Le dernier rite

The Haunting in Connecticut, États-Unis, 01 janvier 2012

Matt est le fils ainé de la famille Campbell et il a été diagnostiqué d’un cancer réputé très dangereux. Tous les jours, sa mère doit l’emmener dans le nord de l’État du Connecticut pour lui permettre de suivre son traitement assez lourd à base de rayons. Ces trajets sont vraiment difficiles et Sara et Peter, ses parents, décident de déménager près de l’hôpital pour les éviter. Sara passe ses journées à chercher une maison bon marché — les finances du couple déjà médiocres sont mises à mal par la maladie de Matt — et elle commence à désespérer d’en trouver une jusqu’au moment où elle tombe sur la maison idéale. Une belle demeure, vaste, mais au loyer modéré, avec un généreux jardin tout autour. Le propriétaire lui signale bien un historique gênant à base de croque-morts, mais peu importe, l’état de Matt est tel que n’importe quelle maison conviendrait. Peu après l’emménagement de la famille, le jeune homme commence à avoir des visions morbides et il comprend peu à peu qu’ils ont mis le pied dans une maison hantée. Il est toutefois trop tard, le mal est fait et toute la famille commence à devenir folle…

thème spirite évoqué : manifestations d’Esprits.

Critique

Cette histoire vraie nous montre bien les difficultés que l’on a lorsque l’on commence à voir des Esprits. L’intervention de la mère à la fin du film, montre bien qu’il suffit parfois de paroles douces et bienveillantes pour aider, ce que nous ne cessons de répéter.

Note du centre : 2 / 6

 

Réflexion spirituelle

Liens avec le Livre des Esprits d’Allan Kardec, chapitre 7, retour à la vie spirituelle :
« Au moment de la mort, tout est d'abord confus ; il faut à l'âme quelque temps pour se reconnaître ; elle est comme étourdie, et dans l'état d'un homme sortant d'un profond sommeil et qui cherche à se rendre compte de sa situation. La lucidité des idées et la mémoire du passé lui reviennent à mesure que s'efface l'influence de la matière dont elle vient de se dégager, et que se dissipe l'espèce de brouillard qui obscurcit ses pensées. La durée du trouble qui suit la mort est très variable ; il peut être de quelques heures, comme de plusieurs mois, et même de plusieurs années. Ceux chez lesquels il est le moins long sont ceux qui se sont identifiés de leur vivant avec leur état futur, parce qu'alors ils comprennent immédiatement leur position.
Ce trouble présente des circonstances particulières selon le caractère des individus et surtout selon le genre de mort. Dans les morts violentes, par suicide, supplice, accident, apoplexie, blessures, etc., l'Esprit est surpris, étonné et ne croit pas être mort ; il le soutient avec opiniâtreté ; pourtant il voit son corps, il sait que ce corps est le sien, et il ne comprend pas qu'il en soit séparé ; il va auprès des personnes qu'il affectionne, leur parle et ne conçoit pas pourquoi elles ne l'entendent pas. Cette illusion dure jusqu'à l'entier dégagement du périsprit ; alors seulement l'Esprit se reconnaît et comprend qu'il ne fait plus partie des vivants. Ce phénomène s'explique aisément. Surpris à l'improviste par la mort, l'Esprit est étourdi du brusque changement qui s'est opéré en lui ; pour lui, la mort est encore synonyme de destruction, d'anéantissement ; or, comme il pense, qu'il voit, qu'il entend, à son sens il n'est pas mort ; ce qui augmente son illusion, c'est qu'il se voit un corps semblable au précédent pour la forme, mais dont il n'a pas encore eu le temps d'étudier la nature éthérée ; il le croit solide et compact comme le premier ; et quand on appelle son attention sur ce point, il s'étonne de ne pas pouvoir se palper. »

Bande-annonce