En 2006, une nuit, je me suis réveillée, à trois heures moins le quart du matin, à côté de mon lit, un épais nuage sombre, avec une forme, était à proximité de mon lit. J'ai hurlé de peur.
Quelques jours après, ce même phénomène est revenu. Je n ai pas eu cette peur. J'avais le sentiment que c'était le père de mes enfants qui s'était tué en voiture d'un accident en 1996...
J'avais eu déjà des choses bizarres : un téléphone ancien de décoration qu'il m'avait acheté et qui était accroché avec de grosses vis et qui ne pouvait pas tomber ... Je parlais de lui à une amie sur ce qu’il m’avait fait endurer comme coups, violence, tromperies et ce téléphone est tombé... Une vitrine aussi à lui qui s'ouvrait seule... Cela s'est arrêté quand j'ai été voir une médium qui m'a dit "il veut que vous lui pardonniez"... Ça a été dur car j’ai subi autant d'amour que de violence mais, en pleurant à gros sanglots, j'ai dit "je te pardonne" et, c est vrai, j'ai pu m'enlever ce gros chagrin, cette colère, cette peine immense...
Je me rends compte que je ne les laissais pas monter. Je pleurais en me levant et je pleurais en me couchant... A cette époque, de gros soucis de santé m'étaient apparus suite à des examens, cellules cancéreuses, suspicion de lymphome...
Après tout cela, j'ai refais des examens et tout était parti... Je crois qu'il est venu me réveiller et me sauver quelque part.
Bonjour Béatrice,
Nous vous remercions pour votre témoignage sur les effets bénéfiques du pardon.
Il est vrai que toutes les colères, frustrations, haines ou ressentiments que l'on garde en soi et que l'on continue à entretenir, donc à "nourrir" régulièrement, créent des désordres au niveau de nos énergies, ce qui entraine des troubles importants qui se répercutent ensuite sur notre corps.
Le docteur Andrei Moreira explique très bien tout ce processus dans son dernier et excellent ouvrage "Guérison, auto-guérison". Nous en extrayons une citation, attribuée à Shakespeare, qui illustre parfaitement les méfaits de la colère : "Ne pas pardonner, c'est comme boire du poison et espérer qu'une autre personne en meure".
J'espère que vous saurez y repenser si, un jour, la colère vous taraude de nouveau...
Fraternellement,
Véronique