3 - La compréhension de Dieu

France

Le Livre des Esprits paraît en 1857. Il est signé par Allan Kardec qui déclare avoir systématisé les dictées des Esprits et tout d'abord celles de l'Esprit de la Vérité.

L'ouvrage est divisé en quatre grandes parties :

  • Les causes premières
  • Monde spirite ou des esprits
  • Lois morales
  • Espérance et consolations.

 

Résumé de la planche

La première partie consacrée aux causes premières commence par un premier chapitre sur Dieu. On demande aux Esprits comment on peut comprendre Dieu et Kardec rajoute :

« L'infériorité des facultés de l'homme ne lui permet pas de comprendre la nature intime de Dieu. Dans l'enfance de l'humanité, l'homme le confond souvent avec la créature dont il lui attribue les imperfections mais à mesure que le sens moral se développe en lui, sa pensée pénètre mieux le fond des choses, et il s'en fait une idée plus juste et plus conforme à la saine raison, quoique toujours incomplète. »

Planche

Le but des manifestations

Cliquez pour agrandir

Réflexion spirituelle

Pour aller plus loin, nous vous conseillons un passage dans le livre La Genèse, les miracles et les prédictions d'Allan Kardec, chapitre 2, Dieu :

« Il n'est pas donné à l'homme de sonder la nature intime de Dieu. Pour comprendre Dieu, il nous manque encore le sens qui ne s'acquiert que par la complète épuration de l'Esprit. Mais si l'homme ne peut pénétrer son essence, son existence étant donnée comme prémisses, il peut, par le raisonnement, arriver à la connaissance de ses attributs nécessaires car, en voyant ce qu'il ne peut point ne pas être sans cesser d'être Dieu, il en conclut ce qu'il doit être.
Sans la connaissance des attributs de Dieu, il serait impossible de comprendre l'oeuvre de la création ; c'est le point de départ de toutes les croyances religieuses, et c'est faute de s'y être reportées, comme au phare qui pouvait les diriger, que la plupart des religions ont erré dans leurs dogmes. Celles qui n'ont pas attribué à Dieu la toute-puissance ont imaginé plusieurs dieux ; celles qui ne lui ont pas attribué la souveraine bonté en ont fait un dieu jaloux, colère, partial et vindicatif.»