Retour à la bibliothèque |
Eugène Bonnemère est né à Saumur en 1813. Il débute sa carrière dans les lettres puis s'oriente vers l'écriture de pièces de théâtre. Il doit surtout sa réputation à une série de publications historiques sur le monde rural. Il s'intéresse aussi au spiritisme. Il ecrit de nombreux articles pour la revue spirite et devient un fervent militant. Ses ouvrages spirites sont :
|
Dans cet ouvrage, l'auteur, qui est un historien, nous livre une excursion à travers les religions et les philosophies du temps passé. Il montre que dans les divers pays et les diverses écoles, il existe bien des communications d'outre-tombe. Quant à la croyance à l'éternité de la vie, au retour éternel à de nouvelles existences, elle aussi est en général acceptée. Dans son dernier chapitre, il analyse la nécessité de l'évolution et de la réincarnation.
Retour à la bibliothèque |
Eugène Bonnemère est né à Saumur en 1813. Il débute sa carrière dans les lettres puis s'oriente vers l'écriture de pièces de théâtre. Il doit surtout sa réputation à une série de publications historiques sur le monde rural. Il s'intéresse aussi au spiritisme. Il écrit de nombreux articles pour la revue spirite et devient un fervent militant. Ses ouvrages spirites sont :
|
En 1867, l'auteur publie Le Roman de l’Avenir, œuvre qui aurait été écrite par une somnambule inconsciente. Philosophe et romancier, qui n’a laissé à Bonnemère que le soin de leur donner une forme plus littéraire. Voici un ouvrage qui n'a du roman que le nom car l'intrigue y est à peu près nulle et n'est qu'un cadre pour développer sous forme d'entretiens les plus hautes pensées de la philosophie morale, sociale et religieuse. Le spiritisme n'y est pas nommé mais il peut d'autant mieux en revendiquer les idées, que la plupart semblent puisées textuellement dans la doctrine et que s'il en est quelques-unes qui s'en écartent un peu, elles sont en petit nombre et ne touchent pas au fond de la question.
Voici comment le médium écrit :"Je le vis à l’œuvre. Ma bonne étoile voulut que je lui fusse sympathique, et il se livra à moi. Dans l’espace d’une heure, il couvrait invariablement son cahier de quinze à seize pages d’écriture, sans hésitation, sans rature, sans s’arrêter une seconde à chercher une idée, une phrase, un mot. C’était un robinet ouvert, d’où l’inspiration s’écoulait en jet toujours égal. Absolument muet pendant ces heures de travail acharné, les dents serrées et les lèvres contractées, la parole lui revenait à l’instant où la pendule sonnait la reprise des travaux champêtres."
Retour à la bibliothèque |
Eugène Caslant est né le 1er décembre 1865 à Nanteuil-le-Haudouin. Elève brillant, il fera des études à l'Ecole polytechnique et s'orientera vers l'armée. Militaire de carrière, son intérêt pour les facultés psychiques le poussent à expérimenter. Il s'intéresse aux travaux d'Annie Besant, théosophe et de Camille Flammarion, spirite. Il décède en 1940. Ses ouvrages sont :
|
Dans cet ouvrage, l'auteur qui n'est pas spirite, s'intéresse au potentiel de l'individu, la capacité de sa pensée. Dans le cadre des études que l'on peut faire sur le spiritisme et de l'intérêt que l'on peut porter aux manifestations, ce livre est aussi un support pour comprendre comment poser sa pensée. Caslant ne parle pas d'Esprits mais du développement de la pratique animique de la médiumnité : " Les choses se passent comme si l'entrée du monde invisible était fermée par une porte à multiples serrures, susceptibles de s'ouvrir au moyen d'une seule clef, selon son inclinaison et son degré de rotation. La porte est le cerveau, bloqué par les idées personnelles ; la clef est l'image, qu'on oriente convenablement par des mots concrets appropriés. Le principe, qui permet de faire surgir les facultés supra-normales, est donc très simple et à peu près infaillible. La simplicité est telle qu'on peut s'étonner de ne pas voir les dites facultés plus répandues. La raison en est dans le désordre et la confusion qui président, en général, au fonctionnement de notre intelligence ; nous embrouillons à plaisir le jeu de l'imagination active avec celui de l'imagination passive et le chaos de nos idées ne laisse les vibrations inaccoutumées et les fines vibrations pénétrer dans le champ de notre conscience que fortuitement. Notre cerveau est comme un grenier encombré d'objets disparates qui, par leur mauvaise distribution, masquent la lucarne et empêchent la vue sur le dehors ; ou encore, il est semblable à un garage plein de véhicules qui circulent en tous sens et qui, se gênant mutuellement, ne peuvent gagner la sortie que par l'effet du hasard. Il suffit évidemment de ranger les objets du grenier pour restituer à la lumière son passage, d'arrêter les véhicules du garage momentanément, sauf un, pour laisser le dernier sortir."
Retour à la bibliothèque |
Né à Chalon-sur-Saône, le 21 novembre 1816, il y passera son enfance et y fera ses études. Il s’installe à Paris en 1837. Ecrivain de pièces de théâtres, le succès lui viendra en 1844. Auteur dramatique mais aussi poète et humoriste, il va s’intéresser au spiritisme tout en n'acceptant pas toutes les théories mais il est convaincu de l'existence des Esprits. Ses ouvrages sont :
|
Dans cet ouvrage, l'auteur propose un voyage dans les diverses religions et croyances du monde avant d'aborder le spiritisme et notamment un chapitre sur l'écriture et les livres dictés par les Esprits : les oeuvres de l'inconscient. Il termine par une série de citations classées d'hommes se référant aux manifestations de l'au-delà.
Retour à la bibliothèque |
Né à Chalon-sur-Saône, le 21 novembre 1816, il y passera son enfance et y fera ses études. Il s’installe à Paris en 1837. Ecrivain de pièces de théâtres, le succès lui viendra en 1844. Auteur dramatique mais aussi poète et humoriste, il va s’intéresser au spiritisme tout en n'acceptant pas toutes les théories mais il est convaincu de l'existence des Esprits. Ses ouvrages sont :
|
Eugène Nus raconte, dans ses Choses de l’autre monde, que lui et plusieurs de ses amis qu’il nomme, se livraient en l’an 1853 aux charmes de la typtologie. Ils obtinrent des communications fortes curieuses. Voici l’une d’elles, c’est une définition de la mort :
"La mort n’est pas la tombe humaine. Elle borne la forme de l’être matériel ; fin de l’individu, elle dégage l’élément immatériel. La mort initie l’âme à une nouvelle existence. Fiez-vous à une destinée qui sera votre ouvrage !"
Une série de communications analogues que nous trouvons dans le même ouvrage offre ce côté très curieux de présenter des définitions rédigées en douze mots. Ces douze mots tombaient rapides comme la flèche sur la demande des personnes présentes et nous croyons fermement Nus quand il dit qu’il est impossible à un mortel ordinaire d’arriver au même résultat dans le même temps.
Bien qu’Eugène Nus déclare ne pas accepter toutes les théories des spirites, il est cependant partisan convaincu de l’existence des Esprits. Il dit, faisant allusion aux moqueries qui accueillirent les découvertes de Galvani : « Le ridicule fut pour les aimables farceurs qui se moquaient de la danse des grenouilles. Je prédis le même sort à ceux d’aujourd'hui, qui se moquent de la danse des guéridons.