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Il est né le 15 août 1854 à Genève. Elève brillant, il est diplômé, en 1872 en philosophie, puis en mathématiques en 1874 et en sciences naturelles en 1875. Après sa thèse de médecin, il se spécialise en psychologie. En 1891, il occupe une chaire de psychologie expérimentale à l’université. Ses ouvrages sont :
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Fin 1894, il rencontre un grand médium, Catherine Elise Müller. Théodore l’« étudie » et malgré toutes les capacités de ce médium, Mr Flournoy reste sur l’idée de la conscience subliminale. La télépathie, le somnambulisme, le dédoublement, la médiumnité, tout est réfuté par lui qui n’y voit que concours de circonstances, hasard et animisme.
Bref, nous l’avons compris, Mr Théodore Flournoy est plutôt un détracteur de la cause spirite.
Dans cet article, Mr Flournoy s’acharne à tenter de prouver que ces messages reçus de l’au-delà ne peuvent être qu’intra-médiumnique, c’est-à-dire uniquement lié au médium. Pour se faire, il a décidé d’exposer 2 cas d’observations qui lui ont été relaté.
La 1ère observation se déroule à Genève. Il s’agit de Mme Z., âgée de 63 ans, instruite, cultivée et équilibrée qui, à l’âge de 45 ans, s’essaye au spiritisme comme cela était très fréquent à cette époque. Elle s’adonne à l’écriture automatique et reçoit quelques messages assez basique. Quelques jours plus tard, un nom se dévoile sur son crayon, il s’agit de Mr R., jeune français rencontré 1 an plus tôt et ayant pour vocation de devenir prêtre.
Quelques mois plus tard, Mr R. rentrera dans une maison religieuse près de Turin. Mme Z. et lui garderont une relation épistolaire. Dans ce message, Mr R. annonce qu’il est mort et donne tous les détails sur les conditions exactes de son décès, les impressions qu’il a ressenties, les personnes qu’il a revu dans l’au-delà et bien d’autres précisions encore. Mme Z. reçoit pendant une semaine des messages de son ami défunt. Mais, très peu de temps après, une lettre de son ami arrive par le poste, Mr R. est visiblement bel et bien vivant et en parfaite santé. Les convictions spirites de Mme Z. en sont ébranlées, quoi de plus naturel… Aurait-elle était victime d’un esprit farceur ? de son imagination ? de son inconscient ?
Pour Mr Flournoy, il est plus que probable que Mme Z fut victime de sa propre invention, de ses propres souvenirs, de ses propres désirs. Pourquoi pas !? Il n’en reste pas moins la possibilité qu’elle fut la victime d’un esprit farceur qui, par le biais de l’écriture automatique, lui fit un récit en utilisant les informations réelles qu’il aurait pris dans les pensées de Mme Z. (n’oublions pas que toutes nos pensées sont accessibles aux désincarnés) et qu’il aurait fomenté à sa guise pour se jouer de Mme Z. A noter que malgré ses « mésaventures », Mme Z. s’intéressera toujours au spiritisme, même si c’est de manière plus éloignée.
2ème observation : Mr Michel Til, 48 ans, professeur de comptabilité. Sur l’insistance de ses amis, il s’essaya avec succès à l’écriture automatique. En l’espace de quelques jours, cela tourna à l’obsession. Mr Til entendait une voix lui parler, le flattant au possible. L’obsession se mettait en place : Mr Til eut une envie irrépressible d’écrire toute la nuit, malgré la fatigue, il ne pouvait s’arrêter d’écrire. Le matin suivant, cette envie, devenue une « obligation », était incontrôlable pour lui. Cet esprit malveillant qui s ‘était emparé de Mr Til, lui fit écrire que son fils avait volé des cigarettes à son patron et qu’il allait être licencié. Une force mentale non contrôlable l’obligeât à se rendre dans le bureau du patron de son fils. Le chef de bureau, puis le patron lui-même ne tarirent pas d’éloges sur son fils. Pendant ce temps, l’esprit farceur continuait à écrire avec le doigt de Mr Til, il reconnut l’avoir trompé et s’être moqué de lui. Mr Til était bien entendu soulagé de ses aveux, mais en même-temps très déçu de cette supercherie.
Pour Mr Flournoy, ces faits s’expliquent de façon purement psychologique : Mr Til avait remarqué que son fils fumait beaucoup, ce à quoi il lui avait répondu que tout le monde fumait énormément au bureau, à commencer par son patron qui laissait traîner des cigarettes de partout (l’idée d’un vol devenait possible). Mme Til a révélé à Mr Flournoy, qu’un ami avait demandé à son mari si leur fils quittait le bureau de Mr X. (en fait, le patron voulait simplement recruter une personne supplémentaire). C’est après ces faits que Mr Til s’est adonné à l’écriture automatique, donc, si l’on en croit Mr Flournoy, ce sont uniquement les inquiétudes d’un père pour la réputation de son fils qui auraient engendré tous ces phénomènes.
Il serait bien plus cohérent de voir la situation sous un autre angle, l’esprit communicant sous la plume de Mr Til s’est joué de lui en utilisant les informations de son cerveau pour fomenter cette fourberie, par ailleurs, l’esprit malveillant l’a reconnu de lui-même. Il est à noter la dangerosité de l’écriture automatique qui doit être pratiquer de manière très sécurisée pour éviter les obsessions fréquentes comme l’a vécu Mr Til. Au bout du crayon, il y a un esprit, mais quel est-il ? La manipulation des esprits malveillants n’est plus à prouver.
Cet article écrit par Mr Flournoy, n’est qu’un point de vue d’un psychologue. Les preuves irréfutables de la communication avec les défunts, que ce soit par psychographie, intuition, psychophonie, télépathie ou autre, ne sont plus à l’heure actuelle à remettre en question.
L’au-delà n’est que la continuité de la vie terrestre, notre vraie patrie et nous sommes dans l’au-delà la même personne que nous étions sur Terre, avec nos qualités et nos défauts…
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Il est né en 1821. Elève brillant et docté d'une excellente mémoire, il eut cependant très tôt des problèmes de vue. Ardent défenseur de la cause spirite, il vécut à Carcassonne. Il écrivit de nombreux articles pour la Revue spirite ainsi que pour le journal spirite local, Le messager. Il a été président de la Société du Sou des Ecoles laïques et officier d’académie. Il est mort à Tours, le 15 septembre 1898, à l’âge de 77 ans. Ses ouvrages sont :
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Cet impressionnant ouvrage regroupe les textes du livre le spiritisme devant la raison, et celui Les faits. Vous trouverez aussi une biographie de Valentin Tournier, puis des lettres de ses amis qui saluent l'homme de bien et le spirite qu'il était. Il y a ensuite une série de conférences que Valentin Tournier a données en France. On trouve également des contes, des nouvelles, des poésies, des histoires d'expérimentations, etc. Par la lecture de cet ouvrage, vous avez une vue du spiritisme de cette époque et de l'action de ce fervent spirite.
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Victor Ducasse est né au 19ème siècle. Il est avocat et réside sur l'île Maurice. Il est aussi rédacteur du journal de Maurice Son ouvrage est :
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C'est sous le pseudonyme de Jacques Tolérant, que Victor Ducasse publie dans le Journal de Maurice une série d'articles sous le titre Le Spiritisme. Il répond à Mgr Léon Meurin, archevêque de Nisibe, évêque de Port-Louis qui attaque violemment le spiritisme en s'appuyant sur les écrits d'Allan Kardec, ceux de Crookes et bien d'autres auteurs spirites : " Nous avons vu que les phénomènes du spiritisme existent comme faits, et qu'ils sont produits par une intelligence bien caractérisée, tout-à-fait étrangère à celle du médium ou des assistants."
Il termine son ouvrage par le témoignage de l'abbé Almignana qui admet les phénomènes et les a étudiés.
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Biographie de Claudius Grillet Né en 1878 et mort en 1938. Biographie : Prêtre (ordonné en 1902). - A été professeur à la Faculté catholique de Lyon. - Docteur ès lettres (Grenoble, 1910). - A publié des livres scolaires.Son ouvrage est :
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Victor Hugo ! Qui ne connait pas ce poète, cet écrivain de génie du 19ème siècle.
L’auteur de « Notre dame de Paris » ou « Des misérables » est aussi un dessinateur hors pair. Il a légué plus de 4 000 dessins à la Bibliothèque Nationale de France.
Le décès de sa fille Léopoldine, en septembre 1843, va avoir un impact considérable sur sa vie et son œuvre. Il rend hommage à Léopoldine, à l’amour, à la mort, au deuil, à la foi, à la religion et à Dieu dans l’ouvrage « contemplations », qui réunit 158 poèmes, répartis en 6 livres, écrits entre 1841 et 1855.
En août 1852, Victor Hugo s’exile avec sa famille sur l’île de Jersey, dans une maison nommée «Marine Terrace». En septembre 1853, une amie de Victor Hugo, Delphine de Girardin, initie la famille Hugo aux « tables tournantes ». Après 4 jours que l’on pourrait qualifier d’infructueux, le dimanche 11 septembre 1853, la table « parle » enfin ! Vacquerie Auguste, frère du mari de Léopoldine, homme d’une incrédulité tenace, tente de démystifier le phénomène. Mais quand Léopoldine se communique, toute la famille Hugo est en émoi, les questions fusent, les réponses aussi. Vacquerie lui aussi est convaincu. Les jours qui se suivent sont, par évidence, dédiés à l’étude de cette découverte incroyable. De nombreuses conversations sont tenues avec d’illustres personnages : Molière, Shakespeare, sans oublier l’incontournable Moïse qui rappelle la loi immuable de cause à effet. Des animaux incroyables aussi se communiquent, comme : - le lion d’Androclès : Androclès était un esclave, condamné aux jeux du cirque pour s’être enfuit de chez son maître.
Durant sa fuite, il rencontra un lion blessé, il prit le risque, au péril de sa vie, de sortir l’écharpe meurtrissant la patte du lion. Dans l’arène du cirque, le lion reconnu son bienfaiteur et lui montra des signes de reconnaissances et d’affections. L’empereur, surprit de cette scène, le gracia et lui offrit le lion. Ce lion jouera un rôle prépondérant dans la vie littéraire et spirituelle de Victor Hugo. - l’ânesse de Balaam, connue dans la Bible pour avoir parlé à son maître alors qu’il la rouait de coups, converse avec Victor Hugo, dont on retrouve les échanges avec Victor Hugo dans les contemplations de 1854.
En octobre 1855, Hugo et ses comparses quittent l’île de Jersey, les séances médiumniques s’achèvent. Ces années de conversations avec les esprits ont permis de prendre conscience de la réalité de la métempsychose, théorie qui acceptent le concept de la réincarnation de l’âme dans un végétal, un animal ou un corps humain. Les réincarnations servent à l’épuration des dettes cumulées dans nos différentes existences, nous ne sommes pas des condamnés, mais seulement des damnés ; il faut prendre conscience que tout est énergie, tout est vivant, l’élévation spirituelle et morale est la clef de la réussite de notre réincarnation.
Victor Hugo avoue qu’il croyait bien avant ces séances de médiumnité à la doctrine spirite et à la métempsychose qui fait partie intégrante de sa vie, il respecte la vie sous toute ses formes. Interdit de tuer quoi que ce soit dans sa maison ! Le spirite s’affirme… Victor Hugo s’intéresse aussi à ses existences passées, il prend sa mission terrestre très à cœur, on peut même dire qu’il prend la grosse tête, son égo devient démesuré, il se qualifie de « messie ». Eté 1854, les tables insistent lourdement sur le fait que Victor Hugo devra transmettre les divulgations des esprits dans des œuvres posthumes qui devront être distillées progressivement. Si vous connaissez l’œuvre de Victor Hugo, si vous aimez la poésie, si vous êtes sensibles à la beauté des mots, aux images métaphoriques, cet ouvrage vous emmènera dans l’univers passionnant, surprenant et fantastique de cet auteur spirite et visionnaire.
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Victor Simon est né en 1903 à Bruay la Bussière. Ayant des aptitudes médiumniques, il s'intéresse assez rapidement à la spiritualité, puis au spiritisme qu'il soutiendra pendant des années. Médium peintre, il réalise de nombreuses toiles sous inspiration. Il soigne, assisté par de nombreuses entités spirituelles. Il fait également des conférences pour diffuser ses convictions. Il se désincarne en janvier 1977. Ses ouvrages sont :
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L'auteur nous évoque la médiumnité, ce sixième sens, que tout être peut développé. Il nous parle avec justesse de sa propre démarche, des difficultés qu'il a rencontrées et la charité qu'il faut développer pour avoir l'appui d'entités bienveillantes. Il argumente sa vision des mystères de l'Egypte, de la disparition de l'Atlantide. Il s'attarde sur la médiumnité de Jeanne d'Arc pour enfin nous expliquer quelques unes de ses toiles qu'il a peintes.