Ce mois-ci, nous vous présentons une série d'histoires sur L’intervention des habitants de l’au-delà. Elle a toujours existé depuis la nuit des temps. Parfois, ces phénomènes sont bruyants, comme dans le cas des poltergeists. Ce sont des Esprits légers qui se manifestent ou des Esprits perturbateurs quand ils désirent nuire. Ils savent manipuler les fluides et mettent en mouvement des objets.
Un ménage presque parfait…
Sous Frédéric II de Prusse, la cuisinière d’un prêtre catholique, habitant le village de Quarrey, mourut subitement. On la remplaça mais celle qui vint ne put rester. Les feux s'allumaient tout seuls, les chambres étaient balayées et rangées, tout le service était fait par des mains invisibles. Beaucoup de personnes allèrent contempler ce phénomène. Quand le roi l’apprit, il envoya deux officiers pour éclaircir l’affaire. Comme ils approchaient de la maison, une marche jouée par des musiciens invisibles les précéda. En voyant ce qui se passait, l’un d’eux s’écria : « Cela enfonce le diable ! » Aussitôt la main qui rangeait les meubles lui administra un maître soufflet, comme quoi, on ne doit pas se moquer des invisibles, ceux-ci étaient susceptibles. Frédéric II fit démolir la maison.
De sombre humeur…
En 1846, un matin, des colporteurs, passant devant une ferme, demandèrent un peu de pain à la servante qui le leur donna. Mais l’un d’eux étant ensuite revenu en demander, on refusa de lui en donner encore. Il partit en murmurant de vagues menaces. Ce soir-là, au souper, les assiettes se mirent à danser sur la table et à rouler par terre, sans raison apparente. La servante, allant à la porte et se plaçant, par hasard, juste à l’endroit où le colporteur s’était tenu, fut prise de convulsions et se mit à tourner sur elle-même. Un charretier se moqua d’elle et se plaça par bravade au même endroit : il fut presque suffoqué et fut précipité dans une grande mare située en face de la maison. On courut demander aide au curé. A peine celui-ci avait-il dit une prière qu’il fut attaqué à son tour ; les meubles oscillaient et craquaient, comme s’ils avaient été ensorcelés. Les pauvres gens faillirent en devenir fous.
Un professeur bien chahuté…
M. Schuppart, professeur à Giessen, fut persécuté pendant six ans. Cela commença par des coups violents frappés une nuit à sa porte ; le lendemain, des pierres furent lancées dans toutes les directions : personne ne fut atteint, mais toutes les vitres des fenêtres furent brisées. Le malheureux recevait nuit et jour des soufflets et ne pouvait prendre aucun repos. Deux personnes qui vinrent le veiller furent frappées comme lui. S’il voulait lire, sa lampe s’enlevait tout à coup et allait se placer à l’autre bout de la chambre ; ses livres étaient déchirés et jetés à ses pieds. S’il faisait une conférence, 1a feuille qu’il lisait lui était arrachée des mains. Fait remarquable, la seule chose qui pût le protéger était une épée nue brandie au-dessus de sa tête. .
Un jeune officier qui reçoit d’étranges visites…
Partout où il était, chez lui, au camp militaire, dans un appartement, à l’étranger ou dans son pays, on entendait la nuit dans sa chambre des bruits extraordinaires. On entendait des bruits sourds dans les murs de sa chambre ainsi que dans son lit. Parfois, les bruits devenaient tellement forts qu’il était impossible de dormir. Lorsqu’il éclairait le soir, chez lui, les invisibles éteignaient sa lampe. que s’il y avait un chien dans la pièce Si un oiseau en cage était dans sa chambre, on était sûr de le trouver mort le lendemain. S’il y avait un chien dans l’appartement, l’animal s’enfuyait aussitôt lâché et ne revenait jamais. Ce fléau obligea le jeune homme à quitter l’armée : il finit par s’établir en Irlande, où la persécution continua.