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Nous vous présentons dans cette rubrique, l’étude et l’analyse du chapitre d’un livre spirite. Ce mois-ci, nous vous proposons d’aborder « Amélioration intime », tiré du livre « La bonne route », psychographié par Chico Xavier et dicté par l’esprit d’Emmanuel.

La bonne route 1ereVous est-il déjà arrivé, face à une situation décevante, d’utiliser les expressions « c’est la vie » ou « c’est comme ça, c’était écrit d’avance » ? Mais alors à quoi sert donc notre libre arbitre si tout semble déjà gravé dans la pierre ?

 

Ces expressions sont souvent utilisées avec une pointe de désinvolture dans les situations où il semble que nous avons joué de « malchance ». C’est accepter en quelque sorte que, quoi qu’on est pu dire ou faire, nous ne pouvions pas changer le cours des événements, en nous plaçant ainsi comme de simples spectateurs. Mais alors, en quoi une meilleure connaissance de soi-même peut changer le cours de notre existence ?

 

 

Écoutons le message du bienfaiteur Emmanuel : « Nous perdons notre temps en vaines introspections qui nous laissent, en fin de compte, mécontents ou attristés. Félicitons-nous du fait de pouvoir connaître nos faiblesses et de les définir. Il s’agit d’une étape majeure sur la voie de notre progrès spirituel, car nous n’ignorons plus à présent où et comment agir pour œuvrer à notre guérison et à notre amélioration. Reconnaissons la fragilité des valeurs en notre âme, aux yeux de la vie supérieure, mais abstenons-nous de nous apitoyer en pleurant inutilement. Travaillons plutôt à l’édification du bien de tous. »

Emmanuel nous invite à ne pas se perdre dans une quête stérile. De prime abord, nous avons tendance à chercher les causes à l’extérieur, à vouloir décortiquer les rouages d’une situation qui nous a échappé pour découvrir où s’est immiscé le grain de sable pour ainsi se défausser. Alors qu’effectuer une introspection en soi afin de s’assurer que nous n’avons pas omis délibérément ou non de prendre nos responsabilités, nous ferait gagner des heures précieuses.

Pour nous guider, voici l’extrait d’un texte sur lequel nous pouvons nous appuyer pour sonder notre for intérieur. Il s’intitule « l’homme de bien », il est cité dans son intégralité dans l’Évangile selon le spiritisme, au chapitre « soyez parfait » :
« Le véritable homme de bien est celui qui pratique la loi de justice, d'amour et de charité dans sa plus grande pureté. S'il interroge sa conscience sur ses propres actes, il se demande s'il n'a point violé cette loi ; s'il n'a point fait de mal ; s'il a fait tout le bien qu'il a pu ; s'il a négligé volontairement une occasion d'être utile ; si nul n'a à se plaindre de lui ; enfin s'il a fait à autrui tout ce qu'il eût voulu qu'on fît pour lui. […] Il trouve sa satisfaction dans les bienfaits qu'il répand, dans les services qu'il rend, dans les heureux qu'il fait, dans les larmes qu'il tarit, dans les consolations qu'il donne aux affligés. Son premier mouvement est de penser aux autres avant de penser à lui, de chercher l'intérêt des autres avant le sien propre. L'égoïste, au contraire, calcule les profits et les pertes de toute action généreuse. Il est indulgent pour les faiblesses d'autrui, parce qu'il sait qu'il a lui-même besoin d'indulgence, et se rappelle cette parole du Christ : Que celui qui est sans péché lui jette la première pierre. […] Là n'est pas l'énumération de toutes les qualités qui distinguent l'homme de bien, mais quiconque s'efforce de posséder celles-ci est sur la voie qui conduit à toutes les autres. »

Lorsque l’on prend conscience de ses défauts, on peut ressentir de la honte, se sentir bien petit et imparfait. Mais le bienfaiteur utilise un terme fort, celui de la « guérison », car s’est en les découvrant que nous pourrons les corriger et ainsi reprendre le contrôle de nos vies. L’enseignement spirite nous enseigne les lois divines, dont l’une d’elle, la loi des responsabilités, nous éclaire sur le mécanisme de cause à effet. Dès que nous parlons, agissons, ou même pensons, nous émettons des vibrations et provoquons une réaction en chaîne qui aura un impact sur le cours de notre destinée. Léon Denis illustre les effets de cette loi comme la pierre lancée en l'air qui retombe sur le sol, mais nous ne savons pas où, ni comment elle frappera, semblable aux conséquences de nos actes retombant sur nous à travers les temps.

Ainsi, nous récoltons de façon immédiate ou différée ce que nous avons semé. La récolte s’harmonise avec la vibration émise au départ, selon l’impulsion bonne ou mauvaise que nous lui avons donnée. La fatalité n’existe donc pas. La loi de responsabilité est en somme une loi d'harmonie et le Seigneur, dans son infime miséricorde, nous a doté du libre-arbitre pour que nous puissions rester acteur de notre vie et ainsi pouvoir en modifier, changer, voire annuler certains événements.

Allan Kardec a défini l’amélioration des hommes comme étant le but premier du spiritisme. L’essentiel est donc se consacrer à notre amélioration avec pour seul leitmotiv : « Apprendre à aimer ». Aimer les autres, mais aussi aimer la vie et s’aimer soi-même est tout aussi important, car nous sommes encore trop souvent nos propres bourreaux. Nous pouvons avoir de belles valeurs morales, mais si nous oublions de nous aimer nous-même, notre élévation sera impossible.

Surveillons nos pensées, arrêtons de culpabiliser, d’avoir peur ou de nous rabaisser, ces pensées nous freinent inutilement. Victor Hugo dans l’un de ces poèmes a écrit « tout homme est un livre où Dieu lui-même écrit ». C’est ainsi que nous devons utiliser à bon escient notre libre arbitre, en décidant de plonger dans notre for intérieur pour ouvrir et en étudier ce livre caché en nous. Nous y découvrirons qui nous sommes réellement, nos vrais valeurs, mais aussi nos travers que parfois nous arrivons habilement à dissimuler à notre propre conscience. Ce livre nous rappellera aussi notre vraie nature, celle d’un être spirituel dont la lumière ne demande qu’à jaillir et se libérer.

Mille et une facettes de notre personnalité se modifieront au profit de l’amour, de l’échange et du don de soi. Ayons foi en notre propre lumière. Et si parfois nous hésitons sur le chemin à suivre, écoutons-là. Telle une rivière qui souhaite retourner à la mer, elle en connaît le chemin, et elle ne peut s’empêcher de vouloir retourner à la source. Abreuvons-la d’amour pour qu’elle ne se tarisse pas, pour la fortifier, la grandir en fleuve et elle nous guidera à bon port.

Finalement, c’est en se rappelant qu’elle est sa véritable nature, que nous comprendrons qu’elle ne peut s’empêcher d’aimer, car elle a été faite pour cela.

Pour terminer, nous vous partageons cette prière de Saint-François d’Assises intitulée « prière du matin » :

« Seigneur, dans le silence de ce jour naissant, je viens te demander la paix, la sagesse et la force.
Je veux regarder aujourd'hui le monde avec des yeux remplis d'amour.
Etre patient, compréhensif, doux et sage.
Voir vos enfants au-delà des apparences, comme tu les vois toi-même, et ainsi ne voir que le bien en chacun.
Ferme mes oreilles à toute calomnie, garde ma langue de toute malveillance
Et que seules les pensées qui bénissent demeurent en mon esprit.
Que je sois si bienveillant et si joyeux que tous ceux qui m'approchent sentent ta puissance et ta présence.
Revêts-moi de ta beauté, Seigneur, et qu'au long du jour, je te révèle. »

Mes chers ami(e)s, puissions-nous garder la richesse de cet enseignement dans nos cœurs et soyons le changement que nous voulons voir dans ce monde.