Ce mois-ci, nous vous présentons La maladie d’Alzheimer Lois morales et santé mentale Le docteur Sergio Lopes nous expose dans une conférence qu'il a donnée lors d'un congrès spirite, la vision spirite de la maladie d'Alzheimer. Il nous explique comment les vies antérieures interviennent sur notre vie future. Une conférence du Dr. Sergio Lopes. Notre objectif est de vous présenter une vision spirite de la maladie d’Alzheimer selon les lois morales contenues dans la troisième partie du livre des Esprits d’Allan Kardec, dont je vous recommande l’étude.
Notre objectif est de vous présenter une vision spirite de la maladie d’Alzheimer selon les lois morales contenues dans la troisième partie du livre des Esprits d’Allan Kardec, dont je vous recommande l’étude.
C’est en 1907 que le neurologue allemand Aloïs Alzheimer[1] a découvert les lésions qui caractérisent cette maladie en étudiant le cerveau du patient Auguste D. Plus tard, cette maladie prit son nom, en son hommage.
La définition de la maladie d’Alzheimer est une affection neuro-dégénérative progressive et irréversible, qui arrive subitement et amène une perte de mémoire ainsi que divers troubles cognitifs. Dans cette maladie, la famille a un rôle fondamental.
La maladie peut apparaître de deux manières : un début précoce aux environs de 40 ans et qui montre une prédisposition familiale, un début tardif à partir 60 ans et qui arrive de manière sporadique.
On note une altération progressive de la mémoire mais suffisante pour interférer sur le quotidien. Il peut y avoir aussi un changement important dans le domaine de la cognition comme les troubles du langage.
Au niveau du cerveau, il y a donc des modifications significatives. On voit clairement qu’un processus de destruction et de dégénération se met en place. Une atrophie corticale diffuse s’installe avec la présence de nombreuses plaques séniles et de toiles neuro-fibrillaires, qui sont des dégénérations correspondant aux lésions qu’Alzheimer a détectées dans ses recherches au début du siècle.
Les dégénérations granulo-vasculaires créent une perte neuronale ainsi qu’une accumulation de protéines béta-amyloïdes dans les plaques séniles et de la micro-tubuline dans les neuro-fibrillaires.
Dans les hypothèses étiologiques ou les hypothèses faites sur les causes de la maladie d’Alzheimer, on considère actuellement que le facteur génétique est prépondérant, ainsi que divers autres facteurs qui y sont liés sur lesquelles on s’appuie pour l’étudier.
En plus de la composante génétique, il y a des agents étiologiques, la toxicité de certains agents infectieux comme l’aluminium, les radicaux libres d’oxygène, les acides aminés neuro-toxiques. Environ un tiers des cas de la maladie d’Alzheimer présente des similitudes et se développe avec l’héritage génétique.
En général, ces cas sont des développements précoces et des familles entières sont étudiées régulièrement.
On s’aperçoit aussi, dans ces recherches, de l’importance de la productivité mentale de l’individu durant sa vie. Il y a des preuves qui montrent que les individus qui mènent une vie plus productive mentalement ont moins d’incidence pour cette maladie. Cependant, dans ces recherches, il y a en permanence des hypothèses, comme dans toute science, elles paraissaient être, à un moment donné, probantes, puis elles sont contredites par l’apparition d’autres théories dans ce domaine.
Depuis quelques temps, on constate un lien entre la maladie d’Alzheimer et le syndrome de Down. Ce lien est du au chromosome 21. Les individus ayant le syndrome de Down présentent un vieillissement prématuré et finissent par avoir pratiquement tous ont la maladie d’Alzheimer entre 40 et 50 ans.
Il est important de signaler que le chromosome 21 était une véritable découverte pour cette maladie mais qu’aujourd’hui, il est dépassé car nous savons qu’il y a participation d’une multitude d’autres chromosomes qui influencent l’apparition de cette maladie.
Dans la vision spirite, certains auteurs évoquent ce sujet ou nous apportent des éléments pour pouvoir le comprendre.
Dans le livre, Maladies psychiatriques et obsessives, dicté par l’Esprit Manuel P. Miranda et écrit par le médium Divaldo Franco, il y a un passage qui me parait très intéressant :
« … Dans ce cas, c’est l’aspect héréditaire qui exerce un rôle fondamental dans sa manifestation, confirmant que ces patients sont des Esprits qui ont commis ensemble les mêmes erreurs. Le fait d’avoir été complices, les font revenir dans un même groupe biologique, afin de rencontrer les facteurs prédisposants au règlement des fautes passées. Il y aura alors création d’un corps qui participera au développement de la maladie moralisatrice de l’endetté. »
Dans cette phrase, on nous indique qu’il y a un facteur spirituel qui peut être la cause de ce problème. L’Esprit nous dit que ce sont des groupes d’individus qui présentent déjà des marques dans leur périsprit. Elles viennent d’autres incarnations. Elles présentent une vulnérabilité qui va s’exprimer dans la génétique au sein même de ce groupe familial qui présente le même code génétique. Ces pathologies ont une fonction réparatrice. L’Esprit à travers la maladie, va apprendre à se réajuster.
Aujourd’hui, dans le monde entier, on reconnait qu’une personne qui aura une vie avec des activités physiques aura une meilleure santé que celle qui n’a pas d’activité physique. Tout le monde sait que celui qui marche, fait du sport, aura une meilleure santé que celui qui n’en fait pas. Sur un plan psychologique, un individu qui aura une série de problèmes familiaux, des conflits affectifs, sera plus propice à développer des maladies psychosomatiques.
Ces facteurs émotionnels se répercutent directement sur son organisme et favorisent l’apparition de maladies graves comme les accidents vasculaires cérébraux, infarctus du myocarde, etc. En pratique médicale, tous ces facteurs sont à prendre en compte car ils sont importants.
D’autres facteurs ont leurs influences, les facteurs éthiques, les facteurs moraux. Les personnes, qui se dévouent au bien-être des autres, montrent des qualités certaines et dans leur vie physique, cela joue en faveur de leur santé.
Vous me demanderez alors : « Mais je connais beaucoup de gens bien qui ont la maladie Alzheimer ou d’autres maladies et je connais aussi beaucoup de personnes compliquées qui sont en pleine santé ! »
C’est vrai mais la doctrine spirite nous apprend que si les facteurs moraux ont une influence dans cette vie, il faut aussi prendre en compte nos autres existences. Si dans d’autres vies, nous n’avons pas développé de nobles vertus ou si nous n’avons pas toujours été exemplaires, nous recevons aujourd’hui dans le cadre de notre vie matérielle, le reflet de tout ce qu’on a été, de tout ce que nous avons fait et de tout ce que nous étions dans d’autres incarnations. C’est pour cela qu’il nous est conseillé, dans cette existence, de travailler activement pour compenser cette charge négative que nous ramenons, imprimée dans notre périsprit, pour peu à peu la remplacer par des éléments positifs.
Nous citons comme exemple un autre ouvrage du médium Chico Xavier, dicté par l’Esprit André Luiz, Les missionnaires de la lumière. L’œuvre de cet Esprit est très riche pour celui qui veut comprendre des sujets très profonds comme ceux de la recherche en particulier en matière de médecine.
Il nous dit : « La médecine humaine sera très différente dans l’avenir, quand la science pourra comprendre l’extension et la complexité des facteurs mentaux dans les maladies du corps physique. Très rarement, on ne trouve pas des affections directement liées avec le psychisme. Tous les organes sont subordonnés à l’ascendance morale… »
Et c’est exactement ce qu’on a dit auparavant. La position morale a une ascendance supérieure sur tous les autres facteurs dans le déroulement de notre vie terrestre.
Dans un autre livre Action et Réaction, André Luiz explique que nos prédispositions envers telle ou telle maladie sont comme des zones d’attraction magnétique où se reflètent nos dettes, c’est comme une extériorisation de nos déficiences.
Le hasard n’existe pas ! Personne n’est victime d’une maladie ou d’un mal sans raison.
Quand dans une famille, quelqu’un a la maladie d’Alzheimer, ce groupe familial trouvera certainement les raisons profondes de cette maladie dans les liens qui existent dans d’autres vies entre eux. Ils sont la cause et à l’origine de ce problème. Ce n’est pas une punition divine, c’est la construction d’un groupe autour d’un individu malade.
Dans ce cas, la maladie, par son développement, oblige le groupe familial à se rapprocher, à s’impliquer et à résoudre des difficultés qui n’ont pas été réglées dans d’autres incarnations.
Il ne faut pas considérer cette maladie comme un poids, qui préjudicie notre vie car tous les membres de la famille sont co-responsables et la justice divine travaille activement pour la réparation de situations qui n’ont pas été résolues dans le passé.
Dans Un monde meilleur, André Luiz reçoit les conseils de son guide spirituel, qui lui commente ainsi le potentiel humain : « Dans les lobes frontaux où se situent l’extériorisation de centres périspritaux importants, reposent des milliers de cellules, qui attendent pour fonctionner l’effort de l’homme dans le domaine de la spiritualisation. Aucun homme, parmi les plus brillants de l’humanité, depuis la nuit des temps jusqu’à nos jours, n’en a encore utilisé que le dixième de cette partie. Ce sont des forces qui existent comme dans un champ vierge, que l’âme doit conquérir pas seulement en apprenant mais surtout en se grandissant lors d’évènements où il s’autodiscipline et s’améliore. »
Souvent, nous entendons dire que nous n’utilisons pas un dixième de notre cerveau ; voyez ceci est bien renforcé par la réponse de ce guide spirituel.
Certains individus, qu’on appelle médiums, travaillent dans ce sens en développant leur spiritualité car c’est exactement au niveau des lobes frontaux que se met en place la médiumnité.
Dans Evolution dans deux mondes, André Luiz complète cette information sur ces lobes frontaux qu’il appelle aussi centre coronarien en disant que c’est un grand système de gouvernance de l’Esprit. C’est de là que coule notre pensée, sécrétions subtiles, qui ne viennent non pas du cerveau mais de notre mental. Cette région est comme une antenne qui capte les vibrations supérieures qui viennent lorsque nous développons notre spiritualité mais également lorsque nous sommes en syntonie avec les choses positives de la vie. Alors, nous recevons de la bonté divine tout ce qu’on a besoin pour nous développer à la fois sur un plan physique et moral.
Après tant d’années de massacres religieux, nous vivons dans une époque où le progrès se situe essentiellement dans le domaine des découvertes matérielles. Grâce à ces découvertes, nous avons fait des merveilles. Des conquêtes importantes, des avancées médicales, des progrès dans le domaine de la physique, de l’informatique, dans le confort de notre vie au quotidien mais n’oublions pas que nous avons besoin dans nos vies, pour devenir des êtres intègres d’une spiritualité supérieure.
Si le scientifique est capable de construire des télescopes gigantesques et d’arriver aux étoiles les plus lointaines pour observer l’univers infini, les galaxies indénombrables, il n’a pas encore été capable de voir Dieu. Il est cependant capable de se dire : « Mais où est Dieu ? Nous sommes déjà arrivés aux étoiles, nous avons déjà découvert des systèmes l’espace est infini et nulle part, nous n’y avons trouvé Dieu. »
Il peut construire un microscope électronique et se plonger dans l’infiniment petit, dans le corps humain, voir les cellules, comprendre l’ADN mais il n’est pas capable de trouver l’Esprit.
Et nous, nous demandons : comment l’homme peut-il regarder les étoiles et ne pas voir Dieu ? Comment l’homme peut-il plonger dans la perfection d’un corps humain et ne pas voir l’esprit ? Quel sens manque-t-il donc à cette humanité pour que nous puissions vraiment voir et toucher pour constater notre transcendance. Peut-être avons-nous besoin de développer quelque chose qui manque ?
Je vous invite à y réfléchir parce que ces connaissances très bientôt feront vraiment partie de notre devenir.
Pour terminer, je citerais Mère Térésa de Calcutta qui disait : « Si les gens sont égocentriques, illogiques et insensées, il faut leur pardonner. Parfois si vous êtes gentils avec eux, ces mêmes personnes vous accuseront d’être égoïste, intéressé ; cela ne fait rien, continuez quand même à être gentil. Si vous êtes un vainqueur, vous aurez de faux amis et beaucoup de vrais ennemis mais vous vaincrez. Si vous êtes honnête, si vous êtes franc, les autres vous tromperont mais soyez tout de même honnête. Ce que vous aurez mis des années à construire, quelqu’un peut le détruire en une heure mais construisez quand même. Si vous avez la paix, si vous êtes heureux, les autres seront envieux de votre bonheur ; soyez heureux tout de même. Donnez au monde le meilleur de vous-même même si cela ne sera jamais suffisant ; donnez le meilleur de vous-même tout de même car en fin de compte, c’est une histoire entre vous et Dieu et cela ne sera jamais quelque chose entre vous et les autres. »
[1] Alois Alzheimer, 1864-1915.