des desseins de Dieu.
Vous pouvez lire le bulletin numéro 64, sous le titre « Croyances et superstition », consultable sur notre site à cette adresse http://www.cslak.fr/bibliotheque/bulletins-du-centre-journaux-trimestriels/1728-bulletin-64b. Vous y trouverez plus de détails.
Fraternellement,
Stéphane
Bonjour,
Concernant le sort bon ou mauvais de chacun, l’hérédité n’explique pas tout ni les conséquences de ce que nous faisons de notre vie. C’est pour cela que nous constatons des personnes justes, bonnes qui semblent écrasées par les épreuves, alors que des personnes méchantes semblent prospérer. Si la vie commence seulement à la naissance, que rien n’existe antérieurement pour chacun de nous, nous ne pouvons pas comprendre ces inégalités apparentes qui nous choquent, pas plus que la justice divine.
La réincarnation permet de comprendre la conception possible d’un Être qui gouverne l’univers avec justice. La doctrine des vies successives montre que chacun emporte au-delà de la tombe et rapporte en naissant la semence du passé. Cette semence répandra ses fruits sur la vie actuelle et même sur les suivantes, si une seule existence ne suffit pas à épuiser les conséquences mauvaises de nos vies antérieures. Sans oublier que nos actes de chaque jour viennent s’ajouter aux causes anciennes, les atténuant ou les aggravant, formant avec elles un enchaînement qui, dans leur ensemble, composeront la trame de notre destin.
La sanction morale, si insuffisante, parfois si nulle, lorsqu'on l'étudie au point de vue d'une vie unique, se retrouve absolue et parfaite dans la succession de nos existences. Nous subissons le contrecoup de nos actions. De même par nos actions, nous construisons notre avenir. Tout préjudice entraîne des causes de souffrances et une réparation complète nécessaire.
En vertu d’une loi universelle, nous ne pouvons jouir que d’une situation proportionnée à nos mérites. Notre bonheur, malgré des apparences souvent trompeuses, est toujours en rapport direct avec notre capacité pour le bien. Cette loi fixe les conditions de nos renaissances et trace les grandes lignes de nos destinées. Cela explique que des méchants semblent heureux alors que des justes croulent sous les souffrances. L'heure de la réparation a sonné pour les uns ; elle est proche pour les autres.
La vraie liberté est dans l’affranchissement des liens du corps, sur terre nous sommes en captivité. Nous pouvons considérer que celui qui part a fini sa tâche, et celui qui reste ne l’a peut-être pas commencé. C’est pourquoi Dieu, dans son infini bonté donne souvent à un Esprit encore dans les voies du progrès une vie longue lui offrant la possibilité de progresser, et en récompense de ses mérites, à un bon, une vie courte. Ce qui nous paraît être un mal est finalement un bien. N’oublions pas que Dieu est juste en toutes choses.
Cette réponse fait référence au livre de l’Évangile selon le spiritisme d’Allan Kardec chapitre 5, « Bienheureux les affligés », sous titre, « Si c’était un homme de bien, il serait tué » et au livre « Le problème de l’être et de la destinée » de Léon Denis, deuxième partie, le problème de la destinée, chapitre 13, « Les vies successives. – La réincarnation et ses lois »
Fraternellement,
Delphine
Bonjour,
Oui, elle est conseillée parce que son exercice nous apporte d’innombrables et grands bénéfices. Le premier, c’est la preuve de l’existence de l’Esprit, de son immortalité et de son individualité dans l’au-delà. En exerçant la médiumnité, nous pouvons nous informer de ce qui existe et se passe dans le plan spirituel, comme la continuité de la vie terrestre et comme conséquence de nos actes dans ce monde.
Nous pouvons recevoir l'aide des bons Esprits, des enseignements, des consolations et parfois des guérisons. Nous pouvons aider les bons Esprits dans l'assistance et les éclaircissements spirituels aux incarnés et aux désincarnés. Nous pouvons développer et éduquer nos facultés médiumniques et élargir puis perfectionner la relation entre incarnés et désincarnés, notre grande famille universelle, jusqu'à contacter parfois des êtres chers désincarnés, lorsque les lois divines le permettent dans un but nécessaire et opportun.
Lorsque cette pratique est mal orientée, il y a des inconvénients. Lorsque nous offrons les meilleures dispositions et de très bonnes conditions à l’échange médiumnique, les Esprits viennent en plus grand nombre que lors de conditions normales. Ils peuvent ainsi exercer beaucoup plus leur influence sur les médiums et sur les participants de la réunion. Ils viennent, attirés par la loi d'affinité, leurs pensées et leurs sentiments sont similaires à ceux du groupe et agissent à travers les pensées et leurs actions fluidiques ne sont pas toujours perçues par les participants.
Si le groupe n'est pas vigilant, ni préparé pour l’échange médiumnique, il pourra attirer des Esprits inférieurs et subir des dégâts. L’action fluidique maléfique des mauvaises vibrations amènent des perturbations psychologiques et même physiques (violences, désordres) sur les personnes et l'ambiance. Les mauvaises orientations spirituelles créent des mystifications ou une obsession individuelle ou collective.
Les assistants, outre les dégâts déjà mentionnés, peuvent devenir incrédules face à des erreurs et à des absurdités entendues ou vécues lors de réunions mal orientées ou à l’inverse devenir fanatiques en étant totalement crédules face à ces mêmes erreurs ou absurdités parce qu’ils ne sont pas capables de les reconnaître.
Les médiums sans formation, possédant une médiumnité non maitrisée, peuvent être les victimes de ces dégâts par des suggestions, de l'animisme. Ils peuvent même frauder.
Fraternellement,
Pierre
Bonjour,
Non, certainement pas, un enfant porteur de problèmes physiques ou mentaux est avant tout un Esprit qui a des liens avec un passé difficile. Personne ne souffre sans raison en s’incarnant.
Il y a d’autres infractions à la loi divine qui peuvent conduire l'individu à avoir un corps déficient comme, par exemple, un homme violent avec sa compagne et ses enfants peut revenir avec un corps malformé. Un prédateur sexuel peut revenir avec des troubles mentaux... Les conséquences de ces actes se traduisent, dans son périsprit ,par des perturbations importantes que l'on retrouve dans le corps physique lors de l'incarnation.
Fraternellement,
François
Bonjour,
Les Esprits n’obéissent aux ordres de personne. Il faut attendre, pour qu’ils se manifestent, qu’ils le veuillent bien. Cela demande de la volonté, de la persévérance et de se mettre dans les conditions nécessaires et aussi de la médiumnité. Au lieu de vouloir voir une manifestation pour être convaincu, il serait plus judicieux qu’elle commence par s’instruire par la théorie en lisant, en apprenant les fondements du spiritisme, en découvrant la description des phénomènes pour se faire une première conviction morale. Le spiritisme est une science qui traite de la nature, de l’origine et de la destinée des Esprits et de leurs rapports avec le monde corporel. Pour se forger une opinion sincère de cette science, elle doit se dépouiller de toute idée préconçue, être impartiale. Elle doit élever ses pensées au-dessus de l’horizon matériel et moral humain. Comme aucune connaissance sérieuse d’une science ne s’acquière sans peine, seule la patiente et la persévérance lui permettra de se l’approprier pas à pas par l’étude et l’observation.
Il faut savoir que certains sceptiques nient jusqu’aux manifestations des plus flagrantes, maintenant qu’elles ne prouvent rien. Il faut savoir aussi que le fait de constater la véracité d’une manifestation, donc l’existence des Esprits peut contrarier fortement certaines personnes qui sont alors obligés de se remettre en question. Elles finissent souvent par se trouver des arguments contre leur existence pour ne pas changer.
Inutile de s’acharner à la convaincre de croire et comprendre une chose pour laquelle elle n’est pas encore prête. Laissez le temps faire son œuvre.
Si toutefois, elle s’y intéresse, elle peut lire le livre des Esprits d’Allan Kardec, notamment le livre 2, « Monde spirite ou des Esprits ». Elle peut lire le livre des médiums d’Allan Kardec en particulier le chapitre 1 de la première partie, « Y-a-t-il des Esprits ? », où il est dit que le doute concernant l’existence des Esprits a pour cause première l’ignorance de leur véritable nature. Il est montré que les Esprits sont des êtres intelligents de la création, les âmes de ceux qui ont quitté leur enveloppe corporelle.
Pour vous, vous pouvez lire le livre « Qu’est-ce que le spiritisme » d’Allan Kardec, partie « Petite conférence spirite », chapitre « Deuxième entretien – le sceptique », sous-titres « Les incrédules ne peuvent voir pour se convaincre » et « Bon ou mauvais vouloir des Esprits pour convaincre ».
Fraternellement,
Bruno
Bonjour,
Nous pouvons vous aider pour comprendre ce qui se passe et il est nécessaire pour cela que vous veniez dans un premier temps un mercredi à l'aide spirituelle pour un premier contact.
Si votre médiumnité se développe contre votre volonté, vous serez en quelque sorte dans l'obligation d'en faire quelque chose. Vous ne pourrez pas aller à l'encontre de la volonté divine.
Nous organisons des cours d'initiation médiumnique en trois années pour comprendre dans un premier temps les phénomènes et dans un deuxième temps pour expliquer toutes les sensations qui se passent chez un médium.
Fraternellement,
France
Bonjour,
Nous ne posons pas ce genre de questions dans nos réunions spirites qui sont consacrées essentiellement à l’aide soit des incarnés ou des désincarnés. Concernant les Esprits inférieurs comme les dictateurs du 20ème siècle ou du 21ème, ils sont aussi des enfants de Dieu, par conséquent, ils sont aidés, soutenus et encouragés vers les voies de l’évolution. Leurs progrès seront plus lents à obtenir.
En ce qui concerne leurs réincarnations, il est bien difficile de répondre. La terre reste encore un monde d’épreuves où de nombreux Esprits se réincarnent pour apprendre et traverser des expiations.
Fraternellement,
Huguette
Bonjour,
En principe, l’avenir est caché à l’homme. Il pourrait négliger le présent, et n’agirait pas avec la même liberté qu’en ne le connaissant pas, parce qu’il serait dominés par la pensée que, si une chose doit arriver, il n’a pas à s’en occuper, ou bien il chercherait à l’entraver. Quand rarement l’avenir lui est révélé cela peut être pour plusieurs raisons, voyons lesquelles. La connaissance de l’avenir doit dans certains cas pouvoir faciliter l’accomplissement de l’événement au lieu de l’entraver, en engageant à agir autrement qu’on n’eût fait sans cela. C’est aussi souvent une épreuve, la perspective d’un événement peut éveiller des pensées plus ou moins bonnes comme la cupidité à l’annonce par exemple d’une fortune arrivante. Elle peut éveillée aussi en l’homme de bons sentiments et des pensées généreuses. Il aura tout le mérite ou le tort des pensées bonnes ou mauvaises que la croyance à l’événement à fait naître en lui. Si la prédiction ne se révèle pas, ce peut être une épreuve de la manière dont il supportera la déception.
Comment les Esprits connaissent-ils l’avenir ? L’avenir pour nous, semble présent pour eux. Prenons un exemple pour illustré ce propos. Supposons un homme placé sur une montagne considérant la vaste étendue de la plaine et regardant un voyageur marché pour la première fois sur une route dans cette plaine. De sa place, il pourra d’un coup d’œil voir tout ce que va rencontrer le voyageur sur sa route, accidents du terrain, rivières à franchir, bois à traverser, personnes qu’il va rencontrer… Pour lui, tout cela est le présent, il voit simultanément tous les événements que le voyageur rencontrera. Pour le voyageur, c’est l’inconnu, l’avenir, parce que sa vue ne s’étend pas au-delà du petit cercle qui l’entoure. Si l’homme qui est sur la montagne descendait vers le voyageur pour lui parler de ce qu’il allait rencontrer, il lui prédirait l’avenir. Les Esprits dématérialisés sont comme l'homme de la montagne ; l'espace et la durée s'effacent pour eux. Les Esprits ne sont pas tous logés à la même enseigne sur la connaissance de notre avenir. L'étendue et la pénétration de leur vue sont proportionnées à leur épuration et à leur élévation dans la hiérarchie spirituelle, comme l’homme sur la montagne, qui plus il sera haut, plus sa vue sur la route du voyageur sera étendue. En contraste, certains Esprits peu évolués ne connaissent pas plus l’avenir que l’homme.
Pour plus d’information, vous pouvez lire la réponse à la question 243 page 120 et les réponses aux questions 868 à 870 pages 372 et 373 du livre des Esprits d’Allan Kardec et le chapitre 16, « Théorie de la prescience » pages 325 à 334 du livre La Genèse d’Allan Kardec. Vous pouvez aussi regarder la vidéo sur youtube de la TV spirite, sous le titre,La genèse 3 « les prédictions » de la plume spirite.
Fraternellement,
Brigitte
Bonjour,
Effectivement, vivre une EMI est un détachement mais ce n'est pas une mort. Il y a un choc émotionnel violent au départ qui dégage l'Esprit de son corps physique mais il est toujours rattaché avec le cordon d'argent. C'est donc une expérience qu'il vit avec la traversée du tunnel et la vision des proches. Dans la mort, il y a un autre processus, il y a le dégagement du fluide vital, petit à petit, puis le détachement de l'Esprit du corps physique, le cordon d'argent est ensuite rompu, comme vous avez dû le lire dans vos lectures. Il faut donc que l'Esprit soit consentant et conscient de ce processus pour que cela se passe bien. Ensuite, suivant son taux vibratoire, il peut ou non se détacher de la terre, du seuil, etc... et renaître en quelque sorte dans le monde de l'au-delà. Pour vos autres questions : En général, les incinérations se font après quelques jours du décès, il y a le temps du recueillement pour la famille, de la préparation de la cérémonie, cela suffit aux Esprits pour bien dégager le corps physique. Il n'y a pas de traumatisme par conséquent. S'il a la sensation d'être brûlé, c'est qu'il reste près du corps et qu'il y est attaché mais le détachement est fait.
Fraternellement,
Catherine
Bonjour,
En principe, l’avenir est caché à l’homme. Il pourrait négliger le présent, et n’agirait pas avec la même liberté qu’en ne le connaissant pas, parce qu’il serait dominés par la pensée que, si une chose doit arriver, il n’a pas à s’en occuper, ou bien il chercherait à l’entraver. Quand rarement l’avenir lui est révélé cela peut être pour plusieurs raisons, voyons lesquelles. La connaissance de l’avenir doit dans certains cas pouvoir faciliter l’accomplissement de l’événement au lieu de l’entraver, en engageant à agir autrement qu’on n’eût fait sans cela. C’est aussi souvent une épreuve, la perspective d’un événement peut éveiller des pensées plus ou moins bonnes comme la cupidité à l’annonce par exemple d’une fortune arrivante. Elle peut éveillée aussi en l’homme de bons sentiments et des pensées généreuses. Il aura tout le mérite ou le tort des pensées bonnes ou mauvaises que la croyance à l’événement à fait naître en lui. Si la prédiction ne se révèle pas, ce peut être une épreuve de la manière dont il supportera la déception.
Comment les Esprits connaissent-ils l’avenir ? L’avenir pour nous, semble présent pour eux. Prenons un exemple pour illustré ce propos. Supposons un homme placé sur une montagne considérant la vaste étendue de la plaine et regardant un voyageur marché pour la première fois sur une route dans cette plaine. De sa place, il pourra d’un coup d’œil voir tout ce que va rencontrer le voyageur sur sa route, accidents du terrain, rivières à franchir, bois à traverser, personnes qu’il va rencontrer… Pour lui, tout cela est le présent, il voit simultanément tous les événements que le voyageur rencontrera. Pour le voyageur, c’est l’inconnu, l’avenir, parce que sa vue ne s’étend pas au-delà du petit cercle qui l’entoure. Si l’homme qui est sur la montagne descendait vers le voyageur pour lui parler de ce qu’il allait rencontrer, il lui prédirait l’avenir. Les Esprits dématérialisés sont comme l'homme de la montagne ; l'espace et la durée s'effacent pour eux. Les Esprits ne sont pas tous logés à la même enseigne sur la connaissance de notre avenir. L'étendue et la pénétration de leur vue sont proportionnées à leur épuration et à leur élévation dans la hiérarchie spirituelle, comme l’homme sur la montagne, qui plus il sera haut, plus sa vue sur la route du voyageur sera étendue. En contraste, certains Esprits peu évolués ne connaissent pas plus l’avenir que l’homme.
Pour plus d’information, vous pouvez lire la réponse à la question 243 page 120 et les réponses aux questions 868 à 870 pages 372 et 373 du livre des Esprits d’Allan Kardec et le chapitre 16, « Théorie de la prescience » pages 325 à 334 du livre La Genèse d’Allan Kardec. Vous pouvez aussi regarder la vidéo sur youtube de la TV spirite, sous le titre, « La genèse 3 « les prédictions » la plume spirite en allant sur ce lien : https://www.youtube.com/watch?v=bDx0pRwztWU&index=3&list=PL38RGmHlp5pKOnw2AjV8Uc37yOGmNfe1t
Fraternellement,
Brigitte
Bonjour,
Notre liberté est effectivement restreinte, mais en perpétuel développement. Nous sommes vraiment mûrs pour la liberté que le jour où les lois universelles, extérieures à nous, sont devenues intérieures et conscientes par le fait même de notre évolution. Le jour où nous nous sommes pénétrés de la loi et en avons fait la règle de nos actions, nous avons atteint le point moral où nous nous possédons, où nous nous dominons et où nous nous gouvernons nous-mêmes. Ainsi, chaque être conquiert sa propre liberté au cours de l'évolution qu'il doit accomplir. Ses progrès ne sont pas autre chose que l’extension de son libre arbitre. Suppléée d'abord par l'instinct, qui disparaît peu à peu pour faire place à la raison, notre liberté est très limitée dans nos étapes inférieures et dans toute la période de notre éducation première. Elle prend une extension considérable dès que l'esprit a acquis la compréhension de la loi.
L'intelligence et la volonté arrivent à prédominer peu à peu sur ce qui représente à nos yeux la fatalité. Le libre arbitre est donc un épanouissement de la personnalité et de la conscience. Pour être libre, il faut vouloir l'être et faire les efforts nécessaires pour le devenir, en s'affranchissant des servitudes de l'ignorance et des basses passions, en substituant l'empire de la raison à celui des sensations et des instincts. Quelque soit notre évolution, il y a toujours une place pour notre libre volonté.
Nous pouvons dire que l’âme subit d'autant plus le poids des fatalités matérielles qu'elle est plus arriérée et plus inconsciente ; elle est d'autant plus libre qu'elle s'élève davantage et se rapproche du divin. Dans son état d'ignorance, il est heureux pour elle d'être soumise à une direction. Mais, devenue sage et parfaite, elle jouit de sa liberté dans la lumière divine.
Etant encore imparfaits, nous sommes comme des enfants qui ont besoin encore d’être guidés. Comme des enfants qui à mesure qu’ils grandissent et mûrissent, obtiennent plus de liberté, nous acquérons au fil de notre lente évolution plus de liberté.
Comment faire pour être plus libre ? Par une éducation et un entraînement prolongés de nos facultés : libération physique par la limitation des appétits ; libération intellectuelle par la conquête de la vérité ; libération morale par la recherche de la vertu. Ce travail est long et ils nous restent encore beaucoup de chemin à parcourir. Sachant, heureusement que toujours, à tous les degrés de notre ascension, nous sommes assistés, guidés, conseillés par des Intelligences supérieures, par des Esprits plus grands et plus éclairés que nous.
Le livre « Le problème de l’être et de la destinée » de Léon Denis au chapitre 22 apporte plus de précisions sur ce sujet.
Fraternellement,
Agnès
Bonjour,
Nos cours que vous trouvez sur le site apportent une information générale sur le spiritisme, ce sont des initiations, ils n'ont pas la prétention de vous former à la médiumnité.
Pour développer la médiumnité, il faut du temps, beaucoup de temps. Si vous n'avez jamais eu d'intuitions ou des ressentis particuliers durant votre vie, enfin la preuve d'une forme de sensibilité, il sera certainement difficile de développer quelque chose dans cette vie.
Dans notre centre, nous avons des adhérents ainsi, nous leur apprenons à travailler alors la méditation puis les fluides. Ils ne seront jamais médiums mais ils désirent être des ouvriers disponibles et ils le deviendront certainement pour les vies prochaines.
Si vous avez parfois des images, des sensations de présences autour de vous, dans un centre spirite, on peut vous guider et vous apprendre à discerner la présence d'Esprits et vous orientez vers une médiumnité d'incorporation ou d'écriture et cela avec l'aide de nos guides spirituels. Si vous êtes loin d'un centre, cela devient difficile mais vous pouvez vous instruire, les ouvrages ne manquent pas.
Fraternellement,
Catherine
Bonjour,
Nous pouvons considérer cette prière comme un chef d’œuvre de sublimité et de simplicité. Elle résume tous les devoirs de l’homme envers Dieu, envers lui-même et envers son prochain. Cette belle prière en quelques mots :
1- « Notre Père qui êtes aux cieux, que votre nom soit sanctifié » est une profession de foi et un acte d’adoration.
2- « Que votre règne arrive ! », la connaissance et l’application des lois divines pleines de sagesse feraient le bonheur des hommes s’ils les observaient, faisant régner entre eux la paix, la justice, la solidarité et la charité.
3- « Que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel ! », est la soumission des hommes à Dieu.
4- « Donnez-nous notre pain de chaque jour », c’est demander des choses nécessaires à la vie, c’est-à-dire demander d’être secondé, si nous sommes de bonne volonté pour qu’Il nous donne du courage, de la force, les moyens d’acquérir par le travail, les choses nécessaires de la vie.
5- « Remettez-nous nos dettes comme nous les remettons à ceux qui nous doivent. – Pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. », requête qui nous met en face de nos responsabilités et qui nous pousse au pardon, si nous voulons nous-mêmes être pardonnés.
6- « Ne nous abandonnez point à la tentation, mais délivrez-nous du mal. », est une demande d’assistance pour résister à la tentation, nous améliorer et nous élever. « Ne nous laisse pas entrer en tentation », nouvelle version depuis le 3/12/17.
7- « Ainsi soit-il. », c'est-à-dire qu’il soit fait selon la volonté de Dieu, cela implique d’avoir foi en Lui et de Lui être soumis.
Dans le livre de l’Evangile selon le spiritisme d’Allan Kardec au chapitre 28, « Recueil de prières spirite », sous le sous-titre, « Prière générale », elle est décryptée dans les détails et toute sa portée y est montrée.
Vous avez raison d’avoir des doutes sur la portée d’une prière récitée ou dite sans conviction. Quelles que soient nos convictions, quel que soit la forme, quels que soient les mots que nous utilisons, le plus important est le cœur que nous y mettons. Une bonne pensée vaut mieux que de nombreuses paroles ou le cœur n’est pour rien.
Si malgré tout, vous avez besoin d’un support, vous pouvez trouver dans le livre cité plus haut, dans le même chapitre, au sous-titre, « Prière pour ceux qui ne sont plus sur terre », des exemples de prières que vous pouvez adapter à votre mère.
Pour plus de détails vous pouvez lire le chapitre précédant de ce livre sur l’importance de la prière, son efficacité, et sur les moyens de prier.
Fraternellement,
Sonia
Bonjour,
Vous n'êtes pas la seule à avoir noter des différences avec le contenu du livre des Esprits. En matière de spiritisme, la référence est et restera toujours le livre des Esprits qui est une révélation. En ce qui concerne Greber, il était un prêtre catholique avant tout et sur certains aspects comme Satan, il est resté avec ses idées.
Sur le plan spirituel, il existe des Esprits méchants, perturbateurs, haineux. La terre est un monde en cours d'évolution.
L'idée d'un Esprit qui aurait la même évolution que le Christ et serait tombé est ridicule car si l'on acquiert et comprend la fraternité, la charité, on ne peut pas chuter ensuite, cela fait partie de l'évolution.
Fraternellement,
Catherine
Bonjour,
La sympathie ou l’antipathie soudaine sont presque toujours le retour de sensations ressenties dans une incarnation précédente, dans des circonstances provoquant ses sentiments. En principe, l'oubli des existences antérieures est une des conséquences de la réincarnation. Toutefois, cet oubli n'est pas absolu. Chez beaucoup de personnes, le passé se retrouve sous la forme d'impressions, sinon de souvenirs précis. Ces impressions influencent parfois nos actes ; ce sont celles qui ne proviennent ni de l'éducation, ni du milieu, ni de l'hérédité. Au nombre, on peut classer les sympathies et les antipathies soudaines.
Un exemple sur une raison qui peut provoquer une antipathie est donné dans un livre écrit par Gabriel Delanne sous le titre « Réincarnation », chapitre 7, « les expériences de rénovation de la mémoire », sous titre, « haine tenace ». C’est l’exemple d’un Esprit qui exerçait sa vengeance sur une femme. L’Esprit expliqua au médium qui avait gagné sa confiance la raison qui le faisait agir.Dans une précédente existence, dit-il, je faisais partie d'une famille princière russe. Nous étions trois enfants, deux filles et un garçon. Mes sœurs, pour jouir de mon patrimoine, me firent enfermer dans une maison d'où je ne pus sortir que par la mort. Là je me suis juré que, si je le pouvais, tôt ou tard, je me vengerai. Dieu dans sa bonté a permis que nous nous réincarnions dans le même milieu, de telle façon que par les liens du mariage nous sommes arrivés à être beau-frère et belle-sœur ; malgré cela, pendant ma vie, nous n'avons pu sympathiser ensemble sans en connaître les raisons. Je suis mort au monde de la matière voilà treize ans ; je pus me reconnaître assez vite pour voir que ma sœur du passé était ma belle-sœur du présent. De là notre antipathie l'un pour l'autre et de là aussi ma vengeance ; j'étais mort enfermé ; je voulus qu'à son tour elle subit le même sort.
Toute antipathie, aussi justifiée soit-elle, devrait finir par laisser place à la sympathie par un travail constructif.
Pour compléter ces explications, vous pouvez lire, si vous le voulez, le livre des Esprits d’Allan Kardec, Livre 2, monde spirite ou des Esprits, chapitre 7, retour à la vie corporelle, sous titres, sympathies et antipathies terrestres ; le livre, Le problème de l’être et de la destiné de Léon Denis, deuxième partie, le problème de la destinée, chapitre 14, les vies successives – preuves expérimentales – rénovation de la mémoire ; le livre, le consolateur psychographié par Chico Xavier, dicté par l’Esprit Emmanuel, partie 2, sentiment, titre, affection et sous titre, sympathie et antipathie.
Fraternellement,
Antoine
Bonjour,
Pour qu’une manifestation se produise la présence d’un médium est nécessaire. Les Esprits, séparés par la mort de la matière grossière, c’est-à-dire de leur corps physique, ne peuvent plus agir sur celle-ci. De ce fait, ils ne peuvent plus se manifester non plus dans le milieu humain, sans le secours d’une force, d’une énergie qu’ils empruntent à l’organisme d’un être vivant. Toute personne, appelée médium, susceptible de fournir, d’extérioriser cette force, est propre à jouer un rôle dans les manifestations comme le déplacement d’objets, les coups frappés.
Contrairement à la femme que vous décrivez comme vous ridiculisant, vous avez une médiumnité suffisante que les Esprits utilisent pour se manifester comme vous l’avez décrit. Ce qui a pu être constaté dans ce château.
Dans le cas du château pour qu’il y ait manifestations, en dehors d’un médium il faut aussi qu’il y ait des Esprits et qu’ils veulent se manifester, sachant qu’ils ne sont pas à notre service et qu’ils ne se manifestent pas toujours au moment où nous le voudrions.
La pratique de la médiumnité est un acte grave et sérieux et doit être utilisée dans un but d’aide bénévole à son prochain. Ce n’est pas un jeu, ni une distraction. La majorité des Esprits qui se communiquent par des manifestations physiques telles que vous connaissez visiblement bien, sont des Esprits peu évolués. Ces Esprits peuvent avoir besoins d’aide ou vous donner des avertissements. Comment comprendre leurs messages s’ils sont pris à la légère. D’autres se manifestent de ces façons pour s’amuser et entretenir la peur des humains. Jouer avec ces Esprits peut-être vraiment dangereux, ils peuvent dans certains cas, s’attacher à un individu et réellement le persécuter.
Ayant une forte médiumnité non contrôlée, il serait préférable de vous rapprocher d’un centre spirite, pour l’exercer en groupe où des médiums confirmés peuvent vous guider et surtout vous protéger, dans le but d’aider votre prochain. La lecture d’ouvrages, comme le livre des Esprits, le livre des médiums et le livre de l’Evangile selon le spiritisme d’Allan Kardec, vous permettra de mieux la comprendre, connaitre le monde des Esprits et comprendre toute sa portée morale et spirituelle.
Le comportement d’une personne sérieuse, irréprochable donne peu d’arguments aux moqueurs.
Fraternellement,
André
Bonjour,
Vous êtes ce que l’on appel une personne électrique douée d’une certaine dose d’électricité naturelle, produisant par le simple contact tous les effets d’attractions et de répulsion. L’intervention des Esprits implique un caractère intelligent des manifestations, quand ce caractère n’existe pas les manifestations ont une cause purement physique. Les personnes électriques puisent en elles-mêmes le fluide nécessaire à la production de phénomènes, et peuvent agir sans le secours d'Esprits étrangers. Nous pouvons dire que l’électricité est l’unique agent des phénomènes provoqués. Un Esprit peut toutefois les assister et profiter de leurs dispositions naturelles. Dans votre cas, il faut que vous soyez dans un état d’émotion spécial ou en colère pour que se produisent des phénomènes électriques. Si un Esprit était après vous, il n’aurait pas besoin que vous soyez dans un état d’émotion intense ou de colère pour provoquer des phénomènes électriques. Les Esprits ont besoins qu’un individu ou un groupe d’individu aient suffisamment de médiumnité pour pouvoir se manifester. Cette médiumnité ne varie pas en fonction des émotions.
Pour plus de renseignement vous pouvez lire le livre des médiums d’Allan Kardec parties 2, chapitre 4, paragraphe numéro 74-20 aux pages 88 et 89 et toujours dans la partie 2, le chapitre 14, paragraphe numéro 163, page 201.
Fraternellement,
Jean
Bonjour,
Etant croyante vous comprenez que la vie nous est donnée par Dieu et par Lui seul peut nous être prise, ce qui va donc à l’encontre de l’euthanasie, forme de suicide assisté. Nous constatons souvent qu’une maladie grave ou des épreuves difficiles permettent à ceux qui les subissent de voir la vie d’une autre manière les aidant à murir plus vite, à grandir. Et les derniers instants de vie d’une personne agonisante peuvent lui être très importants par les réflexions sur son esprit, lui épargnant à l’avenir bien des tourments, améliorant son karma, ce qui ne peut se produire dans le cas d’euthanasie.
L’incarnation est nécessaire pour l’évolution de l’Esprit et doit être préservée jusqu’à sa fin naturelle. Répondant à la loi d’amour et de charité, nous nous devons de faire tous nos efforts pour adoucir les épreuves de nos prochains. La mort naturelle permettant la désincarnation à son terme est à privilégier. Pour cela, quand la guérison est impossible, une démarche consistant à soulager la douleur est appropriée. Par contre la solution qui consiste à abréger la vie ou à la prolonger inutilement par une thérapie lourde, imposant des souffrances supplémentaires, n'est pas appropriée. Il est bien que votre mère puisse partir en douceur, c'est-à-dire avec ses douleurs calmées, sans précipiter sa mort ni s’acharner sur elle, la laissant se désincarner dans le temps prévu pour elle.
Pour un complément d’information vous pouvez consulter le livre de l’Évangile selon le spiritisme d’Allan Kardec, chapitre 5, « bienheureux les affligés », les points 27 et 28
Fraternellement,
Emilie
Bonjour,
Nous opterions plutôt pour votre troisième proposition. Dans un lieu où s'est déroulé un drame, des images s'impriment et une personne ayant une sensibilité peut les percevoir. Ainsi, vous pouvez vous trouver à Carcassonne et entendre le bruit des batailles. Ces images sont créés par les personnes qui ont vécu le drame et elles restent sur les lieux comme des créations mentales. Cela ne veut pas dire que les personnes qui sont mortes dans ce drame sont au plus mal, cela n'a rien à voir.
C'est la force de la pensée. Notre pensée est créatrice de masses que nous ne voyons mais qui existent. Pour plus d'informations sur le sujet, voyez Ernest Bozzano, la force de la pensée.
Fraternellement,
Catherine