Je crois en l'après vie et ce qui nous attend de l'autre côté... Mais je m'interroge de savoir ce qui arrive à un être qui, de son vivant, a très mal agit comme des viols, meutres...
Je veux savoir si lorsqu'il va mourir, il va avoir les esprits de gens qu'il a connus de son vivant, membres de sa famille, amis décédés... ou alors il va rester dans le bas astral dans l'attente de son jugement ?
Par ailleurs va t’il voir sa vie défiler et ainsi se rendre compte du mal qu'il a répandu autour de lui, tout de suite ou bien plus tard ? Quand sortira-t-il du néant, du bas astral ?
J'aimerai que l'on m'éclaire sur ces questions, merci...
Bonjour Marilyne,
L'esprit impur, alourdi par ses fluides matériels, reste confiné dans les couches inférieures de l'atmosphère terrestre.
Les fluides dont ils sont enveloppés s'opposent à toute relation avec les esprits élevés, qui voudraient les arracher à leurs penchants, mais ne le peuvent, en raison de la nature grossière, presque matérielle de ces esprits et du champ restreint de leurs perceptions.
Là est le supplice du méchant, qui croyait ses mauvais désirs, ses actes coupables, profondément cachés, les voit réapparaître aux yeux de tous, ses crimes, ainsi que les victimes en pleurs, sacrifiées à ses instincts brutaux, repassent devant lui.Ni jugement, ni tribunal, rien que la Loi immuable, s'exécutant d'elle-même, par le jeu naturel des forces spirituelles et selon l'emploi qu'en fait l'âme libre et responsable.
La condition des esprits cruels, des criminels de tout rang, de ceux qui ont fait couler le sang est effrayante. Les plaintes, les malédictions de leurs victimes retentissent à leurs oreilles pendant un temps qui leur semble l'éternité. Des ombres ironiques et menaçantes les entourent, les poursuivent sans relâche. Il n'est pas pour eux de retraite assez profonde, assez cachée, et c'est en vain qu'ils cherchent le repos et l'oubli.
Aussi, certains d'entre eux, encore imbus de préjugés catholiques, se croient et se disent en enfer.
Le châtiment de l'esprit mauvais se poursuit, non seulement dans la vie spirituelle, mais aussi dans les incarnations successives qui l'entraînent sur des mondes inférieurs, où l'existence est précaire, où la douleur règne en souveraine. L'entrée dans une vie obscure, la misère, l'abaissement, l'esclavage peuvent seuls atténuer leurs maux.
Plus calmes sont ceux que le repentir a touchés, qui, résignés, voient venir le temps des épreuves et sont résolus à satisfaire à l'éternelle justice. Le remords, comme une pâle lueur, éclaire leur âme d'un jour vague, et permet aux bons esprits familiers de se glisser jusqu'à eux, pour leur prodiguer des encouragements et des conseils.
Fraternellement
Cyrille