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Elle est née à Lille en 1840. Sa mère décède alors qu'elle est qu'une petite fille, son père, médecin militaire, l'élève seul. Ses ouvrages sont :
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Dans Le Progrès Spirite du 5 mai 1898, Laurent de Faget le commente : «Nous venons de lire ce charmant petit volume qui intéresse, instruit et émeut. À qui ce livre est-il surtout destiné ? Évidemment, aux personnes qui, encore plongées dans la nuit du dogme religieux, sont anxieuses et n’osent lever les yeux vers la franche lumière de la science et de la raison. Pied à pied, dans cette oeuvre où l’imagination crée un si joli cadre à la pensée, l’orthodoxie intransigeante des Églises est combattue par un spiritualisme raisonné et victorieux qui n’est autre que le spiritisme. Quant au roman lui-même, il est fort ingénieusement conduit. Il fournit bon nombre de situations pathétiques ou même dramatiques. On y remarquera, avec de ravissantes peintures des champs et des bois, de beaux sentiments délicatement exprimés, des pensées justes, vigoureusement ou finement rendues. Disons, pour nous résumer, que cette oeuvre, sous la forme littéraire la plus propre à pénétrer dans les masses, est un excellent enseignement moral, philosophique et social.»
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Avec l'aide de madame Rufina Noeggerath, Emmanuel Vauchez ou Paul Puvis, il élabore cette encyclopédie sur les diverses personnes qui ont su données du temps pour expliquer, expérimenter ou diffuser la doctrine spirite. Son ouvrage est :
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C'est le seul ouvrage connu à ce jour de Julien Malgras. Il se voulait être la constitution d'un livre d'or des Sciences Psychiques regroupant à la fois savants, penseurs, écrivains, artistes du monde depuis la moitié du XIXème jusqu'au début du XXème siècle. L'auteur se bornera à ceux de la France et le livre est divisé en 2 parties :
- La 1ère partie, est consacrée aux aînés parmi lesquels les plus anciens, la liste est longue. Elle commence par Honoré de Balzac, J.B. Roustaing, Victor Hugo, Jules Guérin, Villiers de l'Isle-Adam. On y trouve également René Caillié (fils), Charles Fauvety, Auguste Vacquerie, le président Carnot, et aussi Boucher de Perthes, Alexandre Dumas père, Théophile Gauthier, Georges Sand, Jules Reynaud etc.
- La 2ème partie est dédiée aux contemporains tels que : Antoine Demeure - Allan Kardec - Alphonse Cahagnet - Jean Guérin - Jean-Baptiste-André Godin - T. Puel - Timoléon Jaubert - Charles Fauvety - Duchesse de Pomar - René Caillié - P. Gibier - Gaëtan Leymarie - Victorien Sardou - A. de Rochas - Gabriel Delanne - Albin Valabrègue - H. C. Fix - P. Joire - Commandant Darget - P. Joire - Baraduc - Emmanuel Vauchez - René-Albert Fleury - J. A. Petit - Rufina Noeggerath - Camille Flammarion - E. Boirac - Lucie Grange - Laurent de Faget - Gustave Geley - Charles Richet - Léon Denis - A. Bouvier - Mme Paul Grendel - Dr Bécour - Dr Moutin - Cartier de Saint-René - Edmond Dupouy - A. Bertrand-Lauze - J. Chapelot - Dr Haas - Th. Darel - Henry Boucher - Amélie Désormeaux - Frédéric Hugo d'Alési - J. Camille Chaigneau - César de Vesme - Dr Dusart - Arthur Tore - Colonel Collet - Ed. Grimard - Fernand Desmoulin - Paul Puvis (Algol) - Jules Gaillard - Gustave Fabius de Champville - Alexandre Hepp - Madame Claire G. - Octave Houdaille - Chauzarain - Heidet - Léopold Dauvil.
Ce livre, considéré comme la bible du spiritisme, contient de nombreux portraits, quelques biographies et fournit des notices des principaux acteurs du mouvement spirite en France.
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Il est né le 18 septembre 1786 à Ludwigsbourg en Allemagne. Il devient médecin. Il est connu pour avoir été un précurseur en matière des applications thérapeutiques de la toxine botulique. Ses ouvrages sont :
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C'est le récit d'une jeune femme qui donne des preuves nombreuses de clairvoyance. Elle voit des scènes se développer dans un verre d’eau à la surface d’une bulle de savon. Elle a des rêves prophétiques ; annonce la mort ou la guérison de certaines personnes. Elle indique la nature et le traitement des maladies. Dès l’enfance elle est sensible aux effluves des diverses substances minérales et à plusieurs reprises, elle voit les fantômes des mourants.
Très rapidement elle entre en relations presque ininterrompues avec les Esprits des décédés. Les uns, heureux et d’un ordre élevé, la guident et la protègent ; les autres souffrants, viennent réclamer son secours. Elle n’est pas la seule à les apercevoir : ces apparitions, en effet, présentent tous les degrés de matérialisation. Les unes sont vues par elle seule et produisent des impressions étranges sur son entourage ; quelques-unes sont vues et entendues par quelques personnes qui veillaient près d’elle ; d’autres, enfin, sont vues par tous et même par des animaux.
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Il est né le 22 mai 1859 à Édimbourg dans une famille catholique. De 1876 à 1881, il étudie la médecine à l'université d'Édimbourg. Tout en pratiquant la médecine, il commence à écrire des nouvelles dont les premières sont publiées avant sa vingtième année. Il obtient son doctorat en 1885. Après ses études, il sert comme médecin de bord d'un navire, puis il ouvre un cabinet médical. Comme il a peu de clients, il écrit, ainsi commence la série des Sherlock Holmes. En 1885, il épouse Louisa Hawkins qui souffre d'une tuberculose et meurt le 4 juillet 1906. Il aura deux enfants. En 1907, il se remarie avec Jean Elizabeth Leckie, il aura trois enfants. En 1890, Conan Doyle étudie l'ophtalmologie et emménage à Londres en 1891 pour s'établir comme ophtalmologue. Dans les années 1900, il s'intéresse au spiritualisme et se passionne pour les photographies des fées de Cottingley tout d'abord avant d'étudier plus profondément la doctrine spirite. Il décède le 7 juillet 1930. Ses ouvrages spirites sont :
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Arthur Conan Doyle est un auteur très connu à travers le monde, il est aussi médecin, et donc assez matérialiste. Il ne croit pas à la survie du corps, mais il croit en l’existence d’une immense force créatrice de l’Univers.
Dans sa jeunesse, il n’est pas convaincu par la réalité du spiritisme et par les pouvoirs des médiums, pour lui l’esprit dépend de la matière. Il pense que le caractère de notre vie peut changer en fonction de la prise d’alcool, de drogues ou par la suite d’un accident traumatique.
Mais en voyant certains scientifiques comme Crookes, le plus grand chimiste de l’Angleterre, Camille Flammarion, grand astronome français, ou même Wallace, rival du fameux Darwin, il commence à se questionner et à s’ouvrir aux sciences occultes. Il pense même que le spiritisme est la loi du progrès et de la science. Il s’essaye alors, avec l’aide de ses amis, à des séances de tables tournantes, sans effets remarquables dans les débuts.
Lors d’une séance médiumnique, l’esprit d’une jeune fille désincarnée à l’âge de seize ans nous relate que la planète Mars est habitée par une race plus évoluée que la nôtre, que les canaux martiens sont artificiels. Cette jeune fille décrie aussi son environnement dans l’au-delà, toutes les religions sont présentes, les esprits n’y sont ni riches, ni pauvres, la lumière y est plus abondante que sur Terre et la joie y est présente.
Arthur Conan Doyle communique avec un homme qu’il avait connu de son vivant, il valide son identité grâce aux réponses que l’esprit lui fît.
Une lecture de M. Conan Doyle nous plonge dans l’univers fascinant de Louis Jacolliot, avocat et écrivain français de la fin du 19ème siècle, dans les « phénomènes occultes aux Indes », il y raconte avoir été initié par les Fakirs à la suspension éthérène des corps, au maniement du feu, à faire mouvoir des objets à distance, à la lévitation des tables…
Vers 1891, Arthur Conan Doye devient membre de la Sociéte de Recherche Physique, ce qui lui permet d’accéder à de nombreux rapports et d’ouvrages incroyables. « La personnalité humaine » de Frédéric Myers publié en 1903 le marque profondément. C’est une œuvre d’une qualité extraordinaire pour le spiritisme car M. Myers y met en avant la capacité pour un esprit d’agir sur un autre esprit, donc d’être tout à fait indépendant de la matière, n’est-ce pas cela le principe bien connu de nos jours de la télépathie ?
Par ses recherches, M. Myers a donné un véritable élan au spiritisme, le concept de la séparation du corps physique et de l’esprit n’était plus à démontrer. Arthur et deux autres membres de la Sociéte de Recherche dorment dans une maison supposée hantée. La deuxième nuit, ils entendent des bruits effroyables, quelques années plus tard, il apprendra par un membre de la famille habitant cette maison, que des ossements d’un petit garçon mort depuis plusieurs années ont été découvert dans le jardin, à noter que dans le cas des célèbres sœurs Fox, des restes humains ont eux aussi été retrouvé dans la cave de leur maison.
On peut supposer que par suite d’une mort extrêmement violente, une quantité du fluide vital du défunt pourrait visiblement se manifester de manière étrange, voire malfaisante.
Conan Doyle s’est intéressé durant les séances spirites aux manifestations d’esprits, aux matérialisations, aux messages reçus par les médiums…Il fait bien la part des choses et reconnait aisément que parfois il y a bien des supercheries, mais que le plus souvent ces manifestations sont réelles et ne peuvent être démystifiées.
La guerre a développé en lui la croyance du spiritisme. Arthur nous relate aussi un cas d’écriture automatique dans lequel un médium communique des informations très précises sur les évènements à venir. A cette époque, le spiritisme pouvait être associé au diable, certains pensaient que les démons prenaient les esprits des morts pour parler avec les vivants.
Conan Doyle met en avant qu’il est incontestable qu’un individu peu recommandable puisse avoir de grandes facultés médiumniques et qu’il puisse créer de grands phénomènes psychiques.
Il distingue bien la différence entre la religion et la science. Il est convaincu que le spiritisme peut être le lien entre toutes les religions, ce serait un grand pas vers la paix universelle et vers l’unité religieuse. Toutes les religions ont des qualités, la seule croyance qui ne survivra pas au spiritisme, c’est le matérialisme puisque le spiritisme démontre que l’esprit peut vivre hors du corps physique.
Le Christianisme tremble à l’idée du développement du spiritisme, fini l’idée du Dieu vengeur qui ne pardonne pas, fini l’enfer éternel, finit la peur du jugement dernier ! A cette époque, beaucoup partage l’idée que le Christianisme doit se réformer s’il ne veut pas disparaître.
Comment faire perdurer une idée aussi saugrenue que la chute éternelle de l’homme dans les abysses de la justice froide et irrévocable de Dieu ? Pour Arthur la mort de Jésus est trop mise en avant par le Christianisme qui tente à faire passer au second plan les qualités indéniables et sublimes que possède Jésus, telles que l’Amour Universelle, la Mansuétude, la Charité, le Courage infini dont il a fait preuves, les nombreux miracles qu’il a accompli grâce à notre Seigneur.
Nous appelons Anges les Esprits qui nous sont supérieurs mais Dieu est si puissant que le seul Esprit le plus proche de lui que nous connaissons est Jésus. Il est venu se sacrifier sur Terre, dans notre environnement dépravé et violent, pour nous enseigner les lois immuables de l’Evolution, les Lois de Dieu.
Arthur a beaucoup été intéressé par la lecture d’un livre d’Abraham Wallace intitulé « Jésus de Nazareth ». Dans ce recueil, M. Wallace tend à démontrer, de manière qui a visiblement impressionné Conan Doyle, que les miracles du Christ étaient tous à la portée des pouvoirs de la loi psychique, comme nous la comprenons maintenant.
En comparant les récits spirites reçus de deux personnes qui ne se connaissent pas, Conan Doyle constate la ressemblance très frappante de leurs contenus. Les défunts disent tous que le passage à la vie spirituelle est simple et sans souffrance, le périsprit reste près de la dépouille charnelle mais dès que l’esprit se met à penser à une personne éloignée, son corps spirituel suit ses pensées et se retrouve près de l’incarné en question. Les nouveaux morts sont souvent très centrés sur leur nouvel état et sont souvent désemparés de voir qu’il leur est impossible de communiquer avec leurs proches incarnés, la conscience de leur mort n’est pas toujours instinctive.
Après la mort, l’esprit vit une période de trouble, il est plongé dans une sorte de sommeil dont la durée varie selon les cas, quelques heures, quelques jours, quelques semaines, quelques mois… L’esprit fraîchement désincarné garde la même personnalité qu’il avait sur le plan terrestre. L’enfer n’existe pas mais les esprits dont la conscience commence à s’élever parlent tous de justice de l’univers, de « châtiments » en adéquation avec le mal qu’ils ont causé, ils se regroupent par affinités. La foi est l’assurance de l’immortalité de l’âme.
Arthur Conan Doyle a remarqué que très souvent, les communications émanent d’esprits décédés depuis peu. Les esprits ayant déjà acquis une certaine évolution ne sont plus préoccupés par les choses matérielles de la vie terrestre comme l’argent, la nourriture, la sensualité, les souffrances…Ils sont plus attirés par l’art et la musique, comme l’a décrit Léon Denis dans son livre « Le spiritisme dans l’art » Les esprits peuvent s’aimer mais la sexualité n’existe pas, donc il n’y a pas d’enfantement. Les désincarnés communiquent par la pensée. Toutes les religions qui prônent la prière avec le cœur permettent à l’homme de se détacher du plan matériel, c’est un vrai bénéfice moral.
Sœur Olivier Lodge, membre lui-aussi de la Société de Recherche Physique, a écrit un livre mémorable sur la vie dans l’au-delà. Tout y a été dicté par son fils, Raymond Lodge mort lors de la première guerre mondiale. Il raconte y être en présence de Mr Myers, ami de Mr Lodge. Raymond dépeint son nouvel environnement, il y a des maisons, des bibliothèques, comme sur la Terre. Les êtres travaillent. Toutes les émotions y sont plus fortes, l’ambiance y est différente. Le monde de l’au-delà est en parfaite adéquation avec les êtres qui y habitent.
En 1917, Arthur Conan Doyle a fait un rêve très particulier qui s’est avéré être un rêve prémonitoire. Même à cette époque, il n’est pas utile de démontrer que l’on puisse faire des rêves où l’on retrouve des défunts, très souvent ces rêves sont très furtifs mais il en résulte une sensation douce, apaisante, à contrario, les rêves émanant du bas astral imprègnent en nous des souvenirs de peur et d’angoisse ou de sensualité qui perdurent des heures, voire des jours durant.
Les communications médiumniques ne se font pas de la manière dont le souhaiterait les esprits ou les incarnés. La notion de temps est très différente sur le plan terrestre où les jours fils à toute vitesse et dans l’au-delà où l’éternité est une réalité, c’est pourquoi certaines communications peuvent être très précises dans les faits mais complètement erronées dans les dates.
La qualité des messages dépend bien entendu de la qualité de réceptivité du médium et de la syntonie qu’il entretient avec l’esprit se communiquant. Il faut être très vigilant et se méfier des supercheries qui font les choux gras des démystificateurs de la vie après la mort, dont toutes les preuves existantes ne peuvent les satisfaire.
Arthur Conan Doyle pense, à juste titre, qu’il vaut mieux se recentrer sur les contenus de ces messages plutôt que d’essayer de les convaincre de la survivance de l’âme.
Le spiritisme est la Nouvelle Révélation qui lève le voile sur ce qu’est véritablement la mort, il aide les incarnés souffrant de la perte d’un être cher à se consoler et à soulager leurs peines, la mort n’est pas la séparation définitive de ceux qu’on aime mais seulement une absence temporaire, il aide aussi les désincarnés à ressentir l’amour de leurs proches rester sur Terre, cette amour les revigore, leur donne le courage de continuer leur chemin dans l’au-delà.
Arthur a reçu une lettre de M. Hubert Wales qui décrit d’une façon extrêmement similaire à Conan Doyle la vie des esprits désincarnés, mais à notre époque et grâce aux nombreux ouvrages psychographiés, nous savons que l’après vie n’est pas toujours heureuse et qu’elle peut même être « cauchemardesque ». C’est pourquoi nous devons chaque jour nous rappeler que « l’oubli de soi est la pierre de touche du perfectionnement moral ».
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Eugène Auguste Albert de Rochas d'Aiglun, né à Saint-Firmin (Hautes-Alpes) le 20 mai 1837 et mort à Grenoble le 2 septembre 1914, est un militaire, polytechnicien, auteur, éditeur, traducteur et cartographe français. Auteur d'études sur les sciences militaires et le paranormal, il se spécialise vers la fin de sa vie dans le spiritisme, magnétisme, hypnose, lévitation, réincarnation. Ses travaux sont reconnus par Henri Bergson, Charles Richet, Camille Flammarion et Émile Boirac1. Ses ouvrages :
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Albert de Rochas, écrivain français qui s’est beaucoup intéressé au spiritisme et à la réincarnation, démontre dans cette œuvre écrite en 1913 les capacités incroyables du corps en expliquant des phénomènes que la majorité des gens rejetterait encore aujourd’hui, tant ils sont fascinants et surprenants.
Dans la Bible, Moïse jeûne 40 jours, tout comme Jésus. De nombreux ecclésiastiques ont eux aussi jeûné pendant le carême, on peut citer Sainte Elisabeth ou Sainte Catherine de Sienne.
Les animaux hibernants peuvent rester plusieurs mois sans manger. Les animaux à sang froid, comme la grenouille ou le serpent, supportent plus aisément des jeunes prolongés.
L’homme ne peut rarement survivre au-delà de 60 jours de jeûnes, la perte progressive de la vie se voit physiquement, l’individu a un pouls ralenti, seuls le cœur et les poumons restent en fonction, il est victime de violentes diarrhées, ses urines au début abondantes deviennent rares, foncées avec une odeur immonde ; son haleine aussi devient insupportable, ses forces vitales le quittent chaque jour un peu plus.
Certains animaux sont capables de rester de nombreux mois, voire plusieurs années sans manger.
Certains cas sont pourtant notifiés chez les hommes :
- Nicolas de Flue est resté sans eau et sans nourriture pendant 20 ans, seule l’eucharistie le rassasiait.
- Saint Joseph de Cupernito faisait 7 carêmes par an.
- Sainte Angèle de Foligno qui, pendant 12 ans, ne se nourrissait que de l’eucharistie.
- Le cas d’un enfant de 10 ans qui est resté sans boire ni manger pendant 5 ans.
- En 1684, un fou se prenant pour le Messie, est resté 72 jours sans s’alimenter ni même s’hydrater.
Les exemples de ce type ne manquent pas.
Plusieurs cas de jeûne prolongé concernent des personnes ayant de très lourdes pathologies physiques, alitées en permanence depuis des années et ne s’alimentant que de quelques gouttes d’eau en fréquences très espacées. On peut aussi constater que certains cas de refus de s’alimenter partent d’un problème mental, aliénation, auto-persuasion d’un évènement, c’est le cas de Mme Zélie Bouriou qui s’était auto-persuadée que son mari avait empoisonné son père. Il faut préciser que cette femme avait auparavant perdu ses 4 enfants, son mari mourut peu de temps après la mort de son père, tous ses drames ont certainement eu un impact sur la santé mentale et dans le discernement de Mme Bouriou.
Autre exemple, celui d’une américaine, Mme Ingham, sujette à de longues crises de catalepsie, qui vers 1881, est restée 360 jours sans se nourrir, son poids est passé de 105 kgs à 38 kgs.
En 1900, Mr Gaston Méry écrivit l’histoire incroyable de Rose Savary, jeune fille normande qui ne dort et ne mange jamais. La description qu’il fait de cette créature est fascinante.
Dans l’anorexie nerveuse dont sont victimes certaines jeunes filles, la sensation de faim n’est pas présente et elles peuvent rester des mois sans s’alimenter ou se contenter que d’une infime quantité de nourriture.
En 1886, une expérience médicale a été tenté par un certain Mr Succi, adepte du jeûne. Il est âgé de 35 ans, de corpulence plutôt maigre. Son défi est de jeûner 30 jours, sous surveillance médicale très stricte. Tout est mesuré et analysé : les selles, les urines, la vue, le rythme cardiaque…. Mr Succi s’hydratait avec de l’eau de Vichy, d’hunyadi janos (purgatif salin) et de l’eau pure.
L’expérience se conclut par une perte de 13 kgs du sujet mais sa santé est restée très bonne (sans doute due aux sels et aux minéraux contenus dans l’eau qu’il a bu). Il est à noter que la kola permet de supporter la fatigue sans essoufflement et la privation de nourriture, elle enlève la sensation de faim. De nombreux peuples ou tribus utilisent des « mixtures » permettant de ne pas souffrir de la faim, Mr Succi utilisait de la liqueur de Zanzibar pour supporter ses jeûnes précédents. Marguerite Bouyenval née dans l’Aisne en 1864, fut prise de violentes crises d’hystérie pendant 24h, à la suite d’un choc émotionnel très violent, puis tomba dans un sommeil profond pendant 20 ans. Elle fut soignée, entre autres, par les docteurs Charcot, Gilles de la Tourette, ainsi que de nombreux prêtres venus l’exorciser.
Marguerite est très amaigrie mais seulement au niveau adipeux, ses muscles sont encore assez présents, elle présente une insensibilité totale du corps, sa respiration est à peu près normale, son haleine n’est étonnement pas fétide, son teint est pâle et cireux, aucune expression de vie ne se lit sur son visage, ses mâchoires sont serrées, ses yeux convulsés ne permettent pas de voir l’état des pupilles, elle est dans un état de léthargie absolue, comme décrit pas le docteur Charcot : hystéro-épileptique plongée dans un état de léthargie ressemblant fortement à de l’hypnotisme, appelé léthargie par le Dr Charcot. Marguerite se réveille 20 ans après s’être endormie, elle s’éteindra quelques jours après…
Marie Thomas est restée plusieurs années en dormant, sans s’alimenter.
Marianne Olivonne, ardéchoise, tombe en léthargie, chaque année depuis 30, du 1er mars au 19 mars minuit, période durant laquelle elle ne mange pas, ne boit pas, et n’évacue ni urine ni matière fécale, ni transpiration.
Le cas d’Henriette est assez intrigant, cette enfant tomba dans un sommeil profond après avoir rencontré, selon ses dires, Jésus Christ. Le vendredi Saint, des plaies s’ouvrirent dans les mains et les pieds d’Henriette, elle saignât tout le jour, et le lendemain, tout avait disparu. A contrario, de nombreux Saints et Saintes dorment extrêmement peu, une heure par ci, une heure par là…
La mort apparente chez l’homme a parfois été confondue avec la léthargie et malheureusement pour certains, ils ont été enterrés vivants, d’autres ont eu un peu plus de chance et ont échappés de peu à cette fin inconcevable.
Nous retrouvons dans cette ouvrage plusieurs cas des plus effroyables, le docteur Simon Carleton estime que depuis l’ère chrétienne, environ 4 millions de personnes auraient été enterrées vivantes !
L’utilisation du curare, puissant anesthésiant bien connu de nos jours, laisse penser à une mort du corps physique, le corps est complètement inerte, mais la vue, l’ouïe et la pensée sont intactes. Albert de Rochas raconte l’histoire d’un colonel capable de « mourir » sur commande, d’un fakir nommé Haridès, pouvant rester enterré vivant pendant plusieurs mois (expériences qu’il a accomplies à plusieurs reprises). Un autre fakir, du nom Oumra-Doula, eût une fin des plus tragiques, son ennemi jeta une bouteille remplie de fourmis rouges, carnassières et voraces, lorsqu’on libéra Oumra-Doula de son tombeau, seul restait son squelette. Les fourmis avaient effectué un travail remarquable, plus aucun bout de chair ne restait accroché aux os de ce pauvre homme. Pour arriver à de telles prouesses, il est évident qu’il faut plus qu’un entraînement acharné. La pratique de la méditation intensive, une foi inébranlable envers le Tout Puissant et une alimentation spécifique constituée uniquement de lait pur et de fruits et légumes, jamais de viande, ni d’œufs !!
Les yogis qui pratiquent cette discipline parlent tous d’une félicité ressentie, d’un bonheur infini, d’une rencontre avec l’amour inconditionnel…
C’est connu depuis fort longtemps, certains petits organismes, même s’ils semblent bel et bien morts peuvent « revenir » à la vie, très souvent il s’agira de batraciens, de poissons, d’insectes, d’acariens ou de micro-organismes survivant dans des conditions extrêmes de températures ou de milieux absolument pas favorables au développement de la vie (milieu acide, alcalin, sulfureux…).
Les rotifères, ces petits animaux marins, ne dépassant pas 2 mm, font partie du zooplancton, ils ont la particularité de pouvoir rester endormis pendant 20 ans et de se « réveiller » au contact d’une simple goutte d’eau (p 60). Ambroise paré dans une de ses œuvres relate l’histoire d’un crapaud né et ayant vécu dans une pierre sans aucune ouverture. A Blois en 1851, à plusieurs mètres de profondeurs, dans un silex qu’ils venaient de casser en deux, des ouvriers trouvèrent un crapaud vivant, ils le remirent dans son habitat et refermèrent la pierre. Ce dernier fut étudié par un comité qui le présenta à l’Académie des sciences, le pauvre batracien ne survit pas longtemps à tous ces bouleversements… Plusieurs cas de crapauds enfermés dans des pierres et retrouvés vivants sont présentés dans ce livre.
Charles Richet, en 1882, conserva vivantes pendant 6 mois des tortues qu’il avait enfermées dans du plâtre. Il semblerait que les animaux à sang froid aient plus de facilité à se passer de nourriture que les autres animaux, mais comment respirent-elles ? Le mystère reste complet.
Les règnes minéral, végétal, animal ou humain ne sont finalement pas si éloignés les uns des autres, bien au contraire, ils se mêlent et s’entremêlent au fil des siècles et des environnements. Les pouvoirs de la nature sont si extraordinaires qu’ils ne cesseront jamais de nous surprendre. La vie telle que nous la connaissons est certainement une vision très étriquée de la réalité Divine.