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Il est né le 5 septembre 1831 à Paris, il est issu d'une famille vivant près de Cannes. Par manque d'argent, il interrompt ses études de médecine pour donner des leçons de latin, d'histoire. Dans le même temps, il écrit ses premiers essais. Avec persévérance, il deviend auteur dramatique et écrit de nombreuses pièces de théâtre. En 1877, il est membre de l'académie française. Quelques-uns de ses livres :
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Il s'agit d'une comédie dramatique en 3 actes et représentée pour la première fois sur la scène du théâtre de la Renaissance le 8 février 1897 avec en distribution Melle Sarah Bernhardt.
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Il est né en Jamaïque en 1845. En 1848, sa famille retourne en Angleterre à Royston. En 1855, il suit une scolarité auprès de la Old Trafford Grammar School puis il poursuit en étudiant la chimie et la physique au Collège Royal de Londres. En 1873, il est professeur de physique expérimentale à l'Université Royale des Sciences de Dublin. Ses ouvrages sont :
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Il résume, sous une forme claire et avec une grande profondeur de vues, les fruits d'un demi-siècle d'observations et d'expériences. Nous ne saurions trop en recommander la lecture, tout en nous bornant à en citer les belles conclusions :
« Le changement le plus radical de la pensée depuis l'ère chrétienne suivra probablement l'acceptation par la science de l'immanence du monde spirituel. La foi cessera de chanceler en s'efforçant de concevoir la vie de l'invisible, la mort dépouillera la terreur qu'elle inspire aux coeurs chrétiens eux-mêmes, les miracles ne paraîtront plus les reliques superstitieuses d'un âge barbare. Au contraire, si comme je le crois, la télépathie est indiscutable, si les êtres de la création s'impressionnent l'un l'autre sans la voix ni la parole, l'Esprit Infini dont l'ombre nous couvre se sera sans doute révélé au cours des siècles aux coeurs humains capables de lui répondre.
A quelques âmes privilégiées furent données l'ouïe intérieure, la clairvoyance, la parole inspirée, mais tous nous percevons parfois une voix au-dedans de nous-mêmes, faible écho de cette vie plus large que l'humanité exprime lentement, mais sûrement, à mesure que les siècles s'écoulent. Pour ceux mêmes qui étudieront ces phénomènes au seul point de vue scientifique, le gain sera immense en rendant plus évidente la solidarité humaine, l'immanence de l'invisible, la domination de la pensée et de l'esprit, en un mot, l'unité transcendante et la continuité de la vie.
Nous ne sommes pas séparés du Cosmos ni perdus en lui : la lumière des soleils et des étoiles nous arrive, la force mystérieuse de la gravitation unit les différentes parties de l'univers matériel en un tout organique ; la plus petite molécule et la trajectoire la plus lointaine sont assujetties au même milieu. Mais au-dessus et au-delà de ces liens matériels est la solidarité de l'esprit. De même que la signification essentielle et l'unité d'un rayon de miel ne sont pas dans la cire des cellules, mais dans la vie et le but commun de leurs constructeurs, de même le vrai sens de la nature n'est pas dans le monde matériel, mais dans l'esprit qui lui donne son interprétation, qui supporte et unit, qui dépasse et crée le monde phénoménal à travers lequel chacun de nous passe un instant. »
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William Crookes est né en 1832 à Londres. Il débute à 10 ans une carrière scientifique au Royal College. Il devient en 1854 professeur de chimie et grâce à l'héritage de son père, il peut consacrer tout son temps à l'étude dans un laboratoire privé. Il découvre le thallium en 1861, invente un tube électronique en 1872 et montre que les rayons cathodiques sont des particules électrisés en 1878. Il se désincarne en avril 1919. Ses ouvrages sont :
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Ce document rassemble deux discours que William Crookes a donnés lors de rencontres. Le premier se passe en 1897 devant la société de recherches psychiques où il aborde la possibilité de divers états chez l'individu et de l'action de la force vitale ainsi que l'impact des vibrations : "Je ne puis m’empêcher de croire que la matière, la forme, l’espace ne sont que des conditions temporaires de la vie présente."
Le second a lieu en 1898 pour le congrès de l'association britannique pour l'avancement des sciences où il traite de la télépathie et des recherches réalisées par d'autres scientifiques : "Il nous faudra passer au crible de la science une masse énorme de phénomènes avant que nous puissions comprendre en effet une faculté aussi étrange, aussi déconcertante, demeurée pendant des âges aussi impénétrable que l’action directe d’un esprit sur un autre esprit. Cette tâche délicate exige l’emploi rigoureux de la méthode d’exclusion – une mise de côté constante de phénomènes étrangers qu’on peut expliquer par les causes connues, y compris ces causes beaucoup trop familières, les fraudes conscientes et inconscientes."
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William Crookes est né en 1832 à Londres. Il débute à 10 ans une carrière scientifique au Royal College. Il devient en 1854 professeur de chimie et grâce à l'héritage de son père, il peut consacrer tout son temps à l'étude dans un laboratoire privé. Il découvre le thallium en 1861, invente un tube électronique en 1872 et montre que les rayons cathodiques sont des particules électrisés en 1878. Il se désincarne en avril 1919. Ses ouvrages sont :
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L'auteur nous évoque les diverses expériences qu'il a faites avec des médiums et notamment Home. Il développe cette notion de force qu'il va appeler force psychique pour mettre de mettre en mouvement la matière : "Dans la ferme conviction où j’étais qu’un genre de force ne pouvait se manifester sans la dépense correspondante de quelque autre genre de force, j’ai vainement cherché pendant longtemps la nature de la force ou du pouvoir employé pour produire ces résultats. Mais, maintenant que j’ai pu observer davantage M. Home, je crois découvrir ce que cette force physique emploie pour se développer. En me servant des termes de force vitale, énergie nerveuse, je sais que j’emploie des mots qui, pour bien des investigateurs, prêtent à des significations différentes ; mais après avoir été témoin de l’état pénible de prostration nerveuse et corporelle dans laquelle quelques-unes de ces expériences ont laissé M. Home, après l’avoir vu dans un état de défaillance presque complète, étendu sur le plancher, pâle et sans voix, je puis à peine douter que l’émission de la force psychique ne soit accompagnée d’un épuisement correspondant de la force vitale."
Auprès de ses confrères, il défend âprement ses recherches et leurs exactitudes. Il nous parle également de réunions faites avec le médium Florence Cook. Il tente une classification des phénomènes surtout physiques. L'exposé est clair et précis.
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Il est né en 1849 dans le nord de l'Angleterre. A l’âge de 14 ans, il fait son apprentissage chez un négociant mais comme cela ne l’intéresse pas, il s’oriente vers le journalisme. Ses ouvrages sont :
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Il s'agit de communications de l’au-delà émanant de l’Esprit de Julia Ames, jeune américaine décédée à l'âge de vingt-cinq ans. William Stead découvre un jour qu'il a le don de l’écriture automatique. Un Esprit se communique et elle lui révèle son nom. A partir de ce moment-là, il reçut d’elle quotidiennement des communications qui le plongeaient dans un océan de réflexions, lui et les lecteurs du Borderland, journal psychique qu’il avait fondé et dans lequel il les publie. Elle propose à M. Stead d’ouvrir ce qu’elle appelle le Bureau de Julia, qui a pour objet de permettre à quiconque, de quelque pays que ce soit, ayant perdu des êtres aimés, de s’adresser au bureau pour obtenir des messages consolateurs. Elle se charge d’obtenir des réponses aux demandes et de les lui communiquer pour être envoyées aux intéressés.