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Léon Denis est né à Foug le 1er janvier 1846. Il découvrit le Spiritisme à 16 ans à travers le « Livre des Esprits ». Après la guerre de 1870, il prit la décision d’instruire le peuple. Ses ouvrages sont :
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En août 1898, Léon Denis fait paraître son livre Christianisme et Spiritisme.
“ Nous savons ” dit l’auteur dans sa première préface, “ tout ce que la doctrine du Christ contient de sublime ; nous savons qu’elle est par excellence une doctrine d’amour, une religion de pitié, de miséricorde, de fraternité parmi les hommes. Mais est-ce bien cette doctrine qu’enseigne l’Eglise romaine ? La parole du Nazaréen nous a-t-elle été transmise pure et sans mélange, et l’interprétation que l’Eglise nous donne est-elle exempte de tout élément étranger et parasite ? ”
Tels sont les points que l’auteur se propose d’élucider en toute bonne foi.
L’ouvrage comprend quatre parties :
* Les vicissitudes de l’évangile ;
* La doctrine secrète du christianisme ;
* Relations avec les esprits des morts ;
* La nouvelle révélation.
Son étude impartiale ne tend qu’à jeter un peu de lumière dans une question d’un intérêt capital. Pourtant les attaques lui viennent du côté catholique et protestant. En exposant sa thèse, Léon Denis n’obéit à aucun calcul, il sert l’idée qu’il croit vraie. Du côté catholique on s’est mépris sur les intentions de l’auteur.
Pourtant il a expressément déclaré dès l’introduction : “ Ce n’est pas un sentiment d’hostilité ou de malveillance qui a dicté ces pages. De la malveillance, nous n’en avons aucune idée, pour aucune personne. Quelles que soient les erreurs ou les fautes de ceux qui se recommandent au nom de Jésus et de sa doctrine, ils ne peuvent diminuer le profond respect et la sincère admiration que nous avons pour la pensée du Christ. ”
Il écrit plus tard : “ Le christianisme porte en lui des éléments de progrès, des germes de vie sociale et de moralité qui, en se développant, peuvent produire de grandes choses, soyons donc chrétiens mais en nous élevant au-dessus des confessions diverses, jusqu’à la source pure d’où l’évangile est sortie. Le christianisme ne peut-être ni jésuite, ni janséniste, ni huguenot ; ses bras sont largement ouverts à toute l’humanité. ”
Si de telles paroles ne peuvent satisfaire, dans son ensemble, le clergé catholique ou protestant, elles sont susceptibles de rallier un grand nombre de chrétiens. Les journalistes de La Fronde et de La revue de la France Moderne sont favorables au livre.
Le Réformadeur écrit : “ Nous ne saurions donner au lecteur une idée, même affaiblie, de cet ouvrage extraordinaire, de la vigueur et de l’éloquence de ces pages où l’auteur a su déployer toute la lucidité de son âme de philosophe, de penseur et d’artistes et encore une fois le succès vient récompenser l’écrivain. ”
Léon Denis est né à Foug le 1er janvier 1846. Il découvrit le Spiritisme à 16 ans à travers le « Livre des Esprits ». Après la guerre de 1870, il prit la décision d’instruire le peuple. Ses ouvrages sont :
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En ce début du 20ème siècle, Léon Denis cherche à expliquer plus amplement la médiumnité. Il le fait à travers ses conférences mais elles n'effleurent que le sujet. Il va donc réunir une documentation ample tirée des enseignements des guides de son groupe à Tours. Ils lui apportent des éclaircissements sur bien des points et ainsi il publiera en 1903, Le Monde Invisible, un important ouvrage de 300 pages.
Cette oeuvre apparaît à un moment opportun. En effet à ce moment-là, la rapidité du développement du Spiritisme constituait un sérieux danger. Ceux qui avaient la foi montraient souvent une impatience et une intransigeance nuisibles à la propagation de l'idée dans les milieux réfractaires. Les autres, indécis, tracassés par le doute, formulaient des réserves et renouvelaient périodiquement leurs critiques en matière de médiumnité. En France, il n'existait pas encore d'ouvrage où fut condensé le résultat de semblables recherches.
Les phénomènes complexes auxquels donnait lieu la médiumnité avaient reçu des solutions plus ou moins fantaisistes : les hypothèses sur le subliminal, la subconscience, la personnalité seconde, avaient embrouillé la question plus qu'il était nécessaire. Il fallait débrouiller cet écheveau compliqué, retrouver le fil, donner de ces faits étranges une juste interprétation, préciser les lois fondamentales de la communication spirite.
« Tout adepte, écrivait Léon Denis dans son introduction, doit savoir que la règle par excellence des rapports avec l'invisible, c'est la loi des affinités et des attractions. Dans ce domaine, celui qui cherche les choses basses les trouve et s'abaisse avec elles ; celui qui aspire aux hautes âmes les atteint tôt ou tard et en fait un nouveau moyen d'ascension. Si vous voulez des manifestations d'ordre élevé, faites effort pour vous élever vous-même. L'expérimentation, en ce qu'elle a de beau et de grand, la communion avec le monde supérieur, ne réussit pas au plus savant, mais au plus digne, au meilleur, à celui qui a le plus de patience, de conscience, de moralité. »
On trouve donc dans la première partie tout ce qui a trait aux lois du Spiritisme expérimental ainsi que des vues nouvelles sur la psychologie féminine. Léon Denis, pressentant le rôle qui sera dévolu à la femme dans la société de demain, accuse le Catholicisme de ne l'avoir pas comprise, de n'être point entré, sur ce point, dans les vues du Christ.
Au chapitre suivant, il aborde le Spiritisme expérimental, s'efforçant d'établir une classification dans les phénomènes, déblayant le terrain devant la métapsychie qui n'en était qu'à ses débuts. Ses travaux personnels lui étaient d'un grand secours dans cet exposé d'une question si complexe, si difficile à résoudre pour le lecteur bénévole. Il avait été lui-même médium écrivain avant de devenir orateur. Ses dons d'intuition, d'inspiration, n'avaient fait que se modifier. Il se sentait en relation permanente avec ses amis invisibles Par l'incorporation, enfin, il avait obtenu des messages d'un intérêt capital.
La dernière partie du livre est consacrée à la médiumnité en général, à sa pratique, à ses dangers, aux hypothèses, aux objections qu'elle soulève. En abordant une telle question, l'auteur ne s'inquiétait pas des reproches qu'il pouvait encourir de la part de certains spirites, ni de ses adversaires. Il poursuivait sa marche, sachant bien que le Spiritisme ne pouvait que sortir grandi d'un tel débat.
Le dernier paragraphe, « la médiumnité glorieuse », écrit dans une forme admirable, est comme soulevé par un souffle de haute et brûlante inspiration.
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Léon Denis est né à Foug le 1er janvier 1846. Il découvrit le Spiritisme à 16 ans à travers le « Livre des Esprits ». Après la guerre de 1870, il prit la décision d’instruire le peuple. Ses ouvrages sont :
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Dans cet ouvrage, Léon Denis a mis un soin particulier à nous retracer de l'héroïne, un portrait physique et moral aussi ressemblant que possible.
Il n'a rien négligé pour cela. Non seulement il a consulté les textes en bon historien, mais il a voulu s'imprégner, dans la mesure du possible, de l'ambiance au milieu de laquelle s'écoula la courte vie de la Pucelle.
Et c'est à Domrémy qu'il s'est rendu tout d'abord.
Réunissant les quelques bribes de documents écrits qui nous sont parvenus, Léon Denis réussit à nous composer, par touches successives, une image vraisemblable, bien vivante, de l'héroïne. Toute son existence est un enseignement, car «Jeanne n'est pas moins admirable dans ses propos que dans ses actes. Ces lèvres de dix-huit ans ont proféré des jugements qui méritent de figurer à côté des plus beaux préceptes de l'antiquité ». Ingénuité et sagesse, humilité et fierté, ardeur virile, angélique pureté et par dessus tout, une infinie bonté. Toutes les vertus étaient en elle.
Mais, c'est dans sa prison, au cours de son procès et jusque sur le jucher qu'elles brillent, ces venus, d'un éclat surhumain.
L'historien spirite ayant suivi Jeanne tout au long de sa merveilleuse épopée, l'accompagne maintenant dans sa prison, puis devant le tribunal.
Les pages que Léon Denis consacre à la prison, au procès, au supplice, nettes, incisives, vengeresses, poignantes, sont comme gravées à l'eau-forte. Une belle lumière ardente et sereine s'y joue ; il s'en dégage un accent profond de noblesse et de vérité. Si longtemps enveloppé d'ombres perfides, la mémoire de la Lorraine au grand coeur s'y hausse dans son véritable jour qui est celui de la gloire sans tâche.
En écrivant ce livre tout rayonnant de foi spirite, Léon Denis n'a poursuivi qu'un but : s'aider du témoignage historique pour dresser dans son vrai jour, l'image sublime de la sainte de la Patrie. Nous devons à sa philosophie si humaine, si compréhensive et si avertie, une œuvre d’une pénétration, d’une beauté qui ne seront aisément dépassées.
Léon Denis est né à Foug le 1er janvier 1846. Il découvrit le Spiritisme à 16 ans à travers le « Livre des Esprits ». Après la guerre de 1870, il prit la décision d’instruire le peuple. Ses ouvrages sont :
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Les chapitres qui s'enchaînent dans ce livre est un véritable hymne d'adoration à l'Eternel. Léon Denis nous parle de Dieu, de l'Univers et va tenter de répondre à des questions comme : Y-a-t-il un but, y a-t-il une loi dans l'Univers ? Si l'intelligence est en l'homme, elle doit se retrouver dans cet univers dont il fait partie intégrante. Qui donc gouverne les mondes si ce n'est la suprême intelligence, Dieu ? Où trouver ailleurs la source des trois éléments : substance, force, intelligence dont l'union constitue la vie universelle ?
Ainsi il dira : « Tout nous parle de Dieu, le visible et l'invisible. L'intelligence le discerne, la raison et la conscience le proclament. »
Dans la seconde partie, il aborde la nature sous ces quatre aspects et s'émerveille sur sa précision en s'appuyant sur les nombreux voyages qu'il a fait durant sa vie.
Puis dans la dernière partie, il évoque la mission du 20ème siècle, elle provient des enseignements donnés par les Esprits lors de séances spirites. Des notes complémentaires sont rajoutées à la fin de l'ouvrage pour évoquer le rôle du médium, les phénomènes spirites, les forces inconnues
Léon Denis est né à Foug le 1er janvier 1846. Il découvrit le Spiritisme à 16 ans à travers le « Livre des Esprits ». Après la guerre de 1870, il prit la décision d’instruire le peuple. Ses ouvrages sont :
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A partir d'une série d'articles que Léon Denis fit dans la revue spirite sur le celtisme, il décida suite à un message reçu lors d'une séance spirite de faire un livre : « Nous touchons à une phase nouvelle de l'évolution humaine, car, il y a des phases dans l'Histoire comme dans la vie des mondes et des individus. Mais en chaque race, en chaque pays, dort l'étincelle divine qui se réveille et reparaît sous la forme de traditions. Chez nous la tradition remonte jusqu'aux Celtes, et c'est elle qui sauvera le pays. Déjà le degré d'initiation est élevé chez certains individus, mais, d'autre part, les appétits matériels viennent souvent tout entraver. C'est pourquoi ces articles sur la Tradition celtique, ayant une certaine portée comme documents prémonitoires, doivent être conservés.»
A 80 ans, il écrivit donc le Genie Celtique et le Monde Invisible. Il nous parle de l'idéal celtique et cherche à démontrer que le spiritisme kardéciste n'est autre chose qu'une adaptation des croyances de nos pères à notre mentalité moderne, car il coïncide exactement avec le druidisme « et constitue un retour à nos véritables traditions ethniques amplifiées des progrès de la Science et confirmées par les voix de l'espace. »
Le premier chapitre est consacré tout entier à l'Irlande, « l'île verdoyante si chère aux coeurs celtiques », ancien sanctuaire des druides. De la poétique Irlande, l'auteur nous conduit au pays de Galles, austère et grave, puis dans l'Ecosse brumeuse où l'action des forces souterraines et de la nier s'est inscrite de façon saisissante dans l'ossature des côtes et des monts de basalte et de granit. Du rivage d'Armor, hérissé de menhirs, Léon Denis nous guide sur les hauts lieux de l'Auvergne, où s'érigeaient jadis les temples gaulois parmi les « cheires », les vallées et les forêts profondes. Et le périple s'achève en Lorraine, au Donon et à Sainte-Odile, « boulevard de défense du monde celtique contre les Germains ». Vercingétorix conduit tout naturellement à Jeanne d'Arc.
Le chapitre que Léon Denis consacre à sa province natale est pénétré de l'émotion la plus pure. Il rassemble ses souvenirs ; il reprend possession de cette terre sacrée ; il retrouve, lui, spirite, autour du Bois Chenu, les divines puissances éparses dans cette vallée meusienne, à la fois celtique, latine et catholique.
La seconde partie de l'ouvrage traite plus spécialement du druidisme, des triades bardiques, de la palingénésie, de l'expérimentation spirite qui s'y rattache étroitement. L'auteur complète fort opportunément les données imparfaites que nous avons sur ces prêtres, philosophes de l'Occident, qui furent, si l'on en croit les Maîtres alexandrins, les véritables inspirateurs de la sagesse antique.
Les considérations politiques et sociales exposées à la fin de l'ouvrage achèvent de lui donner un caractère de réelle opportunité. Les leçons qu'elles contiennent sont en effet, d'une brûlante actualité, soit qu'il s'agisse du rôle de la femme dans nos sociétés modernes ou des aspirations spirituelles de l'humanité qui vient.