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Paul et Etienne
Paul et Etienne

Ce mois-ci, nous vous parlons d'un livre, une psychographie donnée par l’Esprit Emmanuel : Paul et Etienne C’est le récit de Saül qui va se convertir au christianisme sur le chemin de Damas, une formidable épopée qui va l’emmener jusqu’en Espagne pour prêcher la bonne parole.

 Paul

L’histoire se déroule en l’an 34, elle débute à Corinthe. Dans cette ville, de nombreuses familles d’origine judaïque sont opprimées et le vieux Jochedeb n’y échappe pas. Il est battu à mort puis, son fils, Jeziel est envoyé aux galères.
Sa fille, Abigail s’enfuit avec des amis en Palestine. Après de nombreux mois dans un bateau, Jeziel gagne sa liberté grâce aux soins qu’il prodigue à un jeune romain malade. Jeziel se retrouve en Palestine.
C’est à Jérusalem, que des hommes de la première église chrétienne « La Maison du Chemin » l’aident à se reconstruire. Dans cette maison prêtée par Pierre, les pauvres et les malheureux rejetés par la société sont accueillis et soignés par les premiers apôtres.

Voici ce que l’on peut en lire au chapitre III

« Les premières organisations d'assistance se sont érigées grâce à l'effort des apôtres sous l'influence aimante des leçons du Maitre. C'est, pour cela que la résidence de Pierre, une donation faite par plusieurs amis du Chemin, régurgitait de malades et d'invalides sans espoir. Originaires de Césarée, des vieux exhibaient des ulcères repoussants conduits par des parents soucieux de soulagement, des fous provenaient des régions les plus lointaines ; des enfants paralytiques de l'Idumée étaient portés par des bras maternels, tous attirés par la renommée du prophète nazaréen qui ressuscitait même les morts et savait rendre la tranquillité à ces cœurs les plus malheureux du monde. Il était bien naturel qu'ils ne guérissent pas tous, ce qui obligeait le vieux pêcheur à prendre soin de tous les nécessiteux avec l'affection d'un père. Arrivé là avec sa famille, il était maintenant beaucoup aidé par Jacques, le fils d'Alphée, et par Jean, mais bientôt, Philippe et ses filles s'installèrent également à Jérusalem, coopérant ainsi à ce grand effort fraternel. Le flux des nécessiteux était tel que depuis longtemps Simon ne pouvait plus se livrer à d'autres activités relatives à la prédication de la bonne nouvelle du royaume de Dieu… »

Jeziel y rencontre Pierre, il découvre alors les paroles de ce christianisme naissant et embrasse la cause.
« La maison des apôtres à Jérusalem offrait une aide chaque fois plus grande aux nécessiteux, exigeant un taux élevé d'affection et de dévouement. Il y avait des fous qui arrivaient de toutes les provinces, des vieux abandonnés, des enfants faibles et affamés. Et ce n'était pas tout. À l'heure des repas, de longues files de mendiants imploraient l'aumône de la soupe. Avec d'énormes sacrifices tout en cumulant les tâches. Jean et Pierre soutenus par leurs compagnons avaient construit un modeste pavillon, destiné aux services de l'église et qui devait servir à diffuser les messages de la bonne nouvelle. Toutefois l'assistance aux pauvres ne laissait aucune trêve au labeur des idées évangéliques. C'est alors que Jean se dit qu'il n'était pas raisonnable que les disciples directs méprisent la semence de la parole divine et passent leur temps au service du réfectoire et des infirmeries, vu qu'à chaque jour qui passait, se multipliait le nombre de malades et de malheureux qui faisaient appel aux partisans de Jésus comme dernier espoir à leur cas particulier. Il y avait des malades qui frappaient à la porte des bienfaiteurs de la nouvelle institution exigeant des conditions spéciales pour leurs protégés, des amis qui demandaient que des mesures fussent prises en faveur des orphelins et des veuves. Lors de la première réunion dans l'humble église, Simon Pierre a alors demandé que soient nommés sept assistants pour le service des infirmeries et des réfectoires, une décision qui fut approuvée à la satisfaction générale. Parmi les sept frères choisis, Étienne qui avait la sympathie de tous fut désigné. Pour le jeune de Corinthe une vie nouvelle a commencé. Les mêmes vertus spirituelles qui illuminaient sa personnalité et qui avaient tellement contribué à la guérison du patricien qui lui avait rendu sa liberté, diffusaient parmi les malades et les indigents de Jérusalem les plus saintes consolations. Une grande partie des souffrants, rassemblés dans la grande maison des disciples, avait retrouvé la santé. Des vieux accablés reprenaient courage sous l'influence de ses paroles inspirées par la source divine de l'Évangile. Des mères angoissées venaient le voir pour des conseils ; des femmes du peuple, épuisées par le travail et les angoisses de la vie, désireuses de trouver la paix et la consolation, se disputaient le réconfort de sa présence douce et fraternelle. Simon Pierre ne cachait pas son contentement face aux victoires de son fils spirituel. »
Jeziel y prend le nom d’Etienne et devient célèbre grâce à ses guérisons.  Saint Paul

À Jérusalem se trouve un autre jeune homme, Saül de Tarse. Il est brillant, fougueux mais ne supporte pas les prêches de ces hommes « du chemin ». Grâce à sa position, il les fait enfermé et c’est ainsi qu’Etienne sera jugé et lapidé.
De ce livre, on peut y extraire ce passage qui en parle :
« Au fond du patio spacieux, Étienne avait été attaché à un tronc pour que la lapidation s'effectue à l'heure exacte. Les exécuteurs seraient les représentants des diverses synagogues de la ville car c'était une fonction honorable attribuée à ceux qui étaient en condition d'agir pour la défense de Moïse et de ses principes. Chaque synagogue avait indiqué son représentant. Avant de commencer la cérémonie, conformément à la règle, posté près de la victime le chef du rituel, en l'occurrence Saül, recevait un à un, leur manteau brillant décoré de pourpre qu'il tenait à la main.
Un nouvel ordre du jeune tarsien et l'exécution a commencé entre les éclats de rire. Chaque bourreau visait froidement son point préféré en s'efforçant d'en tirer le plus grand parti. Des rires unanimes s'en suivaient à chaque coup porté.
- Épargnez-lui la tête, dit l'un des plus exaltés, afin que le spectacle ne perde pas de son intensité et de son intérêt.
Avec attention et enthousiasme, chaque expression du judaïsme accompagnait le bourreau indiqué par les chefs de la synagogue, aux cris de « Mort au traître ! Le sorcier !... »
- Frappez au cœur, au nom des Ciliciens ! S'exclama quelqu'un au milieu de la foule.
- Ouvrez-lui la jambe pour les Iduméens ! Suivit une autre voix impudente.
Plus ou moins loin de la foule, suivant de près les gestes du condamné, Saül de Tarse appréciait la vibration populaire, satisfait et vengé. De toute évidence, la mort du prédicateur du Christ était son premier grand triomphe dans la conquête des attentions de Jérusalem et de ses prestigieuses corporations politiques. À cette heure où se focalisaient tant d'acclamations du peuple de sa race, il s'enorgueillissait de la décision qui l'avait amené à poursuivre le « Chemin » sans considération et sans trêve. Cette tranquillité d'Étienne, néanmoins, ne cessait de l'impressionner bien au fond de son cœur volontaire et inflexible. Où pouvait-il puiser une telle sérénité ? Sous les pierres qui le visaient, ses yeux dévisageaient ses bourreaux sans vaciller, sans révéler la moindre crainte, ni le moindre trouble !
Effectivement, attaché à genoux au tronc du supplice, le jeune homme de Corinthe gardait une impressionnante expression de paix dans ses yeux translucides dont les larmes calmes coulaient abondantes. Sa poitrine découverte n'était qu'une plaie sanglante. Ses vêtements en haillons collaient son corps empâté de sueur et de sang.
Le martyr du « Chemin » se sentait soutenu par des forces puissantes et intangibles. À chaque nouveau coup, il sentait s'aggraver les souffrances infinies qui fouettaient son corps macéré, mais au fond, il gardait l'impression d’une douceur sublime. »

C’est donc dans ce contexte difficile entre le pharisianisme et l'empire romain, que le christianisme se mettra en place. Saül de Tarse, ce pharisien fanatique, ce persécuteur obstiné des chrétiens va après la mort d’Etienne se convertir suite à une apparition de Jésus sur le chemin de Damas. Ainsi comme l’affirme l’Esprit Emmanuel : « Sans Etienne, nous n'aurions pas Paul de Tarse. Le grand martyr du christianisme naissant a eu une influence bien plus vaste dans l'expérience paulinienne que nous n'aurions pu l'imaginer rien qu'à l'étude des textes connus sur terre. La vie de ces deux personnages est liée et revêtue d'une mystérieuse beauté. La contribution d'Étienne et celle des autres protagonistes de cette histoire réelle viennent confirmer le besoin et l'universalité de la loi de coopération. Et pour avérer la grandeur de ce principe, souvenons-nous que Jésus dont la miséricorde et le pouvoir appréhendaient tout, a fait appel à la compagnie de douze disciples pour entreprendre la rénovation du monde. D'ailleurs, sans coopération, l'amour ne pourrait exister, et l'amour est la force de Dieu qui équilibre l'univers. »

Puis, Saül deviendra alors Paul et ce sera Saint Paul, l’apôtre des gentils. Il sera un de ses premiers chrétiens qui fera naître une avancée décisive dans la propagation du christianisme en Europe. Il va donner le message du Christ tout autour de la Palestine jusqu'en Espagne.

Voici d’ailleurs comment il se définit au chapitre VII 

« Je suis né pour une lutte sans trêve qui devra prévaloir jusqu'à la fin de mes jours. Avant de rencontrer la lumière de l'Évangile, j'ai agi criminellement bien que porté par le désir sincère de servir Dieu. Très tôt, j'ai échoué dans l'espoir de fonder un foyer. J'étais haï de tous jusqu'à ce que le Seigneur ait pitié de ma misérable situation, m'appelant aux portes de Damas. Alors, s'est établi un abîme entre mon âme et mon passé. Abandonné de mes amis d'enfance, j'ai dû partir dans le désert et recommencer ma vie. De la tribune du Sanhédrin, je suis retourné au métier à tisser lourd et rustique. Quand je suis revenu à Jérusalem, le judaïsme me disait malade et me prenait pour un menteur. À Tarse, j'ai vécu l'abandon de mes parents les plus chers. Ensuite, j'ai recommencé à Antioche la tâche qui me conduisait au service de Dieu. Dès lors, j'ai travaillé sans relâche car de nombreux siècles de service ne suffiraient pas pour payer tout ce que je dois au christianisme. Et je suis parti pour prêcher. J'ai parcouru quantité de villes, j'ai visité des centaines de villages, mais de nulle part je ne suis parti sans passer par des luttes amères. Je suis toujours sorti par la porte des prisons sous le coup des lapidations ou celui des fouets. Lors de mes voyages en mer, j'ai fait plusieurs fois naufrage ; pas même dans le gonflement étroit d'un bateau, j'ai pu éviter les combats. Mais Jésus m'a enseigné la sagesse de la paix intérieure en parfaite communion avec son amour…. »

C’est le début du christianisme. Chez eux ou dans les catacombes, les premiers chrétiens se réunissent le soir en secret et ils laissent parler le Saint-Esprit. Ils soignent, certains prophétisent. A l'exemple de Jésus, Ils pratiquent la charité.
Une grande histoire s’inscrit.


Diffusé par les Editions Philman, vous pouvez trouver ce livre sur internet www.editions-philman.com