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Biographie d'Henri Sausse
Pour quiconque s’intéresse à l’histoire du Spiritisme à Lyon, il est un nom inévitable : celui d’Henri Sausse. Fidèle disciple d’Allan Kardec, il consacra toute sa vie, toute son énergie à défendre et à diffuser cette doctrine qui lui était si chère. A travers des recherches historiques sur le Spiritisme Lyonnais, je me suis vite attaché à ce personnage, à sa persévérance, à son action continue. Sa vie est le reflet de la foi inébranlable qui animait son âme. Foi qui fût le phare du Spiritisme Lyonnais et le moteur de la Fédération Spirite Lyonnaise. Il y a plus de soixante ans que la Fédération a disparu. Seuls quelques vieux livres, quelques citations éparses, témoignent encore de la vie exemplaire de cet homme. Ce sont ces quelques anecdotes que nous avons voulu vous présenter ici à défaut de biographie plus conséquente. Henri Sausse est né le 6 mai 1851. C’est à l’âge de 16 ans qu’il devînt spirite. Il raconte cette même année, sa première anecdote spirite : « C’était en 1867, un soir d’hiver ; nous étions autour du feu, mon Père, ma Mère, mon Frère et moi quand se produisit dans la cheminée, une détonation semblable à celle d’une arme à feu. Ma Mère sursaute et mon Père lui dit : « De quoi as-tu peur ce sont nos morts qui manifestent leur présence », et j’ajoutai : « Eh bien si ce sont nos morts qu’ils recommencent ». Au même instant deux bruits se produisent ; l’un venant de la cheminée et semblable au premier, le second venait de ma joue sur laquelle ma Mère venait d’appliquer la plus magistrale gifle que j’ai reçue de ma vie. Je ne dis pas à ma Mère : « Recommence ». Pour en savoir plus... Ces ouvrages sont :
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Commentaires du livre : Biographie d'Allan Kardec
Lorsque, en mars 1896, l’idée me vint d’esquisser, à la hâte, une courte notice biographique d’Allan Kardec, je n’avais en vue qu’une causerie à faire, à l’occasion de l’anniversaire du 31 mars, à nos amis de la Fédération Spirite Lyonnaise. Lyonnais, d’adoption, et m’adressant à un public lyonnais, je fis ce travail, presque exclusivement, au point de vue de l’auditoire auquel il était destiné. Je n’avais pas, d’ailleurs, l’intention de faire publier cette causerie, qui n’a été éditée, par la suite, que sur les vives instances de mes amis. L’édition, que j’en fis alors, étant depuis longtemps épuisée, à la suite de nombreuses demandes, je formai le projet d’en faire un nouveau tirage ; mais en complétant, de mon mieux, les lacunes de la première édition.
Pour arriver à ce résultat, je m’adressai aux rares survivants qui avaient été dans l’intimité du Maître ; mais soit que leur mémoire leur fût infidèle, ou qu’ils n’aient pas voulu exhumer de leur poussière des souvenirs vieux de quarante ans, toutes mes démarches à ce sujet restèrent sans effet. Je dus donc demander à une autre source les éléments dont j’avais besoin pour établir une biographie, moins sommaire, que le premier essai.