Ce mois-ci, nous vous présentons Une étude du livre Nosso Lar de Chico Xavier chapitre 17 à 22. André Luiz va mieux, il a quitté le centre hospitalier pour découvrir avec son ami Lisias l'organisation de Nosso Lar ainsi que les divers ministères qui existent. Nous suivons avec intérêt son parcours et découvrons avec lui un monde de l'au-delà presque similaire au nôtre.
Je rappelle que cette étude vise à mettre en exergue des thèmes importants que l’on trouve dans les divers chapitres de ce livre en parallèle à des passages des ouvrages d’Allan Kardec ou de Léon Denis
Pour ce soir, nous allons nous attarder sur les chapitres suivants
17 - A la maison de Lisias
18 – Amour, aliment des âmes
19 – La jeune désincarnée
20 – Notions de foyer
21 – Continuant la conversation
22 – Le bonus-heure
17 - A la maison de Lisias
Résumé de ce chapitre :
André Luiz quitte le secteur hospitalier pour aller, pendant un an, faire des observations dans les Ministères de la Régénération, de l'Aide, de la Communication et de l'Eclaircissement. Il trouve aussi à Nosso Lar, un foyer, la famille de son ami Lisias, sa mère et ses deux soeurs. Il découvre l'organisation domestique de la colonie où tout est douceur, simplicité et spiritualité. Il est heureux et reconnaissant.
Lisias propose à Clarencia d’accueillir André Luiz chez lui, le ministre le félicite de cette initiative et lui dit alors : « Jésus se réjouit avec nous à chaque fois que nous recevons un ami en notre coeur. » p. 118
On retrouve cette notion dans le livre : L’Evangile selon le Spiritisme d’Allan Kardec, chapitre I, Je ne suis point venu détruire la loi, paragraphe instructions des Esprits
« Le Christ a été l'initiateur de la morale la plus pure, la plus sublime ; de la morale évangélique chrétienne qui doit rénover le monde, rapprocher les hommes et les rendre frères ; qui doit faire jaillir de tous les coeurs humains la charité et l'amour du prochain, et créer entre tous les hommes une solidarité commune ; d'une morale enfin qui doit transformer la terre, et en faire un séjour pour des Esprits supérieurs à ceux qui l'habitent aujourd'hui. C'est la loi du progrès, à laquelle la nature est soumise, qui s'accomplit, et le spiritisme est le levier dont Dieu se sert pour faire avancer l'humanité. »
Puis Clarencia rappelle à André Luiz le besoin de s’instruire. Il lui tend un livret qui lui permet de visiter les divers ministères et d’apprendre, il rappelle :
« L'espace entre les expériences corporelles se doit d'être bien employé.» p. 118
On retrouve cette notion dans le livre : Après la mort de Léon Denis, chapitre XXXIV
« L'enseignement des Esprits sur la vie d'outre-tombe nous apprend qu'il n'y a pas de place pour la contemplation stérile ni la béatitude oisive. Toutes les régions de l'univers sont peuplées d'esprits affairés. »
Laura, la mère de Lisias montre un ouvrage à André Luiz, celui-ci est étonné d’y trouver tant d’intérêts, aussi elle lui rappelle :
« Les écrivains de mauvaise foi, ceux qui apprécient le venin psychologique, sont conduits immédiatement dans les zones obscures du Seuil. Ils ne peuvent trouver leur équilibre par ici, pas même au Ministère de la Régénération, tant qu'ils demeurent dans un tel état d'esprit. » p. 121
On retrouve cette notion dans le livre : Initiation au spiritisme de Therezinha Oliveira, Chapitre 5, Classification des mondes
« Les mondes régénérateurs où il n'y a plus d'expiation mais des épreuves pour lesquelles l'Esprit doit passer pour consolider ses conquêtes évolutives et se développer. Ils sont des mondes de transition entre les mondes d'expiation et les mondes heureux (pour les Esprits plus évolués, ce sont des mondes où il y a beaucoup de bien-être et de progrès. Au-dessus, ce sont les mondes divins ou célestes pour les Esprits purs.) »
18 – Amour, aliment des âmes
Résumé de ce chapitre :
André, surpris, découvre que les habitants de Nosso Lar se nourrissent de potages et de fruits qui leur apportent des concentrés fluidiques permettant de reconstituer les réserves de force dont ils ont besoin pour leurs tâches quotidiennes. On lui explique que tous les ministères dépendent des aliments mais que l'apparence de la substance diffère selon l'élévation de ceux-ci. L'âme, elle, ne se nourrit que d'amour.
Une fois installé dans la maison de Lisias, André Luiz découvre les habitudes de ce nouveau monde, notamment en ce concerne l’alimentation, Laura lui explique :
« Peut-être ignorez-vous que le plus grand soutien des êtres est justement l'amour. » p. 124
On retrouve cette notion dans le livre : L’Evangile selon le spiritisme d’Allan Kardec, chapitre XI, Aimer son prochain
«Aimer son prochain comme soi-même ; faire pour les autres ce que nous voudrions que les autres fissent pour nous,» est l'expression la plus complète de la charité, car elle résume tous les devoirs envers le prochain. On ne peut avoir de guide plus sûr à cet égard qu'en prenant pour mesure de ce que l'on doit faire aux autres ce que l'on désire pour soi. »
Laura rajoute des informations importantes sur l’amour entre les êtres et sa nécessité :
« Il (Jésus) nous conseille aussi de nous alimenter les uns les autres dans le champ de la fraternité et de la sympathie. L'homme incarné saura plus tard que la conversation amicale, le geste affectueux, la bonté réciproque, la confiance mutuelle, la lumière de la compréhension, l'intérêt fraternel, patrimoines qui dérivent naturellement de l'amour profond, constituent de solides aliments pour la vie en soi. » p. 125
On retrouve cette notion dans le livre : Le livre des Esprits d’Allan Kardec, chapitre XII, perfection morale
« Que le principe de la charité et de la fraternité soit la base des institutions sociales, des rapports légaux de peuple à peuple et d'homme à homme, et l'homme songera moins à sa personne quand il verra que d'autres y ont songé ; il subira l'influence moralisatrice de l'exemple et du contact. »
Puis, elle lui parle d’une autre manière d’envisager les rapports humains :
« Le sexe est une manifestation sacrée de cet amour universel et divin, mais ce n'est qu'une expression isolée du potentiel infini. Parmi les couples les plus spiritualisés, la tendresse, la confiance, le dévouement et l'entente réciproque demeurent bien au-dessus de l'union physique, réduite entre eux à une réalisation transitoire. L'échange magnétique est le facteur qui établit le rythme nécessaire à la manifestation de l'harmonie. Pour entretenir le bonheur, leur présence mutuelle et, parfois, seulement la compréhension, suffisent. » p. 126
On retrouve cette notion dans le livre : Le problème de l’être et de la destinée de Léon Denis, chapitre XXV, l’amour
« C'est l'amour qui provoquera, au fond des âmes embryonnaires, les premiers éveils de l'altruisme, de la pitié, de la bonté. Plus haut dans l'échelle évolutive, il initiera l'être humain aux premières félicités, aux seules sensations de bonheur parfait qu'il lui soit donné de goûter sur la terre, sensations plus fortes et plus douces que toutes les joies physiques, et connues seulement des âmes qui savent véritablement aimer. »
19 – La jeune désincarnée
C Résumé de ce chapitre :
Laura emmène André rendre visite à Éloïse, sa petite fille, désincarnée depuis seulement quelques jours mais qui a pu venir directement. Elle a, pourtant, beaucoup de chagrin d'avoir dû partir sans son fiancé. Pour l'aider à sortir de son état de tristesse et d'abattement, la grand-mère est contrainte de lui révéler que le fiancé, n'étant pas encore informé des beautés sublimes de l'amour spirituel, n'a pas attendu le décès pour envisager de se consoler dans d'autres bras.
Comme sa petite fille a du chagrin, Laura essaye de montrer que le chemin est difficile pour chacun mais pas plus pour l’un ou pour l’autre :
« Sur Terre, nous avons toujours l'illusion qu'il n'y a pas de douleur plus grande que la nôtre. Pur aveuglement, il y a des millions de créatures affrontant des situations vraiment cruelles comparées à nos expériences. » p. 132
On retrouve cette notion dans le livre : Le problème de l’être et de la destinée de Léon Denis, chapitre XXVI, la douleur
« La tendance générale consiste à s'enfermer dans le cercle étroit de l'individualisme, du chacun pour soi ; par là l'homme se rapetisse ; il réduit à d'étroites limites tout ce qui en lui est grand, destiné à s'étendre, à se dilater, à prendre l'essor : la pensée, la conscience, toute son âme en un mot. »
Laura rappelle à Eloïse que chacun doit progresser à sa vitesse et selon sa compréhension :
« La découverte de soi-même est l'apanage de chacun. » p. 133
On retrouve cette notion dans le livre L’Evangile selon le Spiritisme d’Allan Kardec, chapitre XXV, cherchez et vous trouverez
« Au point de vue terrestre, la maxime : Cherchez et vous trouverez, est l'analogue de celle-ci : Aide-toi, le ciel t'aidera. C'est le principe de la loi du travail, et par suite de la loi du progrès, car le progrès est fils du travail, parce que le travail met en action les forces de l'intelligence. »
Alors qu’Eloise est outrée par l’attitude de son fiancé qui est encore sur terre, Laura lui explique que la vision céleste est bien différente de la vision terrestre :
« Je connais la raison de tes larmes ma petite. Elles naissent de la terre inculte de notre égoïsme millénaire, de notre vanité humaine têtue. » p. 133
On retrouve cette notion dans le livre L’Evangile selon le Spiritisme d’Allan Kardec, chapitre IV, Personne ne peut voir le royaume de Dieu s’il ne nait de nouveau
« Après chaque existence ils ont fait un pas dans la voie de la perfection ; de moins en moins attachés à la matière, leur affection est plus vive par cela même qu'elle est plus épurée, qu'elle n'est plus troublée par l'égoïsme ni par les nuages des passions. Ils peuvent donc ainsi parcourir un nombre illimité d'existences corporelles sans qu'aucune atteinte soit portée à leur mutuelle affection. »
20 – Notions de foyer
Résumé de ce chapitre :
En partant du rôle des âmes féminines, Laura en vient à expliquer à André la conception spirituelle du couple. À travers son récit, elle aborde ainsi le foyer et toutes les notions qui s'y rapportent comme la complémentarité homme-femme, les âmes soeurs, le service maternel, etc.
Profitant d’un moment avec Laura, André Luiz lui demande ce qu’elle a appris depuis qu’elle est à Nosso lar :
« Le foyer est l’angle sacré où se rencontrent l’homme et la femme pour la compréhension indispensable. C'est le temple où les êtres doivent s'unir spirituellement avant qu'ils ne s'unissent corporellement. » p. 136
On retrouve cette notion dans le livre : Initiation au spiritisme de Therezinha Oliveira, chapitre 13, les spirites et le mariage
« C’est une union, non seulement physique, mais avec un caractère et une implication spirituelle, puisque l’on prend en considération l'affinité qui unit les semblables, ou les expiations pour le règlement, ou la correction pour les erreurs commises, ou encore les missions qui régénèrent et sanctifient. Il permet d’accomplir les résolutions faites dans la vie de l'infini avant la réincarnation »
Elle poursuit afin d’éclairer André Luiz :
« Pour le moment, peu de personnes sont conscientes que le foyer est une institution principalement divine que l'on doit vivre de tout son coeur et de toute son âme. » p. 137
On retrouve cette notion dans le livre : Après la mort de Léon Denis, chapitre LII, travail, sobriété, continence
« C'est le cadre naturel d'une existence honnête et régulière. L'amour de l'épouse, l'affection des enfants, la saine atmosphère du foyer sont des préservatifs souverains contre les passions. Au milieu de ces êtres chers, qui voient en nous leur seul appui, le sentiment de notre responsabilité grandit. »
Elle rappelle cet effort constant à réaliser :
« Mais, peu après avoir reçu la bénédiction nuptiale, la plupart des personnes traverse les voies du désir et tombent dans les bras des vieux monstres qui tyrannisent les coeurs. Il n'y a plus de concessions réciproques, pas plus qu'il n'y a de tolérance et, parfois, ni même de fraternité. C'est ainsi que s'éteint la beauté lumineuse de l'amour, quand les conjoints perdent la complicité et le goût de converser. À partir de là, les plus éduqués se respectent, les plus rustres se supportent avec difficulté. (...) Même si les corps s'unissent encore, les esprits vivent séparés agissant sur des chemins opposés. » p. 138
On retrouve cette notion dans le livre : L’Evangile selon le Spiritisme d’Allan Kardec, chapitre IV, l’incarnation est-elle un châtiment
« Par la réincarnation sur le même globe, Il (Dieu) a voulu que les mêmes Esprits se trouvant de nouveau en contact, eussent occasion de réparer leurs torts réciproques ; par le fait de leurs relations antérieures, il a voulu, en outre, fonder les liens de famille sur une base spirituelle, et appuyer sur une loi de nature les principes de solidarité, de fraternité et d'égalité. »
21 - Continuant la conversation
Résumé de ce chapitre :
Comme un couple se doit d'habiter dans un foyer, la conversation se poursuit sur les habitations que l'on peut acquérir grâce aux bonus-temps. C'est aussi l'occasion, pour André, de s'étonner de ne pas avoir encore eu de réminiscence de son passé antérieur. Laura lui explique et raconte son histoire avec son époux, Ricardo, qui lui avait préparé une maison pour l'accueillir à Nosso Lar mais qui reparti sur Terre, la précédant dans leur prochaine vie commune.
Laura explique le fonctionnement de la propriété à Nosso lar
« Nos acquisitions sont faites sur la base des heures de travail » p. 141
Chaque famille spirituelle peut fait l’acquisition d’un seul foyer représentant trente mille bonus-heure, ce qui peut être obtenu après un certain temps de service auprès des autres. Le bonus heure n’a cependant pas de valeur réparatrice pour les incarnations futures.
Laura explique à André Luiz son histoire personnelle et ses difficultés :
« Plus tard, je compris que cette existence difficile m'avait faite échapper aux indécisions et aux angoisses du Seuil pour m'avoir protégée de nombreuses et dangereuses tentations. La sueur du corps ou la préoccupation juste, dans les domaines de l'activité honnête, constituent de précieux moyens permettant l'élévation et la défense de l'âme. » p. 142
On retrouve cette notion dans le livre : Le livre des Esprits d’Allan Kardec, question 992
Quelle est la conséquence du repentir à l'état corporel ? « Avancer, dès la vie présente, si l'on a le temps de réparer ses fautes. Lorsque la conscience fait un reproche et montre une imperfection, on peut toujours s'améliorer. »
Laura attend sa fille, elle ajoute que son dégagement de la matière sera facile grâce aux efforts qu’elle a faits durant son incarnation :
« Son passage à travers le seuil ne sera que de quelques heures grâce aux grands sacrifices qu'elle fait depuis l'enfance. Ayant beaucoup souffert, elle n'aura pas besoin des traitements de la Régénération. » p. 145
On retrouve cette notion dans le livre : Le problème de l’être et de la destinée de Léon Denis, chapitre XI, la vie dans l’au-delà
« La situation de l'esprit après la mort est la conséquence directe de ses penchants, soit vers la matière, soit vers les biens de l'intelligence et du sentiment. Si les penchants sensuels dominent, forcément l'être s'immobilise sur les plans inférieurs, qui sont les plus denses, les plus grossiers. S'il est alimenté de pensées belles et pures, il s'élève vers des sphères en rapport avec la nature même de ses pensées. »
22 – Le bonus-heure
Résumé de ce chapitre :
Laura explique à présent les subtilités du bonus-heure qui s'apparente à notre salaire d'ici-bas.
En répondant aux questions d'André, Laura évoque son utilité, son mode de calcul, ses règles de transmission ainsi que les différentes formes de travail qui, répondant à nos différentes aptitudes ou capacités, nous permettent toujours de pouvoir œuvrer dans l'intérêt général afin que nos mérites soient justement récompensés. La nature du service et le sacrifice personnel qu'il impose se révèlent plus importants que le statut d'ouvrier ou d'administrateur qui prime dans l'organisation terrestre. L'essentiel est offert à chacun, mais le choix d'améliorer l'ordinaire est réservé à ceux qui se donnent de la peine.
Laura explique à André la notion céleste du travail :
« Nous voyons des travailleurs obsédés par la volonté de gagner, transmettant des fortunes importantes à l'inconscience et au gaspillage, d'autres amoncèlent des titres bancaires qui deviennent leur martyr personnel et détruisent leur famille. » p. 149
On retrouve cette notion dans le livre : L’Evangile selon le Spiritisme d’Allan Kardec, chapitre XVI, on ne peut servir Dieu et Mammon
« La richesse est sans doute une épreuve très glissante, plus dangereuse que la misère par ses entraînements, les tentations qu'elle donne, et la fascination qu'elle exerce ; c'est le suprême excitant de l'orgueil, de l'égoïsme et de la vie sensuelle ; c'est le lien le plus puissant qui attache l'homme à la terre et détourne ses pensées du ciel. »
Laura explique les bonus heures
« Ici, nous avons compris que rien n'existe sans prix et que, pour recevoir, il est indispensable de donner quelque chose. » p. 151
Quelques règles de travail à Nosso Lar :
1 heure de travail = 1 bonus-heure
8 heures minimum de travail/ 24 h = journée normale
4 heures de travail supplémentaires acceptées / jour
12 heures de travail / jour = 72 bonus-heure/ bonus-heure par semaine
la rémunération de certains services, qualifiés de véritables sacrifices, est doublée voire triplée.
Le « salaire » est le même pour tous les travailleurs, quelque soit leur niveau.
6 jours de travail /semaine
Petit problème et calcul terrestre !
Quel est le nombre de jours travaillés par semaine à Nosso-Lar ?
12 heures de travail par jour = 72 bonus-heures par semaine
72 : 12 = 6 jours
Réponse : 6 jours de travail par semaine à Nosso-Lar
Sachant qu’un foyer équivaut à 30 000 bonus heures (chapitre 21), combien d’années faudra-t-il travailler pour bénéficier d’un foyer pour sa famille :
En travaillant 8 heures/ jour?
8 bonus heures/jour x 6 jours = 48 bonus-heure/semaine
48 bonus-heure/semaine x 52 = 2496 bonus-heure/an
30 000 : 2496 = 12 ans
Réponse : il faudra 12 ans (avec 8 heures de travail/jour) pour bénéficier d’un foyer pour sa famille.
B - En travaillant 12 heures/ jour ?
12 heures de travail par jour = 72 bonus-heures par semaine
1 an = 52 semaines
Sur un an = 72 bonus heures x 52 = 3744 bonus heures
30 000 : 3744 = 8 ans
Réponse : il faudra 8 ans (avec 12 heures de travail/jour) pour bénéficier d’un foyer pour sa famille.