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La famille, une vision spirite
La famille, une vision spirite

Ce mois-ci, nous vous présentons une réflexion sur La famille selon la vision spirite. Durant le 20ème siècle, de nouvelles structures familiales sont apparues ; elles nous obligent à reconsidérer notre façon de concevoir la famille. Les établissements administratifs ou scolaires s’adaptent afin de satisfaire les couples séparés qui partagent la garde des enfants, les célibataires qui ont adopté des enfants. Ce sujet nous conduit, en tant que spirite, à réfléchir sur ces nouvelles conceptions de la structure familiale.

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Dans le premier épître de Saint-Paul à Timothée, verset 5:8, on peut lire : « Si quelqu'un ne prend pas soin des siens, surtout de ceux qui vivent dans sa maison, il a renié la foi, il est pire qu'un incroyant »
Dans le premier épître de Saint-Paul à Timothée, verset 5:8, on peut lire : « Si quelqu'un ne prend pas soin des siens, surtout de ceux qui vivent dans sa maison, il a renié la foi, il est pire qu'un incroyant » On sait que la famille est la cellule la plus importante de l'organisation sociale. Elle est constituée d'innombrables règles et de divers modèles comportementaux. Elle regroupe des hommes, des femmes, des enfants dans un système de développement et de conquêtes, dont la principale fonction est de perfectionner l'esprit, en polissant les imperfections en s’appuyant sur des sentiments d'amour. Chaque individu se trouve lié à l'ordre, au progrès et au bien-être dans cette micro société.
Comme noyau naturel et fondamental de la société, la famille a droit à une protection, non seulement de l'État, mais aussi de la société. De là découlent des conclusions évidentes. Premièrement, la famille n'est pas seulement celle qui est traditionnellement constituée par le mariage, d’autres socialement constituées ont les mêmes droits. Deuxièmement, la famille est conçue comme un espace de réalisation de dignité humaine.
Un autre élément important doit être souligné, c’est celui de l'émancipation féminine notamment sur le plan économique et professionnel. Elle a modifié le rôle de la femme dans le milieu domestique ainsi que le modèle de la famille. La famille s’adapte à ces nouvelles données et la qualité des relations s’en trouve améliorée lorsque l’on recherche une vie plus heureuse.
Le 20ème siècle a vu naître un autre élément fondamental, la famille se modèle suivant un fondement émotionnel : le sentiment. Selon ce mode, lorsqu'il y a affection, il y a famille, unie par des liens de liberté et de responsabilité. Dès lors qu'elle est consolidée par l’harmonie, la collaboration et la communion de vie non hiérarchisée, la réalisation personnelle et la dignité humaine se trouvent en accord avec les lois divines. Dans cet environnement de vie commune et solidaire, la famille du 21ème siècle s’épanouit.
D'un autre côté, si l'on franchit une étape historique de transformations profondes, où les valeurs qui régissaient les sociétés anscestrales sont remises en question. En même temps, aujourd'hui, on n'a jamais tant cherché le plaisir et la satisfaction maladive des passions. On n'a jamais autant senti un tel manque d'orientation et d'aide de la famille pour pouvoir préparer l'homme à la modernité, sans le conduire à la banqueroute morale. La famille se modifie et subit une telle métamorphose qu'elle en devient préoccupante car la société n'y est pas préparée.  Le Livre des Esprits

En écoutant Allan Kardec, dans le livre des Esprits, à la question 582, on trouve la réponse suivante :
- Peut-on considérer la paternité comme une mission ?
- C'est sans contredit une mission ; c'est en même temps un devoir très grand, et qui engage, plus que l'homme ne le pense, sa responsabilité pour l'avenir.
La situation des enfants, qui vivent qu'avec un seul de leurs parents du fait de leur séparation judiciaire, peut devenir préoccupante. Cette relation monoparentale peut se transformer en un lien d'exclusivité et occasionnée une surprotection. Elle peut rendre l’enfant difficile à partager son affection avec d’autres.
Car la vie sociale permet d'accroître les liens affectifs, elle permet un échange en vivant l'expérience gratifiante de l'amour fraternel. Comme la doctrine spirite l'indique, c’est dans l'intimité du cadre familial que commence à s’établir ces échanges.
Dans l’ouvrage Un monde meilleur de Chico Xavier, André Luiz nous le rappelle : « Il nous faut rigoureusement améliorer, sans perdre courage, les contacts directs et indirects avec les parents, les frères, les oncles, les cousins et les autres parents, durant les luttes du monde, afin que la vie ne vienne pas exiger de nous de nouvelles et plus énergiques expériences lors d'incarnations proches. L'accomplissement du devoir, créé par nous-même, est une loi du monde intérieur à laquelle on ne peut échapper.»
La famille est donc une réunion spirituelle dans le temps et, pour cette même raison, le foyer est un sanctuaire. Souvent, sur Terre, certains membres d’une famille s'éloignent de l'harmonie pour d’autres objectifs de vie, parfois très matériels. C’est pour cela qu’Emmanuel nous rappelle que « la famille consanguine, parmi les hommes, peut être considérée comme le centre essentiel de nos réflexes. Des réflexes agréables ou désagréables que le passé nous restitue. »  Le retour d'André Luiz chez lui

En conclusion, la structure familiale a toujours ses matrices dans la sphère spirituelle. À travers ses liens, se joignent tous ceux qui se sont engagés, dans l'au-delà, à développer sur Terre une tâche constructive de fraternité. Cette institution divine dont les maillons de l'amour sont prépondérants, s’est fondée sur les expériences d'autres ères. Néanmoins, c’est aussi dans cette structure qu’intervient les haines et les persécutions de sombre passé, de manière à les transformer en solidarité fraternelle.
Ecoutons encore une fois, à ce propos, Emmanuel, dans l’ouvrage, le Consolateur : « C'est au cours des difficultés éprouvées en commun, des douleurs et des expériences reçues durant la même route de l'évolution, que l'on oublie les amertumes du passé lointain, en transformant tous les sentiments inférieurs en expressions régénérées et sanctifiantes. Dans les affections purifiées, au-dessus des liens du sang, l'institution sacrée de la famille se perpétue à l'infini, au travers des liens impérissables de l'Esprit » D’après un article de Jorge Hessen, traduit par Jean Emmanuel Nunes

D’après un article de Jorge Hessen, traduit par Jean Emmanuel Nunes