Les vies de Joanna de Angelis
Cet Esprit, qui rayonne de tendresse et de sagesse, s’est fait connaître au 20ème siècle sous le nom de Joanna de Angelis, nom adopté par la mentore spirituelle du médium Divaldo Franco.
Tout au long des siècles, nous la retrouverons dans les incarnations de la douce figure de la courageuse Joana de Cusa, la déterminée Sainte Clara de Assise, l’intelligente Sóror Juana Inés de la Cruz et l’insoumise Joana Angélica de Jésus.
Joanna de Angelis a été une assistante de Jésus dans ses différentes réincarnations. Elle fait partie des Esprits qui se manifestent à travers la médiumnité de Divaldo Franco.
À travers la psychographie de Divaldo, elle est l'auteure de cinquante-huit ouvrages traduits en dix langues et cinq transcrites en braille. En plus de ces ouvrages, elle a écrit des milliers de beaux messages pour l'humanité, des paroles capables de consoler l'âme dans les différents conflits auxquels nous sommes tous appelés à vivre au cours de notre existence charnelle.
Dans ses livres médiumniques, Joanna de Angelis aborde des thèmes philosophiques, psychologiques et existentiels, résultat de ses passages sur terre et du travail qu'elle a développé dans le monde spirituel.
Gina Germinara, dans son livre “ Nouvelles découvertes sur la réincarnation’’, raconte que ‘‘l'une des caractéristiques des réincarnations de Joanna est la similitude physique d'une vie à l'autre, par sa tenue vestimentaire, par l'utilisation des mêmes noms, par ces points de référence, nous voyons la similitude des styles et des idées, ainsi que la façon de vivre elle-même’’.
Esprit humble et héroïque, les vies de Joanna de Angelis nous apportent l'expression la plus pure de l'amour et la consolation d'innombrables personnes.
Apprenons à connaître les réincarnations de cette femme qui a marqué l'histoire par son exemple.
JOANA DE CUSA
Joana de Cusa était une contemporaine de Jésus.
Dans son livre "Bonne nouvelle", Humberto de Campos, raconte que Joana de Cusa était une personne qui avait une vraie foi. L'auteur dit : "Parmi la foule qui accompagnait invariablement Jésus dans ses tournées de prédication sur le lac, il y avait toujours une femme d'un dévouement rare et d'une grande noblesse de caractère. C'était Joana, épouse de Cusa, intendant d'Hérode, dans la ville où se mêlaient les intérêts vitaux des marchands et des pêcheurs".
Son mari ne partageait pas ses aspirations spirituelles et ne tolérait pas la doctrine de ce Maître que Joana suivait avec amour.
Assaillie par le poids des devoirs domestiques et angoissée par l'incompréhension et l’intolérance de son époux, elle cherche une parole de réconfort auprès de Jésus qui, au lieu de l'inviter à rejoindre les rangs de ceux qui Le suivaient dans les rues et sur les routes de Galilée, l'invite à s'engager dans la voie de l'amour, lui conseillant de Le suivre à distance, en le servant de chez elle et en devenant un véritable exemple de personne chrétienne, tout en servant son prochain : son mari, avec un dévouement affectueux, en étant fidèle à Dieu et en l’aimant comme s'il était son fils. Jésus lui a donné une feuille de route qui lui a permis de vivre le reste de sa vie avec résignation.
Plus tard, elle est devenue mère et au fil du temps, ces tâches sont devenues de plus en plus exigeantes. Son mari, après une vie tumultueuse et ingrate, décède, laissant Joana sans ressources et avec un fils à élever. Courageuse, elle se mit à chercher du travail. Oubliant "le confort de la noblesse matérielle, elle se consacre aux enfants d'autres mères et à leurs tâches domestiques les plus subalternes, tout ça pour nourrir son petit garçon". Elle a travaillé jusqu'à sa vieillesse. [1]
Le 27 août 68, accompagnée de 500 autres chrétiens, elle est emmenée au cirque du martyre, avec son fils, pour témoigner de son amour pour Jésus, le Maître qui avait illuminé sa vie, lui donnant l'espoir d'un lendemain heureux. Persécutée sous le commandement de Néron, elle fut attachée à un poteau et sacrifiée au Colisée à Rome.
Humberto de Campos raconte, dans ce même livre, les derniers moments de vie de Joana :
"À la voix du peuple, les premières flagellations ont été ordonnées.
- Abjure ! s'exclame un exécuteur des ordres impériaux, d'un air cruel et sombre.
L'ancienne disciple du Seigneur contemple le ciel sans un mot de refus ou de plainte.
Le fouet vibre alors sur le garçon à moitié nu, qui s'exclame à travers ses larmes :
- Répudie Jésus, ma mère ! Ne vois-tu pas que nous avons perdu ? Abjure !... pour mon bien, je suis ton fils !
Pour la première fois, d'abondantes larmes coulent des yeux de la martyre. Les supplications de son fils sont des épées d'angoisse qui déchirent son cœur. Les scènes de sa jeunesse lui reviennent rapidement à l'esprit, le foyer heureux et festif, les premières années de son mariage, les désagréments et les chagrins domestiques, les joies de la maternité, les luttes, le veuvage, les besoins les plus durs. Face aux supplications désespérées de son fils, elle lui répond :
- Tais-toi, mon fils ! Jésus était pur et ne dédaignait pas les sacrifices, sachons souffrir dans ce moment douloureux, car, avant tout le bonheur éphémère du monde, nous devons être fidèles à Dieu !.
Elle sentit les flammes lécher son corps, lorsque les bourreaux lui demandèrent :
- Est-ce que ton Christ savait seulement t'apprendre à mourir ?
Concentrant ses forces pour murmurer, elle répondit :
- Pas seulement à mourir, mais aussi à t'aimer !.
Et sentant la main consolatrice du Maître toucher ses épaules, elle entendit la voix incomparable du Divin Berger : « - Joana, prends courage ! Me voici !".
D’après l’évangile selon saint-Luc (24 : 1-18), Joana de Cusa faisait également partie des femmes qui suivirent Jésus à Jérusalem, pour Pâques, et qui furent témoins de sa crucifixion.
Sainte Clara de Assise
Lorsqu’au XIIe siècle, le Soleil d'Assise brilla parmi les hommes à travers la réincarnation de Saint-François d'Assise (1182- 1226), Joanna revint sur Terre une fois de plus dans des habits féminins, sous le nom de Clara.
Elle naît en 1193 dans la riche et noble famille des Offreducci. Sa mère était une femme de grande foi et, dès son plus jeune âge, Clara développa une grande compassion pour les pauvres. Parfois, elle se privait de sa propre nourriture pour la donner à ceux qui avaient faim. Comme d'autres jeunes femmes de son époque, elle entend parler de François, de sa prédication et de son charisme. En compagnie d'un membre de confiance de sa famille, la jeune femme quitte la maison de son père pour rencontrer secrètement l'homme de Dieu, dont les paroles semblaient des flammes et dont les œuvres dépassaient tout entendement humain.[2]
Bien que François ait compris la vocation de Clara, il attend que la décision vienne d'elle, ce qui se produisit. Lorsque Clara, désireuse de servir Jésus à la manière franciscaine, prit son courage à deux mains, elle s'enfuit de chez elle, abandonnant ses fiançailles et tous les projets de sa famille, pour aller à la rencontre des frères dans l'église Sainte-Marie-de-la-Porziuncola.
Elle prononça ses vœux de pauvreté, de chasteté et d'obéissance. Malgré les tentatives de ses proches de la ramener chez elle, parfois par la force physique, rien ne l'a détournée de sa volonté de servir et de rester fidèle à Jésus.
Elle s'installa dans l'église de Saint-Damien et attira bientôt, par son exemple, d'autres jeunes femmes désireuses de mener une vie similaire. Elle fonda l'Ordre des Clarisses.
On attribue à Clara d'Assise de nombreuses guérisons. François lui-même lui envoya des cas d'obsession et de problèmes physiques graves, qui furent tous résolus par des prières et l’imposition de ces mains qui apportait soulagement et guérisons aux personnes dans le besoin.
Clara décéda à l'âge de 60 ans, le 11 août 1253, laissant derrière elle une existence de lumière, dans laquelle elle a pu vivre les enseignements de Jésus pendant ses jours sur terre.
La relation fraternelle entre Saint-François d’Assises et Joanna de Angelis
Joanna de Angelis et François d'Assise sont des collaborateurs du Christ, ils travaillent ensemble depuis plusieurs siècles et il existe entre eux un amour fraternel inspiré par l'amour de Jésus.
Ils se sont rencontrés lorsque Jésus est venu sur terre. Elle en Joana de Cusa et lui en Jean l'Évangéliste.
François a participé activement à l'avènement de la troisième révélation, le Spiritisme. Il faisait et fait partie de la pléiade d’Esprits qui composent l’équipe du Consolateur et signe les passages du Livre des Esprits sous le nom de Jean l'Évangéliste.
Tout le travail de François et Joanna a pour objectif simultanément de nous éclairer et de nous évangéliser, en nous aidant à grandir de l'intérieur. C'est pour cette raison que Joanna implore Jésus pour le retour de son ami François sur la planète Terre : « Retourne encore sur Terre, troubadour de Dieu, pour que ta pauvreté inonde de puissance tous ceux qui croient en le pouvoir de ne rien avoir, dans les possibilités infinies de la non-violence et dans l’Amour infini du Père ! [3]
Sóror Juana Inés de la Cruz
Au XVIIe siècle, elle réapparaît sur terre en 1651 pour une nouvelle vie consacrée au bien. Elle renaît dans la petite ville de San Miguel Nepantla, à environ 80 km de Mexico, sous le nom de Juana de Asbaje Y Ramirez de Santillana, fille d'un père basque et d'une mère indigène.
A l'âge de trois ans, fascinée par les lettres, voyant sa grande sœur apprendre à lire et à écrire, elle dupa l'institutrice en lui disant que sa mère avait demandé de lui apprendre à lire et à écrire aussi. L'institutrice, accoutumée par la précocité de l'enfant, qui répondait déjà à des questions que sa sœur ne connaissait pas, commence à lui enseigner les premières lettres.
À l'âge de six ans, Juana maîtrisait parfaitement la langue espagnole, ainsi que la couture et d'autres tâches communes aux femmes de l'époque.
Quand elle apprit qu'il existait une université à Mexico elle a été enthousiasmée par l'idée d’y aller et de pouvoir apprendre de plus en plus de choses avec les professeurs. Lors d'une conversation avec son père, elle lui confie ses perspectives d'avenir. Don Manuel, en bon Espagnol, rit et lui dit en plaisantant : "Seulement si tu t'habilles en homme, car seuls les garçons riches peuvent y étudier ". Juana a été surprise par cette réponse et a immédiatement couru voir sa mère pour insister sur le fait qu'elle devait s'habiller en homme immédiatement, car elle ne voulait en aucun cas être exclue de l'université.
A l'âge de 12 ans, Juana appris le latin en 20 leçons et le portugais toute seule. Elle parlait également le nahuatl, une langue indigène.
À la cour, elle séduit tout le monde par sa beauté, son intelligence et sa grâce. Elle est connue et admirée pour ses poèmes, ses essais et ses pièces humoristiques. Un jour, le vice-roi décida de tester les connaissances de la jeune fille et rassembla 40 professeurs de l'université de Mexico pour l'interroger sur des sujets très variés. Le public regarda avec stupéfaction la jeune fille de 15 ans répondre pendant des heures au bombardement de questions des experts de l'Université. Tous l’applaudirent.
Mais sa soif de connaissance est plus forte que celle de briller à la Cour. Afin de se consacrer davantage à ses études et de pénétrer profondément son monde intérieur, dans une recherche incessante d'union avec le divin, elle décide d'entrer au couvent des carmélites déchaussées à l'âge de 16 ans.
Peu habitué à la vie austère, elle tombe malade et retourne à la cour. Sur les conseils de son confesseur, elle rejoint l'ordre de Saint-Jérôme de la Conception, qui comporte moins d'obligations religieuses et lui permet de se consacrer aux lettres et aux sciences. Elle prend alors le nom de Soror Juana Inés de la Cruz.
Dans sa chambre confortable entourée d'innombrables livres, de globes terrestres, d'instruments de musique et de science, Juana étudie, écrit ses poèmes, essais, drames, pièces religieuses, chants de Noël et sa musique. Elle reçoit fréquemment la visite d'intellectuels européens et du Nouveau Monde, échangeant connaissances et expériences.
La belle religieuse était connue et admirée de tous et ses écrits ont été popularisés non seulement parmi les religieux, mais aussi parmi les étudiants et les maîtres d'universités de toutes parts. Elle était connue sous le nom de "sœur bibliothèque".
Elle a également été immortalisée pour avoir défendu le droit des femmes à être intelligentes, à enseigner et à prêcher librement.
En 1695, une épidémie de peste sévit dans la région. Jour et nuit, Juana aida ses sœurs qui, comme la majorité de la population, étaient atteintes par la maladie. Petit à petit, les religieuses meurent les unes après les autres et étant la seule survivante, elle tombe, épuisée et malade, vaincue à l'âge de 44 ans. [4]
Soror Joana Angelica
Elle est de nouveau réincarnée sur terre, soixante-six ans après sa précédente désincarnation, dans la ville de Salvador à Bahia au Brésil.
Joana Angélica née en 1761. Elle n'a pas tardé à démontrer ses compétences religieuses.
Fille d'une famille aisée, elle entre à l'âge de 21 ans dans l'Ordre de l'Immaculée Conception, au couvent de Lapa, où elle exerce plusieurs fonctions sous le nom de Soror Joana Angélica de Jésus : écrivaine, vicaire et en 1815, elle devient abbesse du couvent, la position la plus élevée atteinte par une religieuse.
Elle était très appréciée de la communauté bahianaise pour sa personnalité et ses connaissances.
Le 20 février 1822, alors que la guerre sévit pour l’indépendance du Brésil, des soldats portugais envahissent l’espace religieux, défonçant les portes à coups de hache. Joana Angélica tente de les empêcher d'entrer dans le couvent. « De retour, bandits ! Respectez la maison de Dieu ! Vous n’entrerez qu’en passant sur mon cadavre ! ». Elle reçut ensuite un coup de baïonnette et mourut à l'âge de 61 ans.
Cet acte de résistance fait d'elle la première héroïne de l'indépendance du Brésil. En 2018, Joana Angélica a été déclarée Héros de la Patrie brésilienne par la loi fédérale n° 13 697 et son nom a été inscrit dans le Livre des Héros et des Héroïnes de la Patrie qui se trouve au Panthéon à Brasilia.
Joana de Angelis et Divaldo
Les premiers contacts spirituels entre Divaldo et Joanna ne se sont pas fait dès l’incarnation du médium. Au début de sa vie, Divaldo était guidé par un esprit du nom de Manoel da Silva.
Le 5 décembre 1945, alors que Divaldo est âgé de 18 ans, Manoel da Silva incorpore le médium lors d’une réunion spirite et l’informe qu’il va bientôt se réincarner sur terre et qu’il allait temporairement le laisser, mais qu’un esprit ami, qui de plus est attaché à ce groupe spirite, allait le remplacer.
Divaldo était habitué à Manoel et a eu beaucoup de difficulté à se lier d’affection à ce nouveau guide et à ses orientations. De plus, cet esprit ne voulait pas s’identifier, ni par son nom, ni par son apparence. Cependant Divaldo distinguait bien sa voix et chaque fois qu'il était incorporé par cet esprit, lorsqu'il terminait, ses compagnons médium du centre étaient enchantés par la douceur de sa voix et par la sagesse de ses enseignements.
En 1947, Divaldo s’était familiarisé avec cette entité, mais ne savait toujours pas qui elle était. Chaque fois qu’il lui demanda, elle répondait simplement : - un esprit ami.
Divaldo était inquiet de ne pas connaître le nom de son guide. Le voyant triste Joanna lui demanda :
- Mon fils, pourquoi veux-tu savoir qui est ton guide ?
- Parce que tous ceux que je connais ont un guide. Est-ce que moi aussi j’en ai un ?
- Bien sûr et ton guide est le plus grand de tous : c’est Jésus !
- Ah ! mais je ne veux pas que ce soit Jésus. Il est le guide de tous. Moi j’en veux un que pour moi !
- Divaldo, reste avec Jésus. Il est le seul guide fixe, car tous les guides changent, seul Jésus reste.
En 1949, Divaldo commence à psychographier. A partir de 1954, certains messages commencent à être signé par ‘‘un esprit ami’’. Divaldo remarque que les écrits n'étaient rien d'autre que de simples exercices.
En 1956, Divaldo se sent souvent très triste et se recueille pour prier. L’esprit ami lui est apparu et lui demande :
- Quelle est la raison de ta souffrance ? Il lui explique les différentes douleurs qu’il ressent.
- Et quelle est ta plus grande souffrance ?
- Ne pas connaître le nom de mon guide.
- Divaldo, je ne suis pas ton guide. Comme je te l’ai toujours dit, je suis un de tes amis spirituels. Maintenant je te pose la question, quel est le plus important : avoir un esprit ami ou avoir le nom de quelqu’un qui n’est pas ton ami ?
- Avoir un esprit ami. Puisque tu es un esprit ami, donne-moi ton nom !
- Tu veux un nom. Très bien, dans ma dernière incarnation, j’ai vécu dans un corps féminin.
- Quel est ton nom ?
- Je m’appelle Joanna.
Divaldo n’est pas resté satisfait par la révélation. Il ne s’attendait pas à un esprit féminin et le prénom de Joanna était trop commun. Joanna notant sa déception lui dit :
- Tu n’aimes pas mon nom ?
- J’aime, mais j’aurais aimé un nom plus parlant….
- Appelle-moi alors Joanna de Angelis.
- C’est ton nom ou c’est un pseudonyme ?
- Tu voulais un nom, le voilà. [4]
Elle avait eu la prudence de ne pas décliner son identité pour préserver le médium et le groupe d'initiés d'éventuelles perturbations et d'exaltations néfastes.
Depuis ce jour, Divaldo commença à la voir et à l'entendre tous les jours, sous l'apparence d'une religieuse, lorsqu'il psychographiait, tous les matins, des messages courts.
Et un jour elle lui dit ‘‘ prend tout ce que nous avons écrit jusqu'à présent et brûle-le, car ce n'était qu'un simple exercice. Si Jésus le permet, nous écrirons à nouveau’’. Un bahut rempli de messages a ensuite été brûlé, y compris un conte pour enfants.
Joanna de Angelis a continué à écrire, révélant une sagesse profonde.
Joanna révèle ses vies à Divaldo
En 1969, Divaldo était à Mexico pour l’une de ces conférences, lors du congrès spirite panaméricain. Le dernier jour, son attention est attirée par un jeune homme qui l’enregistrait avec beaucoup d’intérêts. Joanna lui dit que ce jeune ingénieur faisait partie de sa famille spirituelle. Elle dit à Divaldo de lui demander de le conduire à San Miguel Nepantla à 80 km de Mexico. Celui-ci accepta de les emmener.
Arrivés sur le lieu, il découvre une propriété où se trouve les restes d’une maison consacrée à Soror Juana Inés de la Cruz, propriété classée au patrimoine national. Elle est considérée dans ce pays comme l’une des plus grandes poétesses de la langue hispanique et la première féministe hispanique.
Elle était une figure très importante pour le Mexique, à tel point que le billet de 1 000 pesos portait son effigie.
Sur le mur de cette maison se trouvait un poème écrit para Juana à côté duquel Divaldo insistait pour être photographié avec les autres compagnons. Sur l'une des photos, à la surprise générale, apparaît la figure de Joanna de Ângelis. Celle-ci demande à Divaldo de révéler au jeune homme que Sóror Juana Inés de la Cruz c’était elle lors de son avant-dernière incarnation.
Le jeune ingénieur conduit ensuite le groupe au monastère de Saint-Jérôme, où elle a servi et est décédée. Là, Joanna a raconté plus de détails sur cette existence, notamment en disant que Sóror Juana était son nom religieux, car, en fait, elle s'appelait Juana de Asbaje.
En étudiant la vie de cette religieuse, Divaldo a pris conscience de son élévation spirituelle.
À l'occasion du 150ème anniversaire de l'indépendance du Brésil, Joanna lui dit :
– Divaldo, j'ai une information à te donner. Dans ma dernière incarnation, j'ai participé aux luttes pour la libération du Brésil, à Bahia. J'habitais ici, à Salvador, au Couvent de Lapa et je m'appelais Joana Angélica de Jésus. Allez viens, je veux te raconter comment s'est passé cet événement. [4]
Divaldo s’est rendu au convent où elle se présenta avec l'apparence de l’époque et lui raconta quelques détails intéressants. Elle lui dicta également un message pour les célébrations de l'indépendance.
En 1978, Divaldo se rendait à Rome pour la troisième fois, en compagnie de Nilson de Souza Pereira, Joanna les emmena au Colisée et leur révéla des détails sur la vie des premiers chrétiens, en leur montrant des lieux célèbres, dont l’endroit exact où Joana de Cusa et son fils avaient été brûlés vifs. Elle a parlé du martyre avec tant de détails que cela a amené le médium à soupçonner que Joanna de Angelis était Joana de Cusa. Par une coïncidence intéressante, le moment de la révélation s'est produit à l’heure où, il y a des siècles, en l'an 68 après JC, avait eu lieu le martyre de Joana, de son fils et des cinq cents autres chrétiens, dont les corps ont été brûlés de telle manière que les flammes ont illuminé la ville.
Des années plus tard, Divaldo retourne en Italie en compagnie de Nilson. Joanna les invite à visiter la tombe de François d’Assises, ce qui se fit à un moment propice, sans le bruit des touristes. Dans ce lieu, Joanna a dicté un message intitulé « Émulus de Jésus », que l'on retrouve dans le livre « Au service du Spiritisme ».
Au moment où il psychographiait, Divaldo voit le visage de Joanna transfiguré. Il y avait une beauté lyrique sur son visage. Lorsqu'elle eut terminé le message, elle les amena visiter le couvent de Clara de Assise. En arrivant là-bas, Joanna s'est approchée de la religieuse qui les a accueillis et transmis une phrase en italien, par le biais de Divaldo, lui demandant de les emmener à l'intérieur. La religieuse leur a ouvert la porte et les a conduits à l’autel où se trouvait le corps de Clara. Joanna, profondément émue, lui dit :
– Il y a, dans mon âme, un amour d’une tendresse infinie pour celui qui est le frère de la Nature, Saint-François.
Joanna avait vécu au temps de François d'Assise, ce qui justifiait sa tristesse et ses larmes en évoquant ces jours merveilleux. Elle les emmena ensuite à Porziuncola, au lieu où priait saint-François, dans l'église de Sainte-Marie des Anges. Son message a éclairé et réconforté tant de créatures dans le monde entier.
Cet esprit, auréolé d'un amour infini et d'une profonde sagesse, a accompagné Divaldo sur le chemin de la diffusion doctrinale, l’assistant dans son œuvre sociale, avec la Maison du Chemin, sans jamais manquer de se rendre présente à chaque moment important de sa vie, en apportant sa parole d'illumination et de réconfort, tel un soleil irradiant la lumière et donnant espoir sur l’avenir.