Un jour, Chico est tombé sur le dos chez lui et s'est cogné la tête contre le sol. Il était prêt à se plaindre quand Emmanuel ordonna :
- remercie pour ta chute Chico.
- comment ça ?
- remercie d’être tombé !
Toujours au sol, Chico éleva un peu la voix et dit :
- Merci, mon Dieu, merci beaucoup pour cette chute.
Puis plus tard, Chico demanda à son guide spirituel :
- mais je suis tombé, pourquoi je dois remercier ?
Emmanuel lui répondit :
- il y avait autour de toi une légion d'esprits, des esprits engagés dans le mal, des « esprits à faibles vibrations », ils voulaient avoir une connexion avec toi pour te nuire. Si après être tombé tu t’étais mis en colère, tu aurais émis des vibrations similaires aux leurs et ils auraient eu plus de force pour accéder à toi.
Tiré du livre “As vidas de Chico Xavier” (les vies de Chico Xavier) du journaliste et auteur Marcel Souto Maior, livre qui est à l’origine du film « Chico Xavier »
Moral :
Cette histoire s’est passée avec Chico, qui était un saint, alors imaginez le degré de prières et de vigilances que nous devons avoir lorsque nous nous plaignons de la circulation, quand notre internet est en panne, quand on se dispute avec notre conjoint.e, … et que ce sentiment négatif commence à monter en nous, cette envie irrépressible de maudire, à laquelle nous ne prêtons même plus attention, tellement c’est devenu une habitude.
Pensez à ces esprits à faibles vibrations qui se satisfont de notre chute, de toutes nos chutes.
Pensez à cette histoire de Chico et remercions.
Chico Xavier traversait une période très difficile de son existence, s'imaginant confronté à un processus expiatoire très sévère, et au moment où lui est apparu son guide spirituel, l'Esprit Emmanuel, il a alors, au milieu de toute l'affliction qui l'épuisait, demandé à Emmanuel :
- Mon frère, quand tu auras l'occasion de rencontrer la mère de notre Maître Jésus, demande-lui de me guider. Je traverse une période difficile dans ma vie et un message de Marie m'aiderait certainement à surmonter ce tourment.
La douleur de Chico était si honnête, si sincère, que son bienfaiteur spirituel a dit qu'il s'en occuperait. À la première occasion qu'il aurait d'être en contact avec la mère du Nazaréen, il lui demanderait une orientation pour lui.
Quelques jours plus tard, raconte Chico Xavier, l'Esprit Emmanuel lui est apparu et lui a dit :
- Chico, la mère de notre Maître t'envoie un message.
Et notre cher Chico a pris un papier et un crayon pour bien écrire le message de Marie de Nazareth :
- Vaz-y mon frère je t’écoute.
Et l'Esprit d’Emmanuel lui a dicté :
- Cela aussi passera. Point.
Et Chico a attendu la suite du message, mais le message était celui-ci, l'affirmation que tous les nuages passent et que cela aussi passera.
Lorsqu'il relut plusieurs fois cette phrase, qui lui avait été transmise par la mère du Maître, il se rendit compte à quel point elle était vraie, car tout ce qui existe dans le monde passe.
Moral : Ce monde est celui de l'impermanence et de la fugacité et si les moments de tristesse, de douleur et d'amertume passent, il en va de même pour les moments de plaisir, de fête et de joie. Tout passe, car nous sommes tous dans un monde de passage.
Histoire racontée par Chico Xavier à Raul Teixeira, spirite, conférencier et médium brésilien.
Témoignage de Raul Teixeira
Cette psychographie raconte l’histoire d’un jeune garçon, Joao Carlos, qui s'est désincarné à l'âge de 14 ans dans des circonstances tragiques. Le 12 mai 1978, Joao Carlos, décrit par ses parents comme étant un jeune homme joyeux et expansif qui avait beaucoup d'amis, participe à une messe au sanctuaire de Notre Dame des apparitions dans l’état de Sao Paulo.
Alors qu'il était agenouillé en prière, il fut victime d'un accident tragique. Une tuile lancée par une personne inconnue le frappa à la tête. Malgré une prise en charge immédiate, il succombât à ses blessures.
On peut imaginer le désarroi et l'incompréhension que sa famille a ressentie. Quelques mois plus tard, le 1er septembre, sa maman alla rencontrer Chico Xavier, accompagnée par Lydia, une amie de la famille. Et ce que Joao Carlos a transmis ce jour-là l'a bouleversée.
Voici son message :
" Chère maman, cher papa,
Je vous demande de me bénir. Je suis venue jusqu'ici avec papi Manuel pour vous donner quelques nouvelles. Vous me manquez. Je peux dire que s'il n'y avait pas cette nostalgie, tout irait bien. Cependant, ils disent ici que la foi en Dieu doit transformer la nostalgie en espérance.
Je sais que vous voudriez avoir des éclaircissements sur ce qui m'est arrivé, mais je ne me souviens que du samedi 12 mai, alors que je me préparais avec une grande joie à rendre hommage à notre Seigneur à la basilique de Notre-Dame des Apparitions. Je me rappelle que j'étais en prière à côté de mon ami José quand j'ai senti un coup sur ma tête. Je ne pouvais pas me lever et je me souviens avoir été transporté à l'hôpital. Je me rappelle que ma tête était lourde et douloureuse, mais je ne me souviens de rien d'autre. Seulement que j'ai dormi, Dieu merci, en pensant aux prières.
Je me suis réveillée dans un lieu de repos à l'atmosphère calme et sereine et deux personnes m'ont dit qu'ils étaient grand-père Manuel et mon arrière-grand-père Fréderico. J'étais dans la condition d'un malade anesthésié jusqu'à ce que je me reconnaisse peu à peu à la nouvelle vie dans laquelle je me trouvais.
J'ai senti les larmes de maman tomber sur mon cœur d'une manière inexplicable et j'ai entendu des gens, beaucoup de gens que nous connaissions demander pourquoi j'avais été frappé à la tête alors que je priais Notre Dame du Ciel.
Papi Manuel, mais aussi d'autres amis, m'ont fait remarquer qu'il n'y avait pas de meilleur endroit pour passer cette épreuve. Là-bas, j'étais sous la protection de Dieu et les messagers de Sainte-Marie ne m'ont pas abandonné.
Plus tard, j'ai su que même le portrait de Sainte-Marie avait été caillassé. C'est comme si elle avait permis qu'elle soit profanée à travers son image pour que les chrétiens sachent qu'elle endure avec eux les agressions de ceux qui ne connaissent pas Jésus.
Maman, je te demande d'être courageuse et d'avoir la foi et je fais la même requête à papa, afin de trouver le calme et la confiance. Je vais presque bien et si je ne le suis pas totalement, c'est parce que je suis encore nostalgique du manque de la maison. Mais souvenons-nous qu'Elzo et Maraisa ont besoin de notre joie. Soyons heureux en gardant la certitude que la bonté divine nous offre toujours le meilleur.
Je remercie tous ceux qui m'ont aidé.
J'ai appris ici que ce n'était pas une pierre qui m'avait été lancée, mais une tuile qui venait certainement des mains de quelqu'un qui a aidé les lois divines à s'accomplir. C'est du moins ce que mon arrière-grand-père Frédérico m'apprend à admettre.
Merci pour les prières, pour les fleurs, pour les bénédictions et les mots d'amour que j'ai reçu.
Je vous prie de ne pas abandonner la foi qui a toujours été la nôtre.
Je vais m'arrêter d'écrire parce que je me sens faible maintenant. Je suis encore en convalescence et je pense que cela prendra encore un certain temps avant que je ne me remette complètement.
Mes amis ici m'ont dit que maman avait besoin de mes nouvelles, afin de ne pas souhaiter venir ici me rejoindre. Non pas par le suicide, parce que notre foi ne le permet pas, mais par l'anxiété de me retrouver.
Mes chers parents, bénissez-moi. Je vous le demande à nouveau et je vous demande aussi d'oublier et de pardonner les mains qui m'ont frappé sans en avoir l'intention.
Nous sommes avec Dieu tout comme Dieu est avec nous.
Saluez mes chers Mara et Elso.
Recevez tous les deux un baiser d'amour de votre fils avec toute ma reconnaissance.
Joao Carlos Frederico Coelo.
Moralité : par ce message, Joao Carlos apaise ses parents leur rappelant que l'amour et la confiance en Dieu peuvent transformer la douleur. Il les invite à pardonner et à avoir la foi. Il ne minimise pas la souffrance, mais il la replace dans une perspective spirituelle. C'est une leçon universelle. Même dans les épreuves les plus incompréhensibles, nous pouvons choisir de ne pas laisser la haine entrer dans notre cœur.
Chico souffrait beaucoup physiquement, mais il ne laissait jamais rien paraître. Ceux qui l'accompagnaient ne se rendaient même pas compte de ce qui se passait à l'intérieur de son âme candide et toujours éprouvée, car il avait le visage toujours serein, rayonnant et de bonne humeur.
L'un des maux qui affligeaient son corps était lié à sa vue. Il souffrait constamment d'un œil qui, de temps en temps, coulait et saignait, ce qui ne faisait qu'aggraver sa douleur.
Lors d'une des séances du vendredi, au centre spirite Luiz Gonzaga, Chico travailla pendant cinq heures d'affilée, distribuant plus de 2 000 ordonnances à des personnes ayant besoin d'aide.
A la fin de cette journée de travail, son œil saignait et lui faisait mal de manière insupportable. Le Dr Bezerra de Menezes, l'esprit prescripteur de ces 5 h de travail, était déjà parti, après avoir répondu à toutes les questions de Chico et résolu d'innombrables problèmes des personnes présentes.
Que faire, pensait-il, au milieu de l'assistance des frères et sœurs qui n'avaient même pas ressenti l'épreuve et la douleur qu'il ressentait et qui restaient encore dans l'attente de recevoir ses embrassades d'adieu afin de pouvoir bénéficier d'un peu plus de bienfaits.
À ce moment-là, Chico vit l'esprit aimant d'Antonio Loreto Flores à ses côtés et le supplia humblement :
- Frère Flores, toi qui es l'un des élèves serviables et sincères du Dr Bezerra, demande-lui un médicament pour mes yeux, car je souffre beaucoup...
Le frère Flores partit immédiatement à la recherche de l'aide demandée. Quelques instants plus tard, il arriva avec le docteur Bezerra qui, en regardant Chico, fut surpris et lui dit :
- Mais, Chico, pourquoi ne m'as-tu pas dit que tu avais si mal à la vue ? Je t'aurais mis sous traitement.
Et l'humble médium, ému de voir l'Esprit bien-aimé devant lui, tout illuminé, reflétant la bonté, lui demanda :
- Docteur Bezerra, je ne vous le demande pas en tant que personne, mais en tant qu’une bête pleine de bleus, qui a besoin d'être soignée pour continuer son travail et gagner son pain quotidien. Par charité, guérissez mes yeux malades...
- Si toi, cher Chico, tu es une bête, alors qui suis-je ? répondit le cher apôtre.
- Vous, Dr Bezerra, s'exclama Chico, vous êtes le vétérinaire de Dieu !
Le Dr Bezerra, ému et surpris par la réponse de Chico, sourit. C’était la première fois, depuis que Chico travaillait avec le « cher Esprit du Kardec brésilien », qu’il l’a vu sourire et cela lui a fait plaisir.
Ensuite, Bezerra a posé ses mains lumineuses sur ses yeux malades et Chico s’est immédiatement sentie mieux.
Tout cela s'est déroulé en quelques minutes. Personne n'a su ce qui s'était passé.
Les embrassades d'adieu sont arrivées et Chico a pu rentrer chez lui et dormir une nuit sans douleur, ni larmes.
Texte de Ramiro Gama, dans le livre « Lindos casos de Bezerra de Menezes » (Belles histoires de Bezerra de Menezes)
Moral : Malgré ses souffrances, Chico reste concentré sur le bien-être des autres pendant 5h, montrant que la bienveillance peut triompher de la douleur personnelle. Il se considère avant tout comme un instrument pour aider les autres.
En se décrivant comme une "bête pleine de bleus", Chico illustre une grande humilité. Il ne cherche pas la pitié, mais plutôt le moyen de continuer à servir.
Cette interaction avec le Dr Bezerra souligne la beauté de l'entraide spirituelle et l'importance de la compassion, tant pour ceux qui souffrent que pour ceux qui soignent.
Pendant la seconde guerre mondiale, je vivais à Feira de Santana, ma ville natale à Bahia au Brésil, ville pour être le quartier général du 2e régiment d'infanterie ayant accueilli de nombreux soldats venus de tous les coins de la ville de Bahia.
Dans ce contexte, un lieutenant est arrivé à Feira de Santana, originaire de Salvador. C'était un jeune homme d'une beauté masculine inégalée. Les femmes le considéraient comme un véritable Dieu sous une forme humaine.
Il appartenait à la cavalerie et s'habillait avec la fierté militaire bien connue, portant sa rapière aux côtés, ses bottes et ses chaussures brillantes. Toutes les femmes de la ville était amoureuse de ce jeune homme. Les jeunes filles ingénues et les dames se tenaient à la fenêtre, éblouit, tandis que le véritable Adonis paradait dans les rues, monter sur son cheval noir. Le sol semble trembler sur son passage ! Je n'étais qu'un petit garçon et je me suis aussi arrêté pour le regarder avec admiration.
Cet homme a été l'instrument de bien des malheurs, provoquant la séparation de foyers et détruisant des vies.
À cette époque, je connaissais un couple dont l'épouse n'avait pas une conduite sexuelle saine. La vie d'une ville de campagne est assez curieuse, les habitants finissent par connaître les affaires de tout le monde. J'ai entendu des gens dire que le lieutenant flirtait avec cette dame, elle se posait à sa fenêtre et il paradait autour de sa résidence. Il a fini par la séduire et a réussi à lui faire quitter sa maison. Cette femme frivole à jeter la honte sur ses enfants et son mari a été humilié par la méchanceté qui est courante dans les petites villes, où la surveillance de la vie des autres est généralement l'intérêt principal de la population.
Le nouveau couple a eu une vie très perturbée. Après un certain temps, comme on pouvait s'en douter, le lieutenant l'a abandonnée car il l'a considérée comme jetable, et il a répété le même comportement avec plusieurs autres femmes, finissant aussi par les détruire. Cette femme frivole, frappée par une souffrance insupportable, a fini par se suicider.
Ce lieutenant est resté dans cette caserne de 1942 à 1945 et, à mes yeux, il avait une attitude criminelle, principalement en raison du cynisme avec lequel il manipulait les femmes. C'était un vrai délinquant sexuel.
Environ 40 ans ont passés...
En 1982, alors que je finissais de donner une conférence dans notre centre spirite à Salvador, deux jeunes filles très affligées se sont approchées de moi et m'ont demandé :
- Monsieur Divaldo, nous venons vous demander de rendre visite à notre père qui est en train de mourir d'un cancer. Il est difforme, il pleure jour et nuit avec des douleurs dans tout le corps. La morphine ne l'aide pas. Nous ne savons plus quoi faire ! Nous devenons folles et il ne veut pas mourir. Je voudrais que vous demandiez à Dieu qu'il meurt, pour que, autant lui que nous, nous souffrions moins. C'est de la barbarie !
- Je le ferai, quand nous aurons terminé l'activité ici j'irai le voir avec vous.
Après les activités doctrinaires, nous nous sommes rendus à la résidence de la famille. En entrant dans la pièce, j'ai vu quelque chose qui, même aujourd'hui, bien des années plus tard, me provoque encore des résonances impressionnantes. Je n'avais jamais rien vu de tel ! Le monsieur était transformé en épave à cause d'un cancer cruel. La maladie avait atteint tous les organes, desquamant sa peau et produisant une odeur de chair en décomposition sur tout son corps. Son visage ressemblait à un ballon de football, ses oreilles avaient diminué de taille et ses narines étaient descendues près de sa bouche qui n’était plus qu'un petit trou dans son visage. Il avait été nécessaire d'insérer un petit tube pour le nourrir, car la glotte s'était obstruée et sa respiration était limitée.
Et avec tout cela, l'esprit persistait à ne pas se détacher de la matière !
J'ai eu donc un choc très désagréable et j'ai fait un gros effort pour ne pas le montrer. Pour pouvoir lui parler j'ai demandé à sa femme :
- Quel est son nom ? Elle me dit le général "Untel". J'ai eu un autre choc ! Je me suis arrêté, j'ai réfléchi un peu et je me suis souvenu du nom de ce jeune lieutenant. Alors j'ai demandé à la famille :
- Le général a-t-il servi à Feira de Santana ?
- Oui à l'époque il était lieutenant, a dit l’une des filles.
J'ai fermé les yeux et visualiser celui qui avait été considéré comme un véritable Dieu parcourant les rues de la ville. J'ai pensé à la détresse qu'il avait causé à tant de foyer... et maintenant je le voyais avec un corps infecté et pourri qui ne se désintégrait pas définitivement.
L'esprit de Bezerra de Menezes s'est approché de moi et à amplifier mes perceptions psychiques. A cet instant, j'ai vu, dans le champ aurique du général, cette femme frivole l'obsédant de façon tenace et violente. Elle avait formé de manière psychique un trident et c'était placé à côté de sa victime en répétant furieusement la même phrase :
- Paie-moi, misérable ! Tu vas me payer maintenant et après !
Je pouvais également voir de nombreuses autres femmes couplées psychiquement à l'ancien séducteur, poussant des cris de désespoir tandis qu'elles épuisaient les énergies de ce corps détérioré. Devant ces femmes qui l'affligeaient et promettaient de le torturer encore plus dans le monde spirituel, il essayait de se cacher dans ce corps et d'éviter la persécution, en vitalisant ses organes pour ne pas se désincarner.
Le docteur Bezerra me dit : - il faut beaucoup d'amour mon fils pour que nous puissions contribuer d'une manière ou d'une autre à la modification de ce tableau douloureux. J’ai alors tendu les mains pour commencer une transfusion de bioénergie et je lui ai dit :
- Lieutenant "Untel", je me souviens de vous quand j'étais enfant à Feira de Santana. Vous vous souvenez d'une telle femme et d'une telle femme ? Il a bougé son visage déformé essayant de me regarder avec un air de surprise et j'ai complété :
- Dieu tiendra compte de l’ampleur des souffrances que vous endurez à cause de cette maladie pour que vous régularisiez vos engagements envers les lois de la vie. Vous étiez jeune... il est compréhensible que vous ayez agi de la sorte, en vous laissant emporter par les impulsions de la jeunesse. Et la bonté de Dieu peut vous aider maintenant. Rappelez-vous que l'amour couvre une multitude de péchés.
À ce moment-là, je me suis adressé à la dame désincarnée :
- Madame, seule l'amour nous libère de toutes les douleurs !
J'ai ensuite parler à 4 ou 5 femmes désincarnées pendant que j'appliquais des passes aux malades. Il s'agissait en fait d'un dialogue médiumnique visant à éclairer les esprits qui étaient présents, sans que le phénomène de la psychophonie ne se produisent, comme cela se produit normalement dans les activités spécifiques du centre spirite.
Pendant environ 1h30 j'ai discuté avec les esprits persécuteurs pendant que le patient agonisait. À la fin je me suis tourné vers lui et j'ai conclu :
- Mourez en paix. Vous devez mourir ! Libérez-vous !
Il est progressivement entré dans un état de plus grand calme. J'ai demandé à la famille que nous lisions l'Évangile pendant que les heures passaient durant la nuit. À 5h du matin, il s'est finalement désincarné. Les bons esprits se sont rapprochés de lui pour l'aider. Mais les adversaires, malgré l'intervention divine, le menaçait violemment.
Les bienfaiteurs spirituels m'ont informé qu'après une période de récupération, cet esprit devrait affronter les conséquences des actes qu'il avait commis sur terre, en se réincarnant avec les stigmates d’un trouble sexuel d'importantes gravité, dans lequel il éprouverait les désirs érotiques les plus tourmentées et aurait un corps qui ne répondrait pas aux impulsions de l'esprit surexcité. Lorsque nous voyons des cas de frigidité, de dysfonctionnement érectile et autres troubles inqualifiable, l'explication se trouve dans les vies passées de chacun, caractérisé par l'usage qui a été fait de la fonction sexuelle.
Moralité : La philosophie spirite nous offre ce code éthique : ne faisons pas à l'autre, dans notre foyer ou en dehors, ce que nous ne voudrions pas que l'autre nous fasse. Celui qui choisit un partenaire de façon éphémère ou durable, devra en rendre compte devant les lois divines. Lorsque nous ne valorisons pas les possibilités de rachat que la vie nous offre, nous accumulons des dettes et nous tombons dans des expériences pénibles. Cela explique les grandes angoisses, les frustrations, la solitude et les tragédies personnelles que de nombreux individus vivent au quotidien.
Tirée du livre " Sexe et conscience " de Divaldo Franco.