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Biographie d'Arthur Conan Doyle

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Il est né le 22 mai 1859 à Édimbourg dans une famille catholique.

De 1876 à 1881, il étudie la médecine à l'université d'Édimbourg. Tout en pratiquant la médecine, il commence à écrire des nouvelles dont les premières sont publiées avant sa vingtième année. Il obtient son doctorat en 1885. Après ses études, il sert comme médecin de bord d'un navire, puis il ouvre un cabinet médical. Comme il a peu de clients, il écrit, ainsi commence la série des Sherlock Holmes.

En 1885, il épouse Louisa Hawkins qui souffre d'une tuberculose et meurt le 4 juillet 1906. Il aura deux enfants. En 1907, il se remarie avec Jean Elizabeth Leckie, il aura trois enfants.

En 1890, Conan Doyle étudie l'ophtalmologie et emménage à Londres en 1891 pour s'établir comme ophtalmologue. Dans les années 1900, il s'intéresse au spiritualisme et se passionne pour les photographies des fées de Cottingley tout d'abord avant d'étudier plus profondément la doctrine spirite. Il décède le 7 juillet 1930.

Ses ouvrages spirites sont :

  • La Venue des Fées (1921)
  • Histoire du Spiritisme (1926)

Commentaires du livre : La Nouvelle Révélation

Arthur Conan Doyle est un auteur très connu à travers le monde, il est aussi médecin, et donc assez matérialiste. Il ne croit pas à la survie du corps, mais il croit en l’existence d’une immense force créatrice de l’Univers.

Dans sa jeunesse, il n’est pas convaincu par la réalité du spiritisme et par les pouvoirs des médiums, pour lui l’esprit dépend de la matière. Il pense que le caractère de notre vie peut changer en fonction de la prise d’alcool, de drogues ou par la suite d’un accident traumatique.

Mais en voyant certains scientifiques comme Crookes, le plus grand chimiste de l’Angleterre, Camille Flammarion, grand astronome français, ou même Wallace, rival du fameux Darwin, il commence à se questionner et à s’ouvrir aux sciences occultes. Il pense même que le spiritisme est la loi du progrès et de la science. Il s’essaye alors, avec l’aide de ses amis, à des séances de tables tournantes, sans effets remarquables dans les débuts.

Lors d’une séance médiumnique, l’esprit d’une jeune fille désincarnée à l’âge de seize ans nous relate que la planète Mars est habitée par une race plus évoluée que la nôtre, que les canaux martiens sont artificiels. Cette jeune fille décrie aussi son environnement dans l’au-delà, toutes les religions sont présentes, les esprits n’y sont ni riches, ni pauvres, la lumière y est plus abondante que sur Terre et la joie y est présente.

Arthur Conan Doyle communique avec un homme qu’il avait connu de son vivant, il valide son identité grâce aux réponses que l’esprit lui fît.

Une lecture de M. Conan Doyle nous plonge dans l’univers fascinant de Louis Jacolliot, avocat et écrivain français de la fin du 19ème siècle, dans les « phénomènes occultes aux Indes », il y raconte avoir été initié par les Fakirs à la suspension éthérène des corps, au maniement du feu, à faire mouvoir des objets à distance, à la lévitation des tables…

Vers 1891, Arthur Conan Doye devient membre de la Sociéte de Recherche Physique, ce qui lui permet d’accéder à de nombreux rapports et d’ouvrages incroyables. « La personnalité humaine » de Frédéric Myers publié en 1903 le marque profondément. C’est une œuvre d’une qualité extraordinaire pour le spiritisme car M. Myers y met en avant la capacité pour un esprit d’agir sur un autre esprit, donc d’être tout à fait indépendant de la matière, n’est-ce pas cela le principe bien connu de nos jours de la télépathie ?

Par ses recherches, M. Myers a donné un véritable élan au spiritisme, le concept de la séparation du corps physique et de l’esprit n’était plus à démontrer.  Arthur et deux autres membres de la Sociéte de Recherche dorment dans une maison supposée hantée. La deuxième nuit, ils entendent des bruits effroyables, quelques années plus tard, il apprendra par un membre de la famille habitant cette maison, que des ossements d’un petit garçon mort depuis plusieurs années ont été découvert dans le jardin, à noter que dans le cas des célèbres sœurs Fox, des restes humains ont eux aussi été retrouvé dans la cave de leur maison.                                            

On peut supposer que par suite d’une mort extrêmement violente, une quantité du fluide vital du défunt pourrait visiblement se manifester de manière étrange, voire malfaisante.                                                             

Conan Doyle s’est intéressé durant les séances spirites aux manifestations d’esprits, aux matérialisations, aux messages reçus par les médiums…Il fait bien la part des choses et reconnait aisément que parfois il y a bien des supercheries, mais que le plus souvent ces manifestations sont réelles et ne peuvent être démystifiées.  

La guerre a développé en lui la croyance du spiritisme. Arthur nous relate aussi un cas d’écriture automatique dans lequel un médium communique des informations très précises sur les évènements à venir. A cette époque, le spiritisme pouvait être associé au diable, certains pensaient que les démons prenaient les esprits des morts pour parler avec les vivants.

Conan Doyle met en avant qu’il est incontestable qu’un individu peu recommandable puisse avoir de grandes facultés médiumniques et qu’il puisse créer de grands phénomènes psychiques.

Il distingue bien la différence entre la religion et la science. Il est convaincu que le spiritisme peut être le lien entre toutes les religions, ce serait un grand pas vers la paix universelle et vers l’unité religieuse. Toutes les religions ont des qualités, la seule croyance qui ne survivra pas au spiritisme, c’est le matérialisme puisque le spiritisme démontre que l’esprit peut vivre hors du corps physique.

Le Christianisme tremble à l’idée du développement du spiritisme, fini l’idée du Dieu vengeur qui ne pardonne pas, fini l’enfer éternel, finit la peur du jugement dernier ! A cette époque, beaucoup partage l’idée que le Christianisme doit se réformer s’il ne veut pas disparaître.

Comment faire perdurer une idée aussi saugrenue que la chute éternelle de l’homme dans les abysses de la justice froide et irrévocable de Dieu ? Pour Arthur la mort de Jésus est trop mise en avant par le Christianisme qui tente à faire passer au second plan les qualités indéniables et sublimes que possède Jésus, telles que l’Amour Universelle, la Mansuétude, la Charité, le Courage infini dont il a fait preuves, les nombreux miracles qu’il a accompli grâce à notre Seigneur.                                          

Nous appelons Anges les Esprits qui nous sont supérieurs mais Dieu est si puissant que le seul Esprit le plus proche de lui que nous connaissons est Jésus. Il est venu se sacrifier sur Terre, dans notre environnement dépravé et violent, pour nous enseigner les lois immuables de l’Evolution, les Lois de Dieu.

Arthur a beaucoup été intéressé par la lecture d’un livre d’Abraham Wallace intitulé « Jésus de Nazareth ». Dans ce recueil, M. Wallace tend à démontrer, de manière qui a visiblement impressionné Conan Doyle, que les miracles du Christ étaient tous à la portée des pouvoirs de la loi psychique, comme nous la comprenons maintenant.

En comparant les récits spirites reçus de deux personnes qui ne se connaissent pas, Conan Doyle constate la ressemblance très frappante de leurs contenus. Les défunts disent tous que le passage à la vie spirituelle est simple et sans souffrance, le périsprit reste près de la dépouille charnelle mais dès que l’esprit se met à penser à une personne éloignée, son corps spirituel suit ses pensées et se retrouve près de l’incarné en question. Les nouveaux morts sont souvent très centrés sur leur nouvel état et sont souvent désemparés de voir qu’il leur est impossible de communiquer avec leurs proches incarnés, la conscience de leur mort n’est pas toujours instinctive.

Après la mort, l’esprit vit une période de trouble, il est plongé dans une sorte de sommeil dont la durée varie selon les cas, quelques heures, quelques jours, quelques semaines, quelques mois… L’esprit fraîchement désincarné garde la même personnalité qu’il avait sur le plan terrestre. L’enfer n’existe pas mais les esprits dont la conscience commence à s’élever parlent tous de justice de l’univers, de « châtiments » en adéquation avec le mal qu’ils ont causé, ils se regroupent par affinités. La foi est l’assurance de l’immortalité de l’âme.

Arthur Conan Doyle a remarqué que très souvent, les communications émanent d’esprits décédés depuis peu. Les esprits ayant déjà acquis une certaine évolution ne sont plus préoccupés par les choses matérielles de la vie terrestre comme l’argent, la nourriture, la sensualité, les souffrances…Ils sont plus attirés par l’art et la musique, comme l’a décrit Léon Denis dans son livre « Le spiritisme dans l’art » Les esprits peuvent s’aimer mais la sexualité n’existe pas, donc il n’y a pas d’enfantement. Les désincarnés communiquent par la pensée. Toutes les religions qui prônent la prière avec le cœur permettent à l’homme de se détacher du plan matériel, c’est un vrai bénéfice moral.

Sœur Olivier Lodge, membre lui-aussi de la Société de Recherche Physique, a écrit un livre mémorable sur la vie dans l’au-delà. Tout y a été dicté par son fils, Raymond Lodge mort lors de la première guerre mondiale. Il raconte y être en présence de Mr Myers, ami de Mr Lodge. Raymond dépeint son nouvel environnement, il y a des maisons, des bibliothèques, comme sur la Terre. Les êtres travaillent. Toutes les émotions y sont plus fortes, l’ambiance y est différente. Le monde de l’au-delà est en parfaite adéquation avec les êtres qui y habitent.

En 1917, Arthur Conan Doyle a fait un rêve très particulier qui s’est avéré être un rêve prémonitoire. Même à cette époque, il n’est pas utile de démontrer que l’on puisse faire des rêves où l’on retrouve des défunts, très souvent ces rêves sont très furtifs mais il en résulte une sensation douce, apaisante, à contrario, les rêves émanant du bas astral imprègnent en nous des souvenirs de peur et d’angoisse ou de sensualité qui perdurent des heures, voire des jours durant.

Les communications médiumniques ne se font pas de la manière dont le souhaiterait les esprits ou les incarnés. La notion de temps est très différente sur le plan terrestre où les jours fils à toute vitesse et dans l’au-delà où l’éternité est une réalité, c’est pourquoi certaines communications peuvent être très précises dans les faits mais complètement erronées dans les dates.

La qualité des messages dépend bien entendu de la qualité de réceptivité du médium et de la syntonie qu’il entretient avec l’esprit se communiquant. Il faut être très vigilant et se méfier des supercheries qui font les choux gras des démystificateurs de la vie après la mort, dont toutes les preuves existantes ne peuvent les satisfaire.                                                                                            

Arthur Conan Doyle pense, à juste titre, qu’il vaut mieux se recentrer sur les contenus de ces messages plutôt que d’essayer de les convaincre de la survivance de l’âme.

Le spiritisme est la Nouvelle Révélation qui lève le voile sur ce qu’est véritablement la mort, il aide les incarnés souffrant de la perte d’un être cher à se consoler et à soulager leurs peines, la mort n’est pas la séparation définitive de ceux qu’on aime mais seulement une absence temporaire, il aide aussi les désincarnés à ressentir l’amour de leurs proches rester sur Terre, cette amour les revigore, leur donne le courage de continuer leur chemin dans l’au-delà.

Arthur a reçu une lettre de M. Hubert Wales qui décrit d’une façon extrêmement similaire à Conan Doyle la vie des esprits désincarnés, mais à notre époque et grâce aux nombreux ouvrages psychographiés, nous savons que l’après vie n’est pas toujours heureuse et qu’elle peut même être « cauchemardesque ». C’est pourquoi nous devons chaque jour nous rappeler que « l’oubli de soi est la pierre de touche du perfectionnement moral ».