Allan Kardec, de son vrai nom, Denizard Hippolyte-Léon Rivail, est né le 3 octobre 1804 à Lyon, au 76 rue Sala. Il entendit parler pour la première fois des tables tournantes en 1854 et fut tout d’abord très sceptique. Après avoir observé assidûment les manifestations des Esprits par la méthode expérimentale, il prit connaissance de cinquante cahiers de communications qu’il synthétisa et qui formèrent la base du Livre des Esprits. Son esprit protecteur lui apprit, par une communication qu’il l’avait connu dans une existence précédente au temps des Druides, il s’appelait alors Allan Kardec. En savoir plus... Ses ouvrages sont :
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Publié en 1861, Le Livre des Médiums est la suite logique de celui des « Esprits ». Si ce dernier pose les fondements théoriques de la doctrine, par contre, Le Livre des Médiums, comme son nom l'indique, traite des conséquences pratiques de la théorie. Allan Kardec établit toujours un rapport entre l'aspect théorique et l'aspect expérimental. Il nous reste donc plus qu'à suivre en détail la pratique de la faculté médiumnique de certains êtres humains.
Le Livre des Médiums, qui s'occupe justement de cette faculté à la fois naturelle et surnaturelle, comprend deux grandes parties. Dans la première partie, Allan Kardec passe en revue les « Notions préliminaires » du monde spirite : il traite de l'existence des Esprits, du surnaturel et du merveilleux, de la méthode de procéder avec les matérialistes et les sceptiques, pour terminer avec les « systèmes ».
La seconde partie parle « des manifestations spirites » et constitue l'analyse et l'expérimentalité de la méthode spirite de « connaissance » et de « communication » dont le fondement réside dans la faculté médiumnique de l'être humain.
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Allan Kardec, de son vrai nom, Denizard Hippolyte-Léon Rivail, est né le 3 octobre 1804 à Lyon, au 76 rue Sala. Il entendit parler pour la première fois des tables tournantes en 1854 et fut tout d’abord très sceptique. Après avoir observé assidûment les manifestations des Esprits par la méthode expérimentale, il prit connaissance de cinquante cahiers de communications qu’il synthétisa et qui formèrent la base du Livre des Esprits. Son esprit protecteur lui apprit, par une communication qu’il l’avait connu dans une existence précédente au temps des Druides, il s’appelait alors Allan Kardec. En savoir plus... Ses ouvrages sont :
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Dans ces OEuvres posthumes,Allan Kardec vient compléter son fabuleux travail de codificateur de la philosophie spirite.
Il nous parle de son initiation au spiritisme : "C'est en 1854 que j'entendis parler pour la première fois des tables tournantes. Un jour, je rencontrai M. Fortier, le magnétiseur, que je connaissais depuis longtemps ; il me dit : Savez-vous la singulière propriété qu'on vient de découvrir dans le magnétisme ? Il paraît que ce ne sont plus seulement les individus qu'on magnétise, mais les tables qu'on fait tourner et marcher à volonté. - «C'est fort singulier, en effet, répondis-je ; mais à la rigueur cela ne me paraît pas radicalement impossible. Le fluide magnétique, qui est une sorte d'électricité, peut très bien agir sur les corps inertes et les faire mouvoir.» Les récits que publièrent les journaux d'expériences faites à Nantes, à Marseille et dans quelques autres villes, ne pouvaient laisser de doute sur la réalité du phénomène.
A quelque temps de là je revis M. Fortier, et il me dit : «Voici qui est bien plus extraordinaire ; non seulement on fait tourner une table en la magnétisant, mais on la fait parler ; on l'interroge et elle répond. - Ceci, répliquai-je, est une autre question ; j'y croirai quand je le verrai, et quand on m'aura prouvé qu'une table a un cerveau pour penser, des nerfs pour sentir et qu'elle peut devenir somnambule ; jusque-là, permettez-moi de n'y voir qu'un conte à dormir debout.»
Puis, il nous en explique les principes fondamentaux, et surtout nous délivre de nouvelles révélations sur l’avenir du spiritisme et la destinée de l’humanité : "Le Spiritisme a eu, comme toutes choses, sa période d'enfantement, et jusqu'à ce que toutes les questions, principales et accessoires qui s'y rattachent, aient été résolues, il n'a pu donner que des résultats incomplets ; on a pu en entrevoir le but, en pressentir les conséquences, mais seulement d'une manière vague. De l'incertitude sur les points non encore déterminés devaient forcément naître des divergences sur la manière de les considérer ; l'unification ne pouvait être que l'oeuvre du temps ; elle s'est faite graduellement à mesure que les principes se sont élucidés. Ce n'est que lorsque la doctrine aura embrassé toutes les parties qu'elle comporte qu'elle formera un tout harmonieux, et c'est seulement alors qu'on pourra juger ce qu'est véritablement le Spiritisme".
C'est la mort corporelle d'Allan Kardec qui a interrompu la finalité de cet ouvrage mais depuis d'autres auteurs sont venus la compléter
Allan Kardec, de son vrai nom, Denizard Hippolyte-Léon Rivail, est né le 3 octobre 1804 à Lyon, au 76 rue Sala. Il entendit parler pour la première fois des tables tournantes en 1854 et fut tout d’abord très sceptique. Après avoir observé assidûment les manifestations des Esprits par la méthode expérimentale, il prit connaissance de cinquante cahiers de communications qu’il synthétisa et qui formèrent la base du Livre des Esprits. Son esprit protecteur lui apprit, par une communication qu’il l’avait connu dans une existence précédente au temps des Druides, il s’appelait alors Allan Kardec. En savoir plus... Ses ouvrages sont :
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Les personnes qui n'ont du spiritisme qu'une connaissance superficielle, sont naturellement portées à faire certaines questions dont une étude complète leur donnerait sans doute la solution ; mais le temps, et souvent la volonté leur manquent, pour se livrer à des observations suivies. Il nous a donc paru utile de présenter, dans un cadre restreint, la réponse à quelques-unes des questions fondamentales qui nous sont journellement adressées ; ce sera, pour le lecteur, une première initiation, et, pour nous, du temps gagné par la dispense de répéter constamment la même chose.
Le premier chapitre contient, sous forme d'entretiens, la réponse aux objections les plus ordinaires de la part de ceux qui ignorent les premiers fondements de la doctrine, ainsi que la réfutation des principaux arguments de ses contradicteurs. Cette forme nous a paru la plus convenable, parce qu'elle n'a pas l'aridité de la forme dogmatique.
Le second chapitre est consacré à l'exposé sommaire des parties de la science pratique et expérimentale sur lesquelles, à défaut d'une instruction complète, l'observateur novice doit porter son attention pour juger en connaissance de cause ; c'est en quelque sorte le résumé du Livre des Médiums. Les objections naissent le plus souvent des idées fausses que l'on se fait, a priori, sur ce que l'on ne connaît pas ; rectifier ces idées, c'est aller au devant des objections : tel est le but de ce petit écrit.
Le troisième chapitre peut être considéré comme le résumé du Livre des Esprits ; c'est la solution, par la doctrine spirite, d'un certain nombre de problèmes du plus haut intérêt, de l'ordre psychologique, moral et philosophique, que l'on se pose journellement, et dont aucune philosophie n'a encore donné de solutions satisfaisantes. Qu'on essaie de les résoudre par toute autre théorie et sans la clef qu'en fournit le spiritisme, et l'on verra quelles sont les réponses les plus logiques et qui satisfont le mieux la raison.
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Allan Kardec, de son vrai nom, Denizard Hippolyte-Léon Rivail, est né le 3 octobre 1804 à Lyon, au 76 rue Sala. Il entendit parler pour la première fois des tables tournantes en 1854 et fut tout d’abord très sceptique. Après avoir observé assidûment les manifestations des Esprits par la méthode expérimentale, il prit connaissance de cinquante cahiers de communications qu’il synthétisa et qui formèrent la base du Livre des Esprits. Son esprit protecteur lui apprit, par une communication qu’il l’avait connu dans une existence précédente au temps des Druides, il s’appelait alors Allan Kardec. En savoir plus... Ses ouvrages sont :
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Allan Kardec effectua trois voyages à Lyon pour soutenir les spirites lyonnais : en 1860, 1861 et 1862.
Lors de son premier voyage, qui eut lieu en 1860, Allan Kardec se borna à Lyon et à quelques villes qui se trouvaient sur notre route : "L'année suivante nous ajoutâmes Bordeaux à notre itinéraire, et cette année-ci, outre ces deux villes principales, durant un voyage de sept semaines et un parcours de six-cent-quatre-vingt-treize lieues, nous avons visité une vingtaine de localités et assisté à plus de cinquante réunions. Notre but n'est point de faire un récit anecdotique de notre excursion ; nous en avons recueilli tous les épisodes qui, un jour peut-être, ne seront pas sans intérêt, car ce sera de l'histoire ; mais aujourd'hui nous nous bornons à résumer les observations que nous avons faites sur l'état de la doctrine, et à porter à la connaissance de tous les instructions que nous avons données dans les différents centres.
Nous savons que les vrais Spirites le désirent, et nous tenons plus à les satisfaire que ceux qui ne cherchent que la distraction ; d'ailleurs, dans ce récit, notre amour-propre serait trop souvent intéressé, et c'est un motif prépondérant pour nous de nous abstenir ; c'est aussi la raison qui nous empêche de publier les nombreux discours qui nous ont été adressés, mais que nous conservons comme de précieux souvenirs. Ce que nous ne pourrions nous empêcher de constater sans ingratitude, c'est l'accueil si bienveillant et si sympathique que nous avons reçu, et qui eût suffi pour nous dédommager de nos fatigues. Nous devons particulièrement des remerciements aux Spirites de Provins, Troyes, Sens, Lyon, Avignon, Montpellier, Cette, Toulouse, Marmande, Albi, Sainte-Gemme, Bordeaux, Royan, Meschers-sur-Garonne, Marennes, St-Pierre d'Oléron, Rochefort, St-Jean d'Angély, Angoulème, Tours et Orléans, et à tous ceux qui n'ont pas reculé devant un voyage de dix et vingt lieues pour venir nous rejoindre dans les villes où nous nous sommes arrêté. Cet accueil eût vraiment été capable de nous donner de l'orgueil si nous n'avions considéré que ces démonstrations s'adressaient bien moins à nous qu'à la doctrine dont elles constatent le crédit, puisque sans elle nous ne serions rien et l'on ne penserait pas à nous.
Le premier résultat que nous avons constaté, c'est l'immense progrès des croyances Spirites ; un seul fait pourra en donner une idée. Lors de notre premier voyage à Lyon, en 1860, on y comptait tout au plus quelques centaines d'adeptes ; l'année suivante, ils étaient déjà cinq à six mille, et cette année-ci, il est impossible de les compter ; mais on peut, sans exagération, les évaluer de vingt-cinq à trente mille. A Bordeaux, l'année dernière, ils n'étaient pas mille, et dans l'espace d'un an le nombre a décuplé. Ceci est un fait constant que personne ne saurait nier. Un autre fait que nous avons pu constater, et qui est de notoriété, c'est que dans une foule de localités où le Spiritisme était inconnu, il a pénétré, grâce aux prédications contraires qui l'y ont fait connaître et ont inspiré le désir de savoir ce que c'est ; puis, comme on l'a trouvé rationnel, il a conquis des partisans. Nous pourrions citer, entre autres, une petite ville du département d'Indre-et-Loire où, il y a tout au plus six mois, on n'en avait jamais entendu parler, lorsqu'il vint à un prédicateur l'idée de fulminer en chaire contre ce qu'il appelait faussement et maladroitement la religion du dix-neuvième siècle et le culte de Satan.
La population, surprise, voulut savoir ce qu'il en était : on fit venir des livres, et aujourd'hui les adeptes y forment un centre ; tant il est vrai que les Esprits avaient raison de nous dire, il y a quelques années, que nos adversaires serviraient eux-mêmes notre cause, sans le vouloir. Il est constant que partout la propagation a été en raison des attaques ; or, pour qu'une idée se propage de cette manière, il faut qu'elle plaise et qu'on la trouve plus rationnelle que ce qu'on lui oppose. Un des résultats de notre voyage a donc été de constater par nos yeux ce que nous savions déjà par notre correspondance."
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Il est né le 6 février 1850 à Sigolsheim dans le Haut Rhin. Il se marie mais devenu veuf, il se remarie en 1902 avec Marcelle Marie Beaudelot. Il est courtier dans un commerce du vin. Il habite à Paris. Ses ouvrages sont :
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C'est un ouvrage de communications reçues par Alphonse Saltzmann : "Le Spiritisme est bien le terrain d'entente, de transition logique où peuvent se réconcilier les deux grands adversaires philosophiques modernes : Positivisme et Idéalisme ; Religion et Science. Il réunit en un patrimoine commun, par ses hautes conceptions religieuses et ses démonstrations scientifiques, les deux grands systèmes de la pensée humaine qui ont été de tous temps puiser leurs arguments et leurs preuves aux sources vieilles comme le monde de la matière ou de l'esprit, du visible et de l'invisible, du senti et du pressenti."