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Phénomènes, l'inexpliqué face à la science
Phénomènes, l'inexpliqué face à la science

Ce mois-ci, nous vous présentons une exposition intitulée Phénomènes, l'inexpliqué face à la science. Elle est organisée par Philippe Baudouin au musée de la médecine à Paris jusqu'au 28 janvier 2023

L'exposition

Elle se situe dans une immense salle vitrée de l'université et se compose de divers thèmes. Les objets exposés proviennent de collections privées ou publiques, elles retracent un pan de l'histoire des recherches scientifiques à l'encontre de manifestations.

Les médiums sous l'oeil des savants

médiumsQuelques temps après la mode des tables tournantes, des protocoles scientifiques sont mis en place. Sous l'oeil des savants, les facultés des médiums sont alors étudiées afin de déterminer leur nature. C'est précisément dans cette intention que plusieurs médiums seront expertisés en France, au sein d'instituts spécialisés. Entre 1905 et 1907, quarante-trois séances sont ainsi organisées à Paris, en compagnie de l'Italienne Eusapia Palladino. Sous le contrôle d'Arsène d'Arsonval, Pierre et Marie Curie, Henri Bergson, et Édouard Branly, les « pouvoirs » de cette femme sont longuement observés, occasionnant à plusieurs reprises des phénomènes inexpliqués tels que des déplacements d'objets ou des apparitions de formes lumineuses. Au début des années 1930, l'Autrichien Rudi Schneider est, quant à lui, soumis à plus de quatre-vingt-dix tests par le médecin Eugène Osty. Le rapport publié au terme de cette expertise mettra en évidence la faculté de ce médium à extérioriser une « force invisible », capable de mettre en mouvement à distance des objets inanimés.

 

Poltergeist et autres Esprits frappeurs

poltergeistApparu au XVIème siècle, le terme poltergeist - dérivé de l'allemand poltern (faire du bruit) et geist (esprit) signifie littéralement « esprit frappeur ». Rapporté depuis l'Antiquité romaine, ce type d'événement est souvent associé aux manifestations qui caractérisent les lieux hantés : coups frappés, déplacements et bris d'objets, perturbations des systèmes mécaniques et électriques, incendies spontanés, grêles de pierres, etc. Longtemps associés dans l'inconscient collectif à l'univers des revenants, de tels phénomènes n'ont, toutefois, pas toujours été étudiés sous le seul angle des croyances populaires. Depuis le tournant du XXème siècle, les théories développées à ce propos ont adopté une approche plus scientifique et psychologique, refusant d'attribuer à ces phénomènes une origine surnaturelle. En recentrant leurs travaux sur la personnalité des témoins, les chercheurs ont soutenu l'idée que les cas observés de hantise relevaient le plus souvent d'une « affection psychique » induite inconsciemment chez les autres habitants par l'un des locataires - la plupart du temps une jeune fille pubère. De nos jours, les parapsychologues tentent de rapprocher ce type de phénomènes de la télékinésie et autres déplacements inexpliqués d'objets.

 
Télékinésie

télékinésiePour la première fois employé en 1890, le terme « télékinésie » désigne la prétendue capacité de l'esprit humain à agir à distance sur la matière, en la mettant en mouvement ou en altérant ses propriétés physico-chimiques. C'est en raison de l'intérêt croissant des savants pour le spiritisme que cette faculté de l'esprit fait, durant cette même période, son entrée dans les laboratoires. Déplacements et lévitations d'objets que produisent les médiums y sont ainsi analysés lors d'expériences contrôlées. Controversées en raison du caractère difficilement reproductible de ces phénomènes, les recherches conduites dans ce domaine depuis la seconde moitié du XIXème siècle, n'en restent pas moins un champ d'expérimentation foisonnant, donnant lieu notamment à leur exploration dans le cadre stratégique et militaire.

 

Lévitation et objets venus d'ailleurs

lévitationAu tournant du XXème siècle, les investigations menées autour des médiums prennent une dimension internationale. Ces individus, dont la plupart sont des femmes, parcourent la terre entière pour soumettre leurs capacités extraordinaires à l'épreuve de la science. Lévitations d'objets, apparitions lumineuses et autres fluides inconnus sont alors mesurés, observés, et même parfois photographiés. Malgré la sévérité des dispositifs de contrôle mis en oeuvre, certains médiums réussissent contre toute attente à soulever des objets de tailles et de poids divers. D'autres, sont capables de « matérialisations », parviennent à faire apparaître des fleurs, des bijoux, et parfois même des animaux sous les yeux ébahis des savants. À l'ère du positivisme triomphant, les manifestations obtenues par ces hommes et ces femmes hors du commun ouvrent ainsi un nouveau champ de recherche dans lequel les lois de la physique se trouvent soudainement bouleversées.

 
 La photographie de l'aura

auraSi elle reste encore à écrire, l'histoire de la photographie de l'aura tire probablement son origine des premières études menées autour de l'hystérie et de l'électricité médicale. À la fin du XIXème siècle, plusieurs savants, tels que le neuropsychiatre Jules Bernard Luys et le spécialiste des thérapies électromagnétiques Hippolyte Baraduc, déclarent avoir obtenu la preuve de l'existence de la « radioactivité humaine ». l'instar des fameux rayons X découverts à la même époque par Wilhelm Rôntgen, de mystérieux « rayons vitaux » pourraient également être rendus visibles grâce aux progrès de la science. Située au croisement du rituel et de l'expérimentation scientifique, la pratique de la visualisation de l'aura est précisée en 1911 par le médecin britannique Walter J. Kilner qui propose de diagnostiquer par ce biais certaines pathologies. À partir des années 1930, d'autres chercheurs, tels que le Russe Semyon Kirlian et l'Américain Guy Coggins, lui emboiteront le pas, s'efforçant à leur tour de préciser les différents dispositifs de prise de vue destinés à la capture de l'« aura humaine ».

 
 Mains magnétiques

mainsPlus encore peut-être que le regard, la main exerce sur celui qui lui prête attention une puissante fascination. Formidable outil de préhension, elle est l'un des sièges principaux de la sensibilité tactile et permet d'établir un rapport direct avec le monde extérieur. La main est aussi dotée d'une forte charge symbolique, voire mystique, à laquelle la psychologie, les sciences occultes et la parapsychologie se sont intéressées. À partir de la fin du XVIIIème siècle, les théories relatives au « magnétisme animal » et autres « fluides vitaux » lui ont conféré d'étonnantes qualités curatives, postulant que des « radiations » émanant d'elle seraient capables d'agir sur le monde environnant. Cette influence exercée par la main du « magnétiseur » sera repensée à travers la figure de l'hypnotiseur. C'est du moins en ce sens que le médecin James Braid forge le terme d'« hypnose » en 1843 afin de dépouiller ce phénomène des dimensions magiques qu'on lui prêtait jusqu'alors. Désignant les différentes techniques destinées à provoquer, dans le cadre thérapeutique, un état modifié de conscience chez un patient, l'hypnose n'est toutefois pas dénuée d'une certaine dimension spectaculaire, comme en attestent les travaux de Charcot autour de l'hystérie. Au cours du XXème siècle, les spécialistes de la « vision sans les yeux » vont s'emparer à leur tour de la question des prétendus pouvoirs « supranormaux » de la main. C'est ainsi que la chercheuse Yvonne Duplessis étudiera jusqu'à la fin de sa vie la « sensibilité dermo-optique », vaste champ de recherche visant à démontrer la capacité de « voir » les couleurs avec les mains.

 
Radiesthésie

radiesthésieL'art des sourciers, dont les racines remonteraient à l'Antiquité romaine, doit, à l'origine, sa popularité au besoin vital de trouver de l'eau. Il faut toutefois attendre le XIXème siècle pour que la science se positionne à l'égard de cette pratique ancestrale. Après avoir longuement analysé la question, le chimiste Michel-Eugène Chevreul, alors chargé par l'Académie des sciences de conduire une enquête sur la baguette des sourciers, aboutit en 1854 à la conclusion que les oscillations de cet objet seraient dues en réalité à des mouvements musculaires inconscients de l'expérimentateur. Lorsque le terme de « radiesthésie » apparaît à la fin des années 1920, il s'agit avant tout, pour ceux qui en revendiquent l'usage, de faire reconnaître la scientificité d'une « méthode » fondée sur la perception de « radiations naturelles », quoi qu'en disent les physiciens. Aujourd'hui, d'un point de vue strictement juridique, l'exercice de la radiesthésie reste libre, à condition de demeurer un complément de l'examen médical, soumis directement à un médecin. Par ailleurs, certains radiesthésistes sont souvent amenés à collaborer de façon officieuse avec les services de police, dans le cadre d'enquêtes criminelles ou de recherches de personnes disparues.

 

 

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