Qu'est ce que l'Agora ?

Vous ici trouverez les réponses aux questions des internautes, rédigées par les médiums du CSLAK.

MON EXPERIENCE EN SPIRITISME Concernant le début de mon expérience en spiritisme, elle remonte à début 2000.
Un soir j’ai voulu aller sur le site de l’IFRES, association de Spirites, et j’y ai déposé un message où j’expliquais mon parcours et ma motivation pour en savoir plus.
En fait j’avais toujours eu peur du monde de l’obscur mais je voulais l’affronter pour voir et comprendre par moi-même ce qui se cache derrière. C’était un dimanche soir. Je m’étais couchée. J’avais les yeux fermés et je ressentais comme des présences. Derrière mes paupières fermées, j’ai vu des ombres blanches qui bougeaient. Des voix m’ont parlé et me disaient : va voir sur ta boîte, tu as reçu un message et à moitié endormie, j’ai répondu à haute voix : ouais, ok, j’y vais. C’était le début d’une grande aventure.
J’avais reçu une réponse du président de l’IFRES. Il s’agit d’un groupe qui fait des expériences avec du matériel sophistiqué pour photographier les esprits avec lesquels ils entrent en communication. Ils pratiquent aussi en groupe, chaque semaine, l’écriture automatique. Je les ai rencontrés et j’ai participé à ces séances. J’étais fascinée. Lors de la première réunion, je n’avais pas posé ma question verbalement (pas le temps, il y avait trop de monde) et bien l’esprit a quand même répondu à la question que je voulais poser !
Dans sa conclusion pour clore la séance, il y avait un petit paragraphe spécialement pour moi ! Je n’y comprenais rien mais j’étais flattée, j’étais à fond dedans.
Par la suite, j’ai lu pas mal d’ouvrages d’Allan Kardec sur le monde des Esprits. Cela a été le début d’une période où progressivement j’ai entendu des coups frappés sur le mur, de très fortes intuitions, des voix qui me répondaient directement lorsque je me posais une question, des bruits d’accidents en bas de chez moi (il n’y avait rien), des clameurs dans la rue avec des sons de trompette (j’habitais au pied du château de Dourdan).
Un jour j’ai même reçu un coup sur la cheville en sortant de chez moi alors que je marchais tranquillement avec des tennis ! J’ai eu un gros hématome avec enflure pendant 15 jours. Une nuit j’ai vu comme deux nuages luminescents évoluer dans mon studio.
J’étais dans mon lit. J’ai levé la main et ça c’est enroulé autour. Je n’avais pas peur, j’étais à fond dans ma curiosité. Je me disais que c’était peut être des esprits ou simplement un nuage chargé d’énergie ? Une fois, j’ai même laissé mon magnétophone en position enregistrement pendant que j’étais partie travailler.
Le soir quand j’ai écouté, c’était incroyable : il y avait des bruits comme si quelqu’un était chez moi et déplaçait des objets. J’avais un chat. Mais ce n’était pas lui. Par moments, il miaulait bizarrement. Je l’ai fait écouté à une amie, sceptique : elle m’a avoué que c’était surprenant et qu’il s’était passé quelque chose.
Elle ne voyait qu’une solution : quelqu’un était entré chez moi pendant mon absence.
Une autre fois j’étais avec un ami dans un parc et je lui faisais l’apologie de l’oeuvre d’Allan Kardec. C’était très surprenant, il s’est passé quelque chose avec les oiseaux. Un petit piaf n’arrêtait pas de me suivre pendant près d’une heure et quand je tendais la main, il s’approchait à 5 cm, et il piaillait comme s’il me parlait.
Puis en arrivant près d’un bassin, des canards sont venus de partout en flèche comme attirés par moi alors qu’il y avait d’autres personnes et que je n’avais aucune nourriture sur moi ! Comme je suis très croyante, je me demandais ce que tout cela signifiait : on entend tellement de choses sur des phénomènes que certains appellent miracles.
Et je n’ai pas vraiment été aidée avec mon prénom : Lourdes ! Croyez-le si vous le voulez, pendant quasiment un mois, j’ai eu trois marques faisant penser à des brûlures de cigarette sur l’intérieur des deux mains et l’extérieur comme des stigmates et aux pieds en plus léger.
J’ai caché mes mains comme j’ai pu. Je suis même allée à Lourdes pour voir. Là-bas je me suis retrouvée sur la colline en pleine nuit et je n’ose pas dire ce que j’ai vu. C’était de la pure fiction !
Je commençais à trouver cela très louche car je n’ai vraiment rien d’une sainte et si ma croyance en Dieu est forte, je préfèrerai dormir sous les ponts de Paris plutôt que d’aller moisir dans un couvent ! Il ne se passait pas une semaine sans qu’il y ait des faits surprenants : souvent seule, parfois avec témoins.
Un jour, par une belle après-midi ensoleillée, j’étais partie avec une amie faire une ballade en voiture en rase campagne. J’étais en 3ème, on visitait un endroit paisible et très joli. Tout était incroyablement calme.
A un moment donné, on a entendu un pet et une espèce de flash doré à la hauteur du rétro intérieur. Des faits de ce genre, j’en ai eu à la pelle.
Le plus impressionnant, était ces voix que j’entendais : cela devenait un véritable dialogue (une voix masculine). A certains moments elle n’était plus là, à d’autres j’en entendais une mais différente. Sur plusieurs soirs, j’ai été comme envahie. Elles n’attendaient plus que je me pose ou que je leur pose des questions, elles venaient et je n’arrivais pas à les faire taire. A d’autres, j’avais envie de l’entendre et rien ne se produisait. C’est ainsi que j’ai commencé à guetter ces voix et qu’une certaine fébrilité a commencé à me gagner, provoquant des insomnies.
Vers la fin, j’ai fini par ne plus savoir si c’était mon cerveau qui créait ce dialogue ou si ces voix étaient extérieures à moi. J’avais peur de devenir schizophrène. Par moments, j’obéissais à ces voix en me disant que j’avais peut-être une mission à accomplir, à d’autres je les chassais violemment et je me mettais en colère en les insultant de tous les noms. Elles me faisaient tourner en bourrique et me demandaient de faire des trucs bizarres. Je devenais petit à petit complètement parano et je commençais à avoir très peur.
Je me sentais espionnée de l’intérieur, c’était un sentiment de viol profond. Au plus fort de ma crise, j’ai failli basculer complètement dans la folie, au bord du suicide. Ou plutôt je devrais dire que j’ai basculé dans la folie mais j’avais conscience que ma folie n’était pas normale.
C’est fort, non ? J’ai essayé d’aborder le sujet avec les membres de l’IFRES mais ils ne m’ont écouté que d’une oreille distraite. Je ne leur en veux pas : je les trouvais très sympas.
Seulement mon cas ne les intéressait pas et je posais trop de questions auxquelles ils n’avaient pas spécialement envie de répondre. J’ai donc été livrée à moi-même avec des phénomènes trop lourds à porter en me posant des questions dans tous les sens. Sans compter que, comme par hasard, dès que je me connectais sur un site, ou que j’avais une idée sur quelque chose, forcément je recevais dans la journée un courrier, un appel, je faisais une rencontre orientée directement sur ce sujet, il y avait toujours une info à la radio étroitement liée à ce que je vivais dans ma tête.
J’ouvrais un livre au hasard, le passage répondait pile poil au sujet qui me préoccupait. Tout le temps, tout le temps, tout le temps... Vous savez ce que cela veut dire ? C’était comme du harcèlement perpétuel, venu de je ne sais où. Comme si chaque geste, action, pensée avait une répercussion directe sur tous les événements et rencontres.
Et puis j’ai fait la rencontre d’un type qui était à la tête d’un mouvement : la communauté universelle, il avait un site où il proposait une solution pour la paix dans le monde. Il a essayé de m’embringuer dans son histoire.
En résumé, il avait la solution pour sauver l’humanité avec son idée (liée à la mondialisation) et il lui manquait une clé. Cette clé pour lui était forcément une rencontre. Il devinait tout de moi.
A un moment donné, l’échange a été très violent verbalement car je sentais que quelque chose n’était pas normal dans sa démarche. Quand j’étais à quelques centimètres de lui, il se dégageait comme un flux magnétique attractif très puissant. C’était presque palpable dans l’air. Et puis comme par hasard, quelques jours après je suis allée au cimetière du Père Lachaise pour voir la tombe de Kardec avec mon amie qui était intriguée. Sur place, je me suis fait agressée (toujours verbalement) par un illuminé qui n’arrêtait pas de tourner autour de moi. Très drôle, il a parlé de ses frères, de la Communauté Universelle. Un peu après je reprends contact avec une relation que je n’avais pas vu de longue date (plusieurs années). Il me parle d’un groupement et me propose de le rejoindre pour faire quelque chose de concret pour la paix dans le monde. Son nom ? Bingo : la communauté universelle !
Et puis une rencontre par hasard dans un café. Il a été à Londres pour je ne sais quoi. Un soir, je me couche normalement. Le lendemain, je trouve une lettre de lui à côté de mon ordinateur !
J’étais aussi entrée en liaison avec le webmaster du site de Michael Jackson (sponsorisé par Sony) car j’ai eu des rêves le concernant et j’ai toujours eu l’impression de le connaître ! Allez savoir pourquoi : je n’avais pas un seul de ces CD et je l’admirais pas. J’avais envie d’aller voir aussi de ce côté ce qu’il y avait.
En fait depuis son album Bad, cela me faisait de la peine de le voir se dégrader pour ressembler de plus en plus à un mort vivant. C’est drôle, ce webmaster me parlait de Michael comme d’un Maître à penser. Plein de choses surprenantes.
J’aimais le personnage de Peter Pan depuis toute petite. J’ai appris que MJ avait créé Nerverland. J’avais des pensées/flash sur lui et presque à chaque fois, je voyais un lien direct entre ce que je pensais avec les informations données sur ce site le concernant. Comme si j’étais connectée (in)directement à un réseau invisible. Je parlais de Michael. Une chanson de lui sur les ondes au même moment.
Une fois je l’ai vu en rêve : il me disait être un ami. Il était habillé en noir et rouge, ce détail m’a dérangée. Peu de temps après, je vois sur le site une photo soi-disant de sa chambre et un pantalon noir posé sur le lit avec ce qui ressemblait à un blouson rouge.
Quand j’ai traversé ma période bleue, très drôle, la photo du mois représentait MJ sur un fond bleu. Au début c’est drôle et intrigant pour finir cela m’a perturbée profondément : ces coïncidences s’accentuaient à un tel point que le hasard était, pour moi, forcément exclu. Dans le même temps, j’ai commencé à me paralyser dans le bas du dos. Je mettais au moins un quart d’heure avant de me lever.
Cela allait en s’amplifiant de semaines en semaines, jusqu’au jour où c’est parti sans que je comprenne pourquoi : comme si j’avais des vagues qui remuaient tous mes muscles et faisaient craquer mes vertèbres. Cela a duré cinq minutes. Une fois aussi j’ai été hospitalisée d’urgence car j’avais les gencives violettes, la gorge et la langue toute blanche et une fatigue incroyable.
Les médecins n’ont rien trouvé : même pas la trace d’une petite infection. J’ai eu aussi un problème grave au niveau du ventre (c’était pas beau à voir, c’est tout ce que je peux vous dire et j’ai eu très peur).
Le gynéco n’a rien pu me dire. Il a calé et les résultats d’analyse n’ont absolument rien donné. Ce que je présentais ne correspondait à rien de connu, pour lui en tout cas.
Pour mon premier séjour psychiatrique, je voulais en finir avec la vie , j’ai été hospitalisée d’urgence en pleine nuit. Là, surprise, il y avait un type enfermé dans une chambre voisine. Il n’arrêtait pas de crier le nom de Michael.
J’ai eu vraiment très peur. Je me suis enfuie. J’ai même été guidée mentalement par une voix qui me disait quoi faire et où passer. Le délire total. Je suis allée loin : je suis partie en pyjama à Paris, en stop (pieds nus). J’avais arrêté une voiture et un jeune couple qui allait dans cette direction a cru à l’histoire que j’ai racontée. J’avais dit qu’on cherchait à me faire passer pour une folle et qu’il fallait que j’aille voir le procureur de la république !
Comme il faisait nuit, je me suis retrouvée dans le métro, comme une clocharde. Je voulais passer la nuit cachée près des rails. Je suis entrée, le dernier métro était passé. Je descends les marches pour aller sur la voie, puis je m’installe. Je me demandais ce que je faisais là !
Je regarde par terre : j’étais assise à côté d’une canette de coca vide et 5 ou 6 cartes de visite étalées. J’en prend une. Sur le recto je vois le nom et l’adresse d’un médûm. et sur le verso, un mot écrit au stylo à bille : elle a réussi là ou d’autres ont échoué. Je n’étais plus à ça prêt !
Après ça on m’a arrêtée, enfermée. J’ai écrit un courrier au procureur de la république, au président, au commissariat proche de ma ville pour expliquer qu’il y avait des gens qui agissaient sous une étiquette pseudo-politique et qui utilisaient des moyens obscurs pour manipuler l’esprit des gens. Je n’ai jamais eu de réponse. Je pense que tout le monde m’a pris pour une folle, à moins qu’il y ait autre chose.
Je donne juste des informations (je pourrais écrire des pages et des pages sur ce que j’ai vécu depuis le début de l’année 2000 !). L’interprétation que l’on peut en faire au final, c’est autre chose. Pour ma part, je pense qu’il y avait plusieurs causes : phénomènes psychiques, manipulation mentale de la part de certains individus qui voulaient m’amener à faire partie de leur mouvement et manipulation d’esprits qui ont dû bien rigoler à me voir faire.
J’en déduis que j’ai une grande sensibilité/réceptivité, certains appellent ça médûmnité. Cela m’a absorbée et propulsée dans une spirale descendante vertigineuse. A la fin ces voix n’étaient plus extérieures, j’étais réellement en train de devenir folle. Parfois mon cerveau s’emballait et je n’arrivais plus à contrôler le flux de mes pensées. Comme si mes pensées étaient un torrent à très haut débit.
Du côté de l’imagerie mentale, c’était aussi fabuleux. Une fois, c’est comme si j’avais un écran de télévision dans la tête et qu’un film défilait sous mes yeux. J’étais pleinement consciente mais je maîtrisais rien. Ce qui est incroyable, c’est cette capacité, par moments à être spectateur de moi-même. Tout cela a été une véritable torture mentale. J’ai terriblement souffert. Mes nerfs étaient écorchés, à vif.
La comparaison que je pourrais en donner, c’est comme si j’étais écartelée de l’intérieur, au bord de la rupture . J’ai eu du mal à surmonter tout ça. Ma seule issue : la prière. J’ai prié Dieu tant que j’ai pu, c’est-à-dire parfois pendant des heures et des heures. C’était la seule chose qui me restait. Il a été mon psy. Cette idée me plaisait : c’était gratuit et en plus il ne me gavait pas de médicaments !
Le problème est que cela ne rattache pas à la réalité. J’aurais aimé pouvoir en parler librement avec un expert sans préjugés, prêt à recevoir mon histoire et à creuser pour m’aider à faire le tri. Ma famille, mes amis ont tous eu très peur et ont cru que j’étais définitivement perdue. Ce que je vivais à l’intérieur, se traduisait par des actions complètement décousues et insensées vues de l’extérieur, voire démentes.
Sur le plan médical, personne n’a fait l’effort de me demander ce qui se passait réellement, sauf un, mais sa spécialité était la psychothérapie de couple. Avant tout, on prenait soin de me gaver de médicaments (pour soi-disant me calmer) : je les stockais dans la bouche et que je recrachais en cachette et cela me mettait dans une colère noire, une rage que j’avais du mal à contenir.
J’étais piégée dans un système rigide et non adapté. Le Tercian, je n’ai pas toujours réussi à l’éliminer : il était liquide et j’ai fini par me faire repérer. Non seulement on se fichait pas mal de mon cas, mais en plus on m’a enfermée, seule ; la chose à ne surtout pas faire !
J’ai fait un effort surhumain pour surmonter tout ça. Avec du mal, on a fini par m’accorder du papier et un stylo. Je me suis obligée à écrire tout ce qui me passait par la tête, histoire de faire quelque chose (j’écrivais comme je pouvais : je n’arrivais pas à voir les mots que j’écrivais : le tercian brouille trop la vision et en plus je n’avais pas mes lunettes !) Un hôpital est censé apporter une aide aux malades. Je ne dirai qu’une chose : être assis en face d’un mur blanc à longueur de journée, ça rend vraiment fou !
Maintenant, je prends du recul. J’essaye d’analyser et de garder la tête froide. Il y a tellement de théories et de possibilités. que je préfère laisser certaines questions sans réponses. Par contre, je ne referai plus jamais de spiritisme. Mon aventure est peut-être extrême et ne veut sans doute rien dire, mais il y a beaucoup de personnes internées après avoir été en contact avec le monde de l’au-delà.
D’ailleurs, je n’ai pas encore lu le livre, mais lorsque j’ai laissé mon témoignage sur un site spirite (le cercle spirite nantais d’Allan Kardec - ils n’ont pas censuré mon texte et ont même répondu d’une manière fort sympathique), j’ai eu une réponse d’un visiteur qui m’a interpellée : Auteur : Cyriaque Bonjour Marie
Votre témoignage recoupe quelque part le livre que je viens de lire intitulé 30 ans parmi les morts du psychiatre américain Carl WICKLAND qui pratiqua de nombreuses séances médûmniques par le biais de son épouse médûm à incorporation. A l’opposé de la psychiatrie qui recherche des causes neurologiques aux nombreux troubles psychiques et à la psychanalyse qui brandit l’étendard de l’inconscient, WICKLAND, quant à lui, évoque l’influence néfastes de sphères spirituelles néfastes et négatives, d’esprits malsains voire dangereux.
Il y relate de nombreux cas de personnes possédées et que l’on interna malheureusement pour démence.
Voilà, c’est presque tout.

Chère Marie-Laure
J’ai lu et relu votre long message et je ne sais quoi répondre. D’ailleurs vous ne posez pas de question ! J’ai mesuré l’étendue de votre détresse ! Je dirais simplement que même si vos dons sont évidents, ils sont pour vous un gros handicap tout simplement parce que vous n’avez pas assez construit votre "terre" c’est à dire les fondations de votre personnalité, l’abc de l’incarnation dans ses nécessites matérielles : manger, respirer, dormir, travailler etc. Il est difficile d’explorer les régions spirituelles si les bases ne sont pas solides. C’est la porte ouverte à tous les dérapages incontrôlables, vous êtes bien placée pour le savoir.
On peut effectivement évoquer la possession, hélas bien plus fréquente que l’on ne croit, surtout sur des personnalités fragiles, mais cela ne servirait en pratique pas à grand chose.
Je vous conseille de vous recentrer uniquement sur le côté matériel des choses et sur vos obligations. Obligez-vous à une vie régulière : lever, repas, coucher.. Occupez vos mains : jardinage, tricot, cuisine. Marchez, faites du sport. Fréquentez des gens bien installés dans la vie avec des centres d’intérêt pratiques. Occupez votre esprit par des lectures simples : romans policiers, biographies. Priez en toute simplicité comme une enfant fragile qui demande la protection de son père.
Je n’ai pas la prétention de vous changer mais j’ose vous donner quelques pistes. Soyez dans l’espoir et la confiance.
Michel