Vous ici trouverez les réponses aux questions des internautes, rédigées par les médiums du CSLAK.
Bonjour Fabien,
Voici quelques signes que peuvent rencontrer les médiums lorsque la médiumnité n’est pas très bien éduquée. Ils nous indiquent aussi que la personne a des facilitées : la perception de fluides, la capacité de dédoublement, la sensation des présences invisibles, un sommeil trop profond avec des évanouissements et des syncopes inexpliqués. Il y a aussi les sensations ou les idées étranges, les changements rapides d'humeur, puis la sensation de gonflement ou de dilatation dans les mains, les pieds et dans tout le corps causé par le dédoublement spirituel. La sensation d’endormissement ou de fourmillement dans les bras et les jambes entre aussi dans ces signes ainsi que les frissons, les tremblements, les palpitations ou la chaleur excessive.
Tous ces signes montrent qu’une médiumnité est bien présente. Cependant, il n'est pas toujours facile de distinguer les manifestations médiumniques, à son début, avec les perturbations d’ordre organique. C’est pour cette raison que nous conseillons toujours de consulter son médecin et de faire les examens nécessaires pour être certain qu’il n’existe pas de pathologie.
Fraternellement,
Gisèle
Bonjour,
Il n’y a aucune règle précise quant à la durée entre deux incarnations. Un certain nombre de critères rentrent en jeu et peuvent faire intervenir différentes périodes plus ou moins longues. Parmi ces périodes on retrouve la période de trouble qui suit le décès dont la durée est fonction de l’avancement de l’Esprit et de la circonstance de la mort, de quelques heures à plusieurs années, puis celle de récupération ou l’Esprit reprend des forces, la période d’acceptation, de compréhension de sa nouvelle condition, de travail sur soi, très différentes suivant les Esprits. Vient la période de préparation de la future incarnation, du programme à accomplir puis la période d’attente de conditions favorables pour mener à bien ce nouveau programme.
Voyons deux exemples sur des temps très différents entre deux incarnations.
Le premier consigné dans le livre « Sexe et destin » par l’Esprit André Luiz et psychographié par Chico Xavier, au chapitre 11 et 12. C’est une jeune femme, Marita, qui était amoureuse d’un homme qui se maria avec sa sœur peu de temps avant sa désincarnation par suite d’un accident. Encore amoureuse de lui après sa mort, on lui accorda pour être près de lui de se réincarner pour devenir sa fille et donc la fille de sa sœur de sa vie précédente. Dans ce cas, Marita s’est réincarnée seulement deux ans après sa mort.
Le deuxième exemple consigné dans le livre « Le ciel et l’enfer » d’Allan Kardec, partie 2, chapitre 6, sous le sous-titre « l’Esprit de Castelnaudary », est celui d’un Esprit, criminel dans sa dernière vie. Il était en quelque sorte bloqué dans la maison où il avait commis ses meurtres depuis 200 ans quand il a été invoqué pour la première fois. Sa réincarnation n’était pas programmée, un grand travail sur lui-même l’attendait.
Ces exemples montrent bien qu’il n’y a aucun temps précis entre deux incarnations, ni même « une espérance de vie maximum » après laquelle l’Esprit doit revenir sur terre.
Fraternellement,
Emma
Bonjour,
Ce que nous faisons subir à notre corps physique laisse une empreinte à notre corps spirituel en bien comme en mal. Dans une nouvelle incarnation, cette empreinte sur notre corps spirituel va jouer un rôle important sur le nouveau corps physique. L’abus d’alcool laissera une empreinte néfaste sur notre corps spirituel. Une personne ayant abusée de l’alcool peut se retrouver par exemple, dans une prochaine incarnation, avec des problèmes au foie comme une hépatite, sans pour autant n’avoir fait aucun abus dans sa nouvelle vie. Nous rencontrons régulièrement des personnes ayant des problèmes de santé habituellement liés à des abus alors qu’elles ont une vie parfaitement saine. Elles récoltent ce qu’elles ont semé. Dès cette vie, nous pouvons subir les conséquences d’abus d’alcool, immédiat après avoir consommé une trop grande quantité d’alcool et à long terme dans le cas de l’alcoolisme.
L’abus d’alcool représente un piège dans la mesure où l’alcool procure un sentiment de bien-être apparent immédiat ou presque. Lors de regroupement, elle rassemble et procure un sentiment profond à ceux qui boivent d’appartenir à un groupe, mais souvent à condition de savoir tenir l’alcool en buvant beaucoup. Elle donne l’impression d’avoir une vie sociale en donnant par exemple des ailes aux timides qui penseraient avoir du mal sans elle. Mais c’est une bombe à retardement, on se rencontre de ses méfaits sur la santé souvent tard. De plus, il peut s’installé de manière insidieuse, si nous ne sommes pas suffisamment vigilant une alcoolo-dépendance qu’il est toujours difficile à combattre.
Vous pouvez voir sur le site en allant sur ce lien : http://www.cslak.fr/videoscope-bottom/item/boire-seul, une vidéo qui montre l’impact que peut avoir des Esprits désincarnés sur les incarnés au travers des faiblesses, en poussant les incarnés à boire par exemple.
Mais où commence l’abus ?
Quand elle nous rend malade, quand nous pouvons plus nous en passer, quand elle devient indispensable aux rassemblements entre amis, quand elle nous met dans des situations difficiles et regrettables, quand nous sommes obligés de prendre des doses de plus en plus conséquentes pour être « bien », l’abus, n’a-t-il pas commencé ?
Si nous tombons dans les excès il n’est jamais trop tard pour arrêter. Plus nous arrêterons tôt, moins les conséquences serons importantes.
Fraternellement,
Alexis
Bonjour,
Il est tout à fait possible de l’aider. Le simple fait de penser à elle peut déjà l’aider. Ceux qui viennent de se désincarner restent psychiquement liés à leurs proches et sont très touchés par ceux qui pensent eux. Mais attention, ces pensées peuvent soit apaiser soit au contraire exacerber leur souffrance. Dans le cas de votre amie, ce qui se retrouve souvent dans les cas de suicidés, de penser à ce qui l’a poussé au suicide et aux moyens qu’elle a utilisé pour se suicider ne font qu’augmenter sa souffrance. De plus, une tristesse trop intense liée à sa mort et une amertume sur son fardeau de culpabilité, ne lui sont pas non plus favorable. Pour l’aider, vous pouvez penser à elle, à ses difficultés, à ses souffrances, au bien qu’elle vous à fait, pas celui qu’elle ne peut plus vous faire, bien sûr, consciente que ses souffrances auront une fin et que toutes les pensées positives à son égard l’aideront. La prière est le meilleur remède. Grâce à elle, ses douleurs deviendront moins intenses et ses remords moins abrasifs. Dans la prière, les mots ne sont pas importants, c’est votre cœur qui doit parler. Si toutefois, vous n’y arrivez pas, vous pouvez utiliser la prière consignée dans le livre de l’Evangile selon le spiritisme d’Allan Kardec au chapitre 28, recueil de prières spirites, sous-titres, pour un suicidé. Les souffrances d’une personne qui s’est suicidé dure en général longtemps, l’aider demande du temps et de la patiente, vous pouvez aussi prier pour trouver la force de l’aider le temps nécessaire. Vous pouvez aussi vous rapprocher d’un centre spirite pour suivre ses progrès en demandant de temps en temps de ses nouvelles, en oubliant pas de lui laisser suffisamment de temps pour évoluer entre deux demandes.
Fraternellement,
Véronique
Bonjour,
Nous pouvons lire dans la réponse de la question 199 « Pourquoi la vie est-elle souvent interrompue dès l’enfance ? », du livre des Esprits d’Allan Kardec, que la durée de la vie de l'enfant peut être pour l'Esprit qui est incarné en lui le complément d'une existence interrompue avant le terme voulu, et sa mort est souvent une épreuve ou une expiation pour les parents.
Dans Le livre de l’évangile selon le spiritisme d’Allan Kardec chapitre 5 « Bienheureux les affligés », au sous-titre « Pertes de personnes aimées. Morts prématurées », il est indiqué que rien ne se fait sans un but intelligent, et, quoi que ce soit qui arrive, chaque chose a sa raison d’être. Il y a toujours une raison divine et régénératrice aux douleurs qui nous atteignent.
Il est écrit ensuite que la mort prématuré est souvent un grand bienfait que Dieu accorde à celui qui s’en va, et qui se trouve ainsi préservé des misères de la vie, ou des séductions qui auraient pu l'entraîner à sa perte. Celui qui meurt à la fleur de l'âge n'est point victime de la fatalité, mais Dieu juge qu'il lui est utile de ne pas rester plus longtemps sur la terre.
Si une douleur contenue est une preuve d’amour alliée à de bons souvenirs qui sont une source de joie pour l’enfant qui vient de partir, les douleurs déraisonnables l’affligent et l’empêche de poursuivre son parcours, elles dénotent un manque de foi, et sont une révolte contre la volonté de Dieu.
Le mieux est d’être convaincu que cette fille décédée, continue son parcours heureuse ou malheureuse en fonction de sa condition spirituelle. Plutôt que de se laisser aller dans un chagrin incontrôlé qui ne peut que la perturber, il est préférable de prier pour elle, pour sa paix.
Fraternellement,
Alain
Bonjour,
Pour répondre à vos questions, il est bien de voir pour commencer, ce qu'il se passe dès le début de la conception. Dans le livre des Esprit d’Allan Kardec, livre 2 – Monde spirite ou des Esprit, chapitre 7 – Retour à la vie corporelle, sous titre – Union de l’âme et du corps, nous trouvons des éléments précis.
La réponse de la question 344, « A quel moment l'âme s'unit-elle au corps ? », montre ce qu’il se passe dès le début de la conception. Il est écrit :
« L'union commence à la conception, mais elle n'est complète qu'au moment de la naissance. Du moment de la conception, l'Esprit désigné pour habiter tel corps y tient par un lien fluidique qui va se resserrant de plus en plus jusqu'à l'instant où l'enfant voit le jour ; le cri qui s'échappe alors de l'enfant annonce qu'il fait nombre parmi les vivants et les serviteurs de Dieu. »
Nous voyons qu’avant la naissance l’Esprit n’est pas incarné, mais unis au corps par un lien fluidique qui se resserre au fur et à mesure de la conception jusqu’à la naissance. La Réponse à la question 345 du livre des Esprit précise que l’union entre l’Esprit et le corps est définitive empêchant tout autre Esprit de remplacer celui qui est unis au corps. Mais comme les liens qui tiennent l’Esprit au corps sont faibles, ils peuvent être facilement rompus par la volonté de l’Esprit qui recule devant l’épreuve qu’il a choisie ; mais alors l’enfant ne vis pas.
Mais si l’Esprit n’est pas encore incarné et que les liens qui le tiennent au corps sont facilement rompus, nous pouvons nous poser une autre question, que l’on retrouve dans le livre des Esprit un peu plus loin. C’est la question 353 - L'union de l'Esprit et du corps n'étant complète et définitivement consommée qu'après la naissance, peut-on considérer le fœtus comme ayant une âme ? En réponse, il est écrit :
« L'Esprit qui doit l'animer existe en quelque sorte en dehors de lui ; il n'a donc pas, à proprement parler, une âme, puisque l'incarnation est seulement en voie de s'opérer ; mais il est lié à celle qu'il doit posséder. »
Même si au moment de la conception il n’y a pas à proprement parler, une âme, ni incarnation, le corps de l’enfant, dès le début de sa formation est lié de façon définitive à un seul Esprit par un lien fluidique. Si ce lien est rompu l’enfant ne peut pas vivre, donc l’Esprit ne pourra pas s’incarner dans se corps. Nous pouvons conclure facilement que ce lien fluidique est rompu lors d’un avortement, quelque soit le moment où l’avortement est fait.
La réponse à la question 357 du livre des Esprits montre que les conséquences de l’avortement pour l’Esprit est une existence nulle qu’il devra recommencer.
Nous nous sommes intéressés à l’Esprit, intéressons nous maintenant à la mère.
Quelles sont les conséquences pour la mère ?
Là encore nous pouvons trouver la réponse dans le Livre des Esprits au même chapitre à la question 358, « l’avortement volontaire est-il un crime, quelle que soit l’époque de la conception ? », la réponse est claire :
« Il y a toujours crime du moment que vous transgressez la loi de Dieu. La mère, ou tout autre, commettra toujours un crime en ôtant la vie à l'enfant avant sa naissance, car c'est empêcher l'âme de supporter les épreuves dont le corps devait être l'instrument. »
Une exception est faite dans le cas où la mère serait en danger par la naissance de l’enfant. La réponse à la question 359 sur ce point, indique qu’il vaut mieux sacrifier l’enfant en formation que la mère.
Le livre de l’Évangile selon le spiritisme d’Allan Kardec nous pousse à suivre l’exemple de Jésus, modèle d’indulgence et de charité. Dans le chapitre 11, il est écrit : Aimer son prochain comme soi-même ; faire pour les autres ce que nous voudrions que les autres fissent pour nous, expression la plus complète de la charité, car elle résume tous les devoirs envers le prochain. Vous ne voulez pas la condamner, mais l’aider, c’est une bonne chose. Vous pouvez l’aider à surmonter son dégout d’elle-même en lui montrant que rien n’est perdu, que tout acte peut nous servir à avancer et évoluer. Vous pouvez lui montrer que, Dieu infiniment bon et miséricordieux, donne toujours les moyens de ce rattraper, de réparer ses erreurs et d’avancer. Priez pour qu’elle puisse trouver du courage et de la résignation pour se relever et que cette erreur l’aide à évoluer. Priez pour cet esprit qui n’a pu se réincarner, pour qu’il ne lui en veule pas et qu’il soit près à pardonner si tel est le cas, et en lui souhaitant une prochaine incarnation heureuse.
Fraternellement,
Jean-Marc
Bonjour,
Dans le livre des Esprits d’Allan Kardec, livre deuxième – Monde spirite ou des Esprits, chapitre VI – Vie spirite, au numéro 257, il est écrit :
Dégagé du corps, l'Esprit peut souffrir, mais cette souffrance n'est pas celle du corps : ce n'est cependant pas une souffrance exclusivement morale, comme le remords. La douleur qu'il ressent n'est pas une douleur physique proprement dite : c'est un vague sentiment intime dont l'Esprit lui-même ne se rend pas toujours un compte parfait, précisément parce que la douleur n'est pas localisée et qu'elle n'est pas produite par les agents extérieurs : c'est plutôt un souvenir qu'une réalité, mais un souvenir tout aussi pénible.
Au moment de la mort, le périsprit, enveloppe fluidique puisée dans le milieu ambiant, dans le fluide universel, qui est le lien qui unit l’Esprit à la matière du corps se dégage plus ou moins lentement du corps. Aussi longtemps qu'il existe un lien entre le corps et le périsprit, ce peut être une impression actuelle et non un souvenir pour l’Esprit qui ne s'explique pas sa situation ; il ne croit pas être mort, il se sent vivre ; il voit son corps d'un côté, il sait qu'il est à lui, et il ne comprend pas qu'il en soit séparé. Dans certains cas, il peut ressentir la décomposition de son corps comme pour une mort par suicide.
Il est écrit ensuite :
Les souffrances que l’Esprit endure sont toujours la conséquence de la manière dont il a vécu sur la terre ; il n'aura plus sans doute la goutte et les rhumatismes, mais il aura d'autres souffrances qui ne valent pas mieux. Ses souffrances sont le résultat des liens qui existent encore entre lui et la matière ; que plus il est dégagé de l'influence de la matière, autrement dit plus il est dématérialisé, moins il a de sensations pénibles ; or, il dépend de lui de s'affranchir de cette influence dès cette vie ; il a son libre arbitre, et par conséquent le choix entre faire et ne pas faire ; qu'il dompte ses passions animales, qu'il n'ait ni haine, ni envie, ni jalousie, ni orgueil ; qu'il ne soit pas dominé par l'égoïsme ; qu'il purifie son âme par les bons sentiments ; qu'il fasse le bien ; qu'il n'attache aux choses de ce monde que l'importance qu'elles méritent, alors, même sous son enveloppe corporelle, il est déjà épuré, il est déjà dégagé de la matière, et quand il quitte cette enveloppe, il n'en subit plus l'influence ; les souffrances physiques qu'il a éprouvées ne lui laissent aucun souvenir pénible ; il ne lui en reste aucune impression désagréable, parce qu'elles n'ont affecté que le corps et non l'Esprit ; il est heureux d'en être délivré, et le calme de sa conscience l'affranchit de toute souffrance morale.
Vous pourrez trouvez dans le livre, « Le ciel et l’enfer » au chapitre 8, « Expiations terrestres » d’Allan Kardec, deux exemples qui illustrent ces propos.
Le premier (pages 323 à 326) est celui d’un enfant nommé Marcel très handicapé décrit comme entièrement contrefait, soit par difformité naturelle, soit par suite de la maladie, ses jambes contournées touchaient à son cou ; sa maigreur était telle que la peau se déchirait sous la saillie des os ; son corps n'était qu'une plaie et ses souffrances atroces. Durant toute sa courte vie, il montra une douceur, une patience et une résignation édifiante. Un jour, l’enfant demanda au docteur de l’hospice dans lequel il était, des pilules pour calmer ses douleurs, parce que malgré ses prières à Dieu, il ne pouvait pas toujours s’empêcher de crier et il avait peur de déranger les autres malades, montrant par là une élévation d’âme.
Ce qui est écrit sur cet enfant à sa mort est édifiant :
Si l'agonie a été longue, l'heure de la mort n'a point été terrible ; les membres convulsionnés se tordaient sans doute, et montraient aux assistants un corps déformé se révoltant contre la mort, la loi de la chair qui veut vivre quand même ; mais un ange planait au-dessus du lit du moribond et cicatrisait son cœur ; puis il emporta sur ses ailes blanches cette âme si belle qui s'échappait de ce corps informe en prononçant ces mots : Gloire vous soit rendue, ô mon Dieu ! Et cette âme montée vers le Tout-Puissant, heureuse, elle s'est écriée : Me voici, Seigneur ; vous m'aviez donné pour mission d'apprendre à souffrir ; ai-je supporté dignement l'épreuve ?
Et maintenant l'Esprit du pauvre enfant a repris ses propositions ; il plane dans l'espace, allant du faible au petit, disant à tous : Espérance et courage. Dégagé de toute matière et de toute souillure, il est là près de vous, vous parle, non plus avec sa voix souffreteuse et plaintive, mais avec de mâles accents ; il vous a dit : Ceux qui m'ont vu, ont regardé l'enfant qui ne murmurait pas ; ils y ont puisé le calme pour leurs maux, et leurs cœurs se sont raffermis dans la douce confiance en Dieu ; voilà le but de mon court passage sur la terre.
Le deuxième exemple (pages 360 à 362), est celui d’un homme nommé Joseph qui devint aveugle à trente ans par suite d’excès qui ont ruiné sa santé. Au lieu de reconnaître qu’il était la première cause de son infirmité, il se mit à blasphémer contre Dieu, le renier, l’accuser, en disant que, s'il existait, il devait être injuste et méchant, puisqu'il faisait ainsi souffrir ses créatures. Il ne songeait qu’à lui et à la privation des jouissances qui lui était imposée. Il devint insupportable pour les autres et finit par se suicider.
A sa mort, il resta aveugle dans de profondes angoisses jusqu’à ce que épuisé, lassé, il eu un retour sur lui-même, reconnaissant l’existence d’une puissance supérieure pouvant l’aider, il implora sa pitié. Il retrouva donc la vue.
Il est expliqué que pour prouver son repentir il du recommencer son épreuve terrestre dans des conditions plus rude qu’il accepta avec résignation et comme une expiation qui devait avoir sa source dans la souveraine justice. Il dit qu’à la fin de cette vie, le monde des Esprits n'a eu pour lui que des splendeurs et d'ineffables jouissances.
Vous comprenez que le comportant de votre fils tout au long de sa vie est déterminant.
Fraternellement,
Odile
Bonjour,
Tout d’abord voyons de quoi sont constitués les humains. Le livre « Après la mort » de Léon Denis au chapitre 29, « l’homme être psychique » montre que les humains sont constitués de trois éléments qui se combinent en lui pour former une unité vivante. Ce sont : premièrement, le corps, enveloppe matérielle temporaire, que nous abandonnons à la mort, comme un vêtement usé. Deuxièmement, le périsprit, enveloppe fluidique permanente, invisible à nos sens actuels, qui accompagne l’âme dans son évolution, s’améliore et se purifie avec elle. Troisièmement, l’âme, principe intelligent, centre de force, foyer de la conscience et de la personnalité.
Le livre des Esprits d’Allan Kardec, livre deuxième – Monde spirite ou des Esprits, chapitre III – Retour à la vie corporelle à la vie spirituelle répond à la question de ce qu’il se passe au moment où on meurt. À la question 149 de ce chapitre il est dit que l’âme à l’instant de la mort, et donc de sa séparation d’avec le corps, redevient Esprit, c'est-à-dire qu'elle rentre dans le monde des Esprits qu'elle avait quitté momentanément, gardant toute son individualité et continuant à être elle-même avec ses défauts, ses qualités et ses capacités, comme le montre les réponses 150 à 152 de ce même chapitre. À la question 155, nous voyons qu'à l'instant de la mort le dégagement du périsprit n'est pas subitement complet ; il ne s'opère que graduellement et avec une lenteur très variable selon les individus ; chez les uns, il est assez prompt, et l'on peut dire que le moment de la mort est celui de la délivrance, à quelques heures près ; mais chez d'autres, ceux surtout dont la vie a été toute matérielle et sensuelle, le dégagement est beaucoup moins rapide et dure quelquefois des jours, des semaines et même des mois, ce qui n'implique pas dans le corps la moindre vitalité, ni la possibilité d'un retour à la vie, mais une simple affinité entre le corps et l'Esprit, affinité qui est toujours en raison de la prépondérance que, pendant la vie, l'Esprit a donnée à la matière. Il est rationnel de concevoir, en effet, que plus l'Esprit s'est identifié avec la matière, plus il a de peine à s'en séparer ; tandis que l'activité intellectuelle et morale, l'élévation des pensées, opèrent un commencement de dégagement même pendant la vie du corps et, quand arrive la mort, il est presque instantané. De plus, l'affinité qui, chez certains individus, persiste entre l'âme et le corps, est quelquefois très pénible, car l'Esprit peut éprouver l'horreur de la décomposition. Ce cas est exceptionnel et particulier à certains genres de vie et à certains genres de mort ; il se présente chez quelques suicidés.
Pour compléter la réponse à la question 155, toujours au chapitre III, livre deuxième du livre des Esprits, les réponses aux questions 163 à 165 montrent que l’âme quittant le corps n’a pas immédiatement conscience d’elle-même, il s’en suit une période de trouble. La durée du trouble qui suit la mort est très variable ; il peut être de quelques heures, comme de plusieurs mois, et même de plusieurs années, cela dépend de l’élévation des Esprits. Celui qui est déjà purifié se reconnaît presque immédiatement, parce qu'il s'est déjà dégagé de la matière pendant la vie du corps, tandis que l'homme charnel, celui dont la conscience n'est pas pure, conserve bien plus longtemps l'impression de cette matière. Ce trouble présente des circonstances particulières selon le caractère des individus et surtout selon le genre de mort. Dans les morts violentes, par suicide, supplice, accident, apoplexie, blessures, etc., l'Esprit est surpris, étonné et ne croit pas être mort ; il le soutient avec opiniâtreté ; pourtant il voit son corps, il sait que ce corps est le sien, et il ne comprend pas qu'il en soit séparé ; il va auprès des personnes qu'il affectionne, leur parle et ne conçoit pas pourquoi elles ne l'entendent pas. Cette illusion dure jusqu'à l'entier dégagement du périsprit ; alors seulement l'Esprit se reconnaît et comprend qu'il ne fait plus partie des vivants. Ce phénomène s'explique aisément. Surpris à l'improviste par la mort, l'Esprit est étourdi du brusque changement qui s'est opéré en lui ; pour lui, la mort est encore synonyme de destruction, d'anéantissement ; or, comme il pense, qu'il voit, qu'il entend, à son sens il n'est pas mort ; ce qui augmente son illusion, c'est qu'il se voit un corps semblable au précédent pour la forme, mais dont il n'a pas encore eu le temps d'étudier la nature éthérée ; il le croit solide et compact comme le premier ; et quand on appelle son attention sur ce point, il s'étonne de ne pas pouvoir se palper. Ce phénomène est analogue à celui des nouveaux somnambules qui ne croient pas dormir. Pour eux, le sommeil est synonyme de suspension des facultés ; or, comme ils pensent librement et qu'ils voient, pour eux ils ne dorment pas. Certains Esprits présentent cette particularité, quoique la mort ne soit pas arrivée inopinément ; mais elle est toujours plus générale chez ceux qui, quoique malades, ne pensaient pas à mourir. On voit alors le singulier spectacle d'un Esprit assistant à son convoi comme à celui d'un étranger, et en parlant comme d'une chose qui ne le regarde pas, jusqu'au moment où il comprend la vérité. Le trouble qui suit la mort n'a rien de pénible pour l'homme de bien ; il est calme et en tout semblable à celui qui accompagne un réveil paisible. Pour celui dont la conscience n'est pas pure, il est plein d'anxiété et d'angoisses qui augmentent à mesure qu'il se reconnaît.
Le livre « Après la mort » de Léon Denis au chapitre 30, « La dernière heure » répond aussi de façon précise à cette question.
Fraternellement,
Clarisse
Bonjour,
Il est tout à fait possible de retrouver quelqu’un qu’on a perdu dans la même vie, retrouvailles qui se fait par une naissance, un exemple dans le livre sexe et destin par l’Esprit André Luiz et psycographié par Chico Xavier au chapitre 11 et 12 où une jeune femme du nom de Marita, morte des suites d’un accident s’est réincarné rapidement, sa mère était sa sœur dans sa précédente vie. Dans le cas du suicide, dans le livre des Esprit (livres 4, espérance et consolation, chapitre I, dégout de la vie, suicide, réponse 957, pages 423 et 424), il est montré que les conséquences du suicide sont très diverses ; il n’y a pas de peines fixées, et dans tous les cas elles sont toujours relatives aux causes qui l’ont amené. Le sort n’est pas le même pour tous : il dépend des circonstances ; quelques-uns expient leur faute immédiatement, d’autres dans une nouvelle existence qui sera pire que celle dont ils ont interrompu le cours. Dans le bulletin n° 39 du centre (sur le site à la rubrique, bibliothèque, bulletin « le spiritisme » journal trimestriel), il est décrit la condition des Esprits après un suicide. Il est écrit qu’ils peuvent rester dans des régions de grandes souffrances pendant un temps indéterminé. Cela dépend du type de suicide, des motivations, des influences spirituelles, du degré de connaissance et de leur évolution. Plus un Esprit est éclairé, plus ses peines sont intenses et sa guérison sera longue. Suivant son attitude, le suicidé peut être en proie au désespoir, à la révolte et rester ainsi longtemps dans ces régions. Mais s’il manifeste l’envie d’être aidé, il sera accompagné dans un hôpital psychiatrique dans l’au-delà où des Esprits bienveillants s’occuperont de lui où il restera aussi un temps indéterminé fonction de sa volonté. Dans l’exemple donné dans le bulletin, certains restent que quelques années, d’autres des décennies. Après avoir compris sa situation, l’Esprit devra se réincarner. Suivant le déséquilibre qu’il a subi, cela se fera plus ou moins rapidement. Il arrive très souvent que l’Esprit n’arrive pas à bien analyser la situation, alors la réincarnation se fera plus rapidement pour éviter que sa souffrance ne soit augmentée.
Dans ce laps de temps (régions de souffrances et soins), il est impossible de savoir, quand se réincarnera un Esprit mort par suicide, et ce, jusqu’à ce que sa future incarnation soit prévu du côté spirituel. Tant que l’incarnation de votre marraine n’est pas prévue, contenue de la condition des suicidés à leur mort, aucun médium ne peut dire quand elle se fera. Si elle est prévue, à ce moment là, il peut être possible de l’annoncer, on en trouve des exemples dans le livre « La réincarnation » de Gabriel Delanne au chapitre XII – les cas de réincarnation annoncés à l’avance.
Nous pouvons voir aussi par ces affirmations que le temps entre deux incarnations où nous retournons à la vie spirituelle n’a pas les mêmes limites que l’incarnation où la vie d’un être humain n’excède pas, en général 80 ans. Le retour à la vie spirituelle dure autant que nécessaire, il peut être très court comme durer plusieurs siècles.
Pour ce qui est de communiquer avec l’Esprit des personnes incarnées, cela ne peut se faire que pendant le sommeil. Le livre des Esprit, livre 2, chapitre VIII « Émancipation de l’âme », à la rubrique « Visites spirites entres personnes vivantes » répond à cette question, notre Esprit n’est gêné que par notre corps de chair dont il peut se détacher pendant le sommeil et qu’on peut ainsi, retrouver d'autres êtres vivants, en Esprits, et s'entretenir avec eux sur des sujets variés qui nous tiennent à cœur.
Fraternellement,
Gisèle
Bonjour,
Les phénomènes animiques ont été l'objet d'études par de nombreux chercheurs. Dans le passé, nous pouvons citer Alexandre Aksakof, professeur russe, le premier à utiliser le mot animisme. Charles Richet, le créateur de la métapsychique a catalogué les phénomènes animiques, en les nommant de façon spéciale. Ernesto Bozzano, autre chercheur a affirmé «L'animisme démontre le spiritisme», dans les conclusions de son livre Animisme ou Spiritisme. En effet, l'animisme confirme l'existence chez l'être humain de quelque chose qui est capable d'agir en dehors du corps somatique, en maintenant son individualité, son autonomie. La thèse spirite affirme que l'Esprit a une existence indépendante du corps, il lui survit et peut continuer à se manifester après en agissant sur les choses et les êtres.
La télépathie est un exemple de phénomènes animiques, c'est la transmission ou la réception de la pensée à distance. Mot d'origine grec, il est formé de pathos qui veut dire impression exercée sur l'âme et télé : qui signifie distance, cela donne, l’impression exercée sur l'âme à distance. Cette expression a été proposée par Frederic Myers en 1882 et adoptée dans les travaux de la Society for Psychical Research de London. C’est un phénomène reconnu par l'humanité depuis les époques plus anciennes. Il n'y a personne qui ne l'a déjà expérimentalement éprouvé, ne serait-ce qu’occasionnellement.
Fraternellement,
Gisèle
Bonjour,
C’est la pratique qui permet de distinguer les bons des mauvais fluides. C’est aussi la pratique qui nous apprendra à différencier les différents types d'Esprits, selon les fluides qu’ils irradient. De manière générale, les bons fluides sont légers, agréables, suaves, calmes, donnent une sensation de bien-être général et de bonheur spirituel. Les mauvais fluides sont lourds, désagréables, violents, disharmonieux, donnent des sensations de malaise général, anxiété, inquiétude, nervosité, tête lourde, paupières lourdes, bâillements fréquents et frissons. On peut observer parfois qu’une personne sent un malaise dû à sa propre disharmonie sans qu’aucun Esprit ne lui provoque une perturbation.
Il ne suffit pas de percevoir et d’identifier les types de fluides. Il faut savoir comment les absorber, lorsqu’ils sont bénéfiques et les repousser lorsqu’ils sont néfastes. Pour absorber les fluides, il suffit de vibrer sur la même bande. Pour repousser les mauvais fluides, il faut maintenir sa pensée dans le bien et irradier de bons fluides.
Il y a des cas où bien que les fluides soient mauvais, le médium a besoin de servir d'intermédiaire à l’Esprit pour qu’il soit secouru, éclairci. Dans ce cas, il ne les repoussera pas mais, même en sentant l'atmosphère fluidique difficile, il cherchera à maintenir son propre équilibre spirituel et à envelopper avec le communicant des vibrations fraternelles mais fermes.
Fraternellement,
Sylvie
Bonjour,
Après l’ouverture de la réunion, l'ambiance fluidique a besoin d'être maintenue, soutenue tout au long des travaux. Pour cela, chaque participant doit prendre soin d'être toujours concentré dans les objectifs de la réunion, de prier et de donner des vibrations, en faveur des camarades du groupe, soit en appui au travail des bons Esprits, soit en secours à des entités spirituelles nécessiteuses.
Un bon moyen est de mentaliser les personnes liées à la réunion, incarnés ou désincarnés, d’envoyer de bonnes pensées et les envelopper de sentiments fraternels. Il est bon de méditer à tout qui est bon et digne devant Dieu comme la charité, la foi, l’espoir, le bonheur ou la résignation et de chercher à distribuer des forces fluidiques que les bons Esprits utiliseront au bénéfice de tous.
Le fait de se concentrer et de maintenir la vibration ne fatigue normalement pas parce que cela se produit dans un état d'âme élevé, dans lequel nous recevons un échange de fluides supérieurs à ceux que nous émettons, nous permettant de changer le type de nos vibrations. Si nous nous sentons fatigués c’est parce qu’il y a une faille dans notre façon de nous concentrer et vibrer, nous sommes tendus, affligés ou alors que l’ambiance souffre de grandes interférences contraires.
Avec la concentration, peu à peu, se calment les inquiétudes et les agitations. Les fluides et les énergies positifs commencent à se libérer. Les incarnés et les désincarnés travaillent alors en union et doivent se conduire dans un même sens, dans la même direction. Quand la combinaison atteint le niveau requis, la liaison s’établit entre le Ciel et la Terre, dans un sublime flux de forces fluidiques.
Fraternellement,
Gilles
Bonjour,
André Luiz, dans Les missionnaires de la Lumière, au chapitre I et II nous parle de la glande pinéale. Il dit qu’il s’agit d’une glande de la vie mentale, qui a pour fonction de réveiller les forces créatives durant la puberté et de procéder ensuite comme un laboratoire des éléments psychiques de l’homme. C'est une source créatrice et une valve d'échappement ; elle donne lieu à la récapitulation de la sexualité et dénoue d’une certaine forme, les liens divins de la nature, lesquels lient les existences les unes aux autres dans une séquence de luttes pour le perfectionnement de l'âme.
« Dans l'exercice médiumnique de tout type, la glande pinéale joue un rôle plus important. Grâce à ses forces équilibrées, notre esprit humain intensifie la puissance d'émission des rayons particuliers à notre sphère spirituelle. C'est dans la glande pinéale que réside le sens nouveau des hommes ; cependant, dans la plupart d'eux, la puissance divine sommeille, embryonnaire. (…) Je me servis des forces magnétiques que l'instructeur me fournit, pour fixer une attention maximale sur le médium. Plus je notais les singularités du cerveau, plus j’admirais la lumière croissante que l’épiphyse laissait échapper. La minuscule glande s’était transformée en centre rayonnant et, aux alentours, ses rayons formaient un lotus aux pétales sublimes. (…) Sur le noyau central, à présent pareil à une fleur resplendissante, des lumières suaves tombaient d’En Haut. Je reconnais qu’il y avait là un jeu de vibrations si délicates que je pouvais les percevoir » André Luiz, Missionnaires de la Lumière, chapitres I et II.
Fraternellement,
Sophie
Bonjour,
Pour beaucoup des évènements difficiles, éprouvants sont les facteurs déclenchant de la médiumnité. Pour mettre celle-ci en place, il faut des fluides.
Chaque être, dans son périsprit, absorbe et individualise le fluide cosmique universel qui acquiert donc des propriétés caractéristiques, permettant de distinguer ce fluide parmi tous les autres. Ces fluides périspritaux circulent dans le périsprit, commandés par la pensée, comme le sang du corps physique qui amène alimentation et évacue les impuretés.
C’est avec la pensée et la volonté que l'Esprit agit sur les fluides. Il dirige les fluides, unit, donne forme, apparence, couleur et peut jusqu'à changer leurs propriétés, comme les chimistes le font avec la matière. C'est le grand atelier ou laboratoire de la vie spirituelle.
Il peut également agir consciemment sur les fluides, en sachant ce qu'il réalise et comment le phénomène se passe.
Lorsque nous produisons certains fluides et que les Esprits produisent des fluides identiques, ils peuvent combiner leurs fluides avec les nôtres. Quand nous offrons une syntonie, certains phénomènes peuvent se mettre en place comme la catalepsie. Elle peut alors ouvrir une brèche aux Esprits inférieurs ou supérieurs selon l’orientation de nos pensées.
Fraternellement,
Hélène
Bonjour,
Il est naturel que nous puissions communiquer avec les Esprits désincarnés et eux avec nous car bien qu’étant incarnés, nous sommes aussi des Esprits. Grâce à nos cinq sens et à nos organes moteurs, nous sommes en contact avec le monde corporel, nous agissons sur lui. Grâce à nos facultés et à nos organes spirituels, nous sommes en contact avec le monde spirituel, sur lequel nous agissons également. Toutes les personnes reçoivent l'influence des Esprits. La grande majorité d’entre nous ne perçoit pas dans son être intime cette influence occulte. Cet échange se manifeste sous forme de pensées, de différents états de l’âme, d’impulsions, de pressentiments, etc. Mais il y a des personnes, pour lesquelles, cet échange se déroule de façon ostensible. Chez elles, les phénomènes sont fréquents, marquants, intenses et bien caractérisés, révélant l’action évidente d’une autre individualité, celle de l'Esprit communicant.
La pratique de la médiumnité est conseillée parce que son exercice nous apporte d’innombrables et grands bénéfices. Le premier, c’est la preuve de l’existence de l’Esprit, de son immortalité et de son individualité dans l’au-delà. En exerçant la médiumnité, nous pouvons nous informer de ce qui existe et se passe dans le plan spirituel, comme la continuité de la vie terrestre et comme conséquence de nos actes dans ce monde. Nous pouvons recevoir l'aide des bons Esprits, des enseignements, des consolations et parfois des guérisons. Nous pouvons aider les bons Esprits dans l'assistance et les éclaircissements spirituels aux incarnés et aux désincarnés. Nous pouvons développer et éduquer nos facultés médiumniques et élargir puis perfectionner la relation entre incarnés et désincarnés, notre grande famille universelle, jusqu'à contacter parfois des êtres chers désincarnés, lorsque les lois divines le permettent dans un but nécessaire et opportun.
Aussi rapprochez-vous d’un centre spirite puis lisez beaucoup, des ouvrages de Kardec, de Denis ou de Chico.
Fraternellement,
Elise
Bonjour,
L'éclosion de la médiumnité, comme faculté naturelle, ne dépend pas de l'endroit, de l’âge, du sexe, de la condition sociale, morale ou de la filiation religieuse. On ne doit pas forcer l'éclosion de la médiumnité mais nous devons offrir des conditions appropriées pour que, chez ceux qui la possède, elle apparaît naturelle et en équilibre et qu’ils sachent comment l'utiliser.
Quand elle éclose sans cette préparation intérieure du médium, il faut l’orienter pour que les phénomènes se disciplinent et qu’il puisse l'utiliser avec certitude. Du point de vue spirite, développer la médiumnité n'est pas seulement s'asseoir à la table médiumnique et donner des communications. C'est affiner et discipliner sa sensibilité spirituelle pour l'avoir dans les meilleures conditions possibles et apprendre à l'utiliser avec les meilleures techniques pour des finalités élevées. Sans cette éducation, cette préparation pour l'exercice correcte, le médium pourra faire une mauvaise utilisation de sa faculté et provoquer des situations difficiles et désagréables, pour lui-même et pour ceux qui entourent.
La pratique médiumnique, malgré sa diffusion, est pleine d’erreurs et de croyances naïves, qui apparaissent lorsque les incarnés acceptent la mauvaise orientation donnée par des Esprits inférieurs ou agissent par eux-mêmes, avec ignorance, vanité, orgueil, ambition, mauvaise foi. Pour éviter les dangers de l’échange médiumnique mal dirigé et réussir à avoir les plus sublimes et édifiants résultats, nous avons les directives sûres du spiritisme. La doctrine révélée par les bons Esprits et codifiée par Allan Kardec nous permet de connaître les Esprits, leur origine, leur nature et leur destination ainsi que la médiumnité, ce qu’elle est, pourquoi et comment l'exercer.
La pratique de la prière est plus que conseillée, elle donne une discipline dans le travail et une aide précieuse pour se rapprocher de son guide. Pour plus de conseils dans ce sens, nous vous invitons à lire l’abc de la médiumnité d’Odilon Fernandes. Voici ce qu’il dit à propos de la prière : « Le médium doit être une personne de prière. Jamais il ne se jugera exempté de prier pour ses contacts avec les Esprits. Chaque jour, il se réservera quelques minutes pour être seul et s’adonner à la réflexion. Il cherchera des forces dans les réservoirs du plan supérieur. Il forgera sa conviction personnelle par ses dialogues avec Dieu. Il assainira son atmosphère psychique en priant avec ferveur et en se protégeant des influences négatives toujours à l’affût. »
Fraternellement,
Bruno
Bonjour Joëlle,
Il y a deux éléments généraux dans l'univers créés par Dieu : le principe intelligent, c'est l'origine de tous les êtres spirituels, par le processus évolutif et le fluide cosmique universel qui est la matière primitive, dans son état plus élémentaire. Dans ses modifications et transformations, il donne naissance à l'innombrable variété des corps de la nature. L'espace universel est infini et le vide n'existe pas en lui, puisque il est tout rempli par le fluide cosmique universel dans ses différents états. L'Esprit agit sur ce fluide, produisant des effets variés.
Les mondes sont formés par la condensation de la matière disséminée dans l'espace universel. On ne sait pas combien de temps les mondes prennent pour se former ni quand ils vont disparaitre. Mais il est certain que Dieu les rénove, comme il rénove les êtres vivants. Les éléments organiques, qui viennent à constituer les organismes vivants, existent déjà à l'état de fluide, dans la substance qui remplit l'espace universel et avec laquelle les mondes viennent à être formés. Ces éléments sont là, en état latent, à l’état d’inerties tels qu'ils le sont dans une chrysalide et dans les semis des plantes. Lorsque, dans un monde, les conditions deviennent propices au développement, les êtres vivants apparaissent, et évoluent des formes les plus simples aux plus complexes.
Dans certaines phases de formation de la terre, les éléments nécessaires à l'expression de la vie ont parus dans sa substance. Ils existaient déjà dans l'atmosphère primitive de la terre en formation. Ils s'associent et se dissocient formant des compositions et beaucoup entre eux étaient matériaux ou compositions organiques. Avec les transformations qui se sont passées dans la planète, ces compositions, animées par l'élément spirituel, se sont développées, formant les êtres, qui se différencient en différentes espèces. Les êtres de chaque espèce ont absorbés les éléments nécessaires et, s'unissant les uns avec les autres, par la reproduction, ont transmis ces éléments aux descendants. Sur l'évolution vers l'être humain, par les espèces qui sont venues avant lui que la science ne sait pas expliquer avec certitude, le spiritisme explique que la cause de la transformation n'est pas dans la matière, mais dans l'esprit ; elle est passée par le développement de l'élément spirituel, atteint par l'individu même ou grâce à l'interférence d'Esprits supérieurs, se répercutant en une complète restructuration biologique, qui a formé les nouveaux corps physiques.
Fraternellement,
Hervé
Bonjour André,
Comme il s’agit d’un corps subtil qui interagit sur nos propres actes et nos propres pensées, il est affecté de façon traumatisante. Si quelqu’un tire sur moi et que je meurs, je pourrais ressentir un certain choc au niveau de mon périsprit, mais sans aucune conséquence sérieuse pour lui. Mais, si je suis l’auteur du tir visant à m’enlever la vie, mon périsprit sera affecté. Je reviendrai dans le monde des Esprits avec une blessure dans la région correspondante à celle qui a été atteinte dans mon corps physique. Il est très fréquent pour un médium clairvoyant, de percevoir des Esprits qui se sont suicidés car ils portent de graves lésions dans leur corps spirituel. Celles-ci sont la conséquence du choix qu’ils ont fait pour provoquer leur décès.
En se réincarnant, l’Esprit vient dans un corps physique avec un périsprit meurtri et selon Chico Xavier : « Si la balle a traversé le centre de la parole, naturellement nous reprendrons le corps physique dans les conditions de muets. Si elle a traversé le centre de la vision, nous allons renaitre avec un procédé de cécité. Si nous nous précipitons des hauteurs et annihilons l’équilibre de nos structures spirituelles, nous allons revenir avec des blessures déterminées, qui affecteront notre équilibre. Lorsque nous nous empoisonnons, lorsque nous empoisonnons nos viscères, nous sommes candidats, lorsque nous revenons sur Terre, au cancer dans les premiers jours de l’enfance, au problème des fluides comburants qui créent le déséquilibre dans le champ moléculaire. De très nombreuses fois, nous trouvons chez un enfant récemment né, un procédé cancéreux que nous ne savons pas justifier, si ce n’est par la réincarnation, parce que l’esprit apporte avec lui cette angoisse, ce déséquilibre qui s’installe en lui. Par pendaisons, nous apportons des problèmes déterminés da la colonne vertébrale et nous tombons de suite dans des procédés de paraplégie. Nous sommes des enfants liés, cloués au lit durant un temps déterminé, en lutte d’auto correction, d’auto punition, de restructuration des pièces de notre corps spirituel. »
Fraternellement,
Agnès
Bonjour Francis,
Les facultés peu développées de l'homme ne lui permettent pas encore de comprendre la nature intime de Dieu. Dans l'enfance de l'humanité, l'homme a représenté Dieu par des figures anthropomorphiques et, en le confondant avec ses créatures, lui a attribué des imperfections. Mais, au fur et à mesure que l'homme développe son intellect et son sens moral, sa pensée pénètre mieux dans le cœur des choses ; il commence à se faire une idée plus juste et plus conforme à la raison saine, cependant toujours incomplète.
Allan Kardec dans La Genèse, les Miracles et les Prédictions, ch. II, item 19 donne cette définition-là : « (...) toute théorie, tout principe, tout dogme, toute croyance, toute pratique qui serait en contradiction avec un seul de ces attributs, qui tendrait non seulement à l'annuler, mais simplement à l'affaiblir, ne peut être dans la vérité.
En philosophie, en psychologie, en morale, en religion, il n'y a de vrai que ce qui ne s'écarte pas d'un iota des qualités essentielles de la divinité. La religion parfaite serait celle dont aucun article de foi ne serait en opposition avec ces qualités, dont tous les dogmes pourraient subir l'épreuve de ce contrôle, sans en recevoir aucune atteinte. »
Pour l'instant, il nous est encore très difficile de parler sur Dieu. Le plus important est que nous le sentions comme notre père Créateur, bon et juste, et que cette connaissance soit utile dans tous les moments, nous aidant à avoir foi, force et volonté pour agir dans toutes les situations de notre vie. Apprenons comme Jésus que la véritable adoration à Dieu est faite en esprit (par l'exercice de notre moi spirituel, à travers la pensée, le sentiment et la volonté) et en vérité c’est-à-dire sincèrement, non seulement dans l'apparence. « Adorer Dieu c'est faire Sa volonté », celle de notre père, c'est-à-dire, accomplir Ses lois. Jean 5. 30 ; 6. 38
Fraternellement,
Luc
Bonjour,
Si vous subissez votre médiumnité, c’est qu’il faut la développer, il n’y a pas d’autre solution. Pour devenir un bon médium, l’idéal est de se rapprocher d’un centre spirite afin d’avoir l’aide d’autres médiums pour vous éviter les écueils, sinon, il faut lire, beaucoup, puis prier beaucoup.
Fraternellement,
Jean Marc