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Padre Pio
Padre Pio

Ce mois-ci, nous vous présentons Padre Pio. Il possédait la médiumnité à divers degrés et sa grande humilité, ce qui lui permit d'obtenir un grand nombre de guérisons. D'autres phénomènes se produisirent, notamment les stigmates, qui impressionnèrent vivement les foules.

 Padre Pio

Dans son ouvrage Le spiritisme dans l’Eglise, Léon Chevreuil montre combien la foi spirite rejoint celle des chrétiens et que la médiumnité et ses phénomènes qu’elle produit, n’a pas de frontière. On peut la trouver chez des hommes croyants ou non. Voici un exemple d’une belle médiumnité, mise au service de son prochain, celle du padre Pio.

Qui était-il ?

De son vrai nom, Francesco Forgione, il est né à Pietrelcina en Italie le 25 mai 1887 de Giuseppa Da Nunzio, sa mère et d’Orazio Forgione, son père, un agriculteur. Il mène une enfance pieuse et aura souvent des visions mystiques. Le Christ lui est apparu alors qu’il avait cinq ans. À quinze ans, il connaît ses premières extases spirituelles.
Il rejoint à l’âge de 16 ans l’ordre des frères capucins à Morcone. Il a une santé fragile et doit souvent retourner vivre auprès de sa famille. En août 1903, il est ordonné prêtre. Il prend le nom de Pie ou Pio en italien. Quand il sera canonisé par l’Eglise catholique en 2002, il sera connu sous le nom de Saint Pio de Pietrelcina.
En 1911, les premiers stigmates apparaissent et il cherche à dissimuler ses plaies mais la nouvelle s’ébruite et sa notoriété dérange ses supérieurs. De 1924 à 1928, médecins et psychiatres se succèderont pour enquêter auprès de ce prêtre, il sera déclaré sain et sincère. Cependant, à cause des débordements des fidèles, il cessera toutes activités publiques en 1931.
En 1944, il ébauche les plans d’un dispensaire pour soulager la souffrance qui ouvrira ses portes en 1944. Le padre Pio organise des groupes de prières pour guérir et soulager les âmes.
La dévotion excessive des fidèles amène des troubles et parallèlement le commerce d’objets de culte succite des recettes qui dérangent le supérieur de l’ordre des frères capucins. A la même époque, des affaires de détournement d’argent agite l’Italie. C’est dans ce contexte troublé, que le padre Pio continue d’aider son prochain avec des apparitions publiques règlementées.
Le 7 juillet 1968, il est victime d’une attaque et s’éteindra au matin du 23 septembre de la même année.

Les phénomènes du padre Pio

Homme d’une grande médiumnité, le padre Pio est considéré par la ferveur populaire comme un grand saint, ayant accompli une multitude de miracles de guérison instantanée en présence de nombreux témoins. On lui prête également le don de bilocation et de lévitation ainsi que d’autres phénomènes comme l’hyperthermie qui est l’élévation anormale de la température de son corps physique au-delà de 48 degrés ou l’inédie c'est-à-dire, l’abstention prolongée de nourriture ou de boisson au delà de deux mois sans se mettre en danger. On note qu’il a parfois la connaissance de langues étrangères spontanément.

Une guérison

C’est l’histoire d’une jeune sicilienne, Anna Gemma di Giorgi, qui est né sans pupille et elle ne pouvait voir. Voici ce qu’elle raconte : « Alors que ma mère me faisait prendre un bain, elle s'aperçut, avec stupeur, que mes yeux ne reflétaient pas son visage comme ceux des autres enfants et que mes yeux étaient sans pupille.Epouvantées, ma mère et ma grand­mère se précipitèrent chez le médecin. Lui aussi me regarda confus. Il ne savait que répondre pour alléger la douleur de ma mère qui pleurait à cause de ma cécité. Le docteur n'étant pas un ophtalmologiste, il s'inquiéta de me faire passer une visite chez deux spécialistes qui me déclarèrent aveugle parce que sans pupille. »
Le Padre Pio, par le simple attouchement parvient à guérir l’enfant. Il enveloppa l'enfant avec un long voile qui pendait du confessionnal et avec sa main toucha les yeux de Gemma en traçant un signe de croix. Puis, il dit à la grand-mère qui pleurait : « Aies confiance ma fille, lui dit-il. L'enfant ne doit pas pleurer et tu ne dois pas pleurer toi non plus parce que Gemma voit et tu le sais. »

La bilocation 

Pendant la première guerre mondiale, au moment de la fameuse défaite italienne de Caporetto, le padre Pio se trouvait à San Giovanni Rotondo. Le maréchal Cadorna qui en a été rendu responsable, fut limogé et remplacé à la tête des armées par le maréchal Diaz. Le maréchal était abattu et désespéré et il pensait au suicide. C’est à ce moment que se produisit l'intervention du padre Pio.
Le maréchal était dans sa chambre à Trévise. Il avait pris congé de son ordonnance. Par une nuit pluvieuse, du début de novembre, il méditait sur l'ingratitude des hommes et sur les raisons politiques qui ne tenaient pas compte des mérites. Il s'approcha d'un tiroir et en tira un gros revolver. Il le chargea, mais à ce moment précis, la porte s'ouvrit et la faible lumière d'une lampe à pétrole, éclaira un jeune moine squelettique, à la robe de bure déguenillée, mais au regard mystérieux. Il s’avança vers le maréchal, l'embrassa, lui parla doucement de Dieu qui connaissait tous les secrets, et disparut comme il était venu. Le maréchal ému, bouleversé, ne comprenant pas ce qui s'était passé, remis le revolver dans le tiroir.
La guerre terminée, le maréchal entendit parler d'un Capucin stigmatisé, auprès duquel les foules commençaient d'accourir. La curiosité l'amena tout naturellement à San Giovanni Rotondo car les photographies du Capucin publiées par les journaux ressemblaient à celui qui lui sauva la vie. Il demanda, au Père gardien du couvent, la permission de voir le padre Pio. Celui-ci apparu et le maréchal, avec, on devine quelle émotion, le reconnut. Avant qu'il puisse prononcer un mot, le padre Pio arriva droit vers lui et avec un sourire sur les lèvres lui dit : « Eh bien ! Général, nous l'avons échappé belle cette nuit-là ! »

La lecture des pensées ou la télépathie

 Padre Pio

Dans son confessionnal, le padre Pio pouvait, par intuition, scruter et discerner tout. Il suggérait le souvenir des fautes passées, oubliées, rappelait les péchés, faisait revenir, à la mémoire, des faits qui en étaient sortis depuis longtemps.
Un jour, un homme qui ne s'était pas confessé depuis une dizaine d'années, cherchant dans ses souvenirs confus et commença. Le padre Pio l'arrêta net et lui dit :
- Ce péché, tu l'as déjà avoué en telle année à tel endroit, à tel confesseur et le Seigneur te l'a pardonné. Dis-moi seulement ce que tu as fait par la suite.

Une autre fois, un jeune homme qui méditait de tuer sa femme en simulant un suicide, l’accompagna à San Giovanni Rotondo pour se créer un alibi. Il voulait la tuer pour épouser sa maîtresse. Dès qu'il eût pénétré dans l'église, il se sentit attiré par une force magnétique vers la sacristie où l'attendait debout le padre Pio qui se dirigea vers lui en lui criant :
- Va-t-en, va-t-en, mais malheureux ne sais-tu pas que tu ne peux pas te tâcher les mains de sang ?

La prévision de l’avenir 

Durant la deuxième guerre mondiale, en juillet 1942, quand les forces de l'Axe semblaient lancées vers une irrésistible victoire, padre Pio conversant avec le Dr Alessandri lui demandait sur un ton un peu sarcastique :
- Quand les alliés feront-ils le débarquement ?
- Père, comment pouvez-vous penser au débarquement ? Nous sommes en train de gagner partout. Ecoutez-vous par hasard Radio-Londres ?
- Tu verras, repartit padre Pio dont la figure s'était assombrie, en donnant une tape sur l'épaule de son interlocuteur. Tu verras. Pour venir chez moi sous peu, il te faudra un passeport.
Et l'embrassant il lui avait murmuré tristement :
- Quand nous nous reverrons, nous ne nous reconnaîtrons pas.
Cette Deuxième Guerre mondiale, le Padre Pio l'avait vue venir, l'avait prévue.

Les stigmates

Durant toute sa vie, il aura sur les mains et la poitrine des stigmates. Le sang s’en écoule sans que les plaies s’infectent. A sa mort, il n’y aura plus aucune trace. C’est une forme de médiumnité physique, certainement due à sa forte croyance au Christ et sa souffrance.
Par son immense foi en Dieu et ses prières incessantes, le padre Pio était capable d’une volonté hors du commun pour le soulagement de son prochain. Comme tout médium, il fut toute sa vie persécuté par des Esprits pertubateurs, qu’il appelait les cosaques. Peut-être des Esprits qu’ils avaient connu dans une autre vie.

Bibliographie

Il existe au moins 600 ouvrages traitant de la vie ou des guérisons du padre Pio ainsi qu’une correspondance qu’il a dictée.