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J.J. Zaalberg Van Zels
J.J. Zaalberg Van Zels

Ce mois-ci, nous vous présentons Les Pionniers de la TCI. La TCI, ou transcommunication instrumentale, est la communication des Esprits aux incarnés par le biais d'appareils matériels tels que magnétophone, ordinateur, etc...
Voici le récit d’un tout premier exemple de TCI dans l’histoire, celui-ci est relaté dans le livre Le Mystère de la mort de J.L. Matla et J.J. Zaalberg van Zelst.

Le 17 juillet 1903, mourait à la Haye un ingénieur constructeur, J.J. Zaalberg Van Zelst, qui, bien que matérialiste, étudiait depuis 35 ans, avec son fils et un ami, J. L. Matla, le problème du devenir posthume de l’homme. Avant de mourir, il avait promis à son fils et à son ami de faire son possible pour rentrer en rapport avec eux.
Après sa mort, les survivants se mirent en rapports continus avec des médiums, et, un jour enfin, ils finirent par entrer en relation avec lui et reçurent des preuves de son identité. Ils demandèrent alors au défunt de les aider à approfondir leurs connaissances sur la vie d’outre-tombe. Leurs premières recherches portèrent sur le corps qu’avait conservé le défunt (qu’ils appelèrent l'Homme-Force.)
Donc, sur les conseils de l'Homme-Force, ils construisirent un cylindre creux, complètement clos à chaque extrémité, d'environ 60 cm de hauteur sur environ 40 cm de diamètre ; la matière dont ils se servirent à cet effet, leur fut indiquée par l'Homme-Force : c'était un fort carton, imperméable à l'air atmosphérique, mais perméable à la substance constitutive de l'Homme-Force. Au sommet de ce cylindre était une petite ouverture d'où partait un tube de caoutchouc aboutissant à un tube de verre de petit diamètre, bouché lui-même par un index liquide pouvant circuler dans toute sa longueur.
Il est évident que si, dans cet appareil et sans le mettre en communication avec l'extérieur, se mouvait un objet quelconque, susceptible de dilatation ou de contraction, il en résulterait une pression qui, en déplaçant l'index dans le tube permettrait de tirer de l'expérience certaines conclusions en quelque sorte mathématiques.
C'est ce qui arriva.
L'Homme-Force s'introduisit dans le cylindre de carton perméable à sa propre substance, se dilata puis se contracta, et l'index liquide, en se déplaçant dans le tube de verre permit d'établir la mesure de l'augmentation et de la diminution de volume de son corps.
Puis d'autres expériences suivirent, basées sur cette première, et desquelles on put déduire successivement le volume du corps, puis de la masse de l'Homme-Force, son poids total, sa pesanteur spécifique, la nature moléculaire de la matière qui le compose, etc (les expérimentateurs utilisaient deux cylindres, dont l’un servait de témoin).

 Appareil Matla et Zalberg van Zelst

Appareil Matla et Zalberg van Zelst
Cylindre de carton relié par un tube de caoutchouc à un manomètre.
L’homme-force, à l’intérieur du cylindre, déplace l’index du manomètre en se dilatant ou en se contractant.

 
Résultats

Voici quelques extraits des conclusions auxquelles on abouti ces chercheurs :
- Il existe dans la nature un être indivisible, pensant, conscient de lui-même, inconnu de la science.
- Le volume de la masse de l’homme-force a été fixé à 36,70 mm cube. Il a donc été prouvé physiquement que l’âme humaine est aussi matérielle dans la deuxième forme de vie.
- Que le poids de l’homme-force est de 67 grammes environ. Ce poids correspond à la différence de poids observée au moment de la mort de l’homme par les expériences de Duncan[1]
- Que la volonté de l’homme-force peut développer sur son corps une force mécanique.
- Qu’il peut lire dans les ténèbres.
- Qu’il entend comme l’homme.
- Qu’il entend les pensées de l’homme.
- Que l’homme-force peut établir son identité, avec l’intermédiaire non d’un médium, mais avec de la matière inanimée, par un procédé électro-mécanique.
- Que l’homme-force est un être matériel, qu’il doit donc, comme tous les autres corps, retourner à ses éléments, qu’il est donc un être mortel.

 Appareil Matla et Zalberg van Zelst

Appareil créé par Matla et Zaalberg van Zelst, pour correspondre sans médium avec l’humanité posthume.

Critique

Si la démarche et les expériences entreprises par Zaalberg et Matla sont pour le moins étonnantes et originales, il ne faut pas pour autant accepter toutes leurs conclusions sans réflexions.
Comme de nombreux expérimentateurs avant eux, on peut reprocher à ces deux chercheurs de s’être lancés tête baissée, sans tenir compte des travaux de leurs prédécesseurs en la matière.
Pour quiconque a suffisamment étudié le spiritisme, il apparaît qu’après la mort l’homme ne devient pas omniscient.
Il ne lui suffit pas de passer outre-tombe pour avoir la connaissance infuse mais qu’au contraire, chacun de nous apporte ses préjugés et idées dans l’Au-delà, que nous ne sommes pas différents après la mort.
La première attitude est donc de ne pas croire sur parole un Esprit quant aux choses de l’Au-delà ; il faut au contraire passer toutes les propos des Esprits au crible de la raison et du bon sens !
Or, le fils de J. J. Zaalberg van Zelst nous apprend que son père était matérialiste, opinion partagée par le fils et l’ami. Si l’Homme-Force était matérialiste de son vivant, rien d’étonnant à ce qu’il affirme qu’il est lui-même un être matériel et mortel.
Il constate qu’il a un corps qui lui semble être matériel, il en déduit qu’il est mortel. Faut-il pour autant croire ses affirmations ? Non ; l’expérimentation spirite nous a montré que les Esprits gardés leurs préjugés longtemps après la mort, parfois des siècles.
Les deux expérimentateurs ont manqué de discernement face aux propos de l’Homme-Force. Ainsi on peut lire à la page 120 de leur livre : « …Pendant trois ans nous obtînmes, en données alphabétiques seulement des banalités, des propos grossiers, des mensonges éhontés… » et lire un peu plus loin page 126 : « Nous n’avons aucune raison d’en douter, Zaalberg et nos aides furent toujours sincères. » La contradiction est frappante entre les deux écrits. Nous ne doutons pas que Zaalberg ait été sincère, mais lui-même ignorait certainement beaucoup de sa situation.

De même les expérimentateurs ont conclu un peu vite en affirmant : « Que l’homme-force peut établir son identité, avec l’intermédiaire non d’un médium, mais avec de la matière inanimée, par un procédé électro-mécanique. » Aucune preuve n’a été apporté dans ce sens.
Il y avait toujours des expérimentateurs autour de la machine, et on est libre de penser que l’un d’entre eux servaient de médiums - conscient ou inconscient.

 

[1] Le Docteur Duncan Mac Dougal, de Boston, fit des expériences avec 5 autres médecins, pendant 6 ans, dans le but de rechercher si l’esprit de l’homme a une existence réelle. Des mourants couchés sur un lit, furent soumis a des pesées. A l’instant de la mort, le corps diminuait de 50 à 100 grammes.