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La pandémie changera-t-elle le monde ?
La pandémie changera-t-elle le monde ?

Ce mois-ci, nous vous présentons un texte d'Antonio Carlos Gaio sur La pandémie changera-t-elle le monde ? Il s'agit d'une analyse faite par un spirite brésilien et traduit par Margaret Barao Pereira.

Présentation

Pendant la pandémie, mon attention s'est tournée vers les textes spirituels portant sur l'analyse de ce phénomène survenu tout au long de l'histoire et ses conséquences dans l'ordre général des choses. J'ai eu alors recours aux interventions spirituelles auxquelles je participais toutes les deux semaines à la Fondation Spirite Marietta Gaio, à Rio de Janeiro, qui ont commencé alors à être faites à la maison, dans le but d'éviter le contact direct.
Différemment de ce que je faisais à la Fondation où des médiums scandaient des prières, des chants, et faisaient la lecture et l'analyse des sujets abordés par Allan Kardec, dans L'Evangile selon le Spiritisme, entre autres. Maintenant, je le faisais, isolé dans ma chambre, allongé sur mon lit, dans le noir, et j'y restais pendant une heure. J'ai toujours été assisté par des Esprits, aussi bien à la Fondation qu'à la maison.
Je concentrais mon attention sur ces moments obscurs et sombres de cet épisode inédit de l'Humanité, en cherchant une connexion et des réponses aux questions pandémiques dans Le Livre des Esprits, d'Allan Kardec — livre organisé sur des questions-réponses pour une plus grande compréhension du spiritisme. Au fur et à mesure de ma lecture, je retrouvais, dans l’œuvre de Kardec, des liens surprenants et des éclaircissements. A tel point qu'à un moment, vers la fin de la première année pandémique de 2020, j'ai dû m'arrêter afin de reposer mon cerveau, exténué par tant d'incursions mentales.
La pandémie changera-t-elle le monde ? est le premier livre spirite que je publie, depuis que j'ai commencé à écrire, quotidiennement, il y a environ 25 ans, en abordant, parmi d'autres genres littéraires déjà publiés, l'influence du monde spirituel dans notre vie sur terre. Quand alors la science spirite a pris corps et m'a aidé à faire mûrir des idées et des concepts, je me suis mis à étudier et mettre en pratique, et le résultat est un vaste matériel qui attend le bon moment et l'occasion adéquate pour la publication.
Avant comme dans une vraie escalade de la montagne, je ne voyais rien encore, je ne distinguais pas les signes clairs qui nous sont fréquemment envoyés, donc, du point de vue spirituel, je ne faisais pas travailler mon cerveau. Et, à chaque coucher du soleil, je perdais ce que je ne possédais pas encore. Auparavant, tourné vers les buts, les lignes d'arrivée et les conquêtes, j'ai mis du temps à me poser cette question sur ma propre construction que l'on fait pendant notre cheminement en tant qu'être humain.
Cela a été sous cet holocauste qui nous subjugue physiquement et émotionnellement, par le nombre épouvantable de contaminations et de morts, que la pandémie a mis à jour les sujets qui prédominent dans ce livre. La pandémie changera-t-elle le monde ? dans Un monde difficile de s'adapter et, par conséquent Pourquoi y a-t-il tant de difficultés pour l'union dans le monde ? Est-ce que Le mal triomphera-t-il sur le bien dans la pandémie ? Ou Le monde ne sera plus le même d’avant la pandémie, face à ce fléau viral est-t-il survenu pour faire mûrir notre conscience ? Ça coute cher d'élever son esprit sauf si Le mythe de la caverne aide les hommes à voir la lumière.
Nous avons une période limitée dans le temps pour évoluer et nous perfectionner. Voilà le message que la pandémie nous apporte pour des changements de comportement de grande importance pour toute l'Humanité. Le moyen choisi a été une pandémie pas une guerre, justement pour ne pas induire à un sentiment d'animosité, de division ou de rancune.
Chico Xavier avait déjà prévu ; un jour, il n'y aura qu'une religion dans le monde et elle s'appellera fraternité.

La fin du monde du Coronavirus

Le 23 mars 2020
La fin du monde avec le chaos apporté par la pandémie du coronavirus.
C'est de la connaissance de tous que l'influenza a son origine dans les grippes saisonnières et est combattue par le vaccin, étant soignée surtout par le repos et l'absorption de liquides afin de permettre au corps de vaincre l'infection de lui-même. Différente de la nouvelle influenza H1N1, plus connue comme la grippe porcine, qui, sans précédent, s'est propagée dans l'année 2009.
Également causé par un nouveau type de virus, contre lequel la population n'a aucune immunité, le coronavirus est apparu en 2020, en provenance de la Chine. Il peut être plus grave chez les personnes atteintes de diabète, hypertension artérielle, asthme, bronchite et d'autres maladies chroniques. Nous pouvons inclure dans le groupe plus susceptible les femmes enceintes, les jeunes enfants en bas âge et les personnes âgées.
Ce virus a son origine chez les chauves-souris, il a subi des mutations et a commencé par infecter les humains à Wuhan, en Chine. Donc, il provient des vampires, pour sucer notre sang et notre vitalité. Le virus se transmet par de minuscules gouttes qui sont éjectées quand nous toussons, nous éternuons et même quand nous respirons, et peuvent contaminer les personnes qui se trouvent à proximité, les portables, les tables, le couvert, les verres, la poignée des portes, les balustrades, la liste étant très grande.
Comment le virus attaque-t-il ? Son but préféré est les poumons. Le virus kidnappe et domine les cellules jusqu'à leur épuisement, alors elles se rompent et meurent, en libérant les envahisseurs pour de nouvelles conquêtes cellulaires et leur propagation dans tout l'organisme. Les voies respiratoires se bouchent, au fur et à mesure de l'agression, avec des restes des cellules mortes, et les personnes ont de plus en plus du mal à respirer. Les cellules du système immunologique essayent de défendre l'organisme et d'expulser les virus, mais elles finissent par perdre le contrôle, passent à attaquer les cellules saines et à établir le désordre. Chaque individu infecté transmet le virus à deux ou trois autres personnes.
Les symptômes sont de la fièvre (98% des cas), toux sèche (82%) et fatigue extrême et persistante (44%). Suivis de : le rhume, douleurs au corps, la diarrhée et des difficultés à respirer, celui-ci étant le plus inquiétant.
Il y a, cependant, des cas légers, semblables à un rhume ou une grippe. Ce qui est indiqué, dans ces cas-là, c'est l'auto-isolement (confinement de 15 jours) dans une pièce de la maison, éloigné du contact avec les autres. La nourriture devra être posée au pas de la porte, et la salle de bains, si possible, à l'usage exclusif du malade. Les personnes âgées sont plus susceptibles à cause de la grande fragilité de leur système immunologique ou des maladies chroniques.
Nul n'est intouchable ou se trouve à l'abri de tout, y inclus les plus puissants de la planète, protégé contre quelque chose que les yeux ne voient pas et que l'on ne peut pas expliquer. Ce qui est certain c'est qu'il oblige les gens à se tourner vers leur foyer, situation déjà vécue lors de la peste noire, transmise aux souris par les puces, et qui a tué au moins un tiers de la population européenne (de 25 à 30 millions de personnes) dans les années 1343 à 1353.
C'est l'occasion idéale pour changer, changer notre façon d'agir envers notre prochain et envers la nature, et tout ce qui nous entoure, en coupant ainsi la crête de l'égoïsme et de l'individualisme qui règnent sur Terre, à un moment où tous les regards sont tournés vers le portable. C'est encore une tentative de répandre la solidarité et plus la discrimination, car la maladie ne voit pas la couleur, l'ethnie, ou la classe sociale. Il se fait nécessaire de contenir la vague de haine qui se répand sur la planète. S’il y a des siècles, c'étaient les rats qui contribuaient à répandre la peste, maintenant, c'est l'accumulation d'ordures qui coulent vers les fleuves et les océans, qui tuent les poissons, les tortues et les baleines. Il faut avoir plus de respect, de considération et attention vers les personnes âges, au lieu d'avoir une société qui s'organise pour les faire disparaître de façon prématurée. Il faut laisser un meilleur héritage aux enfants.
Il est temps que la classe politique cesse les salutations et embrassades apparemment cordiales, les populaires tapes sur le dos, car le coronavirus est à craindre ! Tant pis pour celui qui osera le défier ! Il partira vers un monde où il ne pourra plus manipuler, mentir ou envoyer, à tort et à travers, de fausses nouvelles.

Le confinement

Le 27 mars 2020
Nous nous trouvons en pleine période de pandémie du coronavirus et de confinement de la population du monde entier chez soi, dont la contamination subtile par les gouttes de la salive empêche la rencontre des gens, surtout dans les lieux fermés. Sans compter qu'il rend plus susceptible de désincarner le groupe de risque, ceux qui ont plus de 60 ans, ceux qui souffrent des maladies respiratoires telles que l'emphysème, l'asthme, la bronchite, tuberculose, ou les maladies chroniques, telles que les maladies cardiovasculaires, le diabète, ou le cancer. Néanmoins, les autres ne sont pas à l'abri non plus, même si les risques sont moins importants. La menace de mort subite nous transforme en êtres insignifiants à merci d'une armée de virus.
Ce n'est pas le premier fléau qui ravage le monde, mais dans une organisation mondiale généralisée par la technologie comme l'actuelle, c'est du jamais vu. La réalité rentre dans nos maisons, sans y être invitée, et nous partageons la souffrance d'autrui, au-delà de ce qui nous revient, quand elle touche fortement notre sensibilité et déprime notre ego, déjà en processus de faillite quand il répand la haine vers le prochain, induite par les préjugés abondants et immoraux. Ce que l'on préconise c'est de ne pas sortir de la maison et de rester confiné pour ne pas se contaminer grâce à l'utilisation de l'alcool sur tout ce que l'on voit devant soi. Nous devenons peureux, paranoïaques, sans action, renfermés sur nous-mêmes. À quoi bon ?
La peste se trouve au premier plan des fléaux destructeurs, suivie de la faim. Dans quel but Dieu blesse l'humanité à travers les fléaux ravageurs ? Pour la faire progresser plus vite et pour que l'on contribue à l'avènement d'un autre ordre des choses, ce pour quoi il faut parfois plusieurs siècles. Il n'y aurait pas d'autres moyens ? Dieu nous a donné à tous les moyens d'avancer par la connaissance du bien et du mal, néanmoins, si nous n'en profitons pas, Il se fait nécessaire de détruire pour renaître et se régénérer. Ceci n'est qu'une transformation dont le but est le renouvellement et le changement en mieux de l'être humain. Même doués de l'instinct de préservation et de conservation qui empêche la destruction anticipée quand l'on se rend à des crises de découragement, cette tendance à la destruction s'affaiblit chez l'homme à mesure que l'Esprit triomphe sur la matière et que le développement intellectuel et moral devient le plus important.
Par conséquent, les fléaux ou pandémies donnent à l'homme la possibilité de travailler la patience et la résignation face au désir de Dieu de l'isoler, en lui offrant ainsi l'occasion de montrer son abnégation, le sentiment de coopération et d'amour vers son prochain, s'il n'est pas dominé par un intérêt égoïste. D'autant plus que les fléaux sont en général la conséquence de l'irresponsabilité de l'homme, et lui permet de les conjurer, s'il arrive à en reconnaître la cause au fur et à mesure qu'il acquiert connaissance et expérience.
L’instinct de conservation et les agents de la destruction, le médicament à côté du mal. Dans le but de maintenir l'équilibre et servir de contrepoids.

Source d'inspiration : Le livre des Esprits d'Allan Kardec, Livre Troisième ( Lois morales ), Chapitre VI ( Loi de destruction ), sujets Destruction nécessaire et destruction abusive et Fléaux destructeurs développés dans les questions 728 à 741.

Changement vibratoire de la planète

Le 10 avril 2020
Le monde dans lequel nous vivions n'existe plus dans la mesure où nous avons été obligés de rester à la maison afin de ne pas courir le risque d'être contaminés par le coronavirus, qui continue d'emporter des vies tout au long de la planète. Un moment rare où toutes les nations doivent s'incliner devant un microbe invisible. Même celui qui s'est toujours baigné dans de l'or n'est pas à l'abri, soumis à retrouver un respirateur disponible qui lui apporte de l'air et l'empêche de mourir. En même temps, la planète Terre se purifie, l'air se débarrasse de la pollution des voitures et des usines, l'eau impropre des fleuves et des canaux redevient propre, les oiseaux reviennent aux lieux d'où ils avaient disparu et les étoiles redeviennent plus visibles. Le virus béni s'adresse à l'espèce humaine pour qu'elle purge l'égoïsme et fasse croître une vague de solidarité, la douleur comme une maestro à conduire nos actions, tandis que l'esprit enfermé dans la matière a du mal à voir les choses par les yeux de l'âme.
Le coronavirus a laissé derrière lui la destruction, présente lors de la 2ème guerre mondiale, et la menace d'un conflit nucléaire, pour que l'on saisisse la merveilleuse chance d'apprendre, dans la douleur de la solitude, l'importance de la fraternité et du collectif. Le manque de l'accolade d'un ami, remplacée par des contacts virtuels incapables de réchauffer notre coeur. L'angoisse et la souffrance, résultats de notre impuissance à résoudre ce que nous n'avons pas entre nos mains, panorama des mois à venir. Le monde spirituel suit, avec beaucoup d'attentions et d'amour infini, le changement vibratoire de la planète et notre régénération. Que ne sera-t-il possible à l'homme quand cette vibration sera pérenne ?
Pourquoi, donc, avoir peur ? Si le moment est d'espoir et de transformation ! Changement vers une ère nouvelle. Pour conjurer la peur de la mort, ayons recours à Freud : « Au fond, personne ne croit à sa propre mort, et dans son inconscient, chacun est persuadé de son immortalité ».
Quelle force ont la prière et la pensée pour que l'on se maintienne dans cette vibration ! Révélée par un spirite anonyme. Nous ne pouvons pas croire que nous sommes en train de subir cette pandémie pour qu'après tout redevienne comme avant. Les peuples, dont la grandeur n'est fondée que sur la force et l'étendue de leur territoire, naissent, croissent et meurent, parce que la force d'un peuple s'épuise comme celle d'un homme. Ils s'éteignent régis par des lois égoïstes et par le culte à la vie du corps, qui empêchent le progrès des lumières et la charité, puisque la lumière tue les ténèbres et la charité tue l'égoïsme. Les efforts déployés pour civiliser un peuple ont le pouvoir, pas d'améliorer les âmes imparfaites, mais de permettre à Dieu de créer des âmes moins grossières et plus humaines.

Source d'inspiration : Le livre des Esprits d'Allan Kardec, Livre Troisième (Lois morales), Chapitre VIII (Loi du progrès), sujet Peuples dégénérés développés dans les questions 786 à 789.

La croisée des chemins face au virus

Le 24 avril 2020
Nous sommes tous abasourdis et fragiles, et nous nous sentons impuissants et abandonnés, à la merci du coronavirus. Malgré la miséricorde avec laquelle Il nous entoure habituellement, le sentiment que nous avons est celui d'un profond mécontentement de Dieu face à la direction prise par l'humanité. Après tout, la pandémie atteint toute la planète sans en sauvegarder un seul recoin, d'autant plus que la contamination se fait par la bouche, à travers laquelle on s'exprime suivant notre libre arbitre, et par le nez, par lequel on respire, on se maintient en vie et on se connecte avec la planète. Un tel malheur nous fait réfléchir à quel point cette course, qui est devenue notre vie, n'a pas de sens.
Nous avons été contraints à nous arrêter et à réfléchir sous un holocauste qui nous submerge physiquement et émotionnellement par l'ampleur effrayante de la contagion et des morts. Un virus universel qui nous soumet à l'isolement social et nous reconnecte sur un autre modèle inédit dans l'histoire de l'humanité. Également, devoir supplanter, en plus du virus, ceux qui font passer les chiffres avant la vie et préfèrent le risque à la prudence ou ceux qui n'ont pas de conscience sociale et collective et ne respectent pas profondément les personnes âgées.
Nous nous retrouvons à la croisée des chemins : soit nous nous régénérons en tant qu'êtres humains, soit nous serons condamnés à une vie misérable, non seulement du point de vue matériel, mais aussi moralement appauvris, puisque ce virus est venu pour nous faire comprendre que les êtres humains sont égaux, indépendamment de la couleur, de la croyance et de la condition sociale et financière. Nous appartenons à la même famille. Que l'on veuille ou pas l'admettre, ou même choisir la ségrégation, soit nous nous prenons par la main en solidarité, soit nous revenons à l'hostilité comme si nous ne faisions pas partie du même environnement et n'avions pas besoin du même oxygène pour survivre.
Dieu se soucie de tous les êtres qu'Il a créés, aussi petits soient-ils. A Ses yeux, rien n'est sans valeur. Il y a, cependant, Ses lois qui régissent toutes nos actions. Si nous ne les respectons pas, c'est de notre responsabilité. Néanmoins, Dieu ne prononce pas de jugement avec une rigueur insensée telle que « tu as été gourmand, je vais donc te punir ». Il a tracé une ligne où la maladie et souvent la mort sont la conséquence de nos excès. Le résultat du non-respect de la loi. C'est ainsi pour tout. D'un autre côté, il n'y a pas une seule action, aussi insignifiante soit elle à nos yeux, qui ne puisse être placée dans le cadre des transgressions, et il est peu utile de nous plaindre de nous-mêmes si nous sommes les responsables de nos futurs malheurs.
Cela veut dire que l'irresponsabilité, qui nous a semblée sans importance, peut avoir, plus tard, une conséquence négative que nous ne pouvons pas évaluer, ou même voir, et il appartient à Dieu d'agir pour la correction, selon Ses projets établis pour la planète, en éclairant notre conscience pour que l'on se rende compte du mal que nous avons causé, voire propagé, ce qui serait impossible étant donné notre niveau actuel d'évolution. Ceci n'est possible que par l'acquisition du savoir et la connaissance du monde spirituel, où nos destins nous mènent et où les esprits immatures recevront les soins nécessaires.

Source d'inspiration : Le livre des Esprits d'Allan Kardec, Livre Quatrième (Espérances et consolations), Chapitre II (Peines et jouissances futures), sujet Intervention de Dieu dans les peines et récompenses développé dans les questions 963 et 964.

Le golgotha

Le 8 mai 2020
En ces temps de pessimisme et d'agitation intérieure, dont l'image la plus forte est celle de se débattre dans les ténèbres, il est nécessaire d'apaiser nos pensées, pour tout recommencer.
A l'heure sombre et déchirante de l'échec des perspectives, il ne faut jamais arrêter de lutter et travailler, jour après jour, pour le redressement et le retour aux idées évolutionnistes, enterrées à l'heure actuelle par le retard et l'obscurité. Il faut commencer par vous demander ce qui vous empêche, définitivement, de reprendre la lutte.
Nous devons donner le meilleur de nos capacités. Aucun de nous ne se sent à l'aise face aux erreurs commises qu'il aurait fallu éviter. L'intolérance qui se déchaine sur nos têtes révèle une mauvaise évaluation et de la culpabilité. Tristesse et honte pour les mauvais chemins de l'irresponsabilité.
Le moment présent nous appelle, cependant, à la lucidité morale. L'ennemi est fort, violent, rusé, menteur, pervers et vil, et il réunit autour de lui toutes les forces du mal. Il nous revient à nous de faire face aux déboires en chaîne qui blessent notre morale.
Reconnaissons, à priori, combien, au long de la marche, nous avons été sujets à la chute et avons été, progressivement, conduits au mont Golgotha — ce qui signifie en araméen, nom donné à la colline, en raison de son format, - où Jésus Christ a été martyrisé et crucifié, et qui est devenu le paradigme de lieu de supplice ou calvaire.
Il nous serait de grande aide d'établir un inventaire pour mesurer l'extension de notre fragilité et nous rendre compte de l'importance de continuer la lutte sans répit. Après quoi, savoir attendre, reprendre le souffle, en reprenant le travail honnête, et le temps se chargera des conditions appropriées pour retourner au combat. Il n'y a pas de chemin à construire à mesure que nous détruisons les injustices ¬ascension spirituelle — sans négligence, entraves et de vraies chutes.

Le fléau viral est-il survene pour faire mûrir notre conscience ?

Le 15 mai 2020
Si nos oreilles ont de l'immunité contre le virus et que Dieu nous a donné deux oreilles et une seule bouche, c'est une raison de plus pour écouter plus et moins parler. Imbu de son pouvoir coercitif, le coronavirus pousse les êtres humains à porter plus profondément leur attention sur les desseins du Créateur concernant l'excès de mots dont nous avons besoin pour nous communiquer, au lieu de développer davantage notre sensibilité, ce qui nous permettrait d'atteindre d'autres lieux qui existent dans le monde spirituel, si nous n'étions pas si attachés à nos instincts, à notre survie et à notre besoin de voir pour y croire. Si les mots peuvent contenir un caractère malveillant, imaginons s'ils pouvaient transmettre un virus mortel aux personnes à proximité !
Si la maîtrise de la science sur notre corps, mise en évidence par la pandémie, s'approche de la pauvreté des moyens dont l'on dispose pour le traitement des malades, nonobstant revêtus d'un caractère héroïque de la part de l'équipe médicale qui s'épuise à soigner ce qu'ils ne connaissent pas encore, imaginons notre méconnaissance sur le pouvoir qui ont nos sens ! Il nous empêche de voir ce qui devrait être clair et qui échappe aux autres. Dieu aurait-il envoyé ce fléau viral dans le but d'aider au mûrissement de nos consciences ? Et d'ouvrir nos yeux une fois pour toutes ?
Sachez, d'avance, qu'il y a des choses qui sont au-dessus de l'intelligence de l'homme le plus intelligent, que votre langage, restreint à vos idées et à vos sensations, n'est pas en mesure d'exprimer. Avant de condamner la civilisation, condamnez plutôt ceux qui en abusent, et non pas l'œuvre de Dieu. Les maux que l'on aura engendrés disparaîtront quand le moral sera aussi développé que l'intelligence. Néanmoins, le fruit ne peut pas venir avant la fleur. Les facultés de l'Esprit ne progressent pas en même temps, d'autant plus que les hommes ne sont pas prêts, ni disposés à l'atteindre.
Par de grandes découvertes et des inventions merveilleuses, vous ne serez que des peuples éclairés qui auront traversé la première phase de la civilisation. Vous pourrez vous dire civilisés que lorsque votre société vivra en tant que frères où la convoitise ne sera plus, où l'intelligence pourra se développer avec une plus grande liberté, où les gens ne garderont aucun préjugé, incompatible avec le véritable amour à son prochain, où les lois n'accorderont aucun privilège, où la justice s'exercera avec moins de partialité, où les faibles trouveront toujours une protection contre les forts, où il y aura moins de malheureux.
La pandémie est en train d'ôter des plus âgés le droit de vivre selon leurs habitudes. Renfermés chez eux, sans pouvoir rencontrer leurs petits-enfants. Que c'est cruel l'isolement des personnes âgées ! Il y a des petits-enfants qui vont jusqu'à passer par-dessus les murs et s'échapper de leurs parents pour embrasser leurs grands-parents qui, devant une telle tragédie, certains finissent par déprimer ne trouvant pas d'explication pour le coronavirus, et préfèrent mourir avant l'heure.

Source d'inspiration : Le livre des Esprits d'Allan Kardec, Livre Troisième (Lois morales), Chapitre VIII (Loi du progrès), sujet Civilisation développé dans les questions 790 à 793

Le monde ne sera plus le même d'avant la pandémie

Le 29 mai 2020
Le monde n'est plus à nous, avec la pandémie, nous avons perdu nos repères. Cependant, après le choc, la négation et le manque de direction, nous avons vu clore en nous des sentiments d’altruisme, de solidarité et de communion face au nombre de morts, à l'affaissement économique et à la crise politique venue par la suite, en nous laissant tous dans l'insécurité. Le confinement a poussé les gens aux larmes et à la peur, car nous ne sommes pas préparés à être paralysés face au danger, dans un état d'éveil qui peut détourner notre attention de tout ce qui n'est lié aux risques qui nous guettent.
Les Esprits peuvent voir tout ce que nous faisons, et c'est courant d'avoir une foule d'Esprits autour de nous qui nous observent. Ils connaissent nos pensées les plus secrètes, même celles que nous voudrions cacher à nous- mêmes. Rien ne peut leur être dissimulé. Pendant que les Esprits follets se moquent de vos impatiences, les Esprits sérieux vous plaignent de vos travers et tâchent de vous aider.
Le confinement peut nous amoindrir devant une rue sans issue quand il met en échec notre libre-arbitre. Le dimanche de la Fête des Mères, j'ai trouvé refuge dans le temps où j'étais un enfant, cherchant les genoux de ma maman, où je serais à l'abri de toute tempête. Ce pourrait être le vent qui hurlait sans cesse, une nuit sombre et menaçante ou même un Esprit mauvais qui interrompait mon sommeil.
Quand ma mère me disait de me souvenir toujours que personne ne m'aimerait plus qu'elle. Que si je me sentais angoissé, elle viendrait toujours m'aider. Avec la mort de ma mère proche de 70 ans, ce n'est qu'à ce moment que je me suis rendu compte qu'effectivement personne ne m'avait aimé plus qu'elle. Un amour suffisamment fort pour me soutenir pendant le confinement, et que son Esprit, à ce moment, apaise mon âme inquiète et troublée du fait que le monde ne reviendra plus jamais à ce qu'il était avant la pandémie.
Et, pour me préparer devant ce nouveau monde qui s'avoisine, seulement l'amour d'une mère qui m'a accueilli de façon inconditionnelle comme point de départ. Aussi, pour la faire sortir de l'endroit où elle a été envoyée se faire soigner des blessures causées par son propre amour poussé à l'extrême, et la rapprocher de moi. Ce que nous fera un grand bien à nous deux. C'est le monde invisible de la Covid-19 en agissant en conformité avec l'invisibilité réciproque des sphères spirituelles.

Source d'inspiration : Le livre des Esprits d'Allan Kardec, Livre Deuxième (Monde Spirite ou des Esprits), Chapitre IX (Intervention des Esprits dans le monde corporel), sujet Pénétration de notre pensée par les Esprits développé dans les questions 456 à 458.

Le mythe de la pandémie

Le 1er juin 2020
Le Mythe de la caverne a été écrit par Platon (427-347 av. J-C.), l'un des pères les plus célèbres de la philosophie de la Grèce antique et traducteur de la nature authentique de la philosophie socratique. Socrate n'a laissé aucune trace de sa philosophie puisque, face à l'impermanence de la pensée, il préférait les échanges en plein air avec ses disciples et les débats intelligents avec ceux qui ne pensaient pas comme lui. Ce mythe nous révèle la relation établie entre les conceptions de l'obscurité et de l'ignorance, de la lumière et de la connaissance, que l'on retrouve dans le Livre VII de l'ouvrage La République.
Il raconte que quelques hommes se trouvent, depuis leur enfance, enchaînés et immobilisés dans une caverne, dans l'impossibilité de bouger ou de regarder à l'extérieur. Le dos tourné vers l'entrée de la caverne, ils n'en voient que le fond. Derrière eux, il se trouve un petit mur auprès duquel un feu reste toujours allumé. Des hommes y passent en transportant des objets, mais comme le mur cache le corps de ces hommes, seuls les objets qu'ils portent sont projetés sous forme d'ombres et aperçus par les prisonniers. Une situation gérée par d'autres hommes qui se trouvent à l'extérieur de la caverne.
Un jour, l'un des hommes enchainés parvient à s'échapper et est surpris par une nouvelle réalité. Au départ, la lumière du feu, ainsi que la luminosité de l'extérieur de la caverne, lui blessent les yeux, puisqu'il n'avait jamais vu la moindre lueur de lumière. Il est ébloui par la clarté du soleil à tout éclairer, contrastant avec ce qu'il ne connaissait auparavant que comme un inonde dessiné par des ombres.
Cet homme a le choix entre retourner silencieusement dans la caverne et continuer à vivre comme il l'avait toujours fait jusque-là, et s'y était habitué, ou plutôt essayer de s'adapter à la nouvelle réalité, ou encore retourner libérer ses compagnons en leur rapportant ce qu'il y avait au-delà de la caverne. Probablement, il serait en danger, car ils ne le croiraient pas, puisque la vérité n'était que ce qu'ils pouvaient percevoir de leur vie dans la caverne, en le jugeant fou, ils pourraient même le tuer d'avoir évoqué un tel délire qui perturberait leur existence à tous.
Le mythe platonicien nous révèle, en fait, la confrontation entre la connaissance et l'ignorance. Sortir de la caverne sombre pour se retrouver face à la réalité éclairée par la raison et développer la pensée critique. Pour réfléchir sur les utopies politiques, défendre l'éducation pour tous ou identifier les tendances totalitaires. Le sens commun serait représenté par les impressions apparentes vues par les hommes à travers les ombres. Le savoir scientifique, à son tour, basé sur des preuves, est représenté par la lumière.
Le mythe de la Caverne est une allégorie sur la plupart des hommes qui préfèrent rester dans l'ignorance. Celui qui vit dans l'obscurité ne connait pas les raisons de sa prison, et certains ne savent même pas qu'ils sont pauvres d'esprit - c'est ainsi également dans les sphères spirituelles. Celui qui sort de la caverne et entre en contact avec les causes de son emprisonnement, est tenté de rester dehors, au soleil, mais il est important de retourner dans le milieu oppressant de la caverne et, détenteur de cette connaissance, comprendre la réalité comme un tout et entrer dans le jeu politique des ombres pour lutter et changer la réalité. C'est la lutte entre la lumière et les ombres, entre le savoir et l’ignorance.

La science spirite

Le 5 juin 2020
Le pain spirituel change notre manière de penser, de sentir et d'agir. Mais celui qui croit trouver dans le spiritisme un moyen facile de tout découvrir commet une grande méprise, selon Allan Kardec. Les Esprits ne sont pas chargés de nous apporter la science déjà mâchée. Dieu veut que nous étudiions, que nous travaillions et que nous exercions notre réflexion car, c'est à ce prix, que nous pourrons acquérir une plus grande connaissance. Le spiritisme a pour but d'étudier les Esprits, afin que, par analogie, nous sachions ce que nous deviendrons un jour, non pas de nous faire des révélations avant le temps. Même si les Esprits ne nous donnaient pas d'instruction, de nous-mêmes, en les étudiant, nous apprenons, de la même manière que nous apprenons lorsque nous observons les us et coutumes d'une collectivité que nous ne connaissons pas.
Les disciples de Jésus lui ont demandé : "Pourquoi leur parlez-vous en paraboles ?" Et leur répondant, il leur dit : « Parce qu'en voyant, ils ne voient point, et qu'en écoutant, ils n'entendent ni ne comprennent point ». On se servira envers vous de la même mesure dont vous vous serez servis envers les autres. Car on donnera à celui qui a déjà, et pour celui qui n'a point, on lui ôtera même ce qu'il a. En un mot, on donne à celui qui a déjà et on retire à celui qui n'a pas. Mais, ce n'est pas Dieu qui retire à celui qui avait peu reçu, c'est l'Esprit lui-même qui, prodigue et insouciant, ne sait pas conserver ce qu'il a, et augmenter, en le fécondant, l'obole tombée dans son coeur.
Par le fait de ne pas assez étudier la science spirite, notre crainte de l'inconnu et de ce que nous entendons mais ne comprenons pas entièrement ne fait que grandir. Par le fait d'être si insouciant envers nous-mêmes, c'est comme si l'on ne cultivait pas les champs, les laissant couvert de mauvaises herbes, point préparer pour la récolte, et, par conséquent, la perte de ce que l'on ne possède pas encore, à savoir, les champs qui serviraient à payer les dettes.
Celui qui ne voit point et ne développe pas la pensée, qui ne se soucie pas de ce que nous serons un jour en tant qu'Esprit, à chaque coucher du soleil, il perd un peu de ce qu'il ne possède guère. De même que les rêves sont une manière de montrer notre âme en activité dans d'autres mondes, dans une autre vie que celle de la Terre, dans une autre vibration énergétique. Ou encore, au réveil, l'esprit semble se résigner à une position secondaire, pour faire place aux questions de la vie matérielle, selon les règles de la Terre.
En tant qu'Esprits incarnés, les hommes partagent, pas toujours de façon harmonieuse, la vie matérielle et l'autre, celle qui est de l'énergie pure et qui ne prend de couleurs réelles que dans les rêves, quand nous sommes entièrement à la merci du déroulement des images qui nous subjuguent, immobiles dans le lit. C'est très courant qu'à la mort d'une personne connue, les enfants, en se couchant, demandent à ce que la lampe reste allumée, craignant d'avance la lutte qui aura lieu dans leur imagination. Cette demande s'est accrue pendant la pandémie face à l'avalanche de décès de leurs arrière-grands-parents, grands-parents, parents, oncles, mère d'adoption, enseignants.

Source d'inspiration : L'Evangile selon le Spiritisme d'Allan Kardec, Chapitre 18 Beaucoup d'appelés et peu d'élus, paragraphes 13 au 15 On donnera à celui qui a.

Le mal triomphera-t-il sur le bien dans la pandémie ?

Le 12 juin 2020
Le coronavirus nous a cloîtré chez nous. Même si nous ne voyons pas un courant d'humilité devant celui qui nous assujettit à sa domination et son pouvoir. Ne serait-ce que pour ne pas se contaminer. Et ceux qui ne s'en soumettent pas, encore que par nécessité, ils risquent fort.
Nous traversons une période trouble, pas seulement en conséquence de la pandémie causée par le Covid-19, mais aussi par une atmosphère de haine, de préjugés, de discriminations et de morts, en désaccord total avec la proposition spirite pour la transformation du monde.
Pourquoi, dans ce monde, les méchants l'emportent-ils si souvent en influence sur les bons ? Par la faiblesse des bons. Les méchants sont intrigants et audacieux ; les bons sont timides ; quand ceux-ci le voudront, ils prendront le dessus, selon Allan Kardec, dans Le livre des Esprits, question 932 du Livre Quatrième (Espérances et consolations ), chapitre I Peines et jouissances terrestres , sujet 1 ( Bonheur et malheur relatifs )
Les Esprits soutiennent que l'union sociale est essentielle pour assurer le bien-être et le progrès de la société. Isolés les uns des autres, nous nous abrutissons et nous affaiblissons ce que nous avons de spirituel. Nous sommes faits pour nous compléter mutuellement, soumis à nous retrouver face à ce qui est différent, puisqu' aucun homme ne possède des facultés complètes.
Le spiritisme n'est pas une doctrine écartée des problèmes sociaux et pandémiques qui retombent sur la population plus pauvre. Ainsi, le recours permanent aux idées et aux actes fourbes et autoritaires et leur marque anti-civilisatrice, incapable de reconnaître les avancements importants conquis par la culture et la science au long des siècles, il peut entraîner des conséquences gravissimes pour la société et pour le mouvement spirite lui-même, car il contrarie les droits et les garanties fondamentales aux citoyens, qui ne datent pas d'aujourd'hui.
Tout cela est le propre des « Esprits inférieurs qui ne se soucient pas des histoires insensées qu'ils inventent, des mensonges qu'ils prononcent et de la grossièreté dont ils font preuve, en parlant avec la même assurance de ce qu'ils savent et de ce qu'ils ignorent, en répondant à tout sans la moindre responsabilité envers la vérité » Revue Spirite, janvier et septembre 1859.

Source d'inspiration : Le livre des Esprits d'Allan Kardec, Livre Troisième (Lois morales), Chapitre VII (Loi de Société), sujet Nécessité de la vie sociale développé dans la question 768.

Un monde difficile pour s'adapter

Le 26 juin 2020
Il existe des mondes parallèles au nôtre, dans une autre dimension (la sphère spirituelle, par exemple), beaucoup plus développés et évolués que la Terre, et qui ne peuvent pas se mettre en contact avec nous, car ils pourraient provoquer une confrontation violente, ce qui n'intéresserait personne. Comme nous sommes des êtres primitifs, nous les prendrions pour des ennemis et des conquérants.
Alors, Dieu nous aurait tiré les oreilles pour nous faire comprendre et nous faire agir autrement. Être moins attachés au gain et à vouloir toujours tirer profit des autres, avec plus de solidarité et d'amour vers notre prochain, sans discrimination et en acceptant les différences qui existent entre nous. En cherchant à faire monter notre niveau de conscience et en sachant attendre le moment de faire ce qu'il nous revient, sans se demander quand tout cela finira. Cette angoisse détruit nos possibilités et sabote notre capacité à nous organiser. On parle beaucoup de la fin du monde, mais c'est plutôt la hâte de l'avènement d'un nouveau monde, que nous ne connaissons pas, pressés de le construire, en frères. Un défi à la hauteur de Dieu !
Il y a des gens qui voient le danger partout et en tout ce qui leur est inconnu. Ils craignent perdre la raison avec la pandémie. Il y a une cause première, une prédisposition organique du cerveau faible qui le rend plus accessible à certaines impressions, quelques-unes d'entre elles devenant des idées fixes. Quand en réalité, parfois, ce sont de petites adversités qui ne constituent que des incidents désagréables au cours d'un voyage, mais qui se présentent comme des épreuves utiles pour leur avancement, dont ils seront récompensés suivant leur courage à les supporter sans trop de lamentations.
Il ne s'agit pas de nier la science, ni de diminuer le fracas de cette tragédie qui s'est propagée dans le monde avec sa traînée de morts, ni de réduire l'importance de l'épreuve intrinsèque à la pandémie comme reflet de la destruction de la nature et des déchets entassés par notre consommation.
Il s'agit, oui, de mettre parmi les causes de la peur généralisée ceux qui corroborent à rendre épouvantables certains détails sur la pandémie. Combien ne tombent-ils pas victimes de ce qui leur bouleverse la raison avec leur accord ? Combien ne se laissent-ils pas contaminer par les nuisibles effets d'une maladie que nous ne connaissons guère ? En baissant notre niveau d'immunité devant la dépression de caractère suicide qui attaque sans pitié, ni peine, le conformisme qui gisait inerte et inconscient.
Bien que beaucoup soient dotés d'une intelligence et d'une sensibilité rares, ces êtres ne vont pas bien au-delà d'un monde auquel ils ne peuvent pas s'intégrer, ne parvenant pas à comprendre qu'ils sont nés pour aider à créer un nouveau monde. La vie n'est pas une n’est pas une question d’objectifs à atteindre, de lignes d'arrivée et de réalisations, mais plutôt de qui nous devenons au cours de ce cheminement.

Source d'inspiration : Le livre des Esprits d'Allan Kardec, Introduction à l'étude de la Doctrine Spirite, sujet XV.

La pandémie changera-t-elle le monde ?

Le 10 juillet 2020
Tout le monde se demande : la pandémie changera-t-elle le monde ? Le bien et le mal seront-ils réécrits ? Les personnes comme avant ? Il y aura un black-out sur nos capacités et nous deviendrons hébétés, étouffés par le coronavirus dans notre gorge ou nous ferons un pas sûr vers ce que Chico Xavier a prédit : un jour, il n'y aura qu'une seule religion dans le monde et elle s'appellera la fraternité.
En fait, le conflit n'est pas entre le bien et le mal mais plutôt entre la connaissance et l'ignorance, ce qui Bouddha nous enseigne depuis le 6ème siècle avant JC. La connaissance éclaire notre esprit et laisse voir son éclat sur notre visage. Puisqu'elle nous délivre du labyrinthe où nous nous sommes perdus à la recherche d'une solution à nos problèmes. En revanche, l'ignorance nous empêche l'évolution, fige nos moyens de réaction et trouble le libre arbitre dont nous avons tant besoin pour accomplir ce qui nous a été désigné pour cette incarnation.
La pandémie peut apporter un bien si grand que nous ne serons peut-être pas en mesure de voir. Quelque chose de tout à fait différent de ce que nous connaissons à présent et qui ira à l'encontre de nos idées reçues. Propagée de tous les coins de l'univers et passible de prendre place dans le cerveau de chaque personne, médiums ou ceux dont la sensibilité est encore endormie. De ce fait, ne pas être de conception humaine, ce que l'opinion générale repoussera, n'y croyant pas, que ce soit vrai ou faux.
Le bien débarquera chez nous à condition que le niveau de conscience de la planète s'élève, en développant les outils de l'amour, de l'acceptation et de l'adaptation, en plus de la patience et de la tolérance, bref, le respect à tous les êtres vivants. Qu'aucune personne négationniste n'y incarne, car nier la réalité de la pandémie, ce serait la victoire des ténèbres.
Ceci si elle n'est pas aperçue comme une mauvaise chose, mais, au contraire, comme une grande valeur pour l'apprentissage, au cas où nous serions prêts à comprendre qu'un virus aussi agressif que celui-ci n'appartient ni au mal ni au bien. Il a été nécessaire et continue de l'être, d'autant plus qu'il a été créé par l'homme lui-même à travers les fréquentes violations des lois universelles.
Si le virus est pris en compte en partant de la lentille manichéenne du microscope, qui ne détecte que le bien et le mal, nous pouvons choisir de considérer le coronavirus par la peur et, de ce fait, anéantir notre tranquillité d'esprit et notre énergie vitale, ce qui entraînerait des problèmes dans nos relations et pour notre santé.
C'est un moment où il faut plutôt faire face au présage de la mort dans la pandémie et ne pas se laisser vaincre par les limitations personnelles, en cherchant plutôt la cure. Si nous réagissons par l'incompréhension, jurant contre le virus avec des mots lourds et n'agissant envers lui avec sagesse, la discorde et le désespoir s'installeront. À moins que nous ne devenions invulnérables par la recherche de la force intérieure et la transformation des problèmes en opportunités de devenir meilleurs dans notre for intérieur. Quand une pandémie se produit sur la planète, c'est parce qu'il y a une raison. Prenez soin de vous.
Serait-il sensé de penser que chez l'homme se terminent les anneaux qui forment sa chaîne moléculaire, de la matière première du primitivisme à l'être le plus rationnel, et qu'il transpose sans transition la distance qui le sépare de l'Infini ? Une lacune qui est comblée par les êtres de tous les niveaux du monde invisible, et qui ne sont autres que les Esprits des hommes dans les différents degrés qui conduisent à la perfection.

Source d'inspiration : Le livre des Esprits d'Allan Kardec, Introduction à l'étude de la Doctrine Spirite, sujets XVI et XVII.

Pourquoi y a-t-il tant de difficultés pour l'union dans le monde ?

Le 24 Juillet 2020
Pourquoi il y a tant de difficultés pour qu'il y ait de l'union dans le monde, si pour évoluer nous avons tous grand besoin des uns des autres ? Ou pouvoir compter sur la chaleur humaine pour bercer nos rêves ou parce qu'on ne peut pas survivre sans s'entraider. C’est que la pandémie ne cesse pas de nous montrer. Pas seulement par les équipes médicales héroïques qui oeuvrent à nous guérir de la Covid-19, au péril de leurs vies. Et ces brillants infectiologues ? Nous les connaissions à peine.
Le mot égrégore vient du grec (veiller, surveiller), et signifie la force spirituelle créée à partir de la somme des énergies collectives (mentales, émotionnelles), fruit de la congrégation de deux personnes ou plus ou un champ d'énergies extra-physiques créées sur le plan astral à partir de l'énergie émise par un groupe de personnes à travers leurs modèles vibratoires.
Si les égrégores sont, par conséquent, présents dans toutes les collectivités, dans tous les groupements humains, tels que les familles, les partis, les églises, les entreprises, les clubs, un égrégore se trouve en action dans tous les milieux, qu'il soit physique ou abstrait, en partant du principe que toute pensée et toute énergie créée ont une existence et peuvent circuler librement dans le cosmos. Un milieu hospitalier est un égrégore dont le but principal est d'obtenir la guérison, à partir de la concentration d'énergies qui cherchent à rétablir la santé, des énergies qui sont partout et qui reçoivent et qui ont, en même temps, de l'influence sur la pensée collective et la morale de ceux qui fréquentent le local, qu'ils soient employés, patients ou visiteurs. De la même manière, une intervention spirituelle, où l'on cherche la guérison, la résolution d'un problème ou à surmonter une perte.
Le plus grand exemple d'égrégore, c'est ce que Jésus a dit : « Car là où deux ou trois se réunissent en mon nom, je suis au milieu d'eux ».
Sans doute, tous les êtres humains possèdent l'instinct de conservation, quel que soit leur degré d'intelligence. Chez les uns, il est bien organisé dans sa ligne de raisonnement, chez d'autres il est purement mécanique, automatique, inconscient.
L'objectif de Dieu, en octroyant l'instinct de conservation à tous les êtres vivants, se doit à la nécessité qui ont tous de concourir à l'accomplissement des desseins de la providence et la mission qui leur a été destinée, d'où être indispensable l'envie de vivre sous toute et n'importe quelle perspective ou occasion, que ce soit devant une pandémie ou même dans un holocauste, car le perfectionnement des êtres est condition essentielle pour que l'humanité avance.
Même si l'on ressent de façon instinctive l'esprit de conservation, sans nous en rendre compte, il y est, et peut être observé quand le suicide, à l'acte final, profitant du peu d'énergie qui lui reste, il cherche anxieusement une issue afin de survivre, en faisant quelques pas ou même en rampant, un geste qui prouve l'instinct conservation. Et, au plus solitaire des gestes, la difficulté que nous avons de nous unir pour combattre le mal commun.

Source d'inspiration : Le Livre des Esprits d'Allan Kardec, Livre Troisième (Lois morales), Chapitre V (Loi de conservation), sujet Instinct de conservation dédoublé dans la question 702.

Bon ange et illuminé

Le 7 août 2020
Ce que l'on regrette le plus dans la pandémie c'est que le coronavirus nous empêche le contact avec la figure connue comme l'ange bon et illuminé, qui est là pour nous rendre la vie douce, agréable et souvent drôle. De la part de qui nous croyons ne pas subir les pressions de la vie sur terre et la rude compétition pour survivre avec qualité, de qui nous ne craignons de ne pas être accepté par le fait d'être différents des autres, et qui a été véritablement compris que quand le Covid-19 l'a envoyé dans le lointain.
Là, oui ! Son caractère, sa nature et son intelligence seront reconnus comme l'Esprit qui a régi le destin d'un être humain à lui inspirer les arts, de moindre importance, mais toujours à faire de petites bêtises vite pardonnées, comme un enfant qui n'a pas grandi. Et, en plus, à quoi bon ? De la nostalgie, le manque, seulement après son départ !
Quand un grand fossé s'est ouvert entre nous, que nous ne pouvons pas franchir sous peine de ne plus revenir, au risque de ne pas le rencontrer et même de nous y perdre à la fin. Après tout, d'ici nous ne nous rendons pas compte qu'il y a plusieurs mondes, où il est facile de se déplacer de l'un à l'autre, dans l'état où nous sommes à l'heure actuelle.
Mais s'il en est ainsi, nous ne serons plus jamais les mêmes, chimère dont nous avons tellement rêvé de rendre réelle tout au long de l'incarnation, avant de partir pour le grand voyage. Et qui sait où est l'ange bon et illuminé ?
Pour cette raison, le retour de l'ange bon et illuminé a été anticipé, car il a beaucoup plus à faire dans la sphère spirituelle, en aidant à relever les Esprits tombés dans les abymes, qu'ici-bas, où le karma et l'expiation sont la principale caractéristique. Son âme n'a pas mis longtemps à devenir plus grande, tel était son amour pour son prochain, un amour sans obstacles à l'affection, à la bonté et la bonne humeur.
L'Esprit est sensible au souvenir et à la nostalgie de ceux qui lui ont été chers sur Terre. Donc, si une douleur incessante et déraisonnable le touche péniblement, il y verra un manque de foi en l'avenir et de confiance en Dieu, puisqu'il n'a pas gardé l'espoir en de meilleurs jours. Par conséquent, un obstacle à l'avancement de ceux qui pleurent sur lui et, pour l'Esprit, de pouvoir ne pas être d'accord avec les insoumis qui pleurent sur les desseins de Dieu.
L'arbre est une représentation de la vie. Il possède le pouvoir, la force, la structure, le développement et la réponse à l'environnement. Les branches réagissent à la lumière, si elles ne la reçoivent pas, elles se plient et se courbent pour la toucher, en élargissant leur horizon, même les plus ratatinés - la lumière en tant que métaphore pour la connaissance. L'être humain pourrait adopter la même procédure, s'il étudiait davantage la nature. La nature des choses. Mais il n'en est pas encore là.

Source d'inspiration : Le Livre des Esprits d'Allan Kardec, Livre Quatrième (Espérances et consolations), Chapitre I (Peines et jouissances terrestres), sujet : Perte des personnes aimées dédoublé dans la question 936.

Ca coûte cher d'élever son esprit

Le 21 août 2020
La pandémie n'a pas été déclarée pour que l'on s'habitue aux mauvaises nouvelles souvent répandues, et pour que l'on devienne, sans s'en rendre compte, des personnes amères, incrédules, méfiantes, pessimistes, paranoïaques, dépourvues d'espoir.
L'intention étant plutôt de revoir les paramètres actuels sur notre façon de penser existants sur la planète et de ne pas se concentrer que sur le pouvoir miraculeux d'un vaccin, ce qui est devenu une sorte de fièvre à se répandre dans le monde. Le grand pas pour le changement est de savoir comment agir dans l'état actuel des choses et de prendre conscience de nos fautes, ne serait-ce que lentement, de façon presque imperceptible à l'oeil nu. En nous détachant des détails qui ne nous plaisaient pas car tout nous semblait faux et insatisfaisant, et même la générosité de certaines personnes ne nous touchait pas et ne méritait pas d'être louée.
Pourquoi ne pas commencer par remercier les efforts de tant de personnages anonymes et inconnus qui nous ont précédés et qui ont transformé notre vie sociale et nos références ? Qui nous ont permis d'avancer à l'heure actuelle comme cela aurait été impossible des années auparavant, et qui ont été, pour cette raison, sacrifiés ou tués dans la souffrance ?
Par la gratitude, on se libère de l'aveuglement issu de la vanité et de l'intransigeance, présentes dans quelques-unes de nos attitudes. Il faut la connecter aux bons sentiments et à la bonne volonté, en laissant de côté les mots accusateurs, les sentiments de révolte et les penchants pour les jugements. Qui sommes-nous pour juger nos semblables, quand nous-mêmes ne nous connaissons que superficiellement ? Quand nous disposons si mal de la biologie des animaux et des organismes vivants pour les réutiliser dans les recherches sur l'évolution de l'être humain. Quand nous ne savons même pas comment ça marche l'inconscient et que notre cerveau est encore un territoire à découvrir.
Dieu a créé tous les Esprits égaux, mais comme chacun effectue un plus grand ou plus petit nombre d'acquisitions, en fonction de l'engagement auquel se voue notre libre arbitre pour atteindre de différents niveaux d'expérience et de perfectionnement, là une différence est sous-établie : la variété des aptitudes. Nécessaire pour que les Esprits plus avancés puissent aider au progrès des moins avancés et aussi pour que les êtres humains, ayant besoin les uns des autres, comprennent la loi de charité qui doit les réunir et pas les séparer. C'est ainsi que chacun a son rôle utile à jouer, et doit participer à l'exécution des hauts desseins par lesquels on encourage l'Humanité à continuer et à accomplir sa tâche, car beaucoup d'efforts sont demandés afin que nous ne nous perdions pas à l'ombre des impulsions primitives, puisque nous sommes fortement susceptibles de glisser dans l'erreur et aller vers d'immenses bergeries où nous resterons indéfiniment. Ça coûte cher d'élever notre Esprit !

Source d'inspiration : Le Livre des Esprits d'Allan Kardec, Livre troisième (Lois morales), Chapitre IX (Loi d'égalité), sujet : Inégalité des aptitudes dédoublé dans les questions 804 et 805.

Si l'Esprit ne progresse pas, il renaîtra de nombreuses fois

Le 4 septembre 2020
Il y a ceux qui nient hâtivement la réalité de la pandémie, en déclarant que la contamination a diminué, que le pire est déjà passé, et qu'elle ira vers sa fin dès que la majeure partie du troupeau sera immunisée. De façon à éloigner la crainte à toute menace, en mettant en évidence le désir de faire surface au plus tôt et de revenir à la vie d'avant.
Et ne pas apprendre avec les évènements. Un reflet, d'ailleurs, de la manière dont les choses étaient faites même avant la pandémie. Quand la majorité des patients guéris disent que cela change tout, de la vision matérielle de la vie jusqu'au nouveau regard envers les plus pauvres, leurs besoins et comment les inclure dans la société qui les discrimine aussi. Ce sont surtout ceux qui ont survécu au poumon avalé par le coronavirus et soumis aux respirateurs alors qu'ils étaient dans le coma, et qui, ayant recours à la kinésithérapie pour réapprendre à respirer, à manger, marcher, parler, sont parvenus à cette conclusion.
D'autres regrettent d'avoir grandi loin de leur papa, qui sortait travailler à 4 heures du matin et qui, chargé de transporter des valises à la gare routière jusqu'à 19 heures, rentrait épuisé, mais jamais sans apporter de quoi manger, grâce aux pourboires. Il n'avait pas beaucoup plus à leur offrir d'ailleurs, étant donné qu'il n'avait rien reçu non plus de son austère père, qui ne les a jamais pris dans ses bras, embrassé, échangé des gestes de tendresse avec ses enfants. Il n'y avait pas une telle intimité.
Voilà qu'une thrombose cérébrale en pleine pandémie a changé la perspective de son existence, le retirant dans un monde à part et le laissant dépérir. Ce fut le tour des enfants de s'occuper de leur père, qui mourait petit à petit, jusqu'à ce que Dieu le libère de cette expiation, pas avant que les enfants le portent à plusieurs reprises dans leurs bras, lui disant qu'ils l'aimaient et l'embrassant d'innombrables fois. Lorsqu'ils deviendront parents et ils mûriront, ils se rendront compte à quel point leur père les aimait en ouvrant les placards, les tiroirs et les boites à provisions pour voir ce qui manquait. Et le bruit particulier qui vient de là et qui leur manquera.
Le regret de nos actions se produit généralement à l'état spirituel, mais il peut également se produire à l'état corporel, si nous comprenons la différence entre le bien et le mal, en faisant progresser l'Esprit, encore dans la vie actuelle, s'il a le temps de réparer ses fautes. L'être humain peut toujours s'améliorer, encore plus s'il en est averti par sa conscience, qui lui montre l'imperfection dans laquelle il récidive.
Chaque Esprit doit progresser sans cesse, en apprenant par les études, par la réflexion et par la souffrance qui résultent des expiations. L'expiation s'accomplit pendant l'existence corporelle par les épreuves auxquelles l'Esprit est soumis et, dans la vie spirituelle, par les souffrances morales inhérentes à l'état d'infériorité de l'Esprit.

Source d'inspiration : Le Livre des Esprits d'Allan Kardec, Livre quatrième (Espérances et consolations), Chapitre II (Peines et jouissances terrestres), sujet Expiation et repentir développé dans les questions 990, 992, 997 et 998.

La route des bouviers

Le 18 septembre 2020
Le coronavirus est traître et dangereux, car il attaque de façon sournoise justement celui qui diminue son importance ou compare ses effets à une simple sinusite ou une rhinite, en dédaignant les maux de tête qui l'accompagnent deux ou trois jours, jusqu'à ce qu'il finisse par aller voir l'équipe médicale mise au service des employés de la banque où il est le gérant, et il apprend que c'est le Covid-19, ceci après avoir contaminé des collègues de travail et des clients. L'agence bancaire a été fermée pendant 14 jours afin d'assurer le confinement du personnel et sa décontamination. En ce qui concerne les clients qui ont utilisé les caisses et ont fait des emprunts auprès de leurs gérants, il n'y a pas de nouvelles, puisque le suivi de la contamination ne se fait que dans les pays qui prennent la maladie au sérieux.
C'est cela que la pandémie extériorise, le manque d'attention vers nos semblables, qui devraient être considérés comme nos frères et soeurs, et ne pas être con-ta-mi-nés. Quand on n'embrasse pas la cause de la santé, l'ensemble des conditions qui mènent au bien-être et à la santé. Quand on ne pense pas à ce qui est important pour notre propre environnement, pour la communauté, la ville, la société, pour notre pays, pour la planète, dans la mesure où on n'arrive pas à développer notre niveau de conscience et de vision. L'égoïsme de ne vivre que tourné vers soi-même aide à cacher la peur de mourir sous l'emprise du virus. Les statistiques des morts et des contaminés font peur et nous entraînent à nier la réalité. Impossible de vivre ne serait qu'une minute sans s'enfuir vers la réalité d'avant. Comme si l'on pouvait revenir en arrière une fois finie la pandémie. L'être humain continue à essayer de suivre les mêmes traces qui l'ont amené jusqu'ici, comme un point de repère. Nombreux sont ceux qui répètent ad aeternam le chemin des bouviers, mais, heureusement, ce ne sont pas tous.
Quel que soit le danger qui nous menace, si notre heure n'est pas arrivée, on ne périra pas. Cependant, si l'heure de notre départ sonne, rien ne pourra nous empêcher de partir. Dieu cornait d'avance quelle sera la mort pour chacun, et souvent notre Esprit le sait aussi, puisqu' il a choisi telle ou telle existence. Néanmoins, des précautions peuvent nous être suggérées pour éviter que la mort advienne, en nous redonnant du courage dans les moments où nous en avons le plus besoin. Par-dessus tout, concernant la faiblesse et la fragilité de notre existence, il est nécessaire d'examiner la cause et la nature du danger, quand il provient d'une négligence dans l'accomplissement d'un devoir.
C'est l'homme qui craint la mort, pas l'Esprit. Celui qui en a le pressentiment réfléchit plus comme un Esprit que comme un être humain. Il comprend que c'est elle sa libération et il l'attend. Il ne se laisse pas entraîner par la peur, attaché à son destin matérialiste.

Source d’inspiration : Le Livre des Esprits d’Allan Kardec, Livre troisième (Lois morales), Chapitre X (Loi de liberté), sujet : Fatalités développé dans les questions 853, lettre « a », 854, 855, 857 et 858.

Les faux prophètes

Le 6 novembre 2020
C'est notoire la constance de faux-prophètes qui se lèvent toujours au nom du Christ et trompent beaucoup de personnes, capables de prodiges tels que saboter la charité et l'honnêteté par leur manière d'agir au service de la perversité et de la méchanceté, dans un franc mépris du sens commun de la justice et de l'impartialité. Ils mentent de manière effrontée, sans la moindre pudeur ou honte. Ces faux prophètes ne craignent pas l'avenir qui les attend lorsqu'ils seront démasqués. Ce qui compte, c'est de profiter tout de suite des gloires, qu'ils ne se croyaient même pas capables d'obtenir, et d'en jouir avant qu'elles ne finissent. En prenant toujours les autres pour des naïfs, en déjouant leur bonne foi par leur biotype de professionnels qui se prennent au sérieux, en exploitant la religiosité commune, de façon à détourner l'attention des fidèles pour qu'ils ne se rendent pas compte des intérêts réels auxquels ils servent et ils sont destinés.
De véritables pharisiens qui vivaient, au Ife siècle av. J.C, dans la plus grande obéissance aux écritures religieuses, mais qui étaient déjà accusés d'hypocrites dans les Evangiles. Actuellement, ils continuent fidèles aux dogmes ou rites, en croyant détenir la vérité et la perfection, et s'octroient le droit de juger et de condamner la conduite d'autrui en montrant des vertus que l'on ne voit même pas dans les interlignes de leur personnalité.
On connait l'arbre à son fruit. Peut-on cueillir des raisins sur des épines ou des figues sur des ronces ? Un bon arbre ne peut pas produire de mauvais fruits et un mauvais arbre ne peut en produire de bons. Cela peut vous sembler évident, mais, gardez-vous des faux prophètes qui viennent à vous couverts de peaux de brebis, et qui au-dedans sont des loups ravisseurs. Vous les connaîtrez par leurs fruits.
C'est l'action des factieux en cours, extrêmes et hostiles, qui ajournent indéfiniment les sublimes édifications spirituelles. L'abus à provoquer des divergences de toute sorte, à l'exemple de « diviser pour mieux régner », mis en application par l'empereur Jules César et par l'empereur français Napoléon 1er dans le but d'éviter des alliances qui pourraient défier le souverain.
Ceci lorsque la pensée affichée comme religieuse est nourrie de levain et de discorde, de confrontation et de discussion agressive. Ils souhaitent tous que Dieu fasse usage de sa domination, mais ils n'envisagent pas d'appartenir à Dieu. À l'audace inflexible de celui qui croit pouvoir tout faire dans la vie et que rien ne lui arrivera. Rien ne le touchera. En se croyant l'intime d'une Cours Supérieure qui décidera sur le destin de son troupeau, le prophète à part, cloué à son trône.
C'est difficile, pénible et décourageant d'être confronté à de faux-prophètes alliés au virus de la pandémie. L'un peut nous causer la mort, l'autre aussi, quand il nie la Science, le vaccin et la souffrance humaine.

Source d'inspiration : L'Evangile selon le Spiritisme d'Allan Kardec, Chapitre 21 Il y aura de faux Christs et de faux-prophètes, paragraphes 1, 2 et 3 On connaît l'arbre à son fruit et Vignes de Lumière, chapitre 36 Sédition, de Chico Xavier par l'Esprit Emmanuel.

Les jeunes n'ont pas l'idée de ce qu'est la mort

Le 27 novembre 2020
Les jeunes n'ont pas l'idée de ce qui est la mort. Ils croient que ça ne leur arrivera d'aussitôt. Une réalité tellement lointaine que ça ne sert à rien d'y penser. Jusqu'à ce que, porteurs asymptomatiques du virus, ils finissent par le transmettre à leurs parents ou à leurs grands-parents, et leurs disent adieux avant la date. Ce sont les conséquences de la pandémie.
Si la tendance à l'heure actuelle est de faire davantage de tests qu'au moment le plus grave de la pandémie, quand il manquait du matériel et les hôpitaux étaient surchargés, on s'attend à ce qu'il y ait plus de diagnostics établis et plus de confirmation effective des cas existants, puisque les plus jeunes deviennent la cible principale de la pandémie si les personnes âgées se maintiennent à l'abri.
Le virus est encore vu comme un ennemi par beaucoup de gens, quand, en réalité, il est plutôt un inconnu qui se fait petit-à-petit connaître, en nous donnant ainsi la possibilité de nous organiser pour le combattre. Malgré que, nous croyant tout-puissants, on tente de le mépriser en le rendant plutôt une affaire politique. De la même façon que, ne sachant pas encore comprendre la biologie des animaux, nous les considérons inférieurs. Un virus ne crée rien, mais révèle tout.
Il y a des maux qui font partie des décrets de la providence et que l'on ne peut pas arrêter, sauf en diminuer les effets, en protégeant les victimes avec de la patience et de la résignation. Sachons que souvent ça nous revient à nous de les atténuer. Surtout, c'est par notre intelligence que les Esprits nous aideront, en nous soufflant des idées favorables à notre bien. Cependant, ils n'assisteront que ceux qui savent prendre soin d'eux-mêmes, décidés à résister. « Cherchez et vous trouverez ; frappez et l'on vous ouvrira », voilà la clé pour le soutien promis.
Néanmoins, si nous demandons aux Esprits de nous maintenir en vie, très souvent ils refusent, de la même façon que l'on refuse à un enfant de lui satisfaire une demande insensée. Si nous prenons la mauvaise route dans l'élaboration et l'exécution de nos projets, obstinés à suivre par un chemin que l'on ne devrait pas.
D'un autre côté, un mal n'est pas toujours ce qu'il nous semble. Souvent, de ce qui nous semble un mal, il émergera un bien beaucoup plus grand. Néanmoins, rarement nous atteignons cette prophétie car nous voyons à peine le moment présent et la douleur accrochée à notre réalité.

Source d'inspiration : Le livre des Esprits d'Allan Kardec, Livre Deuxième (Monde Spirite ou des Esprits), Chapitre IX (Intervention des Esprits dans le monde corporel), sujet Influence des Esprits sur les événements de la vie développé dans les questions 532, 533 et 534.

Bénédictions et malédictions

Le 5 février 2021
Selon l'Esprit Alex Bardoni, on perdait le sens de la réalité, rien de vraiment important était vécu et encore moins appris. On envisageait toujours l'avenir, le week-end d'après, la prochaine surprise partie, le congé suivant, le prochain but matériel. La grande majorité sous utilisait leur existence et, pour cela même, la pandémie est survenue. Pour freiner l'humanité, qui se trouvait dans un mouvement sans queue ni tête, sans un propos et sans un but.
Il ne faut pas penser à des réalisations futures, mais plutôt nous concentrer sur le moment présent, puisque la réalité actuelle exige que l'on vive au jour le jour. L'ambition liée au gain, le superflu et la vanité niaise ont été réprimés, beaucoup tenaient à se faire admirer étant donné qu'ils jouissaient de situations uniques et exclusives. Cependant, ceci ne vaut plus rien.
Il est impossible de se sentir complètement heureux et tranquille au sein de notre famille en pleine pandémie, un sentiment de tristesse et de tourments nous mord les talons sans cesse. Ce n'est qu'ainsi que nous nous apercevrons que tant qu'il y aura un seul malade qui a du mal à respirer l'air de ces temps sombres, ou quelqu'un qui a faim ou se trouve simplement et absolument seul, le bonheur est loin de frapper à nos portes.
Quand nous incarnons, nous portons avec nous un karma à résoudre pour évoluer. Le moment actuel peut nous servir pour une reformulation singulière de notre âme, comme, par exemple, les gens de peu de foi, encouragés à trouver une signification de plus grande ampleur à leur vie.
Nous avons une période limitée dans le temps pour nous perfectionner. C'est le message de la pandémie pour des changements importants de comportement de toute l'humanité, tel que la dilution de l'arrogance humaine. La forme choisie a été une pandémie et non pas la guerre, justement pour ne pas éveiller le sentiment d'animosité, de division ou de rancune. Le fait d'une contamination mondiale et pas ponctuelle, c'est justement pour rompre tout préjugé contre les fidèles de toutes les croyances religions, les ethnies, statut sociale ou nationalité, à. montrer que nous nous retrouvons tous au même niveau car nous sommes tous égaux. Nous ne sommes pas seuls sur la route, mais assistés par des millions de protecteurs spirituels.
Comme nous avons les deux génies opposés, le bien et le mal, qui prennent ou pas le dessus à partir de l'action de notre libre arbitre, il peut y avoir une influence momentanée, même sur la matière, mais cette influence n'a toujours lieu que par la volonté de Dieu, et comme surcroît d'épreuve pour celui qui en est l'objet.
Le jour s'approche où la science et les infectiologues découvriront un traitement efficace contre la pandémie, soit par des vaccins soir par d'autres voies. Autant de malheurs et de drames, c'est un vrai holocauste cette décimation des familles - les malédictions - le fait est qu'ils ont ouvert le chemin de la solidarité, l'amour vers son prochain, pour que la fraternité s'élève au-dessus de la fraternité consanguine - les bénédictions. C'est en cours l'élucidation du mystère du virus qui ravage la planète et la cure de tous ceux qui se sont soumis à l'expiation régénératrice.

Source d'inspiration : Le livre des Esprits d'Allan Kardec, Livre Deuxième (Monde Spirite ou des Esprits), Chapitre IX (Intervention des Esprits dans le monde corporel), sujet Bénédiction et malédiction développé dans la question 557.