Un esprit, André Luiz, médecin lors de sa dernière existence terrestre, dicte par psychographie une série de 13 ouvrages où il révèle ce qu’il découvre dans l’au-delà.
Nosso lar ou Notre demeure est le premier livre et il paraît en 1941.
André Luiz meurt d’une occlusion intestinale laissant seule sa femme et ses deux enfants sur la terre brésilienne. Après une errance de huit ans dans le monde du Seuil, il arrive dans une des « demeures de Notre Père » ; cette colonie spirituelle s’appelle : « Nosso Lar ». Il est accueilli dans un hôpital spirituel où des soins sur son périsprit sont pratiqués afin de retrouver les forces nécessaires pour lutter contre toutes ses pensées négatives et ses angoisses.
Il découvre alors un nouveau monde. Il cheminera notamment avec Lisias, un compagnon spirituel et comprendra petit à petit à travers son travail personnel, les erreurs qu’il a faites dans sa vie d’incarné. Il pourra ainsi retourner en tant qu’esprit auprès des siens pour les aider dans leurs épreuves.
Clarencio demande à André s'il se sent mieux. André profite de ces oreilles fraternelles pour s'épancher sur ses tourments intérieurs. Il s'inquiète de sa femme et de ses enfants, il se demande ce qu'ils sont devenus. Clarencio lui explique patiemment les méfaits des lamentations stériles et l'encourage à voir la douleur comme un chemin vers la divine réalisation.
Pour aller plus loin, nous vous conseillons un passage dans le livre Le problème de l’être et de la destinée de Léon Denis, chapitre 26, la douleur
« La tendance générale consiste à s'enfermer dans le cercle étroit de l'individualisme, du chacun pour soi ; par là l'homme se rapetisse ; il réduit à d'étroites limites tout ce qui en lui est grand, destiné à s'étendre, à se dilater, à prendre l'essor : la pensée, la conscience, toute son âme en un mot. »