j'ai déjà lu quelques livres spirites et j'ai été choqué de voir à quel point les esprits de suicidés sont en souffrance dans le plan spirituel. Je connaissais un ami qui a mis fin à ces jours. Il n'était pas dans le besoin, il n'avait pas connu de chagrin d'amour et ne semblait pas connaître d'épreuves très dures. Un jour, il m'a dit qu'il allait se suicider.
En lui demandant la raison, ce dernier m'a répondu que le fonctionnement de la vie sur terre ne lui plaisait pas et ce dans beaucoup d'aspects. Comme quand on voyage et que la manière de fonctionner d'un pays ne nous plait guère.
Est-il à plaindre d'avoir choisi de quitter la Terre pour cette raison ? Certains ont porté le suicide au rang d'art comme un illustre inconnu qui a dit:" Un suicide élégant est l'ultime oeuvre d'art d'un artiste".
Antoine.
Bonjour,
Le fait d’avoir lu des ouvrages spirites vous a déjà apporté les éléments de réponses utiles à votre réflexion. Vous trouvez choquant la souffrance de ces esprits mais vous savez aussi que le fait d’enfreindre la loi divine sur le cours de notre destinée a des répercussions proportionnelles à la gravité de cet acte.
Le dégoût de la vie comme vous le présentez, dans le cas de votre ami, est parfaitement expliqué dans « le livre des Esprits »
Question 945 : Que penser du suicide qui a pour cause le dégoût de la vie ?
Réponse : « insensés !! Pourquoi ne travaillaient-ils pas ? L’existence ne leur aurait pas été à charge. Le dégoût provient d’oisiveté et du manque de foi. »
Le suicide a des conséquences et ne fait que retarder l’avancée de l’esprit, les épreuves seront à recommencer.
Cet acte ne détache pas l’esprit du corps physique comme on pourrait le croire. Les esprits restent souvent douloureusement attachés à leur corps physique et demeurent souvent dans les zones obscures de l’erraticité. Des répercussions sur le perisprit s’en suivent que l’on peut retrouver au cours d’incarnation future.
Nous ne pouvons pas blâmer, cet acte, et peut être sommes-nous aussi passés par-là…
Je pense que la prière est le recours le plus utile que vous puissiez avoir pour lui venir en aide, soit en demandant à Dieu, soit à son guide d’alléger ses douleurs.
« Les raisons de vivre sont d'ordre éternel et surhumain. La vie, résultat de tout un passé, instrument du devenir, est, pour chacun de nous, ce qu'elle doit être, dans la balance infaillible du destin. Acceptons-en avec courage les vicissitudes, qui sont autant de remèdes à nos imperfections, et sachons attendre avec patience l'heure fixée par la loi équitable comme terme de notre étape terrestre. » Tiré de l’ouvrage de Léon Denis : « le problème de l’être et la destinée »
Cordialement
Michel